Hidden Orchestra : My Space.

Les Ecossais de Hidden Orchestra débarquent avec un ambitieux premier album "Night Walk". Joe Acheson dirige ce combo dans une ambiance jazz très atmosphérique et cinématique. Les deux batteries du groupe guident le style très aérien de l'ensemble pour lui donner un vrai souffle. Rythmiquement les morceaux du Hidden Orchestra sont en constante évolution, les mélodies s'adaptent et varient au gré de ces humeurs. Le groupe s'aventure du côté du trip hop, de l'électro ou de la musique classique et ceux-ci appuient ou effleurent les morceaux, la base reste solidement ancrée jazz. Les pistes de cette marche de nuit sont solides.

Commentaire d'un ami audiophile qui m'a fait découvrir ce superbe album :

"...une musique venue d’ailleurs, que j'ai écouté par hasard dans un bouchon en région parisienne (ça vous étonne) sur FIP pendant l'émission de jazz vers 19h. Ce n'est pas vraiment du jazz, ni de la world , ni du classique , ni du pop , c'est un mix de tout cela , mais sans caractère pompeux, sans fioriture ; une musique très composée, très assemblée avec un énorme travail de spatialisation, de mise en place. Il y a des morceaux qui tournent en boucle dans ma tête, c'est un peu hypnotisant !
Bref, un message très complexe qui prend toute sa vraie valeur sur un ensemble Haute Fidélité très performant !!
Difficile de décrire tout ce qu'il y a , avec une mise en place exceptionnelle, étagée , profonde, sensuelle, vibrante.Par moment, on se croirait à Pompéi, dans une ambiance Pink floyd des grands jours ." (H. R)

Lien vers une video en Haute Définition d'une groupe jouant en live : ICI

Qualités Artistiques : 4/5
Qualité Enregistrement : 4.5/5
(attention cet album a la particularité d'être extrêment bien produit mais toute cette production ne peut se révéler que sur un très bon système Haute Fidélité sinon tout peut paraître un peu plat)

Intégrale DVD des 9 symphonies de Beethoven interprétées par le Kammerphilharmonie Bremen, dirigées par Paavo Järvi et captées à Boon (ville natale de L. van Beethoven) en septembre 2009 (image 16/9 et son stéréo LPCM excellent).
Ici nous en sommes en présence d'un Monument, l'Excellence dans l'interprétation des symphonies de Beethven, hormis quelques petites réserves sur le Final de la neuvième qui mériterait des chanteurs un peu plus engagés, tout, ici, mérite une très grande attention.

Vous croyez certainement connaitre sur le bout des doigts ces chefs d'oeuvre de la musique occidentale, détrompez-vous, avec järvi et DKP un nouvel univers s'ouvre à vous.

Qualités Artistiques : 5/5
Qualité Enregistrement : 4/5
Qualité Video : 3.5/5

Je viens de faire la connaissance via CD de la danoise Caecilie Norby. En lisant le petit commentaire joint, nous apprenons que ses parents étaient musiciens (chanteuse et compositeur) et que très jeune elle baigna dans la musique classique... Un peu plus tard elle décoiuvrit le Jazz et le Rock...

Ce nouveau CD nous propose de superbes compositions basées sur des thémes bien souvent classiques (Ravel, debussy, Satie...), la voix chaude et subtile de Melle Norby y fait des merveilles.

Du côté des musiciens et des arrangements comment est-ce que ça ce passe ? C'est pratiquement la même équipe qu'avec Youn Soun Nah. Même label (Act) mêmes musiciens, même son, logique. L'ensemble est quand même sous la grande houlette de Lars Danielsson, bassiste de son état qui finalement fait la différence, et la petite touche magique qui fait tout.

Un disque qui vous réchauffera en ses longues soirées hivernales.

Qualités Artistiques : 3.5/5
Qualité Enregistrement : 4/5

Un de nos très sympathiques clients posséde un vrai talent pour la photographie.

Naturellement chez Opus 51 nous sommes un tout petit plus sensible à ses galeries "Concert". Le lien de son portefolio :

Bernard Rie Photographie

Notre coup de coeur du jour pour ce superbe CD Alpha du "Poème Harmonique" que dirige Vincent Dumestre.

Après de longues années de recherches et de maturation musicale, Alpha présente : Combattimenti ! Vincent Dumestre nous livre ici son interprétation de La Fiera di Farfa, œuvre totalement inédite au disque, accompagnés des joyaux de la musique vocale profane écrite par Monteverdi.

La Fiera de Marazzoli contient la parodie du célèbre Combatimento di Tancredi e Clorinda (composé une année plus tôt), qui justifie sa présence dans ce disque. Nous avons ainsi choisi de faire figurer les deux œuvres, accompagnées d’un complément de programme qui fait écho à la Fiera (nous citerons entre autre le trio de pêcheurs qui rappelle par son écriture le célèbre Lamento della Ninfa de Monteverdi; ou le non moins célèbre Hor ch’el ciel, figure emblématique du premier baroque qui influencera fortement l’écriture musicale à venir…).

