dimanche, 19 juillet 2015 09:01

Leema Elements Amplificateur : le test

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La société Leema fut créée en 1998 par deux ingénieurs de la BBC Lee Taylor et Mallory Nicholls qui avaient pour objectif la conception d'une enceinte "miniature" capable de rivaliser avec des systèmes audio beaucoup plus imposants et coûteux. Il leur fallut quatre années de laborieuses recherches pour finaliser l'enceinte Xen qui rencontra un fabuleux succès. Dans la foulée, Lee et Mallory développèrent leur premier amplificateur le Tucana qui reçu en 2007 la distinction en Grande Bretagne d'"amplificateur de l'année". L'aventure Leema était sur de bons rails... Aujourd'hui ces superbes produits "gallois" sont distribués en France par la société Exclusive-Audio et sont à découvrir entre autre chez Opus 51.

FABRICATION :

En 2015 Leema propose trois gammes d'électroniques ; Constellation, Spectrum et Elements, quatres modèles d'enceintes acoustiques et trois gammes de câbles audio.
Pour la première fois nous plongeons dans cet univers celtique et commençons notre quête par la découverte de la gamme Elements. Ici, nous découvrons un Amplificateur Stéréo Intégré, un DAC, un pré-amplicateur (analogique), un bloc de puissance stéréo, un étage de préamplification Phono et naturellement un lecteur CD. Tous les produits de la famille Elements se présente dans un un format inhabituel de 21,7 cm de large contre 43 cm pour le format standard, leur châssis est rigide, de qualité et la face avant de tous ces "éléments" est réalisée en aluminium de forte épaisseur, les finitions noire ou argent-blanc du plus bel effet sont disponibles. Une fois en main les produits Leema Elements inspirent confiance.

L'amplificateur Stéréo Intégré de la gamme Elements, sujet de ce test, annonce fièrement une puissance de 56 watts par canal sous 8 ohms. Nous constaterons que cette puissance, liée à une bonne capacité en courant semble réelle. C'est déjà un bon point pour ce produit.
Cet "Elements" est équipé de toutes les entrées analogiques nécessaires, et possède des sorties pour deux enceintes acceptant exclusivement les terminaisons bananes... à la mode anglaise. De série, Leema a eu l'intelligence de lui adjoindre un DAC 24/192 Haut de Gamme et asynchrone pour son entrée USB. Encore un bon point pour cet amplificateur !  
Une sortie casque et une entrée analogique sous jack 3.5 mm équipent la façade de cet amplificateur à la gauche d'un bel afficheur "led" indiquant et la source, et le volume, et la fréquence de fonctionnement du DAC.
Le tour du propriétaire est complet, commençons les écoutes... Celles-çi s'effectuèrent dans un pièce de 23 m² assez claire avec un temps de réverbération d'environ 0.8 seconde.



Caractéristiques principales 

- Puissance sous 8 Ω - 2 x 56 W RMS - sous 4 Ω - 2 x 105 W RMS - sous 2 Ω - 2 x 155 W RMS
- Entrées analogiques :
     - 3 x asymétriques RCA
     - 1 x symétrique XLR
     - 1 x 3.5 mm mini jack on front panel
- Entrées numériques :
     - 3 x SPDIF optique 24 bit / 192 kHz
     - 1 x SPDIF co-axiale RCA 24 bit / 192 kHz
     - 1 x USB Asynchrone 24 bit / 192 kHz
- Dimensions (L x H x P) - 217 mm x 90 mm x 375 mm


Musiques écoutées :

  1. CD - D. Colin et Ornette - La rua Madureira (Univers Nino / Cristal records 2014)
  2. CD - E. Rava - Smile (On the Dance Floor - ECM 2012)
  3. CD - Yello - The Expert (Touch - Yello 2009)
  4. CD - Tarja - Victim of Ritual (Colours in the Dark - earmusic 2013)
  5. CD - G. Mahler - Revelge  (Des Knaben Wunderhorn (Henschel-Herreweghe - Harmonia Mundi 2006)
  6. CD - Schubert - La Truite "Andantino" (Alvarez Quartet-B Furtok - Tacet 2001)


IMAGE :

La scène sonore retranscrite par un amplificateur est souvent, pour ne pas dire toujours, tributaire de la bande passante réelle qu'est capable de fournir cette électronique. Sur la papier, tous les amplificateurs du marché, de 300 à 15.000 euros ont une bande passante théorique de 5 à 50.000 Hz au minimum mais ceçi n'est vrai que si le signal retranscrit ne possède qu'une fréquence, en musique cela n'existe pas. Merci de ne jamais oublier que l'amplificateur "alimente" une résistance fluctuante ; l'enceinte acoustique, exercice compliqué et périlleux.

Si, avec assiduité, vous avez lu nos précédents tests, vous savez que la plage The Expert du groupe Yello peut être très démonstrative. En compagnie du Leema, quelque soit les enceintes testées, l'écoute est bluffante, le système audio disparaît totalement et notre salon est submergé par des sons, des voix et une basse profonde rarement reproduite par un amplificateur appartenant à cette gamme tarifaire. Nous avons l'impression d'être un présence d'un système Haute Fidélité bien plus onéreux.  

Après l'écoute récréative de cette plage du groupe suisse Yello, abordons des "choses" un peu plus sérieuses et analysons le savoir-faire de ce Leema Elements dans la construction d'une scène sonore avec l'audition du lied Revelge de Gustav Mahler.  Le baryton allemand Dietrich Henschel se positionne d'emblée devant l'orchestre au milieu de notre salon, il devient presque palpable, sa voix étonne et sa narration passionne. Subtilement en retrait, l'orchestre symphonique s'étend de gauche à droite et d'avant en arrière sans limite physique audible. Fermons les yeux et retrouvons nous dans la salle où les musiciens furent captés... Enfin ne nous emballons pas, nous ressentons presque ce que nous venons de décrire...

TIMBRES :

Enrico Rava
est l'un de nos trompettiste préférés, sa trompette possède la chaleur, la beauté de son pays, l'Italie. En lui résonne Verdi et Puccini. En 2011, en compagnie de quelques musiciens amis, le Parco della Musica Jazz Lab, il rendait hommage, au travers d'un superbe concert capté par l'écurie allemande ECM, à Michaël Jackson. L'écoute du titre Smile, nous savons ce n'est pas une composition de M. Jackson mais ce fut l'un de ses thèmes favoris, révèle une trompette toute en splendeur, sensible, puissante, juste, procurant une émotion difficile à décrire mais forte. Rien ne s'installe entre nous et les musiciens, le système audio, d'une rare transparence, d'une vraie fidélité, laisse l'émotion nous gagner. Sans effort la Musique est là, elles n'est pas une abstraction intellectuelle.. 

En 2001, le Alvarez Quartet accompagné du contrebassiste B. Furtok et de la pianiste argentine C. Piazzini nous offrait une superbe interprétation du Quintette "La Truite" de Schubert. L'amplificateur Leema Elements démontre une belle transparence, le suivi des 6 instruments ne pose aucune difficulté, la ligne de la contrebasse reste bien définie et distincte, ce qui, sur ce type de produit dans cette gamme de prix, est très rare. L'entrée du piano est de toute beauté et n'écrase pas la légèreté du quatuor à cordes. Les cordes sonnent avec une belle vérité, nous sommes en présence d'un amplificateur précis, neutre et jamais dure et agressif.

D'où provient l'émotion lorsque nous écoutons de la musique ? La vraie émotion, celle qui vous hérisse les poils sans que vous y preniez garde. Plus le temps passe, plus nous sommes persuadé que seul un système extrêmement neutre et transparent est apte à être son vecteur. Le Leema Elements appartient à cette famille. Lorsque nous écoutons la superbe interprétation commis par la chanteuse Ornette et le clarinettiste basse D. Colin du petit chef d'oeuvre de Nino Ferrer "La rua Madureira" l'émotion est palpable, les moindres nuances de vibrato, les moindres hésitations, le somptueux timbre de la clarinette, tout tend vers le plaisir auditif. Nous n'écoutons plus du matériel Haute Fidélité, nous vivons une histoire triste et nostalgique.
 

DYNAMIQUE :

Restons en compagnie de Schubert et constatons que le label allemand Tacet nous propose avec cet enregistrement aucunement trafiqué une écoute à la dynamique digne, enfin presque, d'un concert. Entre le fortissimo des 6 instruments à l'unisson et le pianissimo du violon solo les écarts de dynamique sont gigantesque. l'amplificateur ne tasse jamais le fortissimo et le pianissimo n'ai jamais noyé dans un bruit électronique.

Tarja
est une chanteuse soprano finlandaise de Métal-Symphonique à la mode lyrique. Elle débuta sa carrière en "frontwoman" du groupe à succès Nightwish qu'elle quitta, pour une carrière solo, en 2005 (en réalité elle fut démissionnée du groupe). Son dernier album studio dont est extrait le titre Victim Of Ritual date de 2013. Cette composition ultra produite est introduite par le boléro de Ravel arrangé à la mode orientale et dérive assez rapidement vers un rock Métal FM d'assez bonne qualité. Le Leema Elements ne se démonte jamais, pendant toute cette avalanche de sons parfois sauvages et tel un fantassin de l'armée napoléonienne il reste droit dans ses bottes.

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Vous aurez compris à la lecture des différentes analyses précédentes que nous sommes tombés sous le charme de ce petit amplificateur. Pour être honnête, il nous a fallu un certain temps pour l'adopter. pour l'apprivoiser. Sa transparence, sa neutralité nous ont obligé à porter une très grande attention à tous les éléments qui lui étaient joints. L'idéal est de l'accompagner de câbles et d'enceintes d'une grande neutralité et d'une belle définition afin de ne jamais perdre aucune information, et de laisser la musique vivre.
Sa partie DAC est très correcte et permet de se passer de tout élément externe, branchez lui un serveur audio à (InnuOs par exemple) à son entrée USB et laissez vous transporter. Mieux encore, adjoignez lui le petit DAC Elements de chez Leema et là... Plaisirs garantis.
Le rapport Qualité/Prix/Musique de cet amplificateur Leema est excellent. Une belle découverte.


Les "Pros and Cons"  : 


     + les fonctionnalités très complètes pour un amplificateur stéréo Hi Fi ,
     + le format demie taille standard, facile à loger ,
     + le DAC complet avec 3 entrés numériques et une USB asynchrone,
     + sa grande neutralité
     -  sa grande neutralité qui rebutera les audiophiles habitués aux électroniques "timbrées"
     -  sinon rien pour ce tarif,   
     
 Le Système d'écoute :

Amplificateur : Leema Elements Integrated Amplifier
Sources : Leema Elements DAC - DAC interne - Soulines Elgar DCX
Enceintes : Xavian PiccolaSounddeco Alpha F1 - Sounddeco Alpha F2
Câbles de modulation : Studio Connections Reference Plus XLR
Câbles HP : Black Rhodium Iris (Sounddeco) - Absolue Créations Op-Tim (Xavian) - Studio Connections Reference + (Sounddeco F2)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE

 

Les Notes  :
 
Fabrication : 14/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 18/20
 

 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
mercredi, 01 juillet 2015 07:57

Soulines Elgar DCX : lu dans la presse

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La superbe platine vinyle Soulines Elgar DCX vient d'obtenir les honneurs de la presse Hi-Fi française. Le magazine Haute-Fidélité dans son numéro du mois de juillet 2015 (à lire ici) présente l'article de Dominique Mafrand qui se conclu par  :



Soulines Elgar DCX



"Ce banc d’essai nous a permis de faire connaissance avec la
marque Soulines. Il aurait été vraiment dommage de passer à
côté de cette platine Elgar DCX très bien conçue qui insuffle
une véritable dose d’énergie à la restitution du vinyle.
Sérieusement construite à partir de matériaux nobles
savamment associés, elle dégage une élégance futuriste
dénuée d’extravagance. De cette rigueur du design découle une
écoute réaliste. Une découverte"


lundi, 22 juin 2015 09:22

Cabasse Stream AMP 100 : le test

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L'amplificateur Cabasse Stream AMP 100 propose les technologies sans-fil Wi-Fi Direct et Bluetooth avec puce NFC,  nous avons aussi la possibilité de le câbler en Ethernet afin de profiter d'un réseau domestique (NAS, ordinateur partagé, Box avec disque dur...). Il permet de profiter des radios web, merci Allegro Musics pour les nombreuses heures d'écoute, ou encore de Deezer et Spotify. Ce très complet amplificateur connecté dispose également d'un serveur DLNA 1.5 autorisant la mise en réseau automatique de tous les fichiers audio contenus sur une clé USB ou un disque dur externe.
Il est équipé de 4 sorties haut-parleurs permettant le réglage de l'impédance, 4 ou 8 ohms en sortie, et le paramétrage en utilisation stéréo avec une ou deux paires d'enceintes, ou bien en mono avec deux ou quatre groupes d'enceintes.
L'application android ou Apple iOs Cabasse StreamCONTROL permet de contrôler complètement ce bel outil Hi-Fi et, est facile à utiliser ne réclamant pas de nombreuses heures d'apprentissage. Elle propose, à ce jour, 6 profils d'adaptation (suivant les enceintes Cabasse que vous possédez) ou un profil "flat" celui utilisé pour ce test. Ici Cabasse à réinventé le système SAM de Devialet Complice

