vendredi, 30 mai 2014 10:36

Rogoz Audio 3SG40 : le test

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Pour des raisons esthétiques, j’en avais assez d’avoir mon ampli de puissance posé à même le sol, j’ai investi dans une tablette de découplage Rogoz 3SG40, une tablette tripode, lourde, dont les pieds sont sablés, et avec une planche MDF de 40mm d’épaisseur.

Première constatation, et premier point positif, mon ampli US avec son transfo, lui aussi, US (60Hz) qui « ronronnait » de temps en temps est devenu complètement silencieux. Cela est un avantage pas si surprenant, la carcasse de l’ampli est plus stable sur un tripode et peut avoir moins tendance à vibrer.

Ensuite, comme d’habitude, je me mets à écouter de la musique. Très rapidement je suis interpellé par ce que j’entends. J’ai l’impression que la musique est encore plus belle et plus fluide que d’habitude. Le médium est encore plus joli, plus défini. Le léger creux dans le bas médium que j’ai d’habitude a disparu !

Fini l’écoute distraite, le mélomane redevient audiophile et les disques de test, bien connus, défilent …

Je suis obligé de me rendre à l’évidence, le support Rogoz intervient ! Pas d’explication, une simple constatation.

Le lendemain un ami mélomane me rend visite, on écoute les disques qu’il a amenés et lui aussi, au bout d’un moment, me demande ce que j’ai changé dans mon installation trouvant l’écoute encore plus agréable que d’habitude. Il est aussi surpris que moi quand je lui dis que le seul changement est le support de l’ampli.

Evidemment, affaire à suivre, avec des essais dans des configurations différentes, mais, en tout cas, voilà qui peut amener à choisir ce genre d’élément apparemment pas si « passif » que cela.

En vente ici : http://www.hifi-meubles.com/support-decouplage-audio/573-rogoz-audio-3sg40.html

mardi, 20 mai 2014 08:01

Fonel Appassionata : le test

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Le préamplificateur-phono Fonel MM et MC se présente dans un superbe châssis anti-résonnant lourd et stable. Il est équipé de lampes et de transformateurs spécialement étudiés pour transmettre l'émotion musicale...


Musiques écoutées :

  1. Stravinsky - Le sacre du printemps Cleveland Maazel Telarc
  2. Brahms - Un requiem allemand Vienne Giulini DG
  3. Tchaikovky - Symphonie 6 Leningrad Mrawinsky DG
  4. Berlioz - Symphonie fantastique Boston Munch Living Stereo
  5. Mendelssohn - Octuor op.20 St Martin in the field Philips
  6. Prokofiev - Alexandre Newsky Londres Abbado DG
  7. Borodine - Quatuor n°2 quatuor Borodine Decca
  8. Moussorgsky - Tableaux d’une exposition Chicago Reiner Living Stereo
  9. Bill Evans - at the Montreux jazz festival Verve
  10. Keith Jarret - the Koln concert ECM
  11. Codona - 1 et 3 ECM
  12. Kari Bremnes - “Reise” enregistrement public
  13. Pink Floyd - The final cut Pathe Marconi
  14. Et plein d’autres, pour le plaisir, pendant 15 jours d’écoute purement vinyle, ce qui ne m’était pas arrivé depuis de nombreuses années …


Evidemment, il y a maintenant de nombreuses années (plus de 45 ans…) que j’écoute du vinyle. De plus, je n’ai jamais arrêté, le CD venant en complément à partir de 1991.
Au fil du temps et des platines, j’en suis arrivé à une Le Tallec Stad S avec un bras Unitrac 1 et un SME 3012. Le SME me permet de tester et de changer relativement rapidement de cellules. Ensuite, celle considérée comme la meilleure du moment est installée sur l’Unitrac 1.

Au fil des années et des écoutes (et des moyens grandissants) je me suis « spécialisé » sur les bobines mobiles (MC).
Actuellement sont encore fonctionnelles deux Mayware, une MC4 et une MC7V, une DL103, une Supex 900 et une Benz ACE, soit deux cellules demandant une charge d’environ 40 ohms (DL103, ACE) et trois autres une charge d’environ dix ohms.