Composé par Marco Marazzoli en 1639, La Fiera di Farfa est un interlude opératique, pur théâtre mis en musique, comme on en trouvait dans les théâtres de foire italiens au 17è siècle. Cette œuvre était si connue qu’elle fut notamment mise en scène par le Bernin, et repris tout au long du 18è siècle, et encore commentée durant le 19è siècle.

Vincent Dumestre nous invite ici à découvrir et redécouvrir des chefs-d’œuvre du baroque Italien. Après le succès de la tournée, voici le disque, enfin !

Qualités Artistiques : 4/5
Qualité Enregistrement : 4/5

Concert filmé et enregistré le 21 mai 2010 à Londres au Shepherd's Bush Empire.
Style de musique : Progressif
Musiciens : Roine Stolt (THE FLOWER KINGS), Pete Trewavas (MARILLION), Neal Morse (ex-SPOCK'S BEARD), Mike Portnoy (ex-DREAM THEATER) et Daniel Gildenlöw (PAIN OF SALVATION).
Le groupe sera rejoint en fin de concert par Steve Hackett (Genesis)

A l'écoute et au visionnage de ce concert nous sommes en plein coeur de ce que les Musiques Progressives à tendance Rock peuvent produire de mieux. Nous assistons au spectacle de 5 artistes hors pair dans leur domaine. Que ce soit la guitare de Roine Stott (solo époustouflant sur All Of The Above), l'exceptionnelle batterie de Mike Portnoy (a t'il un concurrent sérieux à ce poste ?) et les claviers géniaux de Neal Morse, tous ces artistes nous offrent 150 minutes éblouissantes.

L'image est parfaite, le son correctement produit. Un très beau spectacle, on eut aimé être dans la salle londonnienne en ce soir de mai 2010.

Qualités Artistiques : 4/5
Qualité Enregistrement : 3.5/5
Qualité Image : 3.5/5

PS : un jour, c'est promis, je vous écrirai un petit quelquechose sur un groupe ahurissant ; The Flower Kings.

Renaud García-Fons et sa contrebasse ne font qu’un. Il est tombé dans « les bras de la belle » et s’y est jeté à corps perdu. Il lui a ajouté une cinquième corde car il la veut soliste, entre composition et improvisation. Il a forgé sa propre technique et développé un langage qui n’appartient qu’à lui. Sa quête le conduit à expérimenter de nouvelles sonorités, d’abord dans le jazz puis dans la sphère des musiques du monde. Tout récemment, sa carrière a été dopée par le succès de son dernier album La Línea Del Sur, et notamment le célèbre prix Echo Deutscher MuzikPreis Jazz qu’il a reçu en tant que meilleur instrumentiste international.
Dans ce nouveau projet, où l’on croise aussi bien les fantômes des Maures et d’Ulysse que ceux de García Lorca, Fellini, et Ennio Morricone, les rythmes sont flamenco, marocain, arabo-andalous, les ambiances graves et festives à la fois. L’orchestration, mêlant vents, cordes pincées, percussion, accordéon et chant, est pleine de surprises, et la contrebasse transfigure amoureusement le luth ou le derbouka. Renaud García-Fons prouve une nouvelle fois, avec beaucoup de musicalité, qu’il repousse et les limites techniques de son instrument et les insupportables frontières entre les musiques.

Qualités Artistiques : 4/5
Qualité Enregistrement : 4/5

Nous en sommes très fiers et c'est pour cela que nous vous l'annonçons : Opus 51 vient d'intégrer le club très fermé des disquaires Conseils Harmonia Mundi, dit le Club des 100.

Un petit conseil ; essayez de consacrer quelques précieuses de vos minutes pour visiter le superbe site internet de cet éditeur/distributeur français de Musique enregistrée : Harmonia Mundi

La richesse et la splendeur de la musique sacrée du baroque français, qui oscille entre une gravité ombragée et l’exubérance la plus spectaculaire, ont été amplement traitées et révélées, par Hervé Niquet et Le Concert Spirituel au long de leurs enregistrements,chez Glossa, consacrés à Marc-Antoine Charpentier. Mais Paris, Versailles et les grandes institutions religieuses de France n’étaient pas les seuls commanditaires de ces musiques intenses ; des petites villes comme Troyes ou Châlons-sur-Marne pouvaient aussi, à l’époque de Louis XIV, se glorifier d’avoir dans leurs cathédrales des maîtres de musique comme Pierre Bouteiller qui y composa une oeuvre d’une grande beauté, la Missa pro defunctis (1693) à cinq voix et accompagnement instrumental. Pour compléter la cérémonie religieuse pour laquelle Bouteiller composa cette Missa pro defunctis, d’autres pièces furent nécessaires : avec son flair et son expérience dans ce domaine, Hervé Niquet reconstruit le service en incluant non seulement le remarquable Stabat mater de Sébastien de Brossard (un admirateur précoce de Bouteiller), mais encore des versions instrumentales d’oeuvres de compositeurs encore moins connus aujourd’hui : Henri Frémart, Louis Le Prince et Pierre Hugard.
Avec une douzaine de voix d’hommes et un ensemble de cordes graves et orgue, Hervé Niquet recrée l’incroyable « son des cathédrales » de la France du XVIIe finissant.