FABRICATION :

Le Cabasse Stream AMP 100 bénéficie d’un design ultra-compact, il se présente comme un cube de 21 cm par 19 cm sur une hauteur de 9 cm, et arbore une façade translucide laissant apparaître les indications de l’afficheur. Habillé d’une robe noire laquée élégamment soulignée par un liseré d’aluminium, le Cabasse Stream AMP 100 se veut à la fois élégant et discret. Les objectifs des designers ont été atteints, l'amplificateur Cabasse est un bel objet qui prendra place auprès d'une TV Flat avec harmonie.
Au dos de l'appareil nous comptons deux entrées analogiques sur fiches RCA, une entrée numérique optique, une entrée RJ45 (réseau), une sortie préampli, une sortie subwoofer et en façade une entrée USB, que demander de plus ? Ce petit amplificateur est très complet et répondra à tous vos besoins.  
Seul défaut constaté à propos de toutes ces connectiques, les connecteurs pour enceintes n'acceptent que les toutes petits bananes ou alors du câble nu au diamètre pas trop important (2.5 mm au maximum).



Caractéristiques principales 

- Amplification : 2 x 50 W RMS/4-8 Ω ou 4 x 25 W RMS/4-8 Ω
- Formats audio (WiFi/RJ45) : WMA (WMA9, CBR, CBR, jusqu’ à 320kbps) PCM (16 bits-44.1kHz, 24 bits-44/48/96 kHz, fichiers .wav, .aiff, .aifc , HTTP streams) AAC-LC (up to 320 kpbs), ALAC (.m4a)FLAC (16 bits-44.1 kHz, 24 bits – 44/48/96 kHz)
- Réseau 10/100Mb Ethernet
- Wireless LAN 802.11b/g/n
- NFC
- WPS 2.0 security Digital media renderer (conforme à la norme DLNA 1.5)
- 2 x entrées RCA, 1 x micro, 1 x sortie Pre-out, 1 x sortie sub, 1 x USB
- Dimensions (h x l x p) : 91 x 218 x 190 mm
- Poids : 1,9 kg


Qu'attendons nous d'un tel produit ?
 
Une reproduction sonore propre sans défaut majeur permettant de prendre du plaisir à l'écoute de toute sorte d'enregistrements quelque soit la source sonore. 
Nous ne lui demandons pas d'égaler ou même d'approcher une qualité de restitution digne d'un bon amplificateur Haute Fidélité à 5.000 euros, restons logique !
Si ce produit arrive à se faire oublier alors Cabasse aura réussi et nous mélomanes seront satisfaits !

Musiques écoutées :

  1. CD - D. Colin et Ornette - La rua Madureira (Univers Nino / Cristal records 2014)
  2. CD - G. Mahler - Revelge  (Des Knaben Wunderhorn (Henschel-Herreweghe - Harmonia Mundi 2006)
  3. HD - Metallica - My Friend Of Misery (Metallica - Vertigo 1991)
  4. CD - Yello - The Expert (Touch - Yello 2009)
  5. HD - Daft Punk - Give Life Back to Music (Random Access Memories - Columbia 2013)
  6. CD - Rimsky-Korsakov - Scheherazade (Antal Dorati 1958 - Mercury Living Presence 2015)


IMAGE :

L'audition du titre "The Expert" nous plonge dans l'univers "geek" du groupe Suisse Yello. Les enceintes disparaissent de notre petit salon, environ 22 m², les informations sonores, la musique (?) possèdent l'espace. Tout comme lors de l'écoute d'un système Hi-Fi haut de gamme nous prenons un vrai plaisir à profiter du savoir-faire des ingénieurs et du producteur qui ont participé à l'élaboration de cet album.

L'écoute du lied de G. Mahler, "Revelge" vient confirmer ce que nous supputions, l'image sonore se construit, ici, plus en largeur qu'en profondeur. La musique s'étend devant l'auditeur de gauche à droite mais sur un seul plan sonore, le baryton ne ressort pas de l'orchestre, comme nous en avions l'habitude lors de nos précédentes écoutes, il est un peu moins présent, un peu moins réel. Mais rien de bien gênant pour profiter pleinement de cette superbe oeuvre.

TIMBRES :

Il est bien difficile de juger les "timbres" à l'écoute d'un tel produit, comment ne pas paraître trop négatif ? Quel référentiel prendre ? Un système très Haut de Gamme, transparent, précis, dynamique et juste, ou se contenter de le comparer à une vérité plausible ? N'oublions pas que ce produit Tout-en-Un ne coûte que 550 euros... 

L'écoute de la magnifique interprétation de l'émouvante chanson de Nino Ferrer "La rua Madureira" par Ornette et Denis Colin arrive presque à fournir l'émotion habituelle. Si la voix de la chanteuse française Ornette reste assez fidèle à ce que nous connaissons, la clarinette basse de Denis Colin manque de coffre, de profondeur et d'ampleur. Mais, au bout de quelques secondes, nous replongeons dans l"Univers de Nino"...

Aucun doute possible, Antal Dorati dirige bien un grand orchestre symphonique dans l'oeuvre de Rimsky-Korsakov, "Shéhérazade". Les instruments sonnent plutôt vrais et pas "synthétiseur Bontempi" comme il nous arrive de temps à autre d'entendre même sur des appareils beaucoup, mais alors beaucoup plus onéreux. Seuls petits bémols, tous les timbres des instruments semblent délicatement simplifiés, les trompettes perdent un peu de leurs éclats mats, le violon n'est plus que cordes frottées, la harpe manquent d'ampleur et les contrebasses de l'orchestre oublient leur assise, fondement de tout orchestre.

DYNAMIQUE :

La puissance de cet amplificateur, pour être correcte, n'est pas fantastique mais est suffisante pour une utilisation domestique. Avec nos enceintes (Xavian Delizia) au rendement de 92 dB, dans une pièce d'un volume de 80 m3, à une distance de 3 mètres, nous avons obtenu un volume sonore maximum de 86 dB avant distorsions audibles et gênantes. Ce type d'amplificateur, à base de modules dits "numériques" sonnent généralement un peu "mous du genou" (NAD 3020 par exemple), le Cabasse est tout le contraire, il vit !

Le riff de basse de départ qui servit à la composition du titre "My Friend Of Misery" ne fait aucunement peur à notre amplificateur Cabasse qui s'amuse à reproduire le gros son Heavy du groupe Metallica tout en respectant sa rythmique "carrée" et sa puissance sonore.

De même la dynamique, le rythme, le coté "dance" sont biens mis en valeur lors de l'écoute du titre "Give Life Back to Music" du groupe français Daft Punk. Ici tous les petits défauts de l'amplificateur disparaissent pour que l'auditeur puisse profiter de cette superbe production électronique.

La dynamique semble être, en finalité le point fort de cette petites électroniques, toutes les écoutes effectuées furent très vivantes.

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Comment reprocher quelque chose à un tel appareil ? Pour 550 euros le mélomane, au sein d'un bel écrin assez luxueux mais pas "tape à l'oeil", possédera un amplificateur/réseau compatible avec tous les formats audio existants (jusqu'à 96 kHz), capable de s'adapter à son local, à ses enceintes si elles sont de marque Cabasse, et surtout délivrant une musicalité certaine sans défaut majeur.

Certains m'ont reproché de comparer l'amplificateur Cabasse au Devialet Expert 200, mais ces produits ne possèdent'ils pas la même philosophie ? Après avoir vécu avec ces deux amplificateurs durant quelques semaines, le savoir-faire Cabasse est évident alors que le savoir-faire Devialet n'est encore qu'un potentiel. Certes le Devialet, musicalement, va un peu plus loin dans tous les domaines et heureusement il ne coûte que 12,7 fois le prix du Cabasse. Personnellement, si je n'ai comme choix, pour partir en vacance qu'entre ces deux amplificateurs, je choisis le... Cabasse, plus facile à vivre et à utiliser !


Les "Pros and Cons"  : 


     + l'objet, sa qualité de fabrication,
     + les fonctionnalités et l'application aisée à utiliser,
     + sa joie musicales communicative,
     - les connecteurs enceintes,
     - sinon pour le prix rien,   
     
 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Cabasse Stream Amp 100,
Câbles HP : Black Rhodium Iris
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
 

Les Notes  :
 
Fabrication : 15/20
Image : 10/20
Timbres : 09/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 10/20 
Qualité/Prix : 16/20
 

 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
mardi, 02 juin 2015 13:39

Devialet Expert 200 : le test

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Est-il encore nécessaire de présenter Devialet, la société française au 88 brevets et 44 prix internationaux ? Les 40 ingénieurs qui travaillent en plein de coeur de Paris au sein d'un bâtiment conçu par Gustav Eiffel, ont inventé une technologie révolutionnaire, dixit le service marketing de la société, qui a transformé l'amplification du son : l'hybridation (?) des technologies digitale et analogique, pour une qualité de son inimaginable.
C'est ce que nous allons essayer de découvrir lors de ces écoutes...

Depuis plusieurs semaines, nous avons en notre possession, un amplificateur Devialet Expert 200, gentiment prété par le services commercial de la firme française.  Le Devialet Expert 200 se présente comme "le système audiophile absolu, pour les mélomanes les plus intransigeants. Bien au-delà d’un simple amplificateur, Devialet réinvente et réunit pour la première fois tous les éléments clés d’une écoute experte (pré-amplificateur, amplificateur, DAC, streamer, étage phono) en une plaque unique. Une architecture électronique parfaite pour des performances exceptionnelles. " Tout est dit, ou presque.



FABRICATION :

L'appareil est un bloc d'aluminium taillé dans la masse (voir la photo ci dessus). Contrairement à ce que nous pouvions penser, son entretien est très simple, un micro fibres et un peu de produit à laver les vitres, le tour est joué.
Sa connectique propose une entrée optique, deux coaxiales (paramétrables en Ligne analogique), une entrée AES‑EBU, une entrée Phono avancée paramétrable MM ou MC réglable en gain, en fréquence d'échantillonnage (96 KHz ou 192 KHz) et au niveau de la charge et de la sensibilité. On note aussi une entrée optique/RS‑232 mini‑Jack 3,5 mm, un port USB (type B) asynchrone, un port Ethernet, une sortie caisson de basses, une sortie coaxiale pour numériser des vinyles plus quatre borniers d'enceintes (compatibles fiches banane, fourches ou câble nu).
Sur les amplificateurs Devialet, le suffixe correspond à la puissance délivrée. Ici, l'amplification annonce 2 x 200 watts sous 6 ohms. Le Devialet 200 peut être configuré, accompagné d'un second Devialet 200, en Dual Mono. Soit deux blocs de puissance reliés via prise coaxiale délivrant chacun 400 W par canal. Cette configuration, dénommée Devialet 400 permet d'alimenter des enceintes, qui sur le papier, sont très difficiles.

Premier petit bémol, comme tous les fabricants d'électroniques les 200 watts annoncés sont à prendre avec des pincettes, au quotidien lors de la reproduction de messages sonores complexes, le ressenti, mais ce n'est qu'un ressenti, est tout autre. Certains amplificateurs annonçant 25 wats en Classe A dispensent la même énergie si ce n'est une "impression de puissance" supérieure. Mais cela n'est qu'un détail...

Mélomanes fuyez les chiffres...

Le Devialet expert 200, en notre possession, vient d'être mis à jour. Il possède le dernier firware (logiciel interne programmant entre autre les DSP, donc le rendu sonore du produit), la version 8.0.0

Caractéristiques principales : voir le site du fabricant sur cette page : Devialet

- prix : 6900 euros
- poids : 5.9 kg
- télécommande : oui... de toute beauté et programmable via le site Devialet

IMAGE :

Ce critère est certainement le point fort de l'amplificateur Devialet Expert 200. Cette scène sonore est un peu plus droite-gauche que devant-derrière mais reste "stable et cohérente". 

A l'audition de la magnifique "Quenn's Suite" de Duke Ellington nous constatons que l'orchestre s'étend de gauche à droite, avec facilité et naturel. Avec aisance et plaisir nous suivons chaque ligne orchestrale et assistons au réveil, quel merveille que ce piano du Duke, de cet oiseau moqueur. Seul petit bémol de cette belle écoute, le manque de profondeur de l'orchestre, nous avons l'impression que tous les cuivres sont sur la même ligne... Un problème d'enregistrement ou une petite "moquerie" de l'amplificateur ?

Pour en avoir le coeur net, écoutons le superbe lied, l'un de mes préférés, de G. Mahler, Revelge. Ce chant militaire tout en puissance et dynamique nous révélera peut être ce que nous recherchons ! Sur ce bel enregistrement le Devialet construit une image stable et cohérente dans les trois dimensions. Dietrich Henschel se positionne au centre de l'auditorium avec l'orchestre dans le fond, mais pas trop loin, s'étageant correctement de gauche à droite. Rien à déclarer ! l'amplificateur produit ici un bon boulot.

A l'écoute du titre The Expert du groupe Suisse Yello, l'image sonore sur le plan droite-gauche égale celle reproduite par notre amplificateur intégré Référence (Fonel Emotion). Cette reproduction tridimensionnelle manque, ici aussi, d'un peu de profondeur, ce fait est certainement dû à une légère carence dans la reproduction de la dynamique de la ligne de basse. 
 
TIMBRES :

Nous écoutons l'amplificateur Devialet Expert 200 avec sérieux et concentration depuis de nombreux jours. A la lecture des critiques et tests dithyrambiques lus par monts et vallées, dans la presse spécialisée, dans des blogs tenus par des, auto proclamés, professionnels de l'audio, dans des forum (fora ?) tous nos ressentis, toutes nos analyses ont été remis en question de multiples fois. Nous avons essayé d'être le plus objectif possible sans aucun a priori, sans aucune pression, il est peu probable que nous puissions proposer ce produit à nos clients. Devialet est une entreprise française, dans le monde de la Haute Fidélité, elles sont rares, très rares et c'est avec fierté, légèrement franchouillarde, que nous percevons ses réalisations.

La beauté des couleurs d'un orchestre philharmonique, la subtilité des cuivres d'un Big Band de Jazz, la suavité des voix féminines ne sont par nécessairement toujours bien mis en valeur par l'amplificateur
Devialet Expert 200. Sa palette harmonique paraît limitée.

A l'écoute du Shéhérazade de Rimsky-Korsakov où l'orchestre brille de mille feux, les couleurs manquent d'éclat. Principalement les instruments à cordes dont les corps disparaissent au profit d'une subtile mise en relief des frottement des cordes et des Cuivres qui malgré leurs beaux éclats semblent tous sonner de manière identique.
La voix de F. Cabrel à l'audition de sa chanson Le pays d'à côté, manque de respiration, elle semble emprisonnée dans une chambre sourde ailleurs, loin des musiciens. L'intégration, la fusion ne se produisent pas. Ici aussi le haut médium est certainement en cause, la simplification du message sonore ou plus probablement le manque de richesse des harmoniques reproduites fait que la musique, les sons paraissent simplifiés, moins réalistes.

 
DYNAMIQUE :

Lors du titre Drum Solo de Manu Katché enregistré en live, le Devialet Expert 200 développe une belle énergie, les impacts sont rapides et précis. En comparaison avec notre amplificateur intégré de référence (Fonel Emotion) seul manque au Devialet un brin d'énergie, de puissance dans l'impact, mais rien de grave. La batterie prend possession de la zone d'écoute et à fort niveau (environ -10.00 sur l'amplificateur), nous nous surprenons à sursauter lors de certaines frappes.

Il est incontestable que Bernard Haitink est l’un des plus grands mahlériens de notre époque, l’orchestre de Chicago est l’une des plus éminentes phalanges au monde, la version de la deuxième symphonie qui nous est délivrée dans cette enregistrement public est, comment le décrire, expérimentale, intellectuelle et captivante. La prise de son Haute Définition délivre, d'origine une très belle dynamique qui par moment met à mal le "pauvre" amplificateur Devialet mais, avec honnéteté je dois le reconnaître il n'est pas le seul dans ce cas. Ici pour obtenir un niveau sonore acceptable, le niveau sur la façade du Devialet Expert 200 indique 0.00 soit des pics sonores à 90 dB à 2m50 des enceintes, nous devons "monter le son" et dans les "horribles" forte(s) du grand orchestre mahlérien, l'amplificateur a tendance à s'étouffer, les sons nous sont projetés aux oreilles de manière assez peu agréable. Ces problèmes disparaissent à une écoute sonore plus normale mais moins captivante (pics à 75 dB)... Enfin ! nous avons à faire avec un orchestre de plus 80 musiciens Sourire

TRANSPARENCE :

Pour rester avec G. Mahler et sa deuxième symphonie, une écoute attentive de l'andante moderato met en valeur toutes les qualités analytiques de l'amplificateur Devialet Expert 200. Nous apprécions le fourmillement et la précision avec lesquelles sont rendues toutes les subtilités orchestrales voulues par le compositeur. L'écoute est, alors, passionnante.

Hormis le zozotement insupportable, ici, de Oxmo Puccino, l'audition de la chanson Jamais quand il faut de I. Maalouf propose des choeurs détaillés à souhait, un ensemble orchestral précis et bien en place avec une orchestration fouillée.  L'amplificateur Devialet Expert 200 ne masque aucune information et fournit une écoute analytique.

Le pouvoir analytique à niveau sonore raisonnable (75 dB à 2,50 mètres des deux enceintes sur des enceintes d'un rendement de 91,5 dB) est un des points forts de cet amplificateur, la bande passante "ressentie" semble très étendue si les enceintes restent faciles à "driver" comme c'est le cas ici (pour rappel, les Fonel Eureka possèdent leur propres amplificateurs pour le grave soit de 0 à 250 Hz ce qui représente environ 80% de l'énergie musicale.

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Là où le bât blesse c'est à l'affichage du prix. Pour 6.900 euros ce produit est positionné à un tarif un peu trop élevé. Si seulement Devialet vendait cet Expert 200 au prix 4.900 euros, nous serions en possession d'un rapport Qualité/Prix de 16. Au vu des fonctionnalités, de la qualité de fabrication, de certaines qualités sonores, le Devialet eût été un bon investissement... L'entreprise française est-elle un brin trop gourmande ?

Naturellement nous avons testé l'entrée phono de l'Expert 200, elle est complètement paramétrable avec une facilité incroyable, terminé les "jumpers" à monter ou à baisser. A l'écoute nous apercevons le charme du vinyle sans être toutefois subjugué, la fluidité, la micro-dynamique d'un très bon étage de prèamplification phono n'est pas tout à fait au rendez-vous.

Les "Pros and Cons"  : 

     + qualité de fabrication ,
     + fonctionnalités,
     + facilité de configuration et de mise à jour via le site internet Devialet,
     - le manque d'énergie et de poids dans les notes,
     - n'est pas compatible upnp et dlna... vivement une prochaine mise à jour,
     - le tarif !
     
Musiques écoutées :

  1. HD - G. Mahler - Synphonie n°2 (Haitink / Chicago Symph. Orch. - CSO 2008)
  2. CD - D. Ellington- Sunset and the Mocking Bird (The Quenn's Suite - Pablo 1959/2013)
  3. CD - I. Maalouf - Jamais quand il faut (Au pays d'Alice... - Mi'ster 2014)
  4. CD - G. Mahler - Revelge  (Des Knaben Wunderhorn (Henschel-Herreweghe - Harmonia Mundi 2006)
  5. CD - F. Cabrel - Le pays d'à côté (In extremis - Sony Music 2015)
  6. CD - Rimsky-Korsakov - Scheherazade (Antal Dorati 1958 - Mercury Living Presence 2015)
  7. CD - Yello - The Expert (Touch - Yello 2009)
  8. HD - Manu Katché - Drum Solo (Live in Concert - ACT 1984)
 
Le Système d'écoute :

Amplificateur : Devialet Expert 200,
Sources Devialet Expert 200 Fonel CD Simplicité - Soulines Dostoyevsky DCX - Ortofon Quintet Blue MC
Enceintes : Fonel Eureka
Câble USB : Black Rhodium Star USB
Câbles digital : Studio Connections Référence
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources et enceintes)
 

Les Notes  :
 
Fabrication : 18/20
Image : 13/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 10/20
 

 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

lundi, 01 juin 2015 10:16

Yamaha CD-S2100 : le test

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Reprenons ce que nous écrivions en novembre 2014 lorsque nous recevions cette toute nouvelle création du Géant japonais Yamaha : "Le lecteur/DAC CD et SACD Yamaha CD-S2100 est doté d'un véritable port USB asynchrone et d'un Dac Sabre ES 32 bits, il dispose de trois entrées numériques dont deux S/PDIF (optique et coaxiale) et une USB asynchrone qui permet d'entrer directement des flux audio haute définition. L'interface USB utilise son propre circuit intégré, un circuit développé spécialement pour Yamaha. Il supporte le protocole Asio 2.3.
Cette platine, de construction Haut de Gamme, offre deux sorties analogiques, la première au format asymétrique par RCA et la seconde en symétrique par deux XLR. On note également deux sorties numériques : une coaxiale et une optique. Pour finir, ajoutons qu'un travail spécifique a été effectué sur le châssis qui comme son aîné dispose de joues soit en bois laqué noir ou naturel.

Dès l'ouverture du carton d'emballage, le poids de ce lecteur impressionne, sa qualité de fabrication est exceptionnelle, l'écoute sera t'elle à la hauteur ?


FABRICATION :




Le Yamaha CD-S2100 bénéficie d'une finition exemplaire, avec ses flancs laqués piano noirs d'une grande élégance. La façade massive en aluminium brossé est dotée de boutons de commande usinés avec une très haute précision. Son lourd châssis, lui aussi en aluminium, combiné à des pieds amortissants contribue à absorber toutes les vibrations gênantes.
L'intérieur du Yamaha CD-S2100 n'a rien à envier à son extérieur. La mécanique de lecture est équipée d'ancres lourdes, de façon à empêcher toute vibration. Son bloc de lecture est équilibré de manière minutieuse et le tiroir en aluminium est mû par un moteur souple et silencieux.
Cette platine CD et SACD embarque un DAC ESS Sabre ES9016 à deux fois quatre canaux, équipé d'une horloge maîtresse afin de baisser au maximum les effets néfastes de jitter et d'éliminer toute erreur de conversion. Cette technologie profite à la lecture des CD, SACD et aux fichiers audio arrivant via les entrées S/PDIF et USB de l'appareil.  
Le lecteur CD Yamaha CD-S2100 possède un contrôleur USB de qualité professionnelle. Ses pilotes permettent la lecture de tous les fichiers audio connus à ce jour (MP3, FLAC, HDFLAC, DSD) avec tout ordinateur via un logiciel adéquat (JRiver, Foobar2000, Korg AudioGate  sous Windows, Audirvana sous Mac OS par exemple).

Caractéristiques principales :

Lecteur CD avec DAC USB 24/192 et DSD
DAC ESS Sabre 9016S à 2x4 canaux
Contrôleur USB asynchrone avec pilotes ASIO 2.3
Mode Pure Direct
Topologie symétrique
Télécommande en aluminium

Disques lus : SA-CD, CD, CD-R/RW (MP3, WMA)

Flux audio supportés via USB : PCM jusqu'à 24 bits et 192 kHz, DSD64

Niveau de sortie : 2 V (1 kHz, 0 dB)
Rapport signal /bruit : 116 dB
Marge dynamique : 100 dB (CD) et 110 dB (SACD)
DHT : 0,002 % à 1 kHz
Réponse en fréquence : 2 Hz à 50 kHz

Entrées : 1 x USB asynchrone / 1 x S/PDIF optique / 1 x S/PDIF coaxiale
Sorties : 1 x S/PDIF optique / 1 x S/PDIF coaxiale / 1 x analogique stéréo RCA / 1 x analogique stéréo XLR

Dimensions (lxhxp) : 435 x 137 x 438 mm
Poids : 16 kg

 

IMAGE :

Ecoute CD :
La platine Yamaha CD-S2100 construit une image sonore cohérente mais, par rapport à notre lecteur de référence (), légèrement moins large et moins profonde.
A l'audition du Concerto pour la main Gauche de M. Ravel, l'orchestre s'ouvre tout au long de cette longue introduction pour exploser triple forte lors de l'entrée majestueuse du grand piano qui s'installe avec autorité devant l'auditeur dans l'espace laissé libre entre les deux enceintes.
Dans l'introduction de l'album Au pays d'Alice... du trompettiste I. Maalouf le choeur d'enfants de la maîtrise de Radio France est réparti de manière homogène dans le fond de l'auditorium sans effet de masque nuisible à la scène sonore. L'image reste stable malgré l'entrée de l'orchestre.
Si le Yamaha, dans ce domaine, n'est pas exceptionnel, il travaille très bien à la construction d'une scène sonore réaliste et dépasse sur ce point de nombreuses réalisations bien plus onéreuses que nous avons déjà testées.

Ecoute Fichiers Haute Définition : 
L'écoute de fichiers "Haute Définition", formats DSD ou 24/192, ôte le léger voile qui persistait lors de l'audition des CD ou SACD. Nous sommes, ici, en contact direct avec les musiciens. L'image sonore construite est alors encore un peu plus réelle... Une vraie réussite !

Pour information : les musiques écoutées en Haute Définition proviennent des labels Opus3 pour les DSD et 2L pour les 24/192.
 
TIMBRES :


Ecoute CD : 
Toujours par rapport à notre lecteur référence pour ce test, les timbres reproduis par le Yamaha CD-S2100 sont très légèrement simplifiés, lissés et mats. Par rapport à d'autres lecteurs dans cette catégorie, le Rega Saturn-R par exemple, le Yamaha distille des timbres d'instruments qui semblent plus réalistes et mieux définis, moins colorés.
Dans le Shéhérazade de Rimsky-Korsakov, les cuivres brillent de mille feux, les cordes graves sont fermes et rugueuses, seules les percussions les plus graves manquent subtilement de tenues et d'assises, elles sont rendues avec une teinte de mollesse. Il est à noter que la version CD est de plus haute tenue que la version dématérialisée obtenue par un "rippe" du CD....
La voix de Francis Cabrel, lors l'écoute de l'album In Extremis, présente une matité assez inhabituelle. Le lecteur semble gommer, masquer quelques intonations de la voix de l'artiste. Là aussi, les timbres sont subtilement lissés et simplifiés, c'est dommage.  

Ecoute Fichiers Haute Définition : 
Lors de l'audition de fichiers "Haute Définition", formats DSD ou 24/192, la matité et la simplification perçus dans le rendu des différents timbres des instruments et voix tendent à disparaître. Le DAC du Yamaha CD-S2100 semble être beaucoup plus performant sur les fichiers HD que sur la musique en 16/44.1, est-ce un problème de programmation du DSP du lecteur, une volonté des ingénieurs japonais ?

Pour information : les musiques écoutées en Haute Définition proviennent des labels Opus3 pour les DSD et 2L pour les 24/192. 

 
DYNAMIQUE :

Comme la très grande majorité des lecteurs de CD et des DAC, le ressenti dynamique, même si il reste très correct, n'est pas le point le plus fort de cette platine Yamaha. Comme nous l'écrivions précédemment, le message musical est très subtilement lissé et simplifié ce qui influe négativement sur le rendu dynamique.

L'écoute du live de Manu Katché publié chez le label allemand Act est très satisfaisante, la batterie est précise et les jeux des différentes cymbales sont rendus avec différenciations et distinction le tout dans un dynamique acceptable. L'écoute de ce même titre en haute Définition fait apparaître un haut medium plus riche et une bande passante un peu plus étendue dans les deux extrémités du spectre sonore.
Le Yamaha CD-S2100  apprécie le groupe suisse Yello, à l'écoute du titre The Expert, il fait pratiquement jeu égal avec notre CD Fonel Simplicité. C'est tout écrire... Belle image cohérente dans les trois dimensions, attaques des notes rapides et précises. Les musiques électroniques siéent à ravir à notre lecteur japonais.
 

TRANSPARENCE :

Ecoute CD : 
Une fois admis que le rendu sonore du Yamaha, en écoute CD, est mat, certains diront sombre, alors ce lecteur présente une belle transparence. Il laisse place à de nombreuses informations. Toutes ? Non, notre CD de référence va encore un peu plus loin.
Que ce soit la salle où l'Orchestre de Minneapolis a été capté lors des séances d'enregistrement du Shéhérazade, le studio d'enregistrement de F. Cabrel, reconnaissable entre tous, le club de jazz parisien où sévit le Quartet de Manu Katché, toutes les ambiances sonores sont différentes, le Yamaha CD-S2100 réalise très bien son travail dans ce domaine. A n'en pas douter, une référence dans sa gamme de prix !

Ecoute Fichiers Haute Définition : 
Lors de l'audition de fichiers "Haute Définition", formats DSD ou 24/192, la matité disparaît, le voile tombe et l'auditeur se retrouve ailleurs... où le son est meilleur Sourire
Toute blague à part, en lecture de fichiers DSD, la pureté des timbres (le violon de Rachel Podger interprétant des concertos de Vivaldi par exemple) est d'un naturel confondant. Alors on prend un vrai plaisir à écouter la musique, toute sorte de musique.

Pour information : les musiques écoutées en Haute Définition proviennent des labels Opus3 pour les DSD et 2L pour les 24/192.
 
 

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Le Yamaha CD-S2100 est parmi les meilleures sources numériques dans la gamme des lecteurs et DAC à 2.500 euros. Nous lui connaissons peu de concurrent. En écoute de musiques dématérialisées "Haute Définition" il fait jeu égal avec des lecteurs CD deux fois plus onéreux.
Si votre système audio possède quelques brillances alors ce lecteur, équipé de bons câbles de modulation, symétriques de préférence, est fait pour vous. Si votre système audio est bien équilibré, à la lecture des CD, le lecteur nippon apportera une certaine matité plutôt agréable sur tous les enregistrements de musiques modernes et pour les écoutes de musiques dématérialisées vous serez sur une autre planète
Allez l'écouter, vous serez surpris et certainement enchantés !

Les "Pros and Cons"  : 

     + qualité de fabrication,
     + fonctionnalités, lecture CD, SACD, toutes les musiques dématérialisées 
     + musicalité,
     + son Rapport Qualité/Prix,
     - une petite matité et simplification du message sonore,
     
Musiques écoutées :

  1. CD - M. Ravel - Concerto pour la main gauche (Fleisher / Ozawa - Sony Music 1990)
  2. CD - I. Maalouf - Au Pays d'Alice... Introduction (Au pays d'Alice... - Mi'ster 2014)
  3. CD - G. Mahler - Revelge  (Des Knaben Wunderhorn (Henschel-Herreweghe - Harmonia Mundi 2006)
  4. CD - F. Cabrel - Le pays d'à côté (In extremis - Sony Music 2015)
  5. CD - Rimsky-Korsakov - Scheherazade (Antal Dorati 1958 - Mercury Living Presence 2015)
  6. CD - Yello - The Expert (Touch - Yello 2009)
  7. CD - Manu Katché - Springtime Dancing (Live in Concert - ACT 1984)
 
Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel Emotion AB,
Sources : Yamaha CD-S2100Fonel CD Simplicité
Enceintes : Fonel Eureka
Câble USB : Black Rhodium Star USB
Câbles de modulation : Studio Connections Référence RCA
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources et enceintes)
 

Les Notes en écoute CD :
 
Fabrication : 17/20
Image : 15/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 16/20
Les Notes en écoute fichiers Haute Définition :
 
Fabrication : 17/20
Image : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 18/20

 

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vendredi, 29 mai 2015 09:16

Rega Dac-R : le test

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Le Rega DAC-R est un convertisseur numérique/analogique compatible 16, 20 et 24 bits. Il gère les fréquences d'échantillonnage de 32 kHz à 192 kHz. Il permet une résolution maximale sur toutes ses entrées, y compris l'USB asynchrone compatible 24/192.
La marque anglaise Rega, de part la planète, est connue et reconnue comme ayant un des meilleurs rapport Qualité/Prix/Musique du marché audio, certaines de ses dernières créations nous ont un peu laissé sur notre faim, qu'en sera t'il de cette nouvelle mouture de leur DAC entrée de gamme ?



FABRICATION :

Le Rega DAC-R se présente dans un coffret en aluminium et en acier d'aspect robuste, à la finition approximative, comme pratiquement tous les produits Rega, c'est la signature de la marque Sourire.
Il embarque deux circuits intégrés Wolfson, offre la possibilité d'utiliser 3 filtres numériques et comporte 5 entrées numériques isolées : 2 entrées coaxiales, 2 entrées Toslink S/PDIF et une entrée USB. L'étage d'entrée optique et coaxial est bâti autour d'un récepteur de flux numérique Wolfson de très haute précision et d'une horloge à faible taux de jitter. Les puces Wolfson, le récepteur et le PLL disposent chacun de leurs propres circuits d'alimentation. L'étage de conversion, qui utilise une paire de Wolfson WM8742 en montage parallèle, eux-mêmes pilotés par un étage tampon, est assuré de recevoir l'intégralité des informations en provenance de la source (ce montage est similaire à celui intégré au lecteur CD Rega ISIS).

Caractéristiques principales :

Résolution numérique (toutes entrées) : 16 à 24 bits
Fréquences reconnues : 32, 44,1, 48, 88,2, 96, 176,4, 192 KHz
Distorsions par harmoniques (toutes entrées 24 bits 96 KHz) : 0,006% @ 1 KHz
Rapport signal/bruit : -105 dB (par rapport au niveau de sortie maximum avec bande passante de 100 Hz à 22 KHz)

Entrées numériques :
- USB isolé asynchrone / 2 x entrées optique/Toslink / 2 x entrées coaxiales isolés 75 Ohms 
Sorties numériques (via recepteur & PLL) - SPDIF :
- Toslink optique isolé 75 Ohms / Coaxial isolé 75 Ohms
Sortie analogique :
- RCA stéréo

Dimensions (lxhxp) : 215 x 80 x 320 mm
Poids : 4 kg
Télécommande

IMAGE :

Le Rega DAC-R est équipé d'un filtre à trois positions qui permet d'adopter l'écoute que vous désirez. Les variations de son entre les trois positions sont assez minimes quoique sur un système "full range", mais ce produit est-il adapté à de tels système onéreux ?, la signature sonore change subtilement avec pour une position des basses moins précises mais un haut medium plus subtil et pour une autre position une image moins large et une légère mise en avant du medium. Pour ce test, après de nombreux test nous avons opté pour le filtre n°1, le plus neutre et surtout celui ayant la bande passante la plus large.

L'audition du titre "The Expert" du groupe suisse Yello de musique électronique à tendance new wave, nous permet de constater que l'image stéréo reproduite par le Rega DAC-R est de qualité, elle se construit bien au delà des enceintes, même si nous n'arrivons pas encore à atteindre ce qu'est capable de former notre source de référence pour ce test (lecteur CD Fonel Simplicité), nous obtenons un beau résultat.
Cela se confirme à l'écoute de l'orchestre de Minneapolis dans le Shéhérazade de Rimsky-Korsakov, la phalange américaine se déploie dans l'auditorium sans restriction et l'écoute, au niveau de l'image, est plaisante.


TIMBRES :

Même si en comparaison de notre système de référence, une écoute attentive, fait ressortir un manque d'informations dans les harmoniques des instruments, les couleurs restent plus que plausibles pour une oreille avertie.

A l'écoute du Shéhérazade, le violon solo de l'orchestre de Minneapolis garde tout son pouvoir de séduction, les cuivres restent rugueux à souhait, seul le bas du spectre sonore manque de vérité, les percussions, les contre basses sont légèrement pâteuses et manquent de profondeur et de précisions.
C'est avec grand dommage que nous retrouvons ces défauts, qui seront certes beaucoup moins présents à l'écoute d'un bon système moyen de gamme, à l'audition du live de Manu Katché, la batterie de notre percussionniste national, lors des impacts sur les gros toms (18 pouces ?) et sur la grosse caisse manquent de lisibilité. par contre la caisse claire est bielle et, "claque" presque vraie. Les interventions du saxophone sonnent cuivrées et c'est déjà très bien pour un DAC à moins de 900 euros.

DYNAMIQUE :

Manifestement, c'est ici que le bât blesse. Comme de très nombreux produits Haute Fidélité moyen/bas de gamme, le Rega DAC-R, par rapport à une source plus Haut de Gamme, affiche un tempérament très, trop nonchalant. Cela me souvient d'un constructeur d'amplificateurs français qui affirmait, à qui voulait bien l'entendre, que plus la musique reproduite était lente, mieux c'était. Je pense qu'il martelait ce discours car il était dans l'incapacité et, il semble toujours incapable, de construire des amplificateurs réactifs et musicaux... Mais cela est une autre histoire Complice .
Pour ce convaincre de ce petit manque de dynamique, l'écoute du titre de Yello est un bon révélateur... Tout arrive un peu moins vite, un peu moins soudainement que d'habitude, certains petits effets sont alors masqués et disparaissent. Mais, au vu du tarif du Rega DAC-R, rien ici n'est rédhibitoire.
Il en va de même pour la reproduction de la batterie de Manu Katché, les impacts sont un brin moins francs, légèrement retenus, mais il est vrai que je compare ce DAC à l'un des très bons lecteurs CD du marché...

TRANSPARENCE :

La Transparence découle de tous les autres critères... En Haute-Fidélité, c'est certainement le critère le plus compliqué. Le Rega DAC-R n'échappe pas à la règle, son léger manque de vivacité, sa perte d'informations lors de la reproduction d'un message sonore ne lui permettent pas, ici, d'obtenir une bonne note. 
La superbe voix du baryton allemand Dietrich Henschel dans le lieder de G. Mahler, Revelge, perd de sa puissance, de sa beauté, de sa qualité narrative, l'orchestre est repoussé au loin et manque de définition dans les notes les plus graves.
Mais, il faut sagement le reconnaître, le test est difficile et l'objectif d'une telle réalisation qu'est un DAC à moins de 1.000 euros, n'est peut être pas de reproduire un grand ensemble symphonique dans une musique fin XIXéme, ce qu'il y a certainement de plus compliqué en Hi-Fi. 

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Rega
ne démérite pas avec ce DAC. Son savoir faire des produits peu onéreux musicaux reste vraie. Le mélomane, en se procurant le Rega DAC-R place correctement son argent. Mais il ne faut pas s'attendre à des miracles. Si vous possédez une chaîne Haute-Fidélité homogène et que vous recherchez une source à prix moyen alors le Rega DAC-R a été conçu pour vous.

Globalement, l'écoute de petits ensembles acoustiques ; musiques baroques, trio, quartet, sextet de jazz, orchestre mozartien, au travers d'un tel produit, procure de beaux moments. Quant aux autres musiques, orchestre symphonique, opéra, musiques électroniques... cela semble plus problématique, la ligne de basse reproduite par cet élément Haut Fidélité est atténuée et manque surtout de précision. Si vous recherchez des graves profonds et rapides, passez votre chemin.

Etonnamment ce manque de grave à la lecture de fichiers Haute Définition (24/96) est moins perceptible et le Rega DAC-R affiche alors un tout autre caractère... Mais, dans la grande majorité des cas, de nos jours le mélomane écoute de la musique numérique dans le format 16/44.1 !

Les "Pros and Cons"  : 

     +les qualités musicales rapportées au prix du produit,
     +ses nombreuses entrées numériques, 
     - la qualité de fabrication qui laisse un peu à désirer,
     - la reproduction des graves,
     - l'entrée USB qui n'est pas tout à fait à la hauteur des entrées coaxiales,
 

Musiques écoutées :

  1. 16/44 - G. Mahler - Revelge  (Des Knaben Wunderhorn (Henschel-Herreweghe - Harmonia Mundi 2006)
  2. 16/44 - F. Cabrel - Le pays d'à côté (In extremis - Sony Music 2015)
  3. 16/44 - Rimsky-Korsakov - Scheherazade (Antal Dorati 1958 - Mercury Living Presence 2015)
  4. 16/44 - Yello - The Expert (Touch - Yello 2009)
  5. 16/44 - Manu Katché - Springtime Dancing (Live in Concert - ACT 1984)
 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel Emotion A,
Sources : Rega DAC-R - Fonel CD Simplicité
Enceintes : Fonel Eureka
Câble Numérique : Studio Connections Reference
Câbles de modulation : Studio Connections Référence RCA
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources et enceintes)
 

Les Notes en 16/44.1 :
 
Fabrication : 10/20
Image : 13/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 11/20 
Qualité/Prix : 15/20
Les Notes en 24/96 :
 
Fabrication : 10/20
Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 17/20

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

mercredi, 27 mai 2015 09:30

Marantz NA-6005 : le test

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Le Marantz NA-6005 est un lecteur audio réseau  équipé d'un DAC 24 bits / 192 kHz et DSD, de contrôleurs réseau WiFi et Ethernet compatibles AirPlay et DLNA, et permet l'écoute des radios web et du service de musique en ligne Spotify.
Nous avons de la chance il est également, via son port USB, compatible avec les iPhone, iPod et iPad tandis que son entrée numérique optique permet d'y connecter un téléviseur HD ou  tout autre source numérique, une Box ou une console de jeux par exemple. Ce lecteur réseau est équipé d'un récepteur Bluetooth, pour une écoute directe avec tout smartphone ou tablette.

Est-ce un produit Haute-Fidélité ?

C'est ce que nous allons essayer d'établir avec ce test.


FABRICATION :



Le Marantz NA-6005 bénéficie d'un châssis en métal avec une façade en aluminium et plastique, il est disponible en deux teintes noire et argent.
Il intégre, pour décoder tous les formats audio, une puce de conversion numérique-analogique Cirrus Logic CS4398, capable de prendre en charge les flux PCM stéréo jusqu'à 24 bits / 192 kHz, ainsi que les flux DSD 2,8 et 5,6 MHz. Ce DAC est servi par un étage de sortie à composants discrets HDAM SA2, une exclusivité Marantz.Le grand intérêt de ce lecteur est la lecture de multiples formats de fichiers audio, partagés sur un réseau domestique. En effet le NA-6005 est compatible DLNA / UPnP (Devialet devrait s'en inspirer). Ce lecteur est donc pilotable via une application pour smartphone ou tablette. Au regard de la façade arrière, nous regrettons amèrement le sortie numérique spdif coaxiale qui aurait permis d'utiliser ce lecteur réseau conjointement à un DAC Haut de Gamme. Pour nous, c'est indiscutablement une erreur grossière pour un produit à près de 600 euros !

Caractéristiques principales 
:

DAC externe S/PDIF optique
Puce Cirrus Logic CS4398, décodage PCM 24/192 et DSD 64/128
WiFi, Ethernet, AirPlay et DLNA
Compatible radios web et Spotify Connect
Lecture fichiers audio MP3, WMA, AAC, FLAC, ALAC, WAV, AIFF et DSD (.DSF)
Lecture gapless
Ampli casque
Afficheur LCD
Télécommande
Dimensions (lxhxp) : 440 x 104 x 329 mm
Poids : 6 kg

IMAGE :

Chez Marantz ce lecteur réseau, dénommé NA-6005, arrive après le très correct NA-8005 et surtout après le superbe NA11-s1 un des meilleurs lecteur réseau du marché. Jusqu'à présent, l'objet semble plus que satisfaisant, son tarif et ses fonctionnalités semblent attractif mais, va t'il confirmer ces bonnes impressions lors de nos différentes écoutes ? "Let's go !"

Par rapport à l'écoute du CD avec le lecteur Fonel Simplicité, l'écoute du lied Revelge de G. Mahler est triste et sans relief, l'image sonore est réduite en largeur et en profondeur c'est un peu comme si nous regardions une image en format "jpeg" après avoir vu la même en format "tiff" (les photographes comprendront) sur un bel écran étalonné. 

A l'écoute du titre de F. Cabrel, Le Pays d'à Côté, tiré de son album In Extremis, nous retrouvons une image légèrement rabotée sur les côtés et surtout une forte accentuation de la mise en avant de la voix du chanteur avec une mise au second plan des instrumentistes, phénomène qui n'existe pas lors de l'audition sur notre source de référence.

TIMBRES :

La rugosité, la puissance des Cuivres de l'orchestre de Minneapolis sont complètement lissées et aseptisées, à l'écoute du Shéhérazade dirigé par A. Dorati. Cet enregistrement aux timbres riches devient, ici, presque banal. Le violon solo perd de sa réalité et l'instrument ne devient plus qu'une corde sur lequel glisse un archet sans corps et sans âme.

La voix de Francis Cabrel, même si elle reste identifiable, perd de sa réalité et manque de nuance, c'est étonnant comme un grand nombre d'harmoniques (en fait des informations) disparaît. Comment un fabricant sachant construire de très beaux appareils arrive t'il à un tel résultat ? N'est-ce pas l'envie, le cahier des charges, d'obtenir un produit aseptisé apte à reproduire des fichiers compressés dans de bonnes conditions, destiné à une clientèle qui attache peu d'importance aux qualités musicales de son investissement ?

A l'actif de Marantz, il faut reconnaître que cela devient une règle dans le marché de l'audio aujourd'hui ! 

DYNAMIQUE :

La dynamique pêche principalement par une ligne de basse peu précise, manquant de relief et de profondeur. A l'écoute du Stevie Ray Vaughan, la ligne de basse est peu lisible et parfois brouillonne. Lorsque les cordes de la guitare du musicien doivent "claquer" le message sonore reste très, trop sage et manque de relief... L'écoute devient un brin ennuyeuse et légèrement vaporeuse Complice
Ces mêmes défauts se retrouvent amplifiés lorsque nous décidons de déguster le titre de Yello "The Expert", non seulement l'image est réduite dans les trois dimensions mais nous perdons tout le charme de toutes ses attaques de note ultra rapides, la voix perd de sa précision et de sa compréhension.


TRANSPARENCE :

Par transparence, nous pouvons entendre "respiration", et c'est vraiment ce qui semble manquer le plus à la découverte de ce lecteur réseau. A l'écoute du grand orchestre symphonique dans l'oeuvre de Rimsky-Korsakov, la musique arrive globalement, comme dans un sac dans lequel tout serait en vrac. Certes pour faire comprendre le sujet j'exagère le trait... mais à peine.
De même le Tin Pan Alley manque d'ampleur, de respiration, d'aération, la musique est compacte, aucun instrument ne se détache, l'écoute peut paraître très plate.

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Sorti du carton le Marantz NA-6005 est pratiquement inaudible, tout commence à se mettre en place, ou presque, après 20 heures de fonctionnement. Maintenant la vraie question est-ce que le client, pour l'achat de ce produit à 600 euros, en a pour son argent ?
Les fonctionnalités attendues sont présentes, le produit est simple et pratique à utiliser. Un petit bémol, son afficheur LCD est bien tristounet,  par exemple il aurait vraiment été intéressant d'afficher la photo de l'album écouté.
Au niveau son, le NA-6005 est, pour moi, fort moyen, son écoute ne procure guère de plaisir et comporte trop de points négatifs. Son acquisition dépendra de vos besoins, mais un tarif de 449 euros, pour un tel produit eut été plus réaliste.

Marantz NA6005


Les "Pros and Cons"  : 

     + fonctionnalités , 
     - qualités musicales,
     - afficheur LCD,
     - son prix,

 

Musiques écoutées :

  1. SD - G. Mahler - Revelge  (Des Knaben Wunderhorn (Henschel-Herreweghe - Harmonia Mundi 2006)
  2. SD - F. Cabrel - Le pays d'à côté (In extremis - Sony Music 2015)
  3. SD - Rimsky-Korsakov - Scheherazade (Antal Dorati 1958 - Mercury Living Presence 2015)
  4. SD - Yello - The Expert (Touch - Yello 2009)
  5. HD - Stevie Ray Vaughan - Tin Pan Alley (Couldn't Stand The Weather - Epic 1984)
 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel Emotion A,
Sources : Marantz NA-6005 - Fonel CD Simplicité
Enceintes : Fonel Eureka
Câbles de modulation : Studio Connections Référence RCA
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources et enceintes)
 

Les Notes :

Fabrication : 12/20
Image : 10/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 09/20
Transparence : 09/20 
Qualité/Prix : 12/20

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
lundi, 25 mai 2015 10:04

Soulines Dostoyevsky DCX : le test

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(44 Votes)
Aucun dilemme ce matin, il pleut... Les Fonel Eureka sont si plaisantes à écouter... Profitons que le système soit encore installé pour écrire un test au sujet de cette très belle platine Soulines Dostoyevsky DCX.
L'amplificateur connecté aux enceintes, pour débuter les écoutes est le Yamaha A-S3000 accompagné de la platine CD et SACD Yamaha CD-S3000. En écoute CD, rien d'extraordinaire, la restitution sonore est assez plate, elle manque de relief, de dynamique, de joie musicale, globalement elle n'a aucun intérêt donc la surprise fut grande lorsque je décidai d'écouter, via l'étage phono de l'amplificateur Yamaha, quelques vinyles.
Par contre comment réaliser un test pertinent d'une platine vinyle ?
J'ai beau réfléchir, je n'entrevois aucune solution. Il existe tellement de paramètres qui interviennent lors de l'écoute de nos vieilles et beaucoup moins vieilles galettes noires. Les principaux paramètres sont le bras, la cellule et, l'étage de prèamplification et de correction RIAA, tous ces paramètres sont indépendants de la platine et pourtant indispensables afin de tester cette platine. Oh! toutes mes excuses, j'allais complètement "zapper" un des paramètres les plus importants, le support sur lequel repose la platine vinyle, ne jamais oublier que les principaux ennemis d'une belle écoute analogique sont les vibrations...

Pour ce test, plutôt cette écoute le bras installé sur la Soulines Dostoyevsky DCX. est le très fameux Rega RB303 que nous retrouvons sur un grand nombre de platines dont le prix s'étage de 750 euros à 3500 euros. Ce bras, d'une longeur de 9 pouces, a pour lui l'avantage de son prix, de sa facilité d'installation et de réglage, de sa fiabilité et de ses belles qualités de suivi de sillon. La cellule choisie est une MC ; une MC (Magnet Coil)  parce que à ce jour il m'est devenu pratiquement impossible d'écouter une MM, même haut de gamme, l'Ortofon Quintet Blue, pour son prix, ses qualités dynamiques, tout en gardant à l'esprit que cette cellule, plus adapté aux musiques rock, jazz et variété, manque un peu de finesse et de subtilité, elle ressemble à une Denon DL103 mais en beaucoup mieux, vous me direz que cela n'est pas très difficile Complice Les supports sont les Dilixaudio Cantabile sur lesquels j'ai disposé une plaque anti résonnante Rogoz.

Après avoir écouté quelques LP avec le Yamaha (voir liste ci-dessous), je décidai, à l'écoute du potentiel ressenti, de changer d'amplificateur et donc d'étage de prèamplification. J'installai un système Haute Fidélité "full" Fonel avec l'amplificateur Fonel Emotion Classe AB et le sublime, le terme n'est, ici, pas galvaudé, étage de préamplification phono Fonel Symphony (et dire que la presse spécialisée française n'a rien compris à ce produit).

 
FABRICATION :

La Dostoyevsky DCX a été conçue comme une platine vinyle «classique», elles se compose de deux châssis en bois de bouleau balte. Le premier, carré, supporte le plateau et le porte bras, le second, de moindre format, complètement indépendant (voir photo), possède le moteur et le système d'entrainement de la courroie. Ce classicisme cache la volonté du constructeur d'intégrer à sa platine les technologies les plus performantes équipant ses modèles haut de Gamme. Sur une platine vinyle tout repose sur l'axe centrale qui permet au plateau d'obtenir une rotation régulière sans à-coups et surtout sans aucune vibration, Soulines conçoit cet axe en laiton et en acier inoxydable en employant des machines outils de haute précision, tout ce travail permet d'éviter le "rumbling" qui sévissait sur un grand nombre de platines vinyles construites au siècle dernier.
Le plateau est en polypropylène, d'une hauteur de 40 mm et d'un poids de 2,4 kg, il assure une bonne stabilité de la vitesse et évite ces micro variations de vitesse si désagréable à l'écoute.
La platine est livrée avec un capot anti-poussières et trois systèmes de fixation de bras :
     - pour les bras Rega et origineLive (222 mm)
     - pour les bras SME (204-239 mm)
     - pour les bras Jelco (214 mm)

Caractéristiques
 :

Moteur : moteur à courant continue contrôlé électroniquement
Vitesse : 33.3 et 45 tpm avec ajustement précis
Dimensions : 460 x 350 mm (Largeur x Profondeur)
Poids : 9.5kg

IMAGE - TIMBRES - DYNAMIQUE - TRANSPARENCE :

Au seigneur du blues électrique revient les honneurs de débuter cette écoute, le très fameux Tin Pan Alley de Stevie Ray Vaughan se déguste avec grande satisfaction, pour ceux qui connaissent ce titre, allez l'installer sur votre système Hi-Fi, écoutez le et continuez la lecture de ce test, la ligne de basse, du début à la fin, reste très lisible et précise, manque seulement par rapport à une platine très Haut de Gamme ce déploiement extraordinaire dans l'infra basse (ne cherchez pas il n'existe pas sur le CD), les attaques sur les cordes de la guitare sont fantastiques et font sursauter l'auditeur à tous les coups, la voix du guitariste est bien plantée au milieu des deux enceintes alors que la batterie procure des éclairs d'énergie dans les quatre coins de l'auditorium. Un vrai spectacle en cinémascope. me revient en souvenir une écoute bien terne réalisée au dernier salon Haute-Fidélité à Munich sur un système Haut Rendement datant des année 50...

Remontons encore un peu plus le temps, la "nostalgie camarade", à l'écoute du One Of These Days du Pink Floyd, dans mes souvenirs, lorsque j'étais jeune, ici, la batterie m'impressionnait, aujourd'hui mon oreille est attirée par  le travail des deux basses doublées à l'unisson par une chambre d'écho (Roger Waters et David Gilmour), les vibrations des cordes sont rendues avec subtilité et précision, les deux instruments sont très distincts l'un de l'autre et leurs sons puissants délivrent une pression acoustique digne des plus belles écoutes. La cellule Ortofon Quintet Blue excelle sur ce type de musique !

Humblement, je le reconnais, je pensais, honte à moi, que Christian Vander ne s'intéressait pas du tout au son des productions sonores de son groupe Magma et quelle ne fut pas ma surprise à l'écoute du LP Wurdah Ïtah. La dynamique, par rapport au CD que j'écoute régulièrement, est incroyable. Les attaques des notes du piano, la précision et la dynamique caisse clair, le rendu des voix, homme et femme, tout est superbe, direct, franc sans aucune traînée, la première face du 33 tours ne semble durer que temps d'un coup de vent tellement l'écoute est fascinante.

Les canons de ACDC ne semblent pas être à la hauteur dynamique, de la batterie et des guitares, le producteur de ce We Salute You a du craindre pour les systèmes Hi-Fi de ses clients Sourire. Par contre la production du groupe (guitares, basses, batterie) m'étonne à chaque fois que j'écoute une partie de ce LP, deux titres de ACDC par jour est la dose maximale que je m'octroie lors des tests, un bon système Haute Fidélité doit rendre l'énergie de cette musique tout en gardant précision et justesse.

Ce qui étonne avec la platine Soulines est, justement, cette capacité à être extrêmement dynamique tout en fournissant une ligne de basse profonde et précise et surtout en ne tombant jamais dans la caricature. 

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Cette platine est, pour son prix, vraiment étonnante. Elle possède à la fois les qualités d'une Rega RP10, légèreté du rendu musical, rapidité, dynamisme, et les qualités d'une Transrotor Zeit 1, ligne de basse précise, silence de fonctionnement.
Si je n'avais pas la chance, oui j'écris bien la chance, d'écouter régulièrement d'exceptionnelles platines vinyles au tarif trois fois supérieur, l'écoute de la Soulines Dostoyevsky DCX me satisferait entièrement et j'aurai vraiment beaucoup de mal à imaginer que nos chères galettes noires peuvent apporter encore un peu plus d'émotions et de plaisirs.

Les "Pros and Cons" : 
     + la beauté de l'objet classique et moderne à la fois, 
     + la qualité des matériaux employés, le superbe bouleau balte,
     + le rapport Qualité/prix,
     - à ce tarif rien,
 
Musiques écoutées :
  1. LP - Magma - Wurdah Ïtah (Wurdah Ïtah - Seventh Records ré-édition 2015)
  2. LP - Stevie Ray Vaughan - Tin Pan Alley (Couldn't Stand The Weather - Epic 1984)
  3. LP - ACDC - For Those About To Rock (We Salute You - Atlantic 1981)
  4. LP - Pink Floyd - One Of These Days (A Collection Of Great Dance Song - Pathé Marconi EMI 1981) 
 
Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel Emotion AB, Yamaha A-S3000
Sources Soulines Dostoyevsky DCX - Ortofon Quintet Blue MC - Fonel Symphony
Enceintes : Fonel Eureka
Câbles de modulation : Studio Connections Platinum XLR et RCA
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources et enceintes)

Lien BoutiqueSoulines Dostoyevsky DCX
 

Les Notes :

Fabrication : 17/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 19/20

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dimanche, 24 mai 2015 11:03

Fonel Eureka : le test

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(40 Votes)
En ce très beau dimanche printanier, un choix cornélien se posait, que devais-je faire ? Enfourcher le vélo et me balader dans la campagne champenoise ou écouter un peu de musique et tester enfin ces superbes colonnes semi-actives (chaque enceinte est équipée d'un amplificateur en classe AB alimentant les woofer) que sont les Fonel Eureka.

Se replonger dans la musique à l'écoute d'un système d'une très grande musicalité, une semaine après le salon Haute-Fidélité de Munich fut un grand plaisir. Le système écouté, quoique très onéreux (environ 25.000 euros) procure beaucoup plus de plaisir que certains systèmes écoutés outre-Rhin dix fois plus voire vingt fois plus onéreux.
Pour débuter ce test, l'amplificateur sélectionné fut l'exceptionnel Fonel Emotion Classe A, il n'y a pas de mal à se faire du bien. Ensuite les écoutes furent confirmées avec le beaucoup plus neutre, plus droit amplificateur Leema Tucana II et le plus grand public Yamaha A-S3000.

FABRICATION :

Ces colonnes, très logeables dans un intérieur domestique, d'une hauteur de 1 mètre, présentent une superbe façade en vrai bois d'arbre (Complice) équipées chacune de quatre haut parleurs de marque Vifa, un grave "papier" de 20 cm alimenté par son propre amplificateur de 260 w., deux médiums "papier" de 10 cm et d'un tweeter dual-ring. Ce sont des enceintes closes donc, dans l'absolu, faciles à positionner mais comme pour toutes les enceintes réellement Haut de Gamme, les murs trop proches seront leur ennemis.

Caractéristiques
 :
Sensibilité 91,5 dB
Enceinte trois voies passive cde type close
bande passante : 22 - 35000 Hz
Puissance amplificateur AB pour la partie grave : 260 W
Ajustement du grave :  ± 3 dB
Dimensions : 1050 x 330 x 250 mm
Poids : 32 Kg (l'enceinte)


IMAGE :


Comme tout système Haut de Gamme qui se respecte, à l'écoute attentive (!) les enceintes disparaissent réellement, sur le Stevie Ray Vaughan, par exemple, les yeux clos, il devient impossible de les positionner avec précision dans l'auditorium. La scène sonore, devant nous est réaliste autant en profondeur quand largeur, ceci devient encore plus flagrant à l'audition de l'enregistrement Mercury du Shéhérazade de 1958 qui, si par les timbres reproduits date un peu, par son image, par l'espace tridimensionnel qu'il construit devant le mélomane est exceptionnel.
Nous retrouvons ces mêmes qualités sur le très réussi dernier album de Francis Cabrel, certainement son tout meilleur depuis longtemps. L'artiste se tient devant l'auditeur entouré de ses musiciens, nous sommes plongés dans un studio assez petit en grande intimité avec les intrumentistes. Bravo !

TIMBRES :

L'orchestre de 1958, à l'écoute des Eureka est très différent de l'orchestre de 2014. Sur le Shéhérazade, les timbres sont légèrement surannés, l'interprétation de Dorati sort des sentiers battus, l'oeuvre de Rimsky Korsakov devient presque rugueuse, violente loin des clichés vaporeux des Milles et une Nuits romantiques habituels, mais malgré cela les microphones, très certainement à tubes, rendent certes parfaitement la dynamique mais impriment une coloration à tous les timbres des instruments. Cette coloration très typique des 50's disparaît à l'écoute de la magnifique oeuvre de Addinsell qui, en un peu plus de 10 minutes, vous résume tout Rachmaninov. Là, le grand piano de concert s'installe dans l'auditorium avec sa dynamique, la main gauche plaque des accords vigoureux et précis reproduits à merveille tandis que la main droite égrene une multitude de notes perlées virevoltantes dans l'espace, nous oublions complètement le système audio pour prendre un réelle plaisir à vivre la musique. Et nous n'avions encore rien entendu...
Si vous connaissez Opus 51, vous savez certainement notre attachement à la musique fin de siècle du Vienne Impérial et encore plus à celle de Gustav Mahler. L'interprétation, en soit, des Knaben Wunderhorn par J. Norman est exceptionnelle quoiqu'en disent certains experts. Ici à l'écoute du LP elle devient MAGIQUE, la voix de la Diva est... "divanesque" ! Sa présence, sa dynamique, son timbre (les chanceux qui l'ont entendue en concert le savent) sont reproduits avec vérité, c'est à tomber ! Encore Bravo !


DYNAMIQUE :

Parlons vrai, le critère "dynamique" concerne plus les sources et encore plus l'amplificateur, écoutez un Devialet et vous comprendrez... que les enceintes. Encore plus important que la dynamique est la micro-dynamique, c'est à dire la reproduction sans tassement des plus infimes écarts dans l'intensité des notes (cf encore une fois le contre exemple Devialet). Mais certaines enceintes sont conçues, mal conçues, de telle sorte que toutes les notes sont pratiquement jouées avec la même intensité sonore, comme si le rendu musical optimal était celui d'un enregistrement transformé en fichier mp3 128 K. J'ai eu cette désagréable surprise, par exemple, à l'écoute des Tannoy Turnberry ou d'autres modèles de la marque Raidho ou  Scansonic, liste non exhaustive mais enceintes écoutées très récemment ayant ce grave défaut et me venant en tête.
Les Fonel Eureka sont loin de tout cela la dynamique reproduite arrive presque, j'ai bien écrit presque, à celle entendue lors de concert. La dynamique c'est la possibilité de reproduire avec silence les notes les plus faibles et avec aisance les nuances les plus fortes plus l'écart est grand, plus le respect de la réalité musicale est présente. Mais ces critères exigent des amplificateur très réactifs et costauds. Avec les Eureka se problème disparaît car elles s'occupent, avec grande maestria, elles-même de ce qui est le plus pénible pour un amplificateur, j'ai pointé cette fameuse gestion des notes les plus graves grandes consommatrices d'énergie.

TRANSPARENCE :

Ici aussi, si l'enceinte est conçue correctement avec des haut parleurs neutres, la transparence doit être de mise. Mais malheureusement, une très grande majorité des enceintes actuelles sont très colorées, les haut parleurs bien souvent utilisés qu'ils soient en céramique, en polypropylène ou tout autre matière exotique imposent aux timbres une coloration marquée c'est à dire créent des harmoniques audibles autour des sons reproduits...
Alors l'enceinte chante !
C'est étrange certaines personnes semblent être insensibles à ces harmoniques que j'estime disgracieuses pour preuve, la lecture d'un test concernant des enceintes Vienna Acoustics où le journaliste, certainement de bonne foi, concluait son article en écrivant que ces Grand Bach, puisqu'ainsi se nomme ces enceintes autrichiennes, sont des enceintes colonnes d'une très grande neutralité alors que c'est tout le contraire, tous les haut parleurs utilisés par ce constructeur impriment une coloration à la reproduction sonore de vrais instruments, et principalement des cuivres. Souvenez-vous de la trompette "en plastique" de Louis Armstrong Sourire

Fonel équipe toutes ses enceintes de haut parleurs assez simples et classiques, certains diront bon marché, utilisés dans les bandes passantes où ils s'expriment parfaitement d'où cette grande neutralité et transparence à l'écoute des réalisations du constructeur allemand. Seul souhait que nous pourrions avoir c'est une sensation encore plus grande de rapidité mais celle-ci ne se retrouve que dans certaines, très rares, réalisations très Haut de Gamme.

 

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Arrêtons de rêver et retour sur Terre, en France, en Champagne et constatons qu'une paire d'enceinte à 9.500 euros ce n'est pas rien mais... Le mélomane, l'audiophile en a, pour une fois dans le monde de la Hi-Fi Haut de Gamme, pour son argent. L'écoute de ces enceintes, si vous possédez une vraie bonne et musicale électronique, est exceptionnelle. Des heures entières sans ressentir la moindre fatigue, l'envie de "galoper" d'une galette à une autre, le plaisir des émotions, la puissance d'un riff, le sursaut à l'attaque franche et décisive d'une caisse claire, la frayeur au triple forte d'un orchestre symphonique, tout ici est Magie.

Les "Pros and Cons" - hommage à Roger Waters Complice  : 
     + la beauté de la finition, vrai bois des façades des enceintes, 
     + les vraies qualités musicales,
     + la facilité d'emploi,
     - guère (je n'ai jamais compris ce qu'entendait pas là un trop célèbre journaliste),
     - le prix mais réellement justifié
 

Musiques écoutées :

  1. CD - Francis Cabrel - Dur comme Fer (In extremis - Sony Music 2015)
  2. CD - Addinsell - Warsaw Concerto (Piano Concerto, D. Angatsehewa - Ars production 2015)
  3. CD - Rimsky-Korsakov - Scheherazade (Antal Dorati 1958 - Mercury Living Presence 2015)
  4. LP - Mahler - Des Knaben Wunderhorn (J. Norman - J. Shirley-Quirk - B. Haitink - Philips 1976)
  5. LP - Stevie Ray Vaughan - Tin Pan Alley (Couldn't Stand The Weather - Epic 1984)
  6. LP - ACDC - For Those About To Rock (We Salute You - Atlantic 1981)
 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel Emotion A, Leema Tucana II et yamaha A-S3000
Sources : Fonel CD Simplicité - Soulines Dostoyevsky DCX - Ortofon Quintet Blue MC - Fonel Symphony
Enceintes : Fonel Eureka
Câbles de modulation : Studio Connections Platinum XLR et RCA
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources et enceintes)
 

Les Notes :

Fabrication : 16/20
Image : 17/20
Timbres : 17/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 17/20 
Qualité/Prix : 18/20

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
jeudi, 07 mai 2015 10:39

Xavian Neox2 : lu dans la presse

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L'enceinte colonne Xavian Neox 2 vient d'obtenir les honneurs de la presse Hi-Fi française. Le magazine Haute-Fidélité dans son numéro du mois de mai 2015 (à lire ici) affirme :

"Après la bonne surprise des compactes Xavian testées dans notre numéro 202, c’est la confirmation du talent de ce constructeur tchèque que nous ont révélé les colonnes NeoX2. Dans cette tranche de prix et de produits, elles chamboulent l’ordre établi. Nous vous recommandons vivement de les écouter" (Dominique Mafrand)

Lien Boutique : Xavian Neox 2

 

samedi, 25 avril 2015 10:50

Ortofon MC Quintet Blue MC : une écoute

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Comme par inadvertance, depuis quelques jours, après m'être séparé de la superbe platine Soulines Edgar, reprise par le distributeur Exclusive Audio afin de permettre au magazine Haute Fidélité de la tester, j'écoute, je découvre la cellule Ortofon Quintet Blue MC installée sur un bras Jelco 750 et une platine Acoustic Signature.

Des cellules, depuis de nombreuses années, j'en ai écouté, de bonnes et malheureusement de nombreuses moins intéressantes. Là, cette cellule, pour le tarif d'une bonne MM, apporte tout le plaisir d'écoute d'une MC, d'une vraie MC : dynamique, précise, détaillée, fluidité... Dans cette gamme tarifaire, à ce jour, je pensais la Sumiko Blue imbattable, je me trompai, l'Ortofon en tout point est plus passionnante à écouter, elle repousse assez loin les bruits de surface des vieilles galettes noires et apporte cette écoute naturelle très rarement obtenue avec des cellules à moins de 500 euros.

Attention cette cellule est une MC (bobines mobiles) donc elle possède un niveau de sortie très faible, 0,5 mV à 1000 Hz, et nécessite pour être bien exploitée un préamplificateur phono de qualité, comme l'Edwards Audio MC1 par exemple.

Lien Boutique : Ortofon MC Quintet Blue MC

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Test paru dans le magazine Haute Fidélité n°207 (en kiosque dès aujourd'hui) et rédigé par Monsieur Philippe David.

"Lorsque nous laissons filer les plages musicales au lieu de revenir aux morceaux choisis pour évaluer tel ou tel aspect de l'écoute, c'est la preuve que nous sommes en présence d'un grand amplificateur.

Cet amplificateur mérite que l'on s'y intéresse pour ses nombreuses qualités, à commencer par sa haute musicalité. Une belle réussite."

Lien boutique : Fonel Emotion Classe AB MKII

mardi, 03 février 2015 10:25

Cantabile : lu dans la presse

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Cantabile : Palets de découplage pour électroniques et platines vinyles conçu et fabriqué par la société française basée à Reims Dilixaudio.
En test ce mois-ci dans le Haute Fidélité n° 206.

"... le registre grave est plus défini, mieux articulé et gagne en netteté... le registre aigu paraît également plus libéré, plus aérien. Cet apport de définition profite également au suivi dynamique et aux attaques de notes...
Grâce aux Dilixaudio Cantabile, la restitution sonore gagne de manière flagrante, en définition, en intelligibilité et en musicalité sur pratiquement tous les plans !"

lien Boutique : Dilixaudio Cantabile

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Dans le choix des câbles, comme dans le reste de mon installation, je privilégie toujours la neutralité. C’est pour moi la meilleure solution, car on fini toujours par se lasser des colorations que l’on trouvait pourtant agréable au début. J’en étais donc arrivé à acquérir des câbles de modularion « Studio Connections Monitor » qui correspondaient à mes attentes tout en restant dans des tarifs raisonnables, surtout que ma liaison préampli-ampli est longue de 8 mètres, XLR de surcroît, ce qui en fait vite une liaison onéreuse.

Après écoute, j’ai remplacé, ensuite, petit à petit, mes liaisons CD-préampli et pré RIAA-préampli par des « Studio Connections Référence » et, si le gain était sensible, je restais, maintenant je le sais, "bridé" par mes câbles Studio Connections Monitor de 2x8 m.

Dernièrement, grâce à une opportunité bien agréable, (merci à Opus 51 et à Studio Connections) j’ai pu remplacer mes 8m XLR.

Le remplacement du Monitor par le Référence Plus est un régal. Tout est meilleur, les détails ressortent mieux, les dernières petites duretés sont gommées, la micro-dynamique est plus perceptible, l’image est superbe, les plans sonores plus précis, plus stables, bien mis en valeur, la position des divers interprètes est facile à imaginer, c'est beaucoup plus joli dans l'aigu qui devient plus cristallin, surtout avec les vinyles et les SACD. On retrouve tous les infimes scintillements, toutes les signatures des différentes cymbales.
Les graves sont plus tendus, mieux définis et cela contribue à l’assise des masses orchestrales, elle aussi d’une stabilité exemplaire.
La neutralité est respectée et je retrouve ce qui m'avait plu dans le Monitor mais toutes les qualités sont exacerbées.

Lien Boutique : Studio Connections Reference Plus
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Dans son numéro Hors Série Spécial Vinyle le magazine "Haute Fidélité" a testé la belle platine allemande Acoustic Signature Wow, vous retrouverez, naturellement l'intégralité de ce test dans cette revue dont le numéro est le 205. En voici un extrait de la conclusion, article rédigé par monsieur Dominique Mafrand : 



"... Nous n'avons pas été déçus des écoutes effectuées avec cette platine qui offre pêle-mèle une restitution libre et gracieuse, des timbres bien nuancés, des prestations dynamiques de qualité et un très bon sens du rythme. Les technologies embarquées sur ce modèle d'introduction à la marque se retrouvent également sur le haut de gamme du fabricant... Si la cellule Edwards Audio C200, (installée par le distributeur) fournit  un bon travail global d'analyse, il nous a semblé qu'elle n'était pas tout à fait à la hauteur des performances dont est capable la Wow. Il ne faudra donc pas hésiter à passer au cran supérieur. Une découverte... à découvrir"


Lien Boutique : Acoustic Signature Wow 

dimanche, 28 décembre 2014 16:42

Edwards Audio IA1-R mk2 : le test

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Depuis maintenant plusieurs mois, nous avons l'occasion lors de démonstrations en compagnie de nos clients (ou visiteurs) d'écouter et de comparer, bien souvent avec le Rega Brio-R, cet amplificateur anglais. Les conclusions sont toujours les mêmes, les clients trouvent l'Edwards Audio vivant, dynamique et détaillé, il vous apporte la musique, les musiciens sortent des enceintes et vos pieds commencent à battre le rythme de la musique...

Sa présentation est à l'anglaise, simple et efficace. Il peut se voir ajouter, en option, une carte phono pour cellules MM


lien boutique : Edwards Audio IA1-R

Caractéristiques
 :

Puissance : 2 x 50 watts sous 8 ohms
Entrées : 3 x haut niveau RCA
Bande passante: 20-20.000 +/- 1.5 dB
Télécommande : oui

Musiques écoutées :

  1. CD - Michel Jonasz- Unis vers l'Uni (Unis vers l'Uni - Atlantic 1985)
  2. SACD - Keiko Lee - Fever (Delight - EMI 2008)
  3. CD - Elton John - Tonight (Live in Australia - MCA 1987)
  4. CD - Star Wars - Main Title (Star Wars - Sony 2004)
 
A l'écoute de la superbe interprétation de Fever par la japonaise Keiko Lee, nous sommes surpris par la reproduction de la dynamique. Le Edwards Audio IA1-R mk2, contrairement à la très grande généralité des petits amplificateurs stéréo, possède cette capacité à l'explosivité lorsque la musique le réclame et, c'est un vrai plaisir, nous avons l'impression d'écouter, ici, un gros amplificateur, bien plus onéreux.

Star Wars propose l'écoute d'un très grand orchestre symphonique composé de nombreux instruments aux timbres bien spécifiques et, là également, l'IA1-R s'en sort avec les honneurs, le hautbois reste un hautbois, les clarinettes possèdent leurs couleurs si marquées, les violons ont de la matière et les contrebasses de la définition, l'écoute est agréable et détaillée. L'orchestre se déploie et en largeur et en profondeur. 

Ces mêmes qualités sont retrouvées lors de l'écoute du Tonight en concert de Elton John. L'orchestre Australien envahit le fond de la salle d'écoute alors que le piano, mis légèrement en avant, garde ce côté dynamique et percutant que lui impose l'artiste.  

Edwards Audio IA1
 
Les écoutes se sont poursuivies, avec un vrai plaisir en utilisant bien d'autres enceintes (Monitor Audio Silver 6, AudioSolutions Euphony 90, Xavian Neox 1...), globalement les conclusions furent toujours identiques : 
     + qualités musicales très rares pour un amplificateur à ce tarif, 
     + puissance ressentie délivrée hors norme,
     + bande passante assez étendue, graves profonds et fermes, haut du spectre très détaillé sans agressivité,
     - finition à l'anglaise,
 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Edwards Audio IA1-R mk2
Sources : Marantz SA-8005
Enceintes : Xavian delizia
Câbles de modulation : Black Rhodium Sonata
Câble Numérique : Black Rhodium Star USB
Câbles HP : Black Rhodium Solo DCT++
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
 

Les Notes :

Fabrication : 12/20
Image : 12/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 18/20
dimanche, 21 décembre 2014 17:56

Fonel Appassionata : lu dans la presse

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Le magazine "Haute Fidélité" pour son numéro 205 a commis un Hors Série Spécial Vinyle dans lequel vous pourrez lire le test du préampli-phono, que nous apprécions tant, le Fonel Appassionata. 

"Cette première approche avec la marque Fonel s'est avérée de bon augure. L'Appassionata a défendu haut et fort les couleurs du tube... Autour d'un schéma exclusif, le constructeur a conçu une électronique extrêmement musicale dotée d'un pouvoir d'analyse et d'un niveau de définition particulièrement élevés... il mérite une écoute dans les meilleures conditions pour en apprécier le potentiel."


lien boutique : Fonel Appassionata

mercredi, 08 octobre 2014 11:45

Xavian XN125 Junior : le test

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Le magazine haute Fidélité daté octobre 2014 n° 202 teste les enceintes Xavian XN125. L'article est élogieux même si les notes finales ne reflètent pas totalement le bonheur d'écoute du journaliste :

"La marque Xavian fait une première entrée sur notre territoire, entrée discrète par les dimensions réduites de la compacte 125 Junior, mais entrée remarquée par le bouquet subjectif que distille cette coquette acoustique. Au final, une belle fabrication à l'italienne et des haut-parleurs de qualité pour une restitution qui ne manque pas de charmes. Bienvenue à Xavian !"

Plus à lire au sein de magazine...

vendredi, 01 août 2014 12:18

Cantabile : le test

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J’ai eu la chance de participer à la mise au point de ces supports de découplage et j’ai donc suivi les différentes étapes de la conception et j’ai eu largement le temps d’apprécier les modifications et bienfaits apportés à la restitution sonore par les Cantabile.
Je possède 3 jeux des versions définitives, 1 sous les platines CD et vinyle et un sous le préampli.

Je vis donc avec les Cantabile depuis un bon moment maintenant et les gains qu’ils apportent sont nombreux :
  • les graves sont plus propres, plus définis, plus tendus, moins caoutchouteux.
  • Les voies humaines sont moins projetées.
  • La musique orchestrale est plus fluide, plus naturelle, plus « chantante ».
  • De nombreuses duretés disparaissent.


Sur mon système, les différences les plus flagrantes, d’une manière assez étonnante, sont pour le préampli. Ce préampli est un Coda 05X qui est très léger mais qui possède pourtant d’origine des pieds amortisseurs bien conçus.
Ou j’ai été le plus surpris c’est sous ma platine vinyle qui malgré ses 50 kilos a apprécié la présence des supports.

Par contre, sous l’ampli, aucune influence, mais celui-ci avait déjà été « sublimé » par la tablette de découplage Rogoz 3SG40.

Les appareils doivent être très fermement accouplés avec les supports (il faut appuyer très fortement sur les appareils tout en leur faisant subir des petits mouvements de translation pour que les pieds des appareils fassent « corps » avec les Cantabile).

A emprunter et à essayer car, à mon avis, le jeu en vaut la chandelle.

Lien boutique : Cantabile
lundi, 14 juillet 2014 12:31

Rega Elex-R : le test

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Depuis maintenant plusieurs semaines, nous "vivons" avec cet amplificateur anglais. Les premières heures, furent pénibles, très pénibles... Après trois jours de rodage intensif, tout se mit en place ou... presque tout.

Pour les futurs acquéreurs de ce produit Rega, faîtes très attention à la phase secteur, ce produit y est très sensible

L'amplificateur Rega Elex-R est le grand frère du superbe Rega Brio-R. Il développe plus de puissance (2 x 90 w sous 6 ohms) tout en gardant cette énergie, cette musicalité qui a fait du Brio-R un best seller mondial.


Son châssis reprend avec bonheur les lignes du Rega Elicit 2.

lien boutique : Rega Elex-R

Caractéristiques :

Puissance : 2 x 72 watts sous 8 ohms
Entrées : 1 x phono MM, 4 x haut niveau RCA
Sorties : 1 x pré-out, 1 x tape out
Télécommande : oui

Musiques écoutées :

  1. HD - Bill Cobham- Stratus (Spectrum - Atlantic 1973)
  2. HD - Goldfrapp - Jo (Tales Of Us - Mute Records 2013)
  3. HD - Haendel G. F. - Cleopatra, Arias de J. César (Natalie Dessay, Haendel Cleopatra, Giulio Cesare - Virgin 2011)
  4. CD - Gov't Mule - Captured (Shout! - Provogue Records 2013)
 
A l'écoute du légendaire "Stratus" de Bill Cobham, où nous pouvons nous délecter de la superbe guitare de Tommy Bolin (future et éphémére "lead guitar"  de Deep Purple), nous sommes impressionnés par la dynamique et le rendu vif et rapide de la batterie de Bill Cobham, cette musique jazz-électrique qui demande beaucoup à l'amplificateur n'effraie pas l'Elex-R. Notre seule réserve sur ce type de musique, très dynamique, est la présence de quelques duretés dans le haut du spectre sonore et, quoique nous fassions, changement, des câbles, changement des enceintes, ces duretés furent persistantes mais globalement, ici, peu dérangeantes.

Golfrapp est un groupe britannique apparenté à l'électropop. En 2013 sort un album assez planant dont le titre Jo raisonne en écho à une chanson très connue du chanteur Belge Jacques Brel ! Et là, à l'écoute de l'Elex-R les affaires se gâtent... un peu. La voix d'Alison Goldfrapp, dans le haut du spectre est retransmise avec quelques duretés inhabituelles. Le rendu sonore, quoique très dynamique, pour un amplificateur Rega, rappelons nous le Mira 3 qui était d'une nonchalance renversante, a tendance à être orientée vers le haut du spectre, donc il faudra faire très attention aux câbles et surtout aux enceintes associés à cet amplificateur. Les câbles Rega, qui tronquent légèrement la bande passante devraient lui convenir à ravir.

En 2011, Natalie Dessay et Emmanuelle Haïm ont commis un bel album d'airs de Haendel. A l'écoute de l'air "Tutto puo Donna Vezzosa" le Rega Elex-R montre quelques limites. Si toutes les attaques sont fidèlement rendues, les timbres quant à eux sont trop simplifiés, les violons sonnent "creux", un peu synthétiques et là également le haut du spectre sonore possède une légère tendance à être mis en avant et à être difficile à supporter, tout du moins pour nos oreilles.
 
Les écoutes se sont poursuivies, avec très peu de plaisir, durant de nombreuses heures en utilisant bien d'autres enceintes (Cabasse, Monitor Audio, Xavian, Neat acoustics...), globalement les conclusions furent toujours identiques : 
     + finition et design de l'appareil de qualité, 
     + dynamique surprenante pour un amplificateur Rega surtout lorsque nous nous souvenons du Mira,
     + bande passante assez étendue, grave bien reproduit avec fermeté et célérité,
     - scène sonore légèrement étriquée, la musique a du mal à se développer dans le pièce d'écoute,
     - timbres des instruments acoustiques simplifiés
     - quelques duretés persistantes dans le haut du spectre sonore.

ATTENTION : il nous faudra confirmer ce test avec un autre Rega Elex-r car il est plausible, enfin nous l'espérons, que le modèle testé possède quelques défauts car à écouter le distributeur Rega en France, l'Elex-R n'est pas ce que nous avons entendu ! 


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Rega Elex-R
Sources : DAC Resolution Audio Opus 21
Enceintes : Aurelia Ambera
Câbles de modulation : Black Rhodium Phantom DCT++ RCA
Câble Numérique : Studio Connections Monitor
Câbles HP : Studio Connection Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
 

Les Notes :

Fabrication : 15/20
Image : 11/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 11/20 
Qualité/Prix : 11/20
vendredi, 30 mai 2014 10:36

Rogoz Audio 3SG40 : le test

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(10 Votes)

Pour des raisons esthétiques, j’en avais assez d’avoir mon ampli de puissance posé à même le sol, j’ai investi dans une tablette de découplage Rogoz 3SG40, une tablette tripode, lourde, dont les pieds sont sablés, et avec une planche MDF de 40mm d’épaisseur.

Première constatation, et premier point positif, mon ampli US avec son transfo, lui aussi, US (60Hz) qui « ronronnait » de temps en temps est devenu complètement silencieux. Cela est un avantage pas si surprenant, la carcasse de l’ampli est plus stable sur un tripode et peut avoir moins tendance à vibrer.

Ensuite, comme d’habitude, je me mets à écouter de la musique. Très rapidement je suis interpellé par ce que j’entends. J’ai l’impression que la musique est encore plus belle et plus fluide que d’habitude. Le médium est encore plus joli, plus défini. Le léger creux dans le bas médium que j’ai d’habitude a disparu !

Fini l’écoute distraite, le mélomane redevient audiophile et les disques de test, bien connus, défilent …

Je suis obligé de me rendre à l’évidence, le support Rogoz intervient ! Pas d’explication, une simple constatation.

Le lendemain un ami mélomane me rend visite, on écoute les disques qu’il a amenés et lui aussi, au bout d’un moment, me demande ce que j’ai changé dans mon installation trouvant l’écoute encore plus agréable que d’habitude. Il est aussi surpris que moi quand je lui dis que le seul changement est le support de l’ampli.

Evidemment, affaire à suivre, avec des essais dans des configurations différentes, mais, en tout cas, voilà qui peut amener à choisir ce genre d’élément apparemment pas si « passif » que cela.

En vente ici : http://www.hifi-meubles.com/support-decouplage-audio/573-rogoz-audio-3sg40.html