Jusqu’à maintenant l’écoute de différent pré-pré MM ou MC m’avait amené à toujours préférer l’adaptation d’impédance des MC par un transfo : meilleure dynamique, meilleur rapport S/B, surtout pour les dix ohms dont l’adaptation purement électronique est toujours un problème.
Actuellement j’ai donc plusieurs transfo, deux pré-pré MM fixe en impédance (un à JFET, un à ampli op) et un pré-pré à tubes à impédance variable (10 ohms à 47 k, 10 valeurs), donc universel (MM, MC) qui me permet, en plus, de « dégrossir » l’impédance de charge optimale des cellules essayées.
Jusqu’à présent les différents pré-pré que j’avais pu essayer apportaient leurs propres « couleurs » sonores, images et dynamique plus ou moins prononcées et si certains m’ont plu, aucun ne m’a amené à l’achat.
Mon premier contact avec l’Appassionata a tout de suite confirmé tout le bien que je pense des produits Fonel et cette première impression m’a poussé à ramener l’appareil chez moi.
L’Appassionata qui m’a été confié est un modèle muni d’un interrupteur MM/MC, mais il existe en version soit MM "Sonata", soit MC "Symphony".
En MC l’entrée est équipée de transfos et c’est un pré-pré à tubes. N’ayant pas voulu l’ouvrir je ne saurais dire si ces transfos sont « made in Fonel » ou sous-traités. L’Appassionata « MC » est optimisé pour la Benz Wood, donc 40 ohms. La partie électronique comprend cinq tubes. Comme toujours la finition est exceptionnelle. La première prise en main est sidérante par son poids conséquent (largement aussi lourd qu’un intégré de deux fois cent watt). On n’a pas dû lésiner sur les alimentations HT et BT.

L’écoute proprement dite a été effectuée sur plusieurs jours et avec la Benz ACE, après vérification qu’en MC, l’optimisation d’impédance était bel et bien à 40 ohms (la Supex était sur amortie et son côté vivant étouffé).
Ce qui frappe d’emblée, c’est la profondeur, la qualité de l’image stéréophonique, la richesse des détails (surtout des micro-détails) et l’incroyable définition qui va avec. On se retrouve au plus près de la musique grâce à une beauté des timbres sidérante.

Puis au fil des disques écoutés, on découvre un grave exceptionnel de tenu, de profondeur et de différenciation des hauteurs tonales (timbales et percussions du Sacre). Malgré ses tranfos d’entrée, aucune limitation de bande passante dans le grave, visiblement Fonel a fait l’impasse sur les risques de « rumble » et c’est tant mieux !
On remarque aussi un aigu chatoyant et très diversifié qui permet de reconnaître les différents timbres des cymbales (jazz).
La dynamique est « Kolossal » mais naturelle, la montée en puissance des orchestres symphoniques est sidérante. On retrouve ici la « vie » donnée par des tubes bien utilisés.
Mais ce qui est également stupéfiant c’est de découvrir des micro-détails passés inaperçu jusqu’à maintenant sur des disques hyper connus. C’est incroyable la richesse des vinyles dont une partie passe à la trappe avec d’autre pré-pré pourtant, soi-disant, sophistiqué et porté aux nues par les revues …
Nous sommes en 2014 et le vinyle n’a pas encore fini de nous étonner.
Vous aurez compris que, pour moi, cet Appassionata est incontournable pour tout amateur de lecture vinyle et que je connais maintenant mon prochain achat …

Remarque : J’ai effectué également des écoutes en position MM avec un transfo externe et la Supex 900 et j’ai retrouvé les mêmes impressions
 
dimanche, 30 mars 2014 17:43

Xavian XN125 Junior : le test

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(18 Votes)

"L'harmonie est la combinaison judicieuse de divers éléments afin de créer un Tout. Nos créations sont en constante évolution et amélioration afin de poursuivre la conquête de la Musique. Le souci maniaque du détail démontre la passion que nous avons de notre travail. Depuis 1995, notre mission est de construire des enceintes acoustiques d'un très haut niveau d'exigence, utilisant des matériaux et composants d'origine italienne ou scandinave. Nous avons, maintenant, la chance que nos produits soient distribuées et appréciées dans le monde entier." (Roberto Balertta, fondateur de la marque Xavian)


Xavian XN125 Junior se présente comme une enceinte bibliothèque de taille et volume modeste (285 x 180 x 275 mm). Elle est équipée de deux haut-parleurs de marque Scan-Speak, un basses/madium de 15 cm conçu en collaboration avec la société Xavian et un tweeter "Ring Radiator" qui combine les avantages des technologies à dôme et "planar". Leur finition en vrai placage bois est exemplaire. Ces enceintes sont fabriquées à la main en République Tchèque

Spécifications techniques :

