lundi, 23 novembre 2020 11:01

Acoustic Energy AE1 Active

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Les enceintes Acoustic Anergy AE 1 sont actives.
Chaque enceinte, de format "bibliothèque", possède en son sein un amplificateur de puissance de 50 Watts en classe A/B. Chaque enceinte est alors branchée sur le secteur pour l'alimentation et reliée chacune par un câble RCA ou XLR à la source sonore DAC (Bluesound Node2i), lecteur réseau (InnuOS Zen mini), table de mixage, ordinateur, télévision, une sortie pré-out d'un amplificateur...

S'intégrant parfaitement dans n'importe quel environnement d'écoute, les enceintes AE1 Active peuvent être aussi bien utilisées à la maison que dans un studio d'enregistrement. Les AE1 Active disposent d'un réglage des graves et des aigus à ±2 dB et du choix de connexion RCA ou XLR symétrique.

lundi, 09 mai 2022 11:07

Acoustic Energy AE100 mkII : en écoute

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En 1987 apparaissait en Angleterre pour la première fois des enceintes acoustiques siglées Acoustic Energy. Le premier modèle commercialisé était une enceinte de type bibliothèque dénommé AE1. Grâce à ce produit la marque anglaise devait rapidement être reconnue à l’international. La mythique AE1 devînt un succès mondial.

En 1994, l’entreprise s’est associée à un partenaire apte à fabriquer dans de grands volumes les produits développés afin d’étendre sa portée mondiale et d’étoffer la gamme des enceintes proposées. Afin de faciliter cette croissance, Acoustic Energy quittait Londres pour s’installer dans de plus vastes locaux dans la ville historique de Cirencester dans la région du Cotswold, sud ouest de l’Angleterre.

jeudi, 12 mai 2022 14:22

Acoustic Energy AE300 : en écoute

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Les enceintes Acoustic Energy AE-300 sont des enceintes compactes, conçues pour des salles de petites ou moyennes surfaces (< 30 m²). Grandes sœurs des AE100² déjà testées en nos colonnes (Acoustic Energy AE100²), les AE-300 offrent un gain significatif en termes de qualité de composants utilisés (haut-parleurs, filtre) et de finition des châssis (épaisseur du bois, placage...). Mais les 320 euros de plus demandés à leur acquisition par rapport aux AE100² sont-ils justifiés ?

vendredi, 15 janvier 2021 09:44

Acoustic Energy AE309 : le test

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Pour la deuxième fois, sur ce blog je teste l'un des quatre modèles d'enceintes du constructeur britannique Acoustic Energy que j'ai pu écouter durant de nombreuses heures chez Opus 51.

Les enceintes colonnes Accoustic Energy AE309 proposent une qualité de finition exemplaire avec un placage de noyer véritable ou une peinture laquée noire ou blanche.

Les haut-parleurs qui équipent l'AE309 sont haut de gamme. Le tweeter de 28 mm est en aluminium avec une amorce de pavillon et des membranes en céramique/aluminium de 13 cm composent les 2 haut-parleurs de basse/medium.

mercredi, 05 mars 2014 11:52

Acoustic Signature Wow : le test

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Acoustic Signature, société allemande, conçoit et fabrique en Allemagne des platines vinyles depuis de nombreuses années. Pour cela, elle a investi dans les fraises les plus modernes (voir le petit film ci dessous). La qualité des éléments Haute Fidélité produit est exceptionnelle. 



Effectuer le test d'une platine vinyle est quelque chose d'un peu compliqué... Car que testons-nous ? La platine ? Le bras ? La cellule ? Le préamplificateur phono ? Et si nous testions le tout !

Présentation de ce très bel objet : plateau en aluminium de 24 mm d'épaisseur et d'un poids de près de 4,5 kg, chassis de 25 mm d'épaisseur lourd et stable, 3 pieds réglables en hauteur, moteur synchrone géré électroniquement (mircoprocesseur à une fréquence de 20 MHz) utilisant la technologie "small ALPHA", bras Rega RB202, cellule MM Nagaoka MP150 et préamplificateur-phono Acoustic Signature Tango Mk3. 


Musiques écoutées :

  1. Charlie Byrd - At Seventeen (Direct To Disk Limited Edition - 45 rpm - 1977)
  2. Johnny Cash - Rowboat (Unchained - American Recording 1996)
  3. Paolo Conte - Hemingway (Concerti - CGD 1986)
  4. Joe Jackson -  Shanghai Sky (Big World - A&M 1986)
A la première écoute, l'oreille et le corps sont impressionnés par le suivi rythmique que propose cette platine vinyle, surtout pour une platine dont le prix est nettement inférieur à 2.000 euros. Jusqu'à ce jour, nous pensions que seule la Roksan Radius, dans cette même gamme de prix quoique ayant un tarif un peu supérieur, était la seule platine à assurer ce type de qualité, nous étions dans l'erreur, l'Acoustic Signature Wow va encore plus loin...
La musique, ici distillée par cette allemande, possède toutes les qualités que possèdent des systèmes "vinyles" bien plus onéreux ; dynamique, subtilité, finesse, précision, scène sonore.

A l'audition de l'admirable album live de Joe Jackson, Big World, nous sommes agréablement surpris par la stabilité et l'homogénéité de l'image sonore, tous les instruments règnent sur leur espace et la voix de l'artiste occupe le devant de la scène. L'autre point très positif est la linéarité de la bande passante proposée, rien n'est mis en avant, rien n'est oublié, la ligne de basse n'est jamais boursouflée mais la basse électrique de Rick Ford est facile à suivre et surtout propose une belle diversité dans ses interventions. Les notes aiguës du piano de Joe jackson sont rapides, précises, ciselées mais pas agressives ; un beau moment de musique !

Toujours ces charmes retrouvés à la dégustation du "live" de Paolo Conte. La voix du charmeur italien prend ici toute sa dimension et nous nous laissons bercer par les superbes compositions du jazzman italien. Rien à redire l'émotion transpire...

Certains d'entre vous se souviennent peut être des premiers albums de samba brésilienne (pléonasme ?) "jazzifiant", dans les années 60 qui en "guest stars" annoncés Stan Getz et le guitariste Charlie Byrd ? Nous retrouvons sur le standard "At seventeen", ce même guitariste qui dans une édition vinyle audiophile en 45 tours/minute distille une version où les cordes de son instrument sont à la fois douces, percutantes et subtiles. La Wow, comme tout bon système vinyle, excelle dans les transitoires, les attaques sur les cordes sont absolument divines, le guitariste est là devant nous et il nous suffit de clore les yeux et nous sommes transporté dans la salle de concert en compagnie des musiciens. 

Vous l'aurez certainement deviné, nous sommes conquis. La Wow s'affirme, dans sa gamme tarifaire, comme la meilleure platine vinyle que nous avons écouté jusqu'à ce jour. Par curiosité, nous avons fait quelques modifications et avons changé le câble de modulation, celui qui va du bras au préamplificateur phono, le gain fut immédiat ; plus de détails, dynamique accentuée, graves plus profonds, scène sonore encore plus vaste. Une merveille pour quelques dollars de plus...


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel "Emotion"
Sources : Acoustic Signature Wow et Acoustic Signature Tango MK3
Enceintes : Audes Excellence 3
Câbles de modulation : Studio Connections Reference + RCA
Câble Numérique : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connection Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Gigawatt

Les Notes :

Fabrication : 15/20
Image : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 18/20

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(8 Votes)
Dans son numéro Hors Série Spécial Vinyle le magazine "Haute Fidélité" a testé la belle platine allemande Acoustic Signature Wow, vous retrouverez, naturellement l'intégralité de ce test dans cette revue dont le numéro est le 205. En voici un extrait de la conclusion, article rédigé par monsieur Dominique Mafrand : 



"... Nous n'avons pas été déçus des écoutes effectuées avec cette platine qui offre pêle-mèle une restitution libre et gracieuse, des timbres bien nuancés, des prestations dynamiques de qualité et un très bon sens du rythme. Les technologies embarquées sur ce modèle d'introduction à la marque se retrouvent également sur le haut de gamme du fabricant... Si la cellule Edwards Audio C200, (installée par le distributeur) fournit  un bon travail global d'analyse, il nous a semblé qu'elle n'était pas tout à fait à la hauteur des performances dont est capable la Wow. Il ne faudra donc pas hésiter à passer au cran supérieur. Une découverte... à découvrir"


Lien Boutique : Acoustic Signature Wow 

mardi, 14 février 2023 15:35

Angstrom AudioLab ZIA100 : le test

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Angstrom Audiolab est une entreprise italienne située à San Benedetto del Tronto au bord de la mer Adriatique. Elle a été créee à la fin des années 1990 par Roberto Garlaschi. Son objectif est la fabrication d’électroniques d’amplification Haute Fidélité délivrant les meilleures performances possibles, élaborées avec des composants disponibles, facilement réparables, mais sans compromis sur les coûts de production et de main-d’œuvre.

Ångstrom Audiolab n’affiche pas un luxe ostentatoire : les appareils sont sobres et tout ce qui n’apporte rien à la qualité sonore n'est pas pris en compte. L’objectif est d’atteindre le meilleur résultat sonore au prix le plus juste. La production est de type artisanale : chaque appareil est entièrement réalisé à la main, sa finition comme les éventuelles modifications esthétiques ou fonctionnelles sont personnalisables lors de sa commande.

"Dans une période dominée par l’approximation, par le paraître plutôt que par l’être, où le coût des choses détermine la valeur ajoutée, où la publicité compte plus que la qualité, il nous a semblé nécessaire de prendre sagement un peu de recul pour emprunter le chemin naturel de l’artisanat et de la redécouverte de la qualité des produits.
Amoureux de musique, guidés par la sensibilité et la passion, libérés des lois du marché et des quotas, forts de notre savoir-faire, nous avons investi dans la réalisation de produits sur la base de composants sélectionnés sur leur qualité et porté une attention particulière au soin d’une fabrication entièrement manuelle.
En nous inspirant des schémas de circuit les plus raffinés, suivant un conception rigoureuse allant jusqu’à tenir compte des corrections nécessaire aux dérives thermiques et nous basant sur l’écoute, nous avons réalisé une gamme de produits reproduisant le plus fidèlement possible la spontanéité de la musique, sans la travestir ni, ce que nous avons souvent constaté, la violenter. »

lundi, 31 décembre 2012 11:39

Arcam fmj A19 : le test

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Musiques écoutées :
  1. Mozart - Symphonie n°40 (disque vinyl - G. Wand, orch. Symph. de Cologne - Musidisc 1981)
  2. Hidden Orchestra : Reminder (Archipelago - 2012)
  3. Sting : Whenever I Say Your Name (DG - 2010)
  4. Tori Amos : Star Of Wonder (DG - 2012)
L'attente fut longue, le A18 est restée de nombreuses années au catalogue, qu'allions nous découvrir à l'écoute de ce nouvel amplificateur intégré baptisé FMJ A19 du constructeur anglais ARCAM ?
La présentation reste sobre et classique, rien de révolutionnaire en façade si ce n'est l'apparition d'une entrée mini-jack pour les baladeurs. Au dos de l'appareil les connecteurs sont de qualité et nous apercevons une entrée phono bien venue, une sortie préampli et un connecteur servant à alimenter divers accessoires Arcam dont un récepteur Bluetooth ou un DAC par exemple.
A la première écoute, après tout de même plus de 200 heures de rodage, ce qui frappe c'est la vivacité de cet amplificateur, terminées les écoutes amorphes signature du constructeur Arcam... Enfin le contrepieds est pris et ici nous sommes bien en présence d'un amplificateur dédié à la musique, à toutes les musiques...
Le premier mouvement de la 40éme de Mozart dans la très belle interprétation qu'en a donné Günter Wand et son orchetsre de Cologne, nous procure une écoute vinyle neutre, rapide et franche avec un très légére mise en avant du haut du spectre sonore ce qui nous donne l'impression d'entrapercevoir de nombreux détails jusqu'alors noyés dans la nasse.
Pour poursuivre les écoutes et pour tenter d'entraver cette remontée dans les hauts médiums je me résignais alors à changer et les enceintes et les câbles. Pour les enceintes, je jetais mon dévolu sur les nouvelles colonne Boston M250 et pour les câbles sur des Argento qui, je le savais, avaient tendance, dans ce modèle, à calmer le haut du spectre sonore. 
Et j'écoutais la superbe interprétation de "Whenever I say Your name" que donna Sting en concert à Berlin il y a deux ans. Malgré toutes mes précautions, le haut du spectre sonore est toujours légèrement détaché et mis en avant, cela risque vraiment d'être fatigant sur le long terme. L'image sonore rendue est, quant à elle, plus large que profonde mais reste assez réaliste, même si, ici, l'orchestre symphonique se fait très discret, plus discret que lors de l'écoute de ce même titre sur un système plus haut de gamme.

Cet amplificateur ARCAM FMJ A19 posséde de nombreuses qualités, précision, dynamique, vitalité mais malheureusement possède également quelques défaut rédhibitoires à mes oreilles. Les futurs acquéreurs devront faire très attention aux câbles et aux enceintes qui lui seront connectés.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Arcam fmj A19
Sources : Marantz SA Pearl Lite et platine vinyle Roksan Radius 5 mkII équipée d'une cellule Sumiko Blue Point 2
Enceintes : Aurelia Magenta et Boston M250
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes :

Fabrication : 12/20

Image : 10/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 10/20
Qualité/Prix : 13/20
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(27 Votes)

Merci à Hervé pour ce Compte Rendu d'Ecoute suite à l'acquisition de ce superbe lecteur CD Haut de gamme français Art & Technologie Arpège.

"ETAPE 1 :

voilà le petit commentaire , en cours d’écoute de mon Arpege , que j'attendais depuis un certain temps , pas de la part de Fred , mais de la part de mon ministre des finances ! Je pense que chacun a le sien !!!
Bref , il est là, il tourne en continu depuis le milieu de l’après midi et je commence déja à bien apprécier l'animal !
J'ai commencé par ma drole de musique , comme dit >Fred : cad Ch lloyd en live avec Hartland et Hussain .

Le reste du système pour cadrer c'est un Icos Elsberg 270 et 2 Focus Audio Signature 888.
Sur ce cd live , on est là devant la scéne , un peu en retrait, avec toutes les percussions à fleur de peau de doigts. Hartland qui tape sur sa batterie avec ses mains avec une verité de son, à en couper le souffle , qq chose de charnel , d'humain !
Je ne me rendais pas compte du grave sur ce disque ! Je découvre un autre cd de celui que j'avais l'habitude d’écouter .
Ensuite une compilation du label de P Gabriel avec des musiques pop et folklorique Big Blue Ball ,, alors là je découvre de nouvelles choses , passées inaperçues ou trop noyées dans la masse jusqu’à présent . Une présence dans le grave qui vient au top .

je poursuis apres la promenade des chiens

ETAPE 2 :

me voilà revenu , les 4 pattes vont me laisser cool, pour savourer ce nouveau lecteur
C'est au tour de J Saval avec le cd Orient Occident , avec toutes ses richesses venues d'ailleurs ; ah oui , tiens , c'est bien le mot ; la musique vient bien de là bas , d'ailleurs , bien de l autre coté de méditerranée . Les cordes de Savall prennent bien à la gorge , parfois de très près , surtout lors des ouvertures en solo .Les percussions sont d'une profondeur que je n'avais jamais entendu ! Le volume prend tout son sens , ça respire bien dans la salle .
Puis Chopin, avec Planes sur piano Pleyel : piano bien dimensionné , riche en harmoniques avec une belle fin de notes . Un vrai régal !

Vous aurez la suite un plus tard .

Comme quoi nos petits cd ont bien des merveilles dans leurs sillons à condition de bien les extraire et de bien les traiter .
Certains savent que je suis possesseur d'un Marantz 7004 avec NAS , dont je ne cesse de venter les qualités . On n'est pas dans la même approche , je dirai simplement que les deux se complètent , un peu une réponse de normand ; mais je dirai que les deux sont au service de la musique , celle qui fait beaucoup de bien au cerveau, qui en a bien besoin

ETAPE 3 :

voilà un petit complément de ce soir / c'est avec Art Mengo en live au Mandala , excellent cd live , avec une prise desons qui met au placard beaucoup de studio !!!

Attaques franches , basse puissante mais bien distincte , très clair , une voix chaude , plus q chaude , moins nasillarde que d'habitude , des cymbales ............................aériennes
on se surprend à taper du pieds , sans s'en rendre compte !

au décours de cette première soirée , je me rends mieux compte du potentiel du matériel présent , Fred me l'a avit annoncé : il m' avait dit tu vas voir ton Icos et tes Focus vont beaucoup progresser !! Je le confirme , mais je ne me rendais pas compte du pas en avant !!

Mais les choses bougent et je pense que je ne vais pas m' arrêter en chemin, encore un peu de patience , mais mon ministre des fiances ne me tiendra pas aussi longtemps que ce coup ci! Sourire " (Hervé "Ledoc")

vendredi, 01 juillet 2016 18:27

AudiaFlight FL Three S : le test

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(43 Votes)

A l'apparition de cet amplificateur d'origine italienne, la presse française fut très élogieuse. Cet amplificateur intégré stéréo se voyait qualifier des adjectifs les plus sympathiques et musicaux.
Vous comprendrez aisément notre impatience. Depuis 18 mois nous attendions un prêt afin de l'écouter et de le tester dans les meilleures solutions, de manière professionnelle sans aucun a priori comme nous testons tous les autres produits que nous arrivons à dénicher. Merci à la société Tecsart, notre souhait est devenu réalité.

Pour rappel, La société Audia Flight a été fondée en 1996, mais auparavant ses créateurs développaient déjà des électroniques audio. Ils ont attendu quelques années avant de commercialiser leur premier amplificateur, le très fameux FL 100. Audia Flight est une entreprise 100% italienne et les produits sont fabriqués à Civitavecchia, à environ 80 km de Rome. 

L'amplificateur ici testé le Flight Three S est commercialisé au prix de 2.900 euros. En option, il est possible d'y adjoindre une entrée phono MM/MC (+300 euros) et une carte DAC USB (+400 euros). La version ici testée ne comporte aucune option. 

 

mardi, 26 mars 2024 09:09

AudioSolutions 0322B : le test

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(7 Votes)

Depuis plus d'une décennie, la ligne Overture du fabricant lituanien AudioSolutions fascine les amateurs de haute fidélité.

Dans cet article, je vous introduis au modèle 0322B, une enceinte de type "bibliothèque" de troisième génération qui ne manque pas de charme. Dotée de seulement deux voies, cette enceinte se distingue par son design épuré et ses performances audio impressionnantes. Elle est équipée de deux haut-parleurs SB-Acoustics minutieusement retravaillés sous la direction experte de Gediminas Gaidelis lui-même, le fondateur de la marque AudioSolutions.

 

lundi, 25 mars 2013 17:13

AudioSolutions Euphony 90 : le test

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(21 Votes)
L'histoire de la société AudioSolutions a commencé en hiver 2003. Des ingénieurs lituaniens, peu satisfaits des enceintes acoustiques qu'ils pouvaient trouver en leur contrée, décidèrent d'assembler leurs efforts et savoir afin de concevoir et construire une enceinte acoustique de qualité à un tarif abordable. Après 8 longues années de tests et d'échecs vînt la réussite. Ainsi naquit les enceintes AudioSolutions, tout là bas à Vilnius.
L'enceinte, ici testée, l'Euphony 90 est, à ce jour, le modèle le plus imposant de la gamme Euphony. Cette colonne, haute de 100 cm est équipée de deux haut parleurs papier de 15 cm reproduisant les graves et mediums et d'un tweeter à dome en soi de 2,5 cm. Elles ont été élaborées afin d'être positionnées proche d'un mur arrière (distance minimale 15 cm), l'Euphony 90 est dynamique, rapide, neutre et précise.
 
Caractéristiques :
     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies
     - Sensibilité : 90 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 37-23000 Hz 
     - Impedance : DC 3.5om; minimal 3.6om @ 4961Hz; maximal 13.82om @ 67.4Hz;
     - Fréquence Crossover : 2240 Hz
     - Dimensions (mm) : 995 x 190 x 345
     - Poids : 20 kg pièce


Ecoute :

Musiques écoutées :

  1. Chantal Chamberland - Fever (This Our Time - EvoSound 2002)
  2. Stevie Ray Vaughan - Tin Pan Alley (Couldn't stand the weather - Sony 1989)
  3. Vivaldi - Les 4 saisons (Akademie für Alte Musik Berlin - Midori Seiler, violon - HM 2011)
  4. Conspirare - Motherless Child (HM - 2011)
AudioSolutions Euphony 90Chantal Chamberland est une chanteuse de jazz canadienne que j'ai découvert très récemment. Dans cette reprise du Standard Fever elle est accompagnée d'une basse, d'un saxophone et d'une batterie. L'écoute, pour une enceinte de ce prix, est étonnante de précision, de matière, la scène sonore est bien reproduite, le système fournit là une prestation de haut vol.
Sur les 4 Saisons du prêtre Vivaldi, le violon baroque de Midori Seiler était très attendu... Ouf ! Le "baroqueux" est de toute beauté, jamais crispant, aérien, l'attaque de l'archet sur les cordes est rendu avec véracité. L'ensemble orchestral est reproduit avec justesse légèrement en arrière par rapport à la soliste, l'écoute est belle et passionnante. On ne peut vraiment rien demander de plus à des enceintes situées dans cette gamme tarifaire.
La dynamique, pure et dure, est mise à rude épreuve sur le Tin Pan Alley du guitariste Stevie Ray Vaughan. Ici, c'est surtout l'amplificateur qui doit être à la hauteur. Plus l'ampli sera capable de délivrer de l'énergie, meilleur sera le rendu. Belle surprise, le Roksan Oxygene s'affirme avec fermeté et "courage". Il ne rechigne pas à la peine ! Les enceintes restent imperturbables, même à des niveaux sonores indécents.
Le choeur américain Conspirare interprétant le magnifique spiritual Motherless Child dégage à son écoute sur ces enceintes AudioSolutions une réelle émotion à vous hérisser les poils des avant-bras. L'entrée pianissimo des voix s'amplifiant tout au long de l'oeuvre crée une atmosphère presque irréelle. Un vrai bonheur, j'en frémis encore !

En conlusion, les AudioSolutions Euphony 90 s'affirment comme des Référence à positionner juste entre les Aurelia Ambera (un poil plus froides) et les Neat Acoustics Motive 1 (un poil moins précises), loin devant certaines enceintes connues et trop reconnues du marché de la hifi (pour les découvrir il vous suffit de parcourir certaines Revues dites spécialisées ou certains blog tenu par des "journalistes" peu scrupuleux).



Le Système d'écoute :

Amplificateur :
Struss R150

Sources : Marantz SA15 Limited
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Filtre secteur : Isotek Sirius 

Notes  :

Fabrication : 13/20

Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 17/20

jeudi, 07 avril 2022 11:52

AudioSolutions Figaro M : le test

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AudioSolutions et Opus 51 c’est déjà une longue histoire et de nombreuses péripéties… En mars 2013, déjà au sein de ce blog, je testais une enceinte de ce fabricant lituanien : les Euphony 90 (voir le lien : https://www.opus51.fr/les-tests/itemlist/category/19-audiosolutions). D’autres modèles dont les superbes Rhapsody 130 furent testés, mais c’est alors que le créateur de la marque, trop jeune peut-être, perdit le nord, égara sa boussole et se lança dans la démesure du très haut de gamme avec la création d’enceintes dont les tarifs les destinaient plus aux émirs du Qatar qu’aux mélomanes de nos contrées. La belle histoire qui venait que de commercer entre nous et lui devait s’arrêter suite à de nombreux messages d’incompréhension mutuelle.

Les années s’écoulèrent, plus ou moins calmement…

Et, me revoilà à tester des enceintes de Gediminas Gaidelis, les Figaro M, au tarif plus que réaliste.

mercredi, 01 juin 2022 11:25

AudioSolutions Overture 0303F : le test

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Dans les annales du temps s'étire l'odyssée de la gamme Overture, fruit de l'ingéniosité du constructeur lituanien AudioSolutions, fièrement établie depuis plus d'une décennie.
En ces lignes, je m'en vais vous narrer l'histoire du modèle 0303F, cette "petite" colonne deux voies de troisième génération, où s'entrelacent l'expertise et la passion. Équipée de trois haut-parleurs SB-Acoustics, magnifiés par les mains habiles du Maître Gediminas Gaidelis lui-même, fondateur vénéré de la marque AudioSolutions.

mardi, 02 avril 2013 08:29

AudioSolutions Rhapsody 130 : le test

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Ces fières colonnes de 125 cm sont équipées de deux haut parleurs grave/medium de 17 cm de marque SB-Acoustics et d'un tweeter SEAS Excel, avec dôme en soie, filtré à 2450 Hz (filtre de troisième ordre). Afin d'obtenir une ligne de basse précise et franche (32 Hz) et un rendement assez conséquent (91 dB), ces enceintes affichent un large évent frontal. Leur prix public est de 5.500 euros ttc les deux pièces. les finitions disponibles sont nombreuses.
Elles sont élégantes et ont le mérite d'attirer le regard de la gente féminine. Cela est rare pour des enceintes de type colonne.



Caractéristiques :

     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies
     - Sensibilité : 91 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 32-25000 Hz 
     - Impedance : DC 3.4om; minimal 3.6om @ 160Hz; maximal 29om @ 60Hz;
     - Fréquence Crossover : 2450 Hz
     - Dimensions (mm) : 1244 x 399 x 566
     - Poids : 34 kg pièce


Ecoute :

Musiques écoutées :

  1. Chantal Chamberland - Fever (This Our Time - EvoSound 2002)
  2. Mahler : Symphonie n°3 (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - Live CSO 2007)
  3. Vivaldi - Les 4 saisons (Akademie für Alte Musik Berlin - Midori Seiler, violon - HM 2011)
  4. Conspirare - Motherless Child (HM - 2011)


AudioSolutions Rhapsody 130

Ceux qui me connaissent, savent ma grande passion pour la musique de G. Mahler. Donc, c'est en dégustant le premier mouvement de la symphonie n°3 de ce compositeur né en Bohême en 1860 que débuta l'écoute de ces enceintes lituaniennes. D'emblée je suis subjugué par le rendu des différents instruments, leurs timbres sont de toute beauté, d'un réalisme très surprenant. L'autre critère très positif est la rapidité de réaction de cette enceinte, la musique "va vite", les attaques sont subites, sans trainage, les instruments à cordes (violons, altos et violoncelles) possèdent cette finesse (comme pour de vrai) que seules des enceintes à "pas de prix" peuvent fournir, enfin, c'est ce que je croyais jusqu'à cette écoute. A l'audition de ce premier mouvement, dans la superbe version de B. Haitink et du Chicago Symphony Orchestra, comment ne pas parler du rendu des timbales ? Elles sont rapides et profondes, positionnées en fond de salle, elles en deviennent palpables, une très belle réussite.
L'écoute de la version du célèbre "Fever" par Chantal Chamberland nous permet d'assister à un concert privé. Ai-je déjà entendu plus belle voix ? La contrebasse est présente sans être enahissante et la caisse claire frappe séchement et énergiquement. Que du bonheur !
Les voix du choeur Conspirare dans le spiritual "Motherless Child" chantent avec réalisme et présence, la montée crescendo est splendide, aucun "tassement" de la dynamique n'est ressentie. La somptueuse voix de la soliste domine le choeur sans aucune projection, sans dureté, l'émotion est retranscrite, les poils se dressent au dessus de l'épiderme Sourire
Dans les 4 saisons de Vivaldi, les baroqueux jouent toujours faux (là c'est pour Didier) mais leurs timbres ne sont pas agressifs. Les violons sont de bois ainsi que les instruments à vent et cela s'entend. L'image sonore est rendue dans ses trois dimensions, la soliste se détache légèrement en avant du petit ensemble orchestral, les enceintes se font complètement oublier... Nous sommes au concert, confortablement installé à une place très privilégiée, une écoute VIP !

Vous l'avez certainement compris, j'ai "adoré" ces enceintes même si j'en suis convaincu elles ne sont pas à mettre entre les mains de tous les audiophiles. Ces AudioSolutions Rhapsody 130 sont extrêmement précises et offrent un medium et un haut du spectre très détaillés et très informant, peut-être un peu trop pour les audiophiles habitués à des écoutes plus aseptisées. L'autre grande surprise à l'audition de ces superbes colonnes est leur rapidité de réaction. Cela est un terme difficile à expliquer avec des mots mais lorsque nous sommes en présence de cette qualité nous ressentons instantanément cette rapidité d'exécution, alors tous les instruments semblent un "brin" plus vrais.



Le Système d'écoute :

Amplificateur : AVM 5.2, Struss R150, Roksan Oxygene
Sources : Marantz SA11s3 (CD et SACD), Transrotor Dark Star (vinyls), Marantz NA11s1 (dématérialisée)
Enceintes : AudioSolutions Rhapsody 130
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference Plus
Câbles HP  : Studio Connection Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteurIsotek Titan

Notes  :

Fabrication : 15/20

Image : 17/20
Timbres : 17/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 17/20 
Qualité/Prix : 18/20
dimanche, 18 août 2013 10:57

AudioSolutions Rhapsody 80 : le test

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Ces magnifiques colonnes AudioSolutions Rhapsody 80 ici présentées dans une magnifique robe blanc satiné sont équipées de deux haut parleurs grave/medium de 15 cm en polypropylène pour les mediums et graves et d'un tweeter avec dôme en soie, filtré à 2270 Hz. Afin d'obtenir une ligne de basse précise et franche (39 Hz) et un rendement assez conséquent (91 dB), ces enceintes affichent un large évent frontal. Leur prix public est de moins de 4.000 euros ttc les deux pièces. Les finitions disponibles sont nombreuses.



Caractéristiques :

     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies (1 x 25 mm et 2 x 150 mm)
     - Sensibilité : 91 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 39-25000 Hz 
     - Impedance : DC 3.6 ohms
     - Fréquence Crossover : 2.270 Hz
     - Dimensions (mm) : 1068 x 340 x 483
     - Poids : 25 kg pièce


Ecoute :

Musiques écoutées :

  1. Dead Can Dance : Agape (Anastasis - PIAS 2013)
  2. Gregg Allman : Rolling Stone (low country blues - rounder 2012)
  3. Will Calhoun : Love for Sale (Life in this World - membran 2013)
  4. Richard Wagner : Parsifal (D. Barenboim, Berliner Philharmoniker  - warner classics 1991)
  5. Yim Hok-Man : Poem Of Chinese Drum (Master of Chinese Percussion - Xrcd 2004)
  6. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)

audiosolutions Rhapsody 80

L'écoute des AudioSolutions Rhapsody 130, les grandes soeurs du modèle ici testé, nous a enthousiasmé. Pour nous, à ce jour, ce sont les enceintes les plus "proches de la Musique" que nous avons écoutées dans leur gamme de prix (entre 5.000 et 7.500 euros la paire), elles s'adressent plus à des mélomanes qu'à des audiophiles.

Allons-nous ressentir le même émerveillement à la découverte des AudioSolutions Rhapsody 80 ?

Tout commence avec la dernière galette studio de Dead Can Dance qui nous permet de mettre en évidence la célérité et la dynamique de ces enceintes lituaniennes. La voix de Lisa Gérard est d'une belle prestance et son originalité est préservée. L'image sonore est bien construite, son rendu holographique doit être très proche de ce que les ingénieurs ont désirés. Les attaques sont rapides, les détails nombreux, l'écoute est captivante.

La route nous mène ensuite dans le sud des Etats Unis en compagnie de l'un des plus authentiques album de Blues sorti ces dernières années ; "low country blues" du guitariste et chanteur Gregg Allman. Les Rhapsody 80, sur ce type de musique acoustique, font preuve d'une réelle aisance, les couleurs des différents instruments, guitares acoustiques, piano, batterie, cuivres, sont réalistes, la dynamique reproduite semble correspondre à ce qu'elle fut dans le studio d'enregistrement, les musiciens sont là, face à nous, et nous nous délectons de leur technicité et musicalité. Un grand moment de Blues !
audiosloutions_rhapsody80Avant de revenir sur le vieux continent, un petit détour par New York où fut réalisé l'album "Life in this World" du batteur jazz/rock Will Calhoun, qui accompagna différents artistes comme B. B. King, Mick Jagger, Jaco Pastorius, Paul Simon, Lou Reed, The Allman Brothers Band, Marcus Miller, Wayne Shorter, etc. Sur cette reprise d'une composition de Cole Porter, l'introduction à la batterie est splendide. Les ballets claquent sur la caisse claire, la grosse caisse est nettement définie et précise, la charleston est bien présente sans être envahissante et les différents toms, discrètement, tiennent leur place. Le piano et la contrebasse interviennent ensuite sans casser le charme, les trois musiciens, à l'unisson, nous tiennent en haleine et produisent un jazz moderne, technique et mélodique.

Retour à la vieille Europe et surtout à une oeuvre magistrale, certainement l'une des plus importantes de l'histoire de la Musique, Parsifal de Richard Wagner. Dix ans après la version phénoménale que nous offrait H. von Karajan et son extraordinaire orchestre berlinois, Daniel Barenboïm, en compagnie de cette même phalange, nous concocte, en 1991, une version toute en contraste et en subtilité. La prise de son réalisée alors par le français Jean Chateuret met en valeur les différents plans sonores et construit une scène sonore d'un grand réalisme que les Rhapsody 80 nous retranscrivent avec bonheur. L'écoute de cet opéra s'effectue avec facilité et intérêt, les artistes oeuvrent pour les mélomanes que nous sommes et même écoutées à des niveaux sonores très importants, les AudioSolutions ne se départissent jamais de leur unité et de leur fidélité à la musique.

Les deux derniers extraits musicaux utilisés afin de peaufiner ce test me permettent, dans un premier temps, d'analyser la capacité en dynamique et en image pour les Percussions chinoises et, dans un deuxième temps, de goutter la reproduction des timbres, voix, trompettes, pour Louis Armstrong. La trompette est superbe, la voix de Armstrong chante rauque et les sifflantes présentes ne sont pas mises en avant et restent bien intégrées à la musicalité du chanteur. Pour les percussions, fermez les yeux et vous y croyez, l'artiste est dans votre salon et ses différents tambours, dont les peaux sont frappées par des baguettes en bois, résonnent et vivent.   

En conclusion, j'oserai affirmer que les AudioSolutions Rhapsody 80 sont des enceintes à ne pas mettre entre toutes les mains. Si vous recherchez de la fluidité, de la finesse, de la précision, de la musicalité alors ces charmantes petites colonnes vous conviendront à ravir. Si vous recherchez une reproduction sonore physique avec plus de pression acoustique, des basses plus profondes, une scène sonore plus large alors passez votre chemin et découvrez d'autres produits de qualité comme les Aurelia Saphira ou les Xavian Xn Carissima par exemple.

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Marantz PM11s3
Sources : Resolution Audio Opus 21 (CD), Rega RP3 (vinyls), T&A 1250 (dématérialisée)
Enceintes : AudioSolutions Rhapsody 80
Câbles de modulation  : Black Rhodium Opera DCT++ XLR
Câbles HP  : Studio Connection 
Refernce Plus
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek


Notes  :

Fabrication : 17/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 16/20

lundi, 04 avril 2011 09:33

Aurelia Cerica : le test

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Les Aurelia Cerica sont des enceintes de type "bibliothèques" élaborées en Finlande appartenant à la famille XO. Elles sont commercialisées, en France, au prix de 3.990 € ttc la paire, pieds compris.

Ce sont des enceintes 2 voix, bass-réflex, évent arrière devant être prositionnées à environ 40 cm du mur arrière afin d'obtenir une écoute aérée et naturelle. Ces "étranges" objets sont au magasin depuis plus d'un mois, et nous avons eu le temps de les tester sur divers électroniques afin de nous construire une opinion quant à leurs possibilités et qualités musicales. Pour ce test nous avons choisi le "petit"amplificateur intégré de la gamme Premium de Marantz, électronique trop méconnue des audiophiles mais de grande qualité et au rapport Qualité/Prix très stupéfiant (1.990 € ttc).

Count Basie : CB Express

  • premier point, on oublie l'infrabasse, ces enceintes sont données, par le constructeur, descendre à 40 Hz à -3dB, c'est ce qu'elles produisent. C'est à la fois une qualité car cela permet de les placer plus facilement dans une pièce de taille "normale" et un petit défaut pour qui désire fendre le béton...
  • les basses sont rapides, précises et physiques, les Aurelia Cerica distillent une écoute réellement "Live", rapidement le pied bat la mesure... C'est vraiment bon signe,
  • dès l'arrivée des Cuivres la scéne sonore s'étage devant l'auditeur et les enceintes disparaissent réellement. La batterie est positionnée bien au centre légérement sur l'arrière et les solistes enregistrés un peu ping-pong arrivent sur le devant de la scène pour produire leurs soli.
  • par contre, gare, ces "bibliothèques" ne pardonnent absolument rien et si l'enregistrement est un poil dur, les duretés apparaîtront comme ici sur certains tutti orchestraux.

Conclusions :

Sur tous les types de musiques ces Cerica s'imposent commes des enceintes vivantes, neutres et dynamiques. Certes elles ne plairont pas à tous les audiophiles mais les mélomanes apprécieront le fait que ces bibliothèques s'effacent complètement derrière la musique et laissent place à l'émotion.

Système de test:

  • Amplificateur intégré Marantz PM-15s2,
  • Lecteur de CD Resolution Audio Opus 21,
  • Cables Enceintes Abbey Road Reference,
  • Cable de modulation Nordost Baldur,

Les notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 15/20
Image : 17/20
Transparence : 16/20
Qualité/Prix : 18/20

dimanche, 13 février 2011 18:54

Aurelia Magenta : le test

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Les enceintes Aurelia Magenta se présentent comme de petites bibliothèques dont les dimensions (30 cm de haut sur 15 cm de large pour une profondeur de 26 cm) inférieures à celles d'une feuille standard A4 en font un objet très facile à positionner dans une pièce telle un bureau, une chambre ou même un salon ou un séjour. Le tout est de leur trouver de beaux pieds bien stables d'une hauteur d'environ 70 cm pour les exploiter dans leur entière potentialité. Sinon question connectique, là aucun problème les fiches mono câblage au dos des enceintes acceptent les bananes, les fourches ou les câbles "nus"... Les bananes, en magasin, ont notre préférence.

Je gardais le meilleur pour le fin, c'est enceinte en finition peinture sont proposées à moins de 900 euros la paire même si elles proviennent de loin (Finlande).

A la suite d'un rodage assez long (150-200 heures) nous avons pu effectuer nos écoutes habituelles.

J.S. Bach : Concert Brandenburg n°5 - Akademie für Alte Musik Berlin

  • Première constatation, la spatialisation est impressionnante. L'orchestre est avec nous dans la pièce d'écoute, tous les instruments possèdent un emplacement précis et stable avec beaucoup d'aération autour de chacun d'eux,
  • Les timbres semblent juste, la flûte est en bois c'est certain, elle monte haut mais n'est jamais dure. Les cordes basses sont précises et rapides, le violon est bien un instrument ancien mais ne sonne pas comme un crin-crin comme c'est souvent le cas sur des enceintes de cette gamme.

A. Bashung : Suzanne

  • Image impressionnante avec un vrai rendu 3D très stable, Bashung est bien centré et ne bouge pas. La voix du chanteur est très aéré et respire donc très librement sans contrainte d'aucune sorte
  • La ligne de basse est franche et précise avec une belle présence malgré la taille « ridicule » de ces enceintes bibliothèques

Count Basie : CB Express

  • La spatialisation du Big Band exceptionnelle, les musiciens sont positionnés très au delà des enceintes tant en largeur qu'en profondeur.
  • Grand respect de la phase acoustique
  • Même si au début du morceau l’infra-basse est absente (comme sur la très grande majorité des enceintes) le reste de la bande passante est bien rendue avec une présence saisissante.
  • Les timbres sont respectés sans aucun apport d'une once de chaleur (absence d'harmonique de caisse) mais sans aucune froideur, ils restent, finalement très naturels.

Fish : Circle Line

  • Malgré la grande complexité de ce titre du dernier album en date de Fish avec des guitares saturées et une batterie très présente le tout sur une ligne de basse profonde, les Magenta ne paniquent pas et restent très précises et détaillées, et tout cela sans aucune dureté,
  • Ecoute presque physique, c'est vraiment étonnant comparé à des Athom GT1 par exemple, je trouve les Aurelia bien plus vivantes et ouvertes et précises.

Mozart : Requiem (J. Savall)

  • Tout est là à la bonne place sans aucune dureté avec des timbres bien ciselés et diversifiés. Le chœur est reproduit dans son ensemble, l'orchestre est vivant et dynamique, les solistes sont devant nous chacun à une place bien déterminée.

A la lecture de ce bref test d'écoute vous comprendrez aisément que je suis tombé sous le charme de ces enceintes qui pour un budget serré proposent une écoute de grande qualité. Je sais que l'expression est souvent galvaudée mais sincèrement à l'écoute de ces bibliothèques il est impossible d'imaginer leur taille réelle.

Les Finlandais d'Aurelia ont ici produit un remarquable travail... Si le reste de la gamme est à ce niveau cela promet beaucoup !

Système de test :

  • Amplificateur intégré Moon I 0.5
  • Source DAC Rega
  • Modulation RCA AudioQuest DiamondBack
  • Câble HP Real Cable 3D TDC

Les Notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Image : 15/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 18/20

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Ma première semaine d’écoutes s’achève.

J’ai écouté sur un peu plus d’une trentaine d’heures divers styles, à divers volumes.

En « classique », j’ai pu apprécier qques belles choses, comme:
Ainsi parlait Zarathustra - prélude; Karajan the legendary Decca recordings: c’est vif, avec des écarts de volume sonore rapides (dynamique?). Le roulement de timbales est un régal. Les cuivres aussi. http://player.qobuz.com/#!/track/618062
Toccata de Bach (bwv 565 il me semble) par Andre Isoir: Clairement, jamais entendu de la sorte, l’ampleur est fantastique.  http://player.qobuz.com/#!/track/11938077
Diverses versions de O fortuna -  Carmina Burana (pour le moment pas de coup de coeur pour une en particulier): Idem, l’ampleur, l’impact …
Le concerto pour violon op.47 de Sibelius (quoi de plus naturel que de faire jouer du Sibelius par des enceintes Aurelia ;-) ) par Maxim Vengerov: Je découvre des détails partout, vers 5’’15 c’est léger, superbe. Le final, franc et « péchu ». L’émotion est là.  http://player.qobuz.com/#!/track/2000486
Pour le moment, pas de grosse claque sur du piano classique (rodage ou sources?).

En électronique, j’ai écouté Jean Michel Jarre, l’album « Rendez-vous » http://player.qobuz.com/#!/album/0886445107371
Le rendu est une redécouverte de ce type musique. Beaucoup de détails, et un très beau (c’est rien de le dire) travail de spatialisation. Idem pour  « l’orchestre sous la pluie »  qui défile nettement devant moi. http://player.qobuz.com/#!/track/15919595 

En Rock, de belles choses aussi,
Parisienne Walkways http://player.qobuz.com/#!/track/5223069 rend très bien et m'emmène. Les guitares en général d’ailleurs.
Les enregistrements de Pink Floyd me semblent plutôt remarquables ( dans le sens qualité de l’enregistrement) comparé aux autres écoutés.
J’aime bien le rendu des morceaux de Serge Gainsbourg, je découvre donc son oeuvre.
L’intro Guitare/ Basse/ Batterie du temps de l’amour de Françoise Hardy me plait beaucoup plus qu’avant. Je vais essayer de chercher des morceaux avec ce style d'orchestration. http://player.qobuz.com/#!/track/15058129 
Friday night in San Francisco est aéré, détaillé, captivant. http://player.qobuz.com/#!/album/0074646516829

Ma grande surprise est sur le Jazz.
J’ai commencé par l’album Time out de Dave Brubeck http://player.qobuz.com/#!/album/0884977171662
J’ai étendu vers d’autres albums de jazz, de nombre d’artistes différents, et il me semble que j’y trouve davantage d’enregistrements de très bonne qualité.  Les détails, les timbres, la scène sonore…
Même si ce n’est pas mon genre de prédilection, c’est un réel plaisir d’y entendre de vrais instruments de façon très réaliste.
A moment d’écrire ces lignes, j’écoute Dave Brubeck, Time Out, mais un autre: http://player.qobuz.com/#!/album/8718375727324
J’ai l’impression d’être davantage proche de la scène sonore que sur le premier. Pas de voile ni sur l’un ni sur l’autre, mais des distances différentes. Je ne sais pas ce que j’aime le mieux.

L’écoute de mon premier système Hifi me fait prendre conscience de la grande hétérogénéité des qualités d’enregistrements. Comme j’avais pu m’en apercevoir a l’écoute des vinyles chez vous, l'époque de l’enregistrement n’est pas un critère pertinent pour guider un choix d'écoute à priori.
J’ai pu trouver de nombreuses pages internet  qui listent les enregistrements d’exceptions et m’ont guidé et me guident dans mes écoutes Jazz. 
En revanche, pour les autres genres, je n’ai pas trouvé grand chose. Qobuz liste bien des enregistrements d’exception, mais essentiellement sur le classique.
Il ne parait d’ailleurs pas toujours évident que les plus beaux enregistrements (techniques) soient forcements les meilleurs sur le plan artistique…
Le label Decca semble se distinguer en terme de qualité technique sur mes premières écoutes. A confirmer.


 Le Système d'écoute :

Amplificateur : Denon PMA-50
Sources : Ordinateur MAC USB 
Enceintes : Aurelia Magenta
Câbles HP : Black Rhodium Twist

lundi, 09 janvier 2012 09:21

Aurelia Magenta : Lu dans la Presse

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Test effectué par M. Henri-Pierre Penel., article paru dans la magazine "hifi video home cinema" n°403 Janvier/Février 2012 :

A l'écoute 

" Dès les premiers instants de l'écoute, la scéne sonore surprend par son naturel et sa limpidité. L'image stéréophonique dispose d'un relief assez incroyable où chaque source sonore vient se placer avec une précision que seuls les meilleurs systèmes sont capables d'offrir. Plus globalement, l'équilibre tonal est irréprochable et ne laisse pas tranparaître la moindre coloration. Plus surprenant pour des coffrets de ce volume, l'assise dans le grave est digne d'éléments beaucoup plus imposants. Qui plus est, en dépit du faible diamètre du woofer des petites Magenta, le grave sait être profond tout en restant ferme et parfaitement contenu. Ici encore, un comportement suffisamment rare sur des enceintes de ce type et à ce prix, pour le souligner. Au fil de nos écoutes, nous avons pu contaster qu'aucun type de musique ne semblait poser de problèmes à ces petits coffrets. La scéne sonore bénéficie d'une très belle lumière pour retransmettre avec beaucoup de réalisme les cuivres ou les plus belles rythmiques de jazz. Inversement, la restitution sait se faire douce et feutrée pour respecter toute la sensualité d'une voix sans en altérer le phrasé. Des petites enceintes qui pourraient en remontrer à bien des plus grandes, ou plus chères, à écouter impérativement."

mercredi, 25 avril 2012 15:22

Aurelia Saphira : le test d'un mélomane

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Lu sur le forum HomeCinema-Fr.com :

"Bonjour à vous tous,

Ce message pour vous témoigner de mon achat des enceintes Aurelia Saphira, les colonnes 2 voies à 4 HP medium/graves.
Je tiens également à remercier la boutique Opus 51 de Reims pour la qualité de leurs conseils que j'ai trouvé très pertinents.

Les enceintes sont amplifiées par un ensemble Roksan Caspian M-1 préampli + 2 blocs de puissance mono de 2x100w. Le lecteur CD est un Roksan Caspian M-2.
La première écoute est très prometteuse. Le timbre de ces enceintes est très juste, les enceintes font preuve d'une excellente homogénité des Hautes Fréquences aux Basses Fréquences et chose toujours surprenantes aux vues des petits HP de medium/grave qui la composent, c'est leur capacité à descendre dans les basses fréquences en produisant des basses propres/nettes et tendues. Au fil des premières heures d'écoute, je sens que le phasage se développe, le scène sonore se dessine de plus en plus. Je tien à préciser que lors de mes écoutes en magasin, comparées à des Neat Elite, Mulidine Cadence, les Aurelia Saphira sont les enceintes qui ont représenté la plus large scène sonore. Les enceintes font preuve d'un dynamisme et d'une définition sonore remarquable, idéal pour de la musique rock dans mon cas. C'est un plaisir d'écouter clairement la batterie qui sait faire preuve de présence dans un live tout en distinguant nettement chacun des instruments et surtout en écoutant la voix du chanteur fidèlement reproduite, nous donnant cette impression d'avoir l'artiste en face de soit.

En comparaison, les autres écoutes étaient soit moins détaillées (ex. des Neat Elite) ou soit moins détaillées et moins dynamique (c'était le cas des Mulidine Cadence, trop plate) à mon goût.

Vous l'aurez donc compris, mes première impressions sont basées sur 5 premières heures d'écoute en début de rodage et me plaisent déjà énornément.

Marc"