mardi, 12 juillet 2022 10:38

Rega Saturn mk3 : le test video

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Le test du beau lecteur CD / Convertisseur Rega Saturn mk3



La Video est ici

mercredi, 27 avril 2022 14:09

Rega Saturn mkIII : en écoute

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Je côtoie les produits Rega depuis près de vingt ans déjà… Cela commence à être une longue histoire, la passion, rarement mais une cohabitation de bon aloi malgré des relations avec le distributeur français pratiquement au point mort depuis maintenant environ 6 années. Imaginez vous, fidèle revendeur de la marque depuis deux décades (terme pour nos amis anglais), je dois m’informer des nouveautés de la firme « british » en parcourant les réseaux sociaux… Quel étrange Monde !

Revenons à nos moutons, abordons le sujet de cet article, le tout nouveau lecteur de CD / DAC la Rega Saturn mk3. Trois parce que… c’est la troisième génération de cette électronique (évident mon cher Watson) depuis sa sortie il y a plus de 15 années. C’est assez simple, Rega nous sert une nouvelle mouture de cette Platine tous les sept ans environ, j’écrivais, je me souviens le test de la Rega Saturn-R en 2014 (à lire sur le blog ici : https://www.opus51.fr/le-blog/item/516-rega-saturn-r-le-test).

Quoi de neuf, ici, docteur ? C’est ce que je vais chercher à établir dans la suite de ce texte.

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L'amplificateur stéréo Rega IO, l'entrée de gamme du constructeur britannique, délivre 2 x 30 watts de puissance, possède 3 entrées RCA (dont une phono MM) et, est équipé d'une sortie casque mini-jack en façade.
Il sera le compagnon idéal d'enceintes compactes ou de petites enceintes colonnes.

mardi, 20 octobre 2020 16:32

Rega Aethos : le test

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Rega, concepteur et fabricant "british" de produits "audio" depuis de très nombreuses années se décide à introduire sur le marché de la Haute-Fidélité en pleine époque du tout numérique un amplificateur intégré stéréo tout... analogique. Cet élément haut de gamme dénommé Aethos adopte une conception double mono afin de proposer, sur le papier, une écoute audiophile digne des meilleurs éléments hi-fi du marché.
Les résultats d'écoute correspondront-ils aux ambitions de la firme anglaise ? 

 DSC1729Aethos opus51

jeudi, 07 janvier 2016 17:17

Rega RX5 : le test

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Les enceintes de type colonne Rega RX5 sont  des modèles 2 voies 1/2 bass reflex équipés de haut-parleurs et de filtres conçus par Rega et assemblés à la main.

Les enceintes colonne Rega RX5 sont munies d’un haut-parleur de grave latéral. L’image stéréo et le niveau de grave peuvent être ajustés en variant la distance entre les enceintes et les murs arrières et latéraux. Si les graves deviennent trop envahissants, placez les enceintes de telle sorte que les haut-parleurs latéraux soient orientés vers l’intérieur.

La position idéale des enceintes dans une pièce mérite un travail de patience et de précision ; zapper cette étape, c'est passer à côté de son matériel Haute-Fidélité.

lien boutique : Rega RX5


FABRICATION :

Le haut-parleur médium-grave Rega DX-125 qui se trouve au cœur de toute la gamme RX utilise une membrane en papier recouvert d'un traitement spécifique. Il devrait se marier parfaitement avec le tweeter Rega ZRR.
Les basses fréquences sont confiées à un transducteur maison de 18 cm implanté sur le côté de l'enceinte : le Rega RR7.8. 
Ces transducteurs sont montés dans un coffret réalisé en MDF de 18 mm d’épaisseur et orné d’un plaquage en bois véritable. 
Son impédance nominale mesurée à 6 Ohms, sa sensibilité de 89 dB et sa puissance admissible de 110 Watts rendent les Rega RX5 assez simple à marier avec la majorité des amplificateurs stéréo du marché, 50 watts de qualité suffiront !

 

Caractéristiques principales Rega RX5
 
  • Type : 2,5 voies
    • HP Aigus : Rega ZRR
    • HP Médium-grave : Rega DX-125
    • HP Grave : Rega RR7.8
  • Charge : bass-reflex
  • Évent : orienté vers l'avant
  • Coffret : MDF 18 mm d'épaisseur, placage bois véritable
  • Impédance nominale : 6 Ohms
  • Sensibilité : 89 dB
  • Puissance admissible : 110 W
  • Dimensions (lxhxp) : 182 x 835 x 342 mm
  • Poids unitaire : 16,6 kg (pièce)

Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 22 m² et d'une hauteur de plafond d'environ 4 mètres. 

 

Musiques écoutées :

 

  1. HD - L. van Beethoven - Symph. 7 Allegretto  (H. von Karajan - Berliner Philharmoniker - DG 1963)
  2. HD - Natacha Atlas - These Things (Myriad Road - Universal 2015) Qobuz
  3. HD - Muddy Waters - You Gonna Need My Help (Folk Singer - Universal 1964) Qobuz 
  4. HD - Christophe - Les Mots Bleus (Intime - Capitol 2014) Qobuz 

 

 IMAGE :

Il est de bon ton, aujourd'hui de dénigrer ce qui fut naguère encensé. H. von Karajan fut certainement un homme abominable mais ce fut un très grand musicien. Ecoutant plusieurs versions de la septième symphonie de L. van B., dont certaines primées par la presse lors de ces dernières années, afin de me "mettre" les Rega RX5 dans l'oreille, par curiosité, et ayant téléchargé sur Qobuz en HiRes, il y a quelques semaines l'intégrale des symphonies du compositeur allemand enregistrée en 1962 par le chef omnipotent des Berliner Phlharmoniker, je constatais le vrai plaisir que me procurait l'interprétation de ce géant de la direction d'orchestre, son rubato imprimait une émotion à l'oeuvre que d'autres grands chefs contemporains avaient beaucoup de difficulté à faire ressortir, ressentir... Et que dire de la pâte sonore de l'Ochestre Phlharmonique de Berlin... Extase !
Bien sûr les Rega RX5 sont un peu limitées pour justifier ce ressenti, malgré tout elles ne sont pas ridicules. Dans notre salon d'écoute elles construisent une image plus profonde que large mais l'orchestre que nous écoutons demeure bien un grand orchestre et cela n'est-il pas le principal ? L'image sonore dans le registre grave demeure peu précise mais dans les mediums et aigüs tous les instruments regagnent leur place et restent stables dans un espace tridimensionnel.
 
 

 TIMBRES :

"Je me suis fermée la nuit,
Me suis réveillée vieillie"

En 1995 Natacha Atlas se fît connaitre grâce à son premier album, très World Fusion, Diaspora (titre prémonitoire ?) mais, depuis que de chemin parcouru. 20 ans plus tard la chanteuse égyptienne nous revient avec un album très jazz. « Ce retour, commente d’ailleurs I. Maalouf, risque de désorienter ceux qui voient encore en Natacha celle qui murmure Mon amie la rose, se déhanchant dans l'une de ces robes multicolores à paillettes. Mais pour tous ceux qui n'ont pas de mal à imaginer un Orient différent, plus en phase avec le monde d'aujourd'hui, cet album semblera tout à fait évident. » Sur le titre "These Things", elle est accompagnée de la magnifique trompette d' I. Maalouf qui ici ressemble à s'y méprendre, au niveau couleurs, à une... vraie trompette. Merci Rega ! La voix de l'artiste se compose de belles harmoniques qui nous plonge dans un monde de déserts et de pyramides.
Globalement tout ce qui se passe au dessus du grave est d'un bon niveau, les problèmes arrivent lorsque nous tendons l'oreille et essayons de comprendre ce qui se déroule dans le bas du spectre sonore. Comme me le dit souvent un ami "mais ton enceinte dans le grave, elle ne sait reproduire qu'une seule note", et malheureusement, en exagérant un peu, avec les Rega RX5, c'est ce qui se produit. Elles ont des difficultés à moduler un grave profond et rapide. Attention, cela n'a rien de dramatique et elles font bien mieux que de nombreuses enceintes reconnues du marché car ici nous évitons les trop nombreux bruits de caisse des enceintes moyenne gamme (Focal, Dali, Davis, Dali, Magnat...). 

 

DYNAMIQUE :

 "Ce disque du maître du Chicago blues est un disque majeur du blues acoustique. Car malgré son titre c'est bien de blues qu'il s'agit. Et quel blues!!! Du 100% authentique. Le début des années 60 a vu un regain d'intérêt pour cette musique aux USA, et c'est à ce moment là que des vieux musiciens ayant survécu à leur dure double condition de noir et d'artiste ont eu l'opportunité d'enregistrer des albums, et de faire des concerts. Pour cet enregistrement Muddy Waters a imposé aux producteurs un jeune guitariste inconnu, Buddy Guy. Son art de l'accompagnement et du solo en acoustique atteint ici des sommets jamais égalés dans la dicographie." 
Les Rega RX5 nous régalent sur ce type de musiques acoustiques voix guitare. La présence et la force du chant de Muddy Waters nous sont rendues dans toute leur grandeur, à aucun moment nous ne ressentons ni tassement de la dynamique, ni distorsion ou harmoniques désagréables dans le haut du spectre sonore. Du bien bel ouvrage de la part des ingénieurs anglais !

 

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Dois-je le reconnaître, c'est à reculons que j'entamai le test des enceintes Rega RX5 car, il me faut l'admettre, les anciennes Rega RS5 ou RS7 ne m'avaient jamais emballé et je ne comprenais pas, d'ailleurs je ne comprend toujours pas, les éloges dithyrambiques lues dans la presse spécialisée à leur propos.

Ici, nous sommes en présence d'enceintes agréables à écouter et sortant du lot habituel des enceintes produites par les grands faiseurs industriels du marché (Focal, B&W, Dali, Monitor Audio...), enceintes trop souvent bien peu dignes du mot "Haute Fidélité".

J'ai passé une journée agréable en compagnie des Rega RX5 même si il est vrai elles semblent beaucoup plus à leur aise sur des musiques acoustiques jazz ou blues, que sur des musiques symphoniques ou opéra. Les rockers et les rappeurs devront également passer leur chemin...

Après de nombreux tests, nous vous conseillons vivement de les accompagner d'électroniques Rega, amplificateur Rega Elex-R ou mieux encore Rega Elicit-R.

 

Les "Pros and Cons" : 

+ pour une enceinte Rega, la qualité de la fabrication,
+ une belle présence dans la salle d'écoute,
+ qualité des timbre au dessus de la moyenne,
- la gestion des graves.
- il est presque impératif de les marier à un amplificateur de la marque.
- le prix ? 
 
     
Le Système d'écoute :
 

Amplificateurs : Rega Elelicit-R
Sources : Onix M35
Enceintes : Rega RX5
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor Plus
Câbles HP : BlackRhodium Iris
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Conditionneur secteur : ISOL-8


Les Notes  :
 
Fabrication : 14/20
Image : 13/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 14/20
 

 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

mercredi, 12 août 2015 09:25

Rega Elicit-R : le test

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Pourquoi effectuer en ce mois d'août 2015 le test d'un produit mis sur le marché fin 2013 ?
Parce-que certains mélomanes nous réclament ce test ? Parce-que tout produit Rega mérite un test ? Parce-que l'amplificateur Elicit-R est devenu une référence dans sa gamme ?
Toutes ces raisons sont bonnes mais aucune ne justifie de passer, durant nos congés annuels plus de 8 heures sur cet amplificateur stéréo qui certes propose une écoute correcte mais qui est loin d'être exceptionnelle. La vraie raison est d'avoir une bonne excuse pour écouter de la musique, beaucoup de musique ? Complice

FABRICATION :

L'amplificateur Rega Elicit-R délivre 2x105 Watts de puissance sous 8 Ohms et possède de nombreuses entrées analogiques, dont une entrée Phono MM. Il combine des circuits de puissance similaires à ceux implantés sur l'ampli Rega Brio-R et des entrées Ligne issue de l'Elicit II. Le contrôle de volume est assuré par un circuit intégré composé de 1024 résistances. Elles seules interviennent dans le circuit audio. L'étage de sortie en classe A fait intervenir des transistors Darlington SANKEN.
Côté connectique, le Rega Elicit-R mise tout sur l'analogique et est équipé de ; une entrée phono MM, quatre entrées ligne de niveau d'entrée standard (pour lecteur CD, tuner, DAC, Blu-ray, etc.), une entrée/sortie ligne dédiée à l'enregistrement (Record Input/Output) et une sortie Record Output Link (niveau fixe) parallèle à la sortie tape qui peut être utilisée pour alimenter un ampli casque, par exemple. Enfin, l'entrée directe permet de connecter par exemple la sortie Pre-Out des canaux avant gauche et droit d'un ampli home-cinéma ou les sorties pré-amplifiées gauche et droite d'un pré-ampli stéréo, pour bénéficier de l'ampli de puissance du Rega. Quant à la sortie Pre-Out, elle permet au choix de connecter un caisson de basses ou un ampli de puissance externe.
En façade, l'ampli Rega Elicit-R présente un bouton de mise sous tension, un sélecteur de source, un potentiomètre de volume ainsi que les commutateurs des fonctions Record, Direct et Mute. Le réglage du volume fonctionne par incréments de 1dB, avec une course totale de 80dB. L'affichage du niveau de volume sonore est assuré par une vingtaine de diodes rouges placées autour du potentiomètre, chaque diode représentant 4 dB. L'ampli Rega Elicit-R est pilotable avec la télécommande Rega Solaris, compatible également avec d'autres appareils Rega. 

Caractéristiques principales 

    - Puissance de sortie : 105 Watts par canal sur 8 ΩdB
    - Sensibilité d'entrée : 
         + Entrées ligne (entrée 1 en mode ligne) 1-5 et record : 196 mV impédance 10 K
         + Phono (entrée 1 en mode phono) : 2 mV Impédance 47 K en parallèle avec 100 pF
    - Bande passante à 80 Watts sur 8 Ω :
         + Entrées ligne : 10 Hz (-0,9 dB) à 85 KHz (-3 dB)
         + Entrée phono : 18 Hz à 85 KHz (-3 dB) / Conformité courbe RIAA : supérieure à +/-0,5 dB 100 Hz à 20 KHz.
    - 1 entrée Phono MM isolée, commutable en entrée Ligne (doubles connecteurs RCA, deux appareils peuvent être connectés siimultanément)
    - 4 entrées Ligne RCA
    - 1 entrée/sortie Record 
    - 1 sortie Record Output Link (niveau fixe, pour ampli casque par exemple)
    - 1 entrée Direct
    - 1 sortie pré-amplifiée (PreAmp Output)


Musiques écoutées :

  1. CD - D. Colin et Ornette - La rua Madureira (Univers Nino / Cristal records 2014)
  2. SACD - Addinsell - Warsaw Concerto (Piano Concerto, D. Angatsehewa - Ars production 2015)
  3. SACD - Vieuxtemps - Elégie op.30 (Romance Oubliée, T. Zimmermann - myrios 2014)
  4. CD - Blues Company - Invitation to the Blues (More Blues, Ballads & Assorted Love Songs - in-akustik 2008)
  5. CD - Yello - The Expert (Touch - Yello 2009)
  6. CD - Woodkid - Iron (Iron EP - Green United Music 2011)
  7. CD - G. Mahler - Revelge  (Des Knaben Wunderhorn (Henschel-Herreweghe - Harmonia Mundi 2006)
  8. CD - Schubert - La Truite "Andantino" (Alvarez Quartet-B Furtok - Tacet 2001)




IMAGE :

Depuis un certain temps nous commençons tous nos tests par l'écoute du titre "The Expert" du groupe suisse Yello, le Rega Elicit-R s'en sort avec les honneurs. Si l'extrême grave est tronqué, l'image est similaire à ce que nous avons l'habitude d'entendre, il y en a plein l'auditorium... Un vrai bonbon sucré, ou plutôt une vraie crème à la glace que cette production Embarassé Attention tout de même aux câbles de modulation employés sinon les sifflantes peuvent, ici, devenir rapidement insupportables.
Passons à des choses peut être un peu plus sérieuses avec l'écoute du mini concerto pour piano, à la manière Rachmaninov, de Addinsell. L'image sonore construite par le Rega Elicit-R manque d'ampleur, et en largeur et en profondeur. C'est comme si la musique nous était offerte en miniature, cela reste assez beau mais nous restons spectateur et à aucun moment nous ne devenons acteur et... la lassitude et/ou l'indifférence prennent vite le dessus.

TIMBRES :

La reproduction par l'amplificateur Rega Elicit-R de la voix de la chanteuse Ornette lors de l'interprétation de la chanson de N. Ferrer "La rua Madureira" propose des nuances intéressantes avec une très légère mise en avant des notes les plus aiguës. Par contre la restitution de la clarinette basse de D. Colin sur ce même enregistrement déçoit, les notes basses sont noyées dans les nappes sonores construites par les claviers électroniques ce qui n'est absolument pas le cas lors d'autres écoutes avec d'autres amplificateurs, les notes hautes ont tendance à détimbrer c'est à dire que l'instrument, à l'écoute, ne semble pas uniforme, nous avons l'impression d'être en présence de plusieurs clarinettes ce qui n'est pas le cas.  
Grande déception que l'écoute de l'Elégie op.30 de Henri Vieuxtemps dans la superbe interprétation qu'en propose l'altiste Tabea Zimmermann. La musique y est tellement belle qu'il est impossible de s'en dégager mais le rendu sonore proposé par le Rega Elicit-R ne résiste pas devant une analyse poussée. L'alto sonne sans corps et âme, le piano est présent mais impersonnel, si nous n'avions jamais écouté ce SACD sur un autre système, ce disque aurait rejoint un carton au fond de notre grenier... Mais ce n'est pas le cas, c'est l'amplificateur qui, ici, est incapable de retranscrire toutes les informations, donc toute l'émotion contenu dans ce superbe disque.
L'Elicit-R semble manquer de subtilité, de finesse dans le rendu des instruments, c'est comme si, de lui même et dans tous les cas il imposait une certaine écoute, un certain rendu un peu comme le ferait un amplificateur à lampes. 
 

DYNAMIQUE :

Pour tester la dynamique d'un amplificateur rien ne vaut un bon Blues, c'est ce que nous offre le groupe allemand Blues Company magistralement produit par le label in-akustik avec leur composition Invitation to the Blues. Hormis la gestion improbable de la ligne de basse et de la grosse caisse, le Rega Elicit-R fait correctement ce que nous lui demandons. Il manque certainement un petit brin de folie à la retranscription musicale mais tout est en place et c'est déjà pas mal.
Les critiques seront les mêmes lors de l'audition de la belle production de l'artiste français Woodkid, Iron. Tous les éléments de cette réalisation musicale sont en place, la reproduction est sage, trop sage peut être mais la dynamique de l'ensemble est, pour un tel amplificateur, respectée.


RAPPORT QUALITE/PRIX :

Depuis plusieurs mois sont arrivés sur le marché français plusieurs amplificateurs stéréo de qualité, proposés à un tarif inférieur à 2.500 euros. Dans cette liste à la Prévert, nous allons certainement en oublier mais les principaux seront nommés : Yamaha A S2100, Marantz PM14s1, Leema Elements, Audia Flight Three S, Denon 2020AE... Le Rega Elicit-R était à la vente en France avant tous ces produits et fin 2013 il représentait un bon compromis. Aujourd'hui il faut bien le reconnaître, l'acquisition de ce produit, affiché à un prix public de 2.350 euros, ne s'impose plus. Ce produit est rentré dans le rang.
Mais si vous êtes aficionados de la marque anglaise, ce que nous comprenons, nous vous conseillons d'associer cet amplificateur Rega Elicit-R à des enceintes faciles à "driver" et "légères" dans le bas du spectre sonore. Des enceintes bibliothèques telles le Souddeco Alpha M2 ou Xavian XN125 Junior nous semble être un choix judicieux.

Les "Pros and Cons"  : 

     + le design pour un produit Rega,
     + l'entrée phono MM de qualité,
     + la puissance disponible,
     -  le rendu musicale trop typé, 
     -  le manque de vitesse et de précision dans le grave,
     - le haut du spectre qui peut être assez rapidement "sale"
     
 
 Le Système d'écoute :

Amplificateur : Rega Elicit-R
Sources : Yamaha CD S3000, Onix M35
Enceintes : Xavian Carisma, Sounddeco Alpha F2
Câbles de modulation : Studio Connections Reference Plus
Câbles HP : Black Rhodium Solo DCT++
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE


Les Notes  :
 
Fabrication : 14/20
Image : 12/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 11/20 
Qualité/Prix : 12/20
 

 Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

vendredi, 29 mai 2015 09:16

Rega Dac-R : le test

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Le Rega DAC-R est un convertisseur numérique/analogique compatible 16, 20 et 24 bits. Il gère les fréquences d'échantillonnage de 32 kHz à 192 kHz. Il permet une résolution maximale sur toutes ses entrées, y compris l'USB asynchrone compatible 24/192.
La marque anglaise Rega, de part la planète, est connue et reconnue comme ayant un des meilleurs rapport Qualité/Prix/Musique du marché audio, certaines de ses dernières créations nous ont un peu laissé sur notre faim, qu'en sera t'il de cette nouvelle mouture de leur DAC entrée de gamme ?



FABRICATION :

Le Rega DAC-R se présente dans un coffret en aluminium et en acier d'aspect robuste, à la finition approximative, comme pratiquement tous les produits Rega, c'est la signature de la marque Sourire.
Il embarque deux circuits intégrés Wolfson, offre la possibilité d'utiliser 3 filtres numériques et comporte 5 entrées numériques isolées : 2 entrées coaxiales, 2 entrées Toslink S/PDIF et une entrée USB. L'étage d'entrée optique et coaxial est bâti autour d'un récepteur de flux numérique Wolfson de très haute précision et d'une horloge à faible taux de jitter. Les puces Wolfson, le récepteur et le PLL disposent chacun de leurs propres circuits d'alimentation. L'étage de conversion, qui utilise une paire de Wolfson WM8742 en montage parallèle, eux-mêmes pilotés par un étage tampon, est assuré de recevoir l'intégralité des informations en provenance de la source (ce montage est similaire à celui intégré au lecteur CD Rega ISIS).

Caractéristiques principales :

Résolution numérique (toutes entrées) : 16 à 24 bits
Fréquences reconnues : 32, 44,1, 48, 88,2, 96, 176,4, 192 KHz
Distorsions par harmoniques (toutes entrées 24 bits 96 KHz) : 0,006% @ 1 KHz
Rapport signal/bruit : -105 dB (par rapport au niveau de sortie maximum avec bande passante de 100 Hz à 22 KHz)

Entrées numériques :
- USB isolé asynchrone / 2 x entrées optique/Toslink / 2 x entrées coaxiales isolés 75 Ohms 
Sorties numériques (via recepteur & PLL) - SPDIF :
- Toslink optique isolé 75 Ohms / Coaxial isolé 75 Ohms
Sortie analogique :
- RCA stéréo

Dimensions (lxhxp) : 215 x 80 x 320 mm
Poids : 4 kg
Télécommande

IMAGE :

Le Rega DAC-R est équipé d'un filtre à trois positions qui permet d'adopter l'écoute que vous désirez. Les variations de son entre les trois positions sont assez minimes quoique sur un système "full range", mais ce produit est-il adapté à de tels système onéreux ?, la signature sonore change subtilement avec pour une position des basses moins précises mais un haut medium plus subtil et pour une autre position une image moins large et une légère mise en avant du medium. Pour ce test, après de nombreux test nous avons opté pour le filtre n°1, le plus neutre et surtout celui ayant la bande passante la plus large.

L'audition du titre "The Expert" du groupe suisse Yello de musique électronique à tendance new wave, nous permet de constater que l'image stéréo reproduite par le Rega DAC-R est de qualité, elle se construit bien au delà des enceintes, même si nous n'arrivons pas encore à atteindre ce qu'est capable de former notre source de référence pour ce test (lecteur CD Fonel Simplicité), nous obtenons un beau résultat.
Cela se confirme à l'écoute de l'orchestre de Minneapolis dans le Shéhérazade de Rimsky-Korsakov, la phalange américaine se déploie dans l'auditorium sans restriction et l'écoute, au niveau de l'image, est plaisante.


TIMBRES :

Même si en comparaison de notre système de référence, une écoute attentive, fait ressortir un manque d'informations dans les harmoniques des instruments, les couleurs restent plus que plausibles pour une oreille avertie.

A l'écoute du Shéhérazade, le violon solo de l'orchestre de Minneapolis garde tout son pouvoir de séduction, les cuivres restent rugueux à souhait, seul le bas du spectre sonore manque de vérité, les percussions, les contre basses sont légèrement pâteuses et manquent de profondeur et de précisions.
C'est avec grand dommage que nous retrouvons ces défauts, qui seront certes beaucoup moins présents à l'écoute d'un bon système moyen de gamme, à l'audition du live de Manu Katché, la batterie de notre percussionniste national, lors des impacts sur les gros toms (18 pouces ?) et sur la grosse caisse manquent de lisibilité. par contre la caisse claire est bielle et, "claque" presque vraie. Les interventions du saxophone sonnent cuivrées et c'est déjà très bien pour un DAC à moins de 900 euros.

DYNAMIQUE :

Manifestement, c'est ici que le bât blesse. Comme de très nombreux produits Haute Fidélité moyen/bas de gamme, le Rega DAC-R, par rapport à une source plus Haut de Gamme, affiche un tempérament très, trop nonchalant. Cela me souvient d'un constructeur d'amplificateurs français qui affirmait, à qui voulait bien l'entendre, que plus la musique reproduite était lente, mieux c'était. Je pense qu'il martelait ce discours car il était dans l'incapacité et, il semble toujours incapable, de construire des amplificateurs réactifs et musicaux... Mais cela est une autre histoire Complice .
Pour ce convaincre de ce petit manque de dynamique, l'écoute du titre de Yello est un bon révélateur... Tout arrive un peu moins vite, un peu moins soudainement que d'habitude, certains petits effets sont alors masqués et disparaissent. Mais, au vu du tarif du Rega DAC-R, rien ici n'est rédhibitoire.
Il en va de même pour la reproduction de la batterie de Manu Katché, les impacts sont un brin moins francs, légèrement retenus, mais il est vrai que je compare ce DAC à l'un des très bons lecteurs CD du marché...

TRANSPARENCE :

La Transparence découle de tous les autres critères... En Haute-Fidélité, c'est certainement le critère le plus compliqué. Le Rega DAC-R n'échappe pas à la règle, son léger manque de vivacité, sa perte d'informations lors de la reproduction d'un message sonore ne lui permettent pas, ici, d'obtenir une bonne note. 
La superbe voix du baryton allemand Dietrich Henschel dans le lieder de G. Mahler, Revelge, perd de sa puissance, de sa beauté, de sa qualité narrative, l'orchestre est repoussé au loin et manque de définition dans les notes les plus graves.
Mais, il faut sagement le reconnaître, le test est difficile et l'objectif d'une telle réalisation qu'est un DAC à moins de 1.000 euros, n'est peut être pas de reproduire un grand ensemble symphonique dans une musique fin XIXéme, ce qu'il y a certainement de plus compliqué en Hi-Fi. 

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Rega
ne démérite pas avec ce DAC. Son savoir faire des produits peu onéreux musicaux reste vraie. Le mélomane, en se procurant le Rega DAC-R place correctement son argent. Mais il ne faut pas s'attendre à des miracles. Si vous possédez une chaîne Haute-Fidélité homogène et que vous recherchez une source à prix moyen alors le Rega DAC-R a été conçu pour vous.

Globalement, l'écoute de petits ensembles acoustiques ; musiques baroques, trio, quartet, sextet de jazz, orchestre mozartien, au travers d'un tel produit, procure de beaux moments. Quant aux autres musiques, orchestre symphonique, opéra, musiques électroniques... cela semble plus problématique, la ligne de basse reproduite par cet élément Haut Fidélité est atténuée et manque surtout de précision. Si vous recherchez des graves profonds et rapides, passez votre chemin.

Etonnamment ce manque de grave à la lecture de fichiers Haute Définition (24/96) est moins perceptible et le Rega DAC-R affiche alors un tout autre caractère... Mais, dans la grande majorité des cas, de nos jours le mélomane écoute de la musique numérique dans le format 16/44.1 !

Les "Pros and Cons"  : 

     +les qualités musicales rapportées au prix du produit,
     +ses nombreuses entrées numériques, 
     - la qualité de fabrication qui laisse un peu à désirer,
     - la reproduction des graves,
     - l'entrée USB qui n'est pas tout à fait à la hauteur des entrées coaxiales,
 

Musiques écoutées :

  1. 16/44 - G. Mahler - Revelge  (Des Knaben Wunderhorn (Henschel-Herreweghe - Harmonia Mundi 2006)
  2. 16/44 - F. Cabrel - Le pays d'à côté (In extremis - Sony Music 2015)
  3. 16/44 - Rimsky-Korsakov - Scheherazade (Antal Dorati 1958 - Mercury Living Presence 2015)
  4. 16/44 - Yello - The Expert (Touch - Yello 2009)
  5. 16/44 - Manu Katché - Springtime Dancing (Live in Concert - ACT 1984)
 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel Emotion A,
Sources : Rega DAC-R - Fonel CD Simplicité
Enceintes : Fonel Eureka
Câble Numérique : Studio Connections Reference
Câbles de modulation : Studio Connections Référence RCA
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources et enceintes)
 

Les Notes en 16/44.1 :
 
Fabrication : 10/20
Image : 13/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 11/20 
Qualité/Prix : 15/20
Les Notes en 24/96 :
 
Fabrication : 10/20
Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 17/20

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

lundi, 14 juillet 2014 12:31

Rega Elex-R : le test

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(107 Votes)
Depuis maintenant plusieurs semaines, nous "vivons" avec cet amplificateur anglais. Les premières heures, furent pénibles, très pénibles... Après trois jours de rodage intensif, tout se mit en place ou... presque tout.

Pour les futurs acquéreurs de ce produit Rega, faîtes très attention à la phase secteur, ce produit y est très sensible

L'amplificateur Rega Elex-R est le grand frère du superbe Rega Brio-R. Il développe plus de puissance (2 x 90 w sous 6 ohms) tout en gardant cette énergie, cette musicalité qui a fait du Brio-R un best seller mondial.


Son châssis reprend avec bonheur les lignes du Rega Elicit 2.

lien boutique : Rega Elex-R

Caractéristiques :

Puissance : 2 x 72 watts sous 8 ohms
Entrées : 1 x phono MM, 4 x haut niveau RCA
Sorties : 1 x pré-out, 1 x tape out
Télécommande : oui

Musiques écoutées :

  1. HD - Bill Cobham- Stratus (Spectrum - Atlantic 1973)
  2. HD - Goldfrapp - Jo (Tales Of Us - Mute Records 2013)
  3. HD - Haendel G. F. - Cleopatra, Arias de J. César (Natalie Dessay, Haendel Cleopatra, Giulio Cesare - Virgin 2011)
  4. CD - Gov't Mule - Captured (Shout! - Provogue Records 2013)
 
A l'écoute du légendaire "Stratus" de Bill Cobham, où nous pouvons nous délecter de la superbe guitare de Tommy Bolin (future et éphémére "lead guitar"  de Deep Purple), nous sommes impressionnés par la dynamique et le rendu vif et rapide de la batterie de Bill Cobham, cette musique jazz-électrique qui demande beaucoup à l'amplificateur n'effraie pas l'Elex-R. Notre seule réserve sur ce type de musique, très dynamique, est la présence de quelques duretés dans le haut du spectre sonore et, quoique nous fassions, changement, des câbles, changement des enceintes, ces duretés furent persistantes mais globalement, ici, peu dérangeantes.

Golfrapp est un groupe britannique apparenté à l'électropop. En 2013 sort un album assez planant dont le titre Jo raisonne en écho à une chanson très connue du chanteur Belge Jacques Brel ! Et là, à l'écoute de l'Elex-R les affaires se gâtent... un peu. La voix d'Alison Goldfrapp, dans le haut du spectre est retransmise avec quelques duretés inhabituelles. Le rendu sonore, quoique très dynamique, pour un amplificateur Rega, rappelons nous le Mira 3 qui était d'une nonchalance renversante, a tendance à être orientée vers le haut du spectre, donc il faudra faire très attention aux câbles et surtout aux enceintes associés à cet amplificateur. Les câbles Rega, qui tronquent légèrement la bande passante devraient lui convenir à ravir.

En 2011, Natalie Dessay et Emmanuelle Haïm ont commis un bel album d'airs de Haendel. A l'écoute de l'air "Tutto puo Donna Vezzosa" le Rega Elex-R montre quelques limites. Si toutes les attaques sont fidèlement rendues, les timbres quant à eux sont trop simplifiés, les violons sonnent "creux", un peu synthétiques et là également le haut du spectre sonore possède une légère tendance à être mis en avant et à être difficile à supporter, tout du moins pour nos oreilles.
 
Les écoutes se sont poursuivies, avec très peu de plaisir, durant de nombreuses heures en utilisant bien d'autres enceintes (Cabasse, Monitor Audio, Xavian, Neat acoustics...), globalement les conclusions furent toujours identiques : 
     + finition et design de l'appareil de qualité, 
     + dynamique surprenante pour un amplificateur Rega surtout lorsque nous nous souvenons du Mira,
     + bande passante assez étendue, grave bien reproduit avec fermeté et célérité,
     - scène sonore légèrement étriquée, la musique a du mal à se développer dans le pièce d'écoute,
     - timbres des instruments acoustiques simplifiés
     - quelques duretés persistantes dans le haut du spectre sonore.

ATTENTION : il nous faudra confirmer ce test avec un autre Rega Elex-r car il est plausible, enfin nous l'espérons, que le modèle testé possède quelques défauts car à écouter le distributeur Rega en France, l'Elex-R n'est pas ce que nous avons entendu ! 


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Rega Elex-R
Sources : DAC Resolution Audio Opus 21
Enceintes : Aurelia Ambera
Câbles de modulation : Black Rhodium Phantom DCT++ RCA
Câble Numérique : Studio Connections Monitor
Câbles HP : Studio Connection Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
 

Les Notes :

Fabrication : 15/20
Image : 11/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 11/20 
Qualité/Prix : 11/20
lundi, 06 janvier 2014 10:26

Rega Saturn-R : le test

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(34 Votes)
Est-il encore nécessaire de présenter l'entreprise anglaise Rega, spécialisée dans les éléments Haute Fidélité au rapport Qualité/Prix/Musique impressionnant ? La réponse se découvre dans la question. L'entreprise sise dans le comté de l'Essex vient de nous délivrer sa nouvelle platine CD Saturn-R qui remplace, avantageusement nous l'espérons, la feue platine CD Saturn.
Petit tour du propriétaire ; comme toutes les platines CD Rega, la Saturn-R se voit dotée, sur son dessus, d'une trappe CD, son châssis est identique à celui de l'amplificateur Rega Elicit-R, sa présentation est sobre mais qualitative ce qui, chez Rega, est un événement. La surprise la plus attendue, nous la trouvons en découvrant l'arrière de l'appareil : la Saturn-R fait également office de DAC, elle possède plusieurs entrées numériques (spdif) et une entrée USB asynchrone (24-192 kHz). Ces sorties analogiques sont exclusivement sur connecteur RCA, ici pas de XLR donc pas de symétrique... Cela saurait-il être une petite erreur de conception pour les platines/DAC de ce prix ?
Pour évaluer les qualités musicales de cette nouvelle née, nous l'avons comparée à deux des platines références, au moins pour nous, situées dans la même gamme tarifaire : le lecteur de CD Roksan Caspian M2 et la platine CD-DAC Marantz SA14s1.

En avant la musique...
 


Musiques écoutées :

  1. CD - Bernard Lavilliers - L'empire du milieu (Arrêt sur image - Universal 2002)
  2. CD - CW Gluck - Orfeo ed Euridice (Che Puro Ciel - Harmonia Mundi 2013)
  3. CD - Hilary Kole - The Snake (Haunted Heart - Justin Time Records 2009)
  4. CD - Steven Richman - Nutcracker Suite (The Nutcracker Suites - Harmonia Mundi 2013)
Le Saturn-R est un bon lecteur de CD, sa bande passante est étendue, le rendu des graves est précis, les aigus ne sont jamais ni mordants, ni agressifs.

Comparé au lecteur Roksan Caspian M2, le Rega distille une sonorité un peu plus mate et naturelle, le haut du spectre possède alors plus de subtilité et de finesse sans une once d'agressivité ce qui n'est pas toujours le cas du Roksan (attention aux câbles). Pour le registre grave, là il n'y a pas photo, les fondations de la construction musicale sont beaucoup plus structurées à l'écoute du Rega. Alors que sur les passages complexes, le Saturn-R propose une image plus holographique, plus réaliste.

Ce qui enchante à l'écoute de la platine Rega c'est le côté très naturel du rendu musical, les timbres (voix, cuivres, cordes...) paraissent vrais et ne lassent jamais malgré peut être une légère coloration type "analogique". L'image sonore est bien construite et la musique communique avec l'auditeur qui n'a jamais à fournir d'efforts pour apprécier les artistes qui jouent rien que pour lui, quelle chance !

Le seul petit bémol que nous avons constaté lors de ces longues heures musicales et le léger manque de rapidité sur les transitoires. Cela devient flagrant lorsque nous comparons le Saturn-R avec le tout nouveau Marantz SA14s1 qui propose une écoute un brin plus vivante, plus dynamique et plus précise mais à un tarif supérieur.



Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel "Emotion"
Sources : Rega Saturn-R
Enceintes : PSB Synchrony One
Câbles de modulation : Studio Connections Reference + RCA
Câble Numérique : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connection Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Gigawatt

 

Les Notes :

Fabrication : 14/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 14/20
vendredi, 27 décembre 2013 10:00

Un beau système Hi-Fi

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(6 Votes)
En compagnie d'un mélomane, hier, nous avons eu la chance ou plutôt le bonheur de passer quelques heures à composer un système Haute-Fidélité d'une belle musicalité. Le choix fut draconien mais le résultat vraiment présent. Précision, dynamique, fluidité, image tout, via ces électroniques et ces enceintes, invite à la méditation musicale.

Vous remarquerez que cette chaîne Hi-Fi est composée, hormis les éléments standards, d'une platine vinyle afin de profiter d'un Vieux Stocks de galettes noires que possède le client et d'un lecteur réseau pour permettre l'écoute, entre autre, des Radios Web dont Allegro Musics Complice 

A découvrir si votre budget le permet.

Pour environ 4.500 euros le système se composait de :

- un amplificateur intégré stéréo Rega Brio-R,
- un lecteur de CD Rega Apollo-R,
- un lecteur réseau Cabasse Stream Source,
- une platine vinyle Rega RP1,
- une paire d'enceinte Aurelia Ambera,
- des câbles de modulation et d'enceintes Black Rhodium


Notes  :

Fabrication : 13/20
Image : 14/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 17/20

dimanche, 28 juillet 2013 09:28

Rega RP3 : le test

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(59 Votes)
Depuis 40 ans Rega sévit dans la monde de la Haute Fidélité. La "Planet" fut la première platine pour disques noires créée par la firme anglaise. Elle remporta, à cette époque, un succès mérité.
Rega conçoit et fabrique tous les éléments de ses platines vinyles, le maître mot des développeurs est "simplicité". Lorsque le mélomane reçoit sa platine Rega RP3 (http://www.opus51.fr/boutique/les-platines-vinyles/164-rega-rp3.html), elle est prête à l'emploi et ne devrait jamais se dérégler. Loin de tous les poncifs qui s'expriment, en Angleterre bien souvent (voir Linn, Mitchell..), autour de la conception d'une bonne platine vinyle, Rega court à contre courant en créant des platines "bon marché" d'une grande musicalité.

Musiques écoutées :

  1. Elton John : Tonight (Blue Moves - Rocket Records 1976)
  2. Janis Ian : Silly Habits (Janis Ian - Columbia 1978)
  3. Marillion : Assassing (Real to Reel - EMI 1984)
  4. M. Moussorgsky : Tableaux d'une exposition (Dusan Tadic - Circé - 1983)
Possédons nous, en cette platine Rega RP3, la source absolue à moins de 900 euros ttc, cellule comprise ? 

Avant d'effectuer ce test, et surtout avant d'avoir écouté plus de 20 vinyles depuis 2 jours, j'aurai répondu positivement à cette question. Maintenant je serai moins affirmatif. La Rega RP3 est et reste un bel objet musical mais qui exprime, tout de même, certaines limites. Certaines de ces limites sont dues à la cellule Rega Elys 2, manque de vie, de précision, d'autres à la platine elle même, basses peu profondes, haut du spectre très légèrement projeté. Malgré ces quelques légères réserves, gouttons un réel plaisir que l'écoute de vinyles sur cet objet "so British" !

Elton John, en 1976, publie ce qui devait être son dernier album et en cette occasion il réalisa son chef d'oeuvre, le titre Tonight, avec son ouverture concertante pour piano et orchestre représente la quintessence de cette époque bénie pour l'artiste anglais. La RP3 nous délivre une belle image sonore, avec les graves de l'orchestre en retrait et quelques duretés dans le haut du piano, la voix de l'artiste est tout en sensibilité et subtilité.
Janis Ian, est surtout connue en France grâce à Claude François qui repris l'un des ses titres dans les années 70, "a 17 ans". Ici elles est accompagnée d'un trio de jazz, la voix de l'artiste est rendue de fort belle manière mais la main droite du piano semble subtilement dure et projetée, dans le bas du spectre sonore, le grave, la contrebasse et la grosse caisse de la batterie ont tendance à se masquer, comme dirait mon ami Denis "le grave manque de fondamentales".
Le premier album live de Marillion, version Fish, nous permet de découvrir lors de ce concert de 1984, des jeunes anglais produisant un rock progressif, plus rock que progressif. Steve joue de sa guitare rock avec force et énergie, dans le futur il sera plus subtil et technique avec ce qui sera l'un des plus beau touché du monde progressif, Ian, derrière ces futs tape comme un forcené et invente un nouvelle manière de marquer les temps, Fish devient sa légende. Disons le de suite, sur ce type de musique qui demande une très belle assise dans le grave, la RP3 n'est pas à son aise, certe la voix de Fish est bien présente mais la reproduction sonore manque d'assise et donc devient déséquilibrée et fouillis.
Je ne connaissais pas l'interprétation des "Tableaux d'une exposition" donnée par le pianiste Dusan Tadic, elle est superbe. Le piano ressemble à un Grand piano, c'est déjà cela même si la main gauche a tendance à se faire bien légère. Le suivi de la mélodie se fait avec aisance et l'écoute globale reste agréable.

Cela fait des années que j'écoute, lors de diverses démonstrations, présentations, les platines Rega, pour une fois je me suis vraiment attablé au problème et je suis très légèrement déçu. Mais pas de conclusion hâtive, si par hasard vous avez la curiosité de changer la cellule Rega et de mettre à la place une cellule Goldring 2100, Sumiko Blue Point 2 ou même une Rega Exact, d'isoler la platine de toutes les vibrations, de mettre un poids sur votre vinyle pour le plaquer sur le plateau alors les choses se remettent en ordre et le plaisir du vinyle avec la RP3 renaît.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Struss R150

Sources : Rega RP3
Cellule : Rega Elys 2
Pré-phono : Rega Aria
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference +
Câbles HP  : Studio Solutions Monitor 
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (source)

Filtre secteurIsotek Sirius

Notes  :

Fabrication : 11/20
Image : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 14/20

vendredi, 05 août 2011 09:21

Rega Brio-R : le test d'un mélomane

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(81 Votes)

Pour commencer ce test voici le compte rendu d'une écoute effectuée par un auditeur hier au magasin (merci à lui pour cet avis) :

"J'ai pu écouter le Brio-R avec les RS3, des petites colonnes Boston A250 ainsi qu'une paire de Mordaunt Short Aviano 6, avec comme platine CD une Olive 3.
Ce "petit" ampli se comporte excellemment bien avec chacune de ces enceintes pour en tirer le meilleur parti, sa neutralité lui permettra, je pense, de s'associer avec tout type d'enceintes.
On reconnait immédiatement la sonorité si typique de Rega, les voix sont mises à l'honneur, les basses sont précises et propres, et les aigus soyeux et ciselés.
La monté du volume s’effectue plus progressivement qu'avec les anciens Brio, permettant ainsi les écoutes à faible volume.
Ceci n'empêchera pas le Brio-R de pouvoir faire chanter à volume "spectaculaire" avec aisance et Brio :mrgreen: les enceintes qui lui seront associées.
Quand à sa musicalité, elle est hors-pair ! Le plaisir d'écoute reste constant et la palette des timbres très variée.

À moins de 600€, j'oserais presque dire qu'il est à acheter les yeux fermés ! :wink:"

Naturellement lors des écoutes effectuées par cet auditeur nous étions présent est nos conclusions ne sont pas très éloignées des siennes :

Brunos Coulais : Himalaya - Norbu

  • scéne sonore d'une belle largeur et d'une profondeur acceptable,
  • basses rapides sans trainées, avec un léger manque dans le bas du spectre sonore mais rien de bien dérangeant surtout avec ce type d'enceinte (Rega RS3),
  • beau médium, les voix semblent réalistes et les sifflantes ne sont jamais ni effacées, ni accentuées.

Dire Straits : Money for Nothing

  • ici le Rega Brio R excelle dans le rendu des transitoires (caisse claire par exemple),
  • scéne sonore toujours plus large que profonde,
  • certaines distorsions sont entendues sur le long crescendo d'introduction, mais tous les amplis à moins de 1.000 €, enfin tous ceux que j'ai écouté, ont d'énormes difficultés à reproduire correctement ce passage "quadruple forte",
  • là aussi les voix de Sting et de Knopfler sont très bien reproduites.

Puccini : Tosca fin de l'acte I (version studio EMI avec maria Callas)

  • belle assise sonore, l'orchestre n'est pas étouffé et respire librement dans un espace bien rendu. Les basses de l'orchestre sont présentent mais n'étouffent pas la musique,
  • très belle voix du chanteur et des choeurs
  • dans les grands ensembles (orgues, orchestre, choeurs) là aussi, comme sur le dire Straits, on atteint les limites de ce type d'amplificateur mais rien de rédhibitoire.

Conclusions

Au prix proposé par Rega ce Brio-R (R pour télécommande) est réellement exceptionnel. Sa joie de musique est communicative. Son rendu rythmique est dansant. Sa voix touche au sublime.
Pour le mélomane averti ne désirant pas investir des mille et des cents le Rega Brio-R est une vraie opportunité à ne pas laisser au bord du chemin. 

Système de test :

Amplificateur : Rega Brio-R
Sources : DAC Rega ou Olive 3 HD
Enceintes : Rega RS3 - Boston A26
Câble de modulation : O2a Expérience
Câble HP  : TelluriumQ Black
 

Les Notes :

Fabrication : 10/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Image : 13/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 17/20

jeudi, 30 décembre 2010 10:57

Rega DAC : le test

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(112 Votes)

Première surprise, le DAC pèse son poids... Après avoir eu à de nombreuses reprises le Cambridge DAC Magic entre les mains, je fus vraiment étonné par celui du DAC Rega. L'objet est beau, sa robe argentée en métal est d'une belle fabrication. Le Logo Rouge rapellant celui qui trône fièrement à la base du lecteur ISIS ,est du plus bel effet.

Le DAC possède 5 entrées numériques dont 2 optiques, 2 RCA et 1 USB. Il travaille sur plusieurs fréquences allant du 44.1 kHz au 192 kHz avec différents taux d'échantillonnage allant de 16 bits à 24 bits. Ce Convertisseur Numérique/Analogique me semble tout à fait complet. Seul petit bémol le connecteur secteur qui n'est pas standard... Dommage le choix des câbles d'alimentation ne sera pas pléthorique.

Au niveau filtrage, le DAC possède 5 possibilités, malheureusement les courbes de ces filtrages ne sont pas décrites dans le manuel donc à vos oreilles...

Après les présentations, le rendu sonore...

Etape n° 1 : Apollo contre "Apollo + DAC"

Ici il n'y a pas photo sur la ligne d'arrivée, l'apport du DAC apporte plus de présence, une plus grande fluidité, une bande passante beaucoup plus étendue, moults détails que l'Apollo effacait élégamment lors de la lecture du CD.
L'acquisition du DAC me paraît indispensable pour qui désirerait, à moindre coût, faire évoluer sa source alors qu'il dispose d'un lecteur à moins de 1.000 euros.

Etape n° 2 : Ordinateur + USB +DAC

Ce qui frappe en premier lors de ces écoutes ce sont et la dynamique, et la précision de l'image sonore. Par contre, étonnamment pour retrouver mes repéres j'ai du modifier le filtre du DAC passant de la position 1 à la position 5. Le Filtre 1, qui était de mise avec comme source le lecteur Apollo, ne me permettait d'obtenir une écoute fluide, tout était beaucoup trop sec. Les attaques était franches mais les notes n'étaient pas tenues.
Après plusieurs essais, il s'avère que la qualité du câble USB servant de liaison entre l'ordinateur et le DAC a son importance, en final, ici j'ai utilisé le Carbon de Audioquest.
Ici encore, le DAC Rega procure des écoutes d'une grande musicalité.

CONCLUSIONS :

Au prix auquel il est proposé le DAC Rega est un très bon investissement. Sa musicalité ne fait aucun doute, il apportera un Grand Plus lorsqu'il sera connecté à un lecteur de CD entréee/moyenne gamme, à un ordinateur via un port USB ou à un lecteur video vous permettant ainsi de profiter d'une écoute de Grande Classe sur des concerts ou des films.

Seuls petits bémols, il ne possède pas de télécommande donc il est impossible sans bouger de son siège de jouer avec les différents filtres et le manque d'informations sur ces différents filtres, qui modifient grandement le rendu sonore, est vraiment dommageable et autre petit soucis son connecteur secteur qui ne permettra pas de lui adjoindre un bon câble secteur pourtant grandement nécessaire sur ce type de produit.

Vous possèdez un lecteur Rega Apollo, ce DAC est réellement fait pour vous, alors vous obtiendrez une écoute digne des meilleurs lecteurs de CD à condition d'investir dans de très bons câbles (numérique et modulation).

Système de test : amplificateur Euphya 280 + son alimentation externe, enceintes Mulidine Cadence, câble numérique Studio Connections Reference et câble de modulation Nordost Baldur

Pour les mélomanes éloignés de nos bases rémoises, vous pouvez faire l'acquisition du Rega DAC sur notre boutique.