Systeme 2 voies accordée en bass-reflex
Cabinet : 22 mm MDF fait main doublé d'une absorption bitume
Bande passante (-3 dB dans l'axe) : 49 - 30000 Hz
Connecteurs : 1 paire acceptant câbles nus, fourches et bananes exclusivité XAVIAN
Impédance nominale : 4 ohms
Fréquence de crossover (entre les deux hp) : 2600 Hz
Sensibilité ( 2V / 1m) : 86 dB
Puissance d'amplification recommandée : 30 - 120 W
Poids : 8 kg


Musiques écoutées :

  1. CD - Rock Candy Funk Party - Octopus-e (Takes New Yorkl - Provogue 2014)
  2. CD - John DeFrancesco - House Of the Rising Sun (Jazz goes Pop - HighNote 2008)
  3. HD - Conspirare - Motherless Child (Sing Freedom African American Spirituals - HM 2012)
  4. CD - Gov't Mule - Captured (Shout! - Provogue Records 2013)
Quel son ! Rock Candy Funk Party est un super groupe composé de musiciens rock, jazz d'exception (pour en savoir plus un petit clic ici). Le son que nous retransmet les petites bibliothèques Xavian XN 125 Junior fixées à leurs pieds Xavian est ahurissant de puissance, de fermeté et de détails. une révélation ! Certes l'infra-basse est absente mais le reste de la bande passante de 70 Hz à 20.000 Hz est bien présent sans aucune boursouflure, avec une très belle linéarité. Sur cet enregistrement "live" la scène sonore reconstruite (?) par l'ingénieur son est profonde et large, les instruments respirent et nous suivons ce concert exceptionnel avec un grand bonheur.

Tout autre registre qu'est l'interprétation des "Portes du Pénitencier" par l'organiste (électrique) jazz John DeFrancesco. Les points importants à remarquer dans cet enregistrement, ce sont les attaques des notes par l'orgue électrique qui contrairement à son grand frère acoustique (?) impose des transitoires difficiles à reproduire pour des enceintes médiocres, elles doivent être riches en harmoniques et franches sans bavure, les Xavian XN 125 Junior excellent à cet exercice. Elles sont rapides, enjouées et riches en matière.

Le choeur américain Conspirare est parmi ce qui se fait de mieux aujourd'hui, leur interprétation du Spiritual Motherless Child est de toute "beautée". Les Xavian XN125 Junior rendent justice à la dynamique du choeur du tripe piano de l'introduction aux triple forte de la soliste. La qualité des voix nous est retransmis avec beaucoup de réalisme. Ici nous ne distinguons aucun tassement de la dynamique, seul l'infra basse est en retrait, en ajoutant le caisson Xavian New Basso, la différence à l'écoute est flagrante surtout quant au niveau de la scène sonore qui gagne énormément en profondeur et en largeur, les murs du salon d'écoute disparaissent.


Au vu de leur tarif, nous ne voyons pas ce que nous pouvons demander de plus au Xavian XN125 Junior, à notre connaissance et en toute objectivité leurs seules concurrentes que nous leur connaissons sont les Aurelia Magenta qui proposent une écoute plus analytique mais moins distinguée.

Si vous recherchez de très bonnes enceintes bibliothèques alors vous devez écouter les Xavian ! 

 
 


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Onix A65
Sources : Onix cd15a
Enceintes : Xavian XN125 Junior
Câbles de modulation : Studio ConnectionsMonitor RCA
Câble Numérique : Studio Connections Monitor
Câbles HP : Studio Connection Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
 

Les Notes :

Fabrication : 17/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 18/20
jeudi, 27 mars 2014 10:18

Onix A65 : le test

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(42 Votes)
L'amplificateur stéréo Onix A65 nous arrive tout auréolé de son titre Diapason d'Or 2013, nous regardons la bête dans les... boutons, elle a fière allure, sa construction est irréprochable en sera t'il de même de sa musicalité ?



Spécifications techniques :

Conception interne : Double mono
Composants : Transistors de puissance Sanken / Condensateurs Nichicon Gold Tune (4x10 000uF/63v) / Diodes 8 x MUR8100 / Transfo torique 420VA
Séparation pré-ampli / ampli : Oui (entrée By-pass)
Puissance : 2x66 Watts RMS sous 8 Ohms / 2x125 Watts sous 4 Ohms
Taux de distorsion : < 0,003 %
Rapport Signal/Bruit : >91 dB
Bande passante : 10 Hz - 30 kHz
Entrées Audio : RCA (x6, dont Bypass)
Sorties Audio : RCA / Casque
Sortie Haut-Parleurs : 1 paire d'enceintes
Télécommande : Télécommande fournie
Dimensions (L x H x P) : 430 x 109 x 401 mm
Poids : 10,5 kg


Musiques écoutées :

  1. CD - Thomas Newman - Grand Bazar istanbul (Skyfall - Sony 2012)
  2. HD - Karl Seglem - Aret Hallar (Norskjazz.no - Ozella 2013)
  3. CD - A. Vivaldi - Concerto pour violon RV 234 (D. Hope et le Chamber Orchestra Of Europe - DG 2008)
  4. CD - Gov't Mule - Captured (Shout! - Provogue Records 2013)
 
A défaut de regarder un film, pour débuter ce test, écoutons la Bande Originale du James Bond 007 Skyfall et surtout son tout début qui décrit une course poursuite ahurissante dans le Grand Bazar d'Istanbul où on peut entendre quelques instruments typiques de l'orient. Fermons les yeux et les enceintes disparaissent, la musique envahit l'auditorium, il y en a un peu partout, du vrai 70 mm sonore. Les graves abyssaux sont très bien gérés par  cetamplificateur qui tient à merveille les enceintes. Malgré le haut volume sonore de l'écoute nous ne percevons jamais d'agressivité dans le haut du spectre, deux très bons points à mettre au crédit de l'Onix A65.

"Aret Hallar" du saxophoniste norvégien Karl Seglem propose une introduction à la l'archet de la Contrebasse d'une beauté surprenante sur un thème folklorique typique des pays nordiques. Il se poursuit par l'arrivée de la batterie, du saxophone et du piano. Cet enregistrement est magistral (ici en version Haute Définitiion, distribué par Linn) de par la qualité des timbres et la dynamique qu'il restitue. L'amplificateur Onix A65 ne se plaint pas et nous délivre, en particulier sur les impacts de la caisse claire et des toms de la batterie une énergie hors du commun proche (sic) de la "vraie vie". Quant aux timbres, il semblent eux aussi véridiques. Le saxophone est à la foi suave et vigoureux, le piano boisé et métallique, la contrebasse tout en rondeur et fermeté. Une réussite !
 
A l'écoute du concerto de Vivaldi interprété par la star Daniel Hope et son Gagliano de 1769, nous sommes émerveillés par les couleurs de ce magnifique instrument équipé de cordes en boyaux filées de métal. Cet enregistrement nous offre, via l'amplificateur  Onix A65, un pur moment pure instant d'émotions musicales, la musique de Vivaldi coule avec bonheur et joie de vivre.

Faut-il encore présenter le groupe américain Gov't Mule, ce jam band issu des rangs des Allman Brothers ? Ici, nous changeons de registre et nous essayons à la musique électrique (sic), guitares, Warren Haynes, un régal, claviers, basse électrique et batterie. L'amplificateur de conception anglo/italienne est toujours autant à son aise, son énergie, en réalité, la grande qualité de son alimentation (420 va pour 2 x 65 w., il y a de la marge) lui permet de tenir avec facilité les enceintes même de belles colonnes comme les AudioSolutions Euphony 140 qui restituent sans broncher le 40 Hz.  Rien n'est brouillon, tous les instruments trouvent leur emplacement et cela respire, nous pouvons nous amuser à suivre les méandres de la basse parmi les coups de grosse caisse. Là encore un sans faute pour l'Onix A 65

Pour conclure, nous pouvons affirmer sans crainte et arrières pensées que l'amplificateur Onix A65 représente ce qui existe de plus performant, de plus musical, de plus neutre dans une gamme de prix allant de 1.500 à 2.500 euros. Il est très agréable à écouter sur tous les types de musique, de Vivaldi à Daft Punk. Il est, à ce jour, pour nos oreilles, sans concurrence, que ce soit un Naim, un Roksan, un Marantz... aucun n'affirme cette neutralité, ce dynamisme et surtout cette bande passante virtuose.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Onix A65
Câbles de modulation : Studio Connections Reference + RCA
Câble Numérique : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connection Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
 

Les Notes :

Fabrication : 15/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 18/20
 
mercredi, 05 mars 2014 11:52

Acoustic Signature Wow : le test

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(19 Votes)
Acoustic Signature, société allemande, conçoit et fabrique en Allemagne des platines vinyles depuis de nombreuses années. Pour cela, elle a investi dans les fraises les plus modernes (voir le petit film ci dessous). La qualité des éléments Haute Fidélité produit est exceptionnelle. 



Effectuer le test d'une platine vinyle est quelque chose d'un peu compliqué... Car que testons-nous ? La platine ? Le bras ? La cellule ? Le préamplificateur phono ? Et si nous testions le tout !

Présentation de ce très bel objet : plateau en aluminium de 24 mm d'épaisseur et d'un poids de près de 4,5 kg, chassis de 25 mm d'épaisseur lourd et stable, 3 pieds réglables en hauteur, moteur synchrone géré électroniquement (mircoprocesseur à une fréquence de 20 MHz) utilisant la technologie "small ALPHA", bras Rega RB202, cellule MM Nagaoka MP150 et préamplificateur-phono Acoustic Signature Tango Mk3. 


Musiques écoutées :

  1. Charlie Byrd - At Seventeen (Direct To Disk Limited Edition - 45 rpm - 1977)
  2. Johnny Cash - Rowboat (Unchained - American Recording 1996)
  3. Paolo Conte - Hemingway (Concerti - CGD 1986)
  4. Joe Jackson -  Shanghai Sky (Big World - A&M 1986)
A la première écoute, l'oreille et le corps sont impressionnés par le suivi rythmique que propose cette platine vinyle, surtout pour une platine dont le prix est nettement inférieur à 2.000 euros. Jusqu'à ce jour, nous pensions que seule la Roksan Radius, dans cette même gamme de prix quoique ayant un tarif un peu supérieur, était la seule platine à assurer ce type de qualité, nous étions dans l'erreur, l'Acoustic Signature Wow va encore plus loin...
La musique, ici distillée par cette allemande, possède toutes les qualités que possèdent des systèmes "vinyles" bien plus onéreux ; dynamique, subtilité, finesse, précision, scène sonore.

A l'audition de l'admirable album live de Joe Jackson, Big World, nous sommes agréablement surpris par la stabilité et l'homogénéité de l'image sonore, tous les instruments règnent sur leur espace et la voix de l'artiste occupe le devant de la scène. L'autre point très positif est la linéarité de la bande passante proposée, rien n'est mis en avant, rien n'est oublié, la ligne de basse n'est jamais boursouflée mais la basse électrique de Rick Ford est facile à suivre et surtout propose une belle diversité dans ses interventions. Les notes aiguës du piano de Joe jackson sont rapides, précises, ciselées mais pas agressives ; un beau moment de musique !

Toujours ces charmes retrouvés à la dégustation du "live" de Paolo Conte. La voix du charmeur italien prend ici toute sa dimension et nous nous laissons bercer par les superbes compositions du jazzman italien. Rien à redire l'émotion transpire...

Certains d'entre vous se souviennent peut être des premiers albums de samba brésilienne (pléonasme ?) "jazzifiant", dans les années 60 qui en "guest stars" annoncés Stan Getz et le guitariste Charlie Byrd ? Nous retrouvons sur le standard "At seventeen", ce même guitariste qui dans une édition vinyle audiophile en 45 tours/minute distille une version où les cordes de son instrument sont à la fois douces, percutantes et subtiles. La Wow, comme tout bon système vinyle, excelle dans les transitoires, les attaques sur les cordes sont absolument divines, le guitariste est là devant nous et il nous suffit de clore les yeux et nous sommes transporté dans la salle de concert en compagnie des musiciens. 

Vous l'aurez certainement deviné, nous sommes conquis. La Wow s'affirme, dans sa gamme tarifaire, comme la meilleure platine vinyle que nous avons écouté jusqu'à ce jour. Par curiosité, nous avons fait quelques modifications et avons changé le câble de modulation, celui qui va du bras au préamplificateur phono, le gain fut immédiat ; plus de détails, dynamique accentuée, graves plus profonds, scène sonore encore plus vaste. Une merveille pour quelques dollars de plus...


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel "Emotion"
Sources : Acoustic Signature Wow et Acoustic Signature Tango MK3
Enceintes : Audes Excellence 3
Câbles de modulation : Studio Connections Reference + RCA
Câble Numérique : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connection Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Gigawatt

Les Notes :

Fabrication : 15/20
Image : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 18/20

samedi, 11 janvier 2014 11:04

Trigon Recall II : le test

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En septembre 1996 deux ingénieurs allemands décidèrent de s'associer afin de créer une entreprise qui allait concevoir et commercialiser du matériel Haute Fidélité Moyen-Haut de Gamme à prix réaliste. Trigon était né et se situe, aujourd'hui, proche de la commune de Cassel.
Trigon
c'est le "made in Germany" dans toute sa splendeur. Les électroniques sont construites comme des chars d'assaut donc de ce côté il n'y aura pas de soucis de longévité.

Pour évaluer les qualités musicales du lecteur "entrée de gamme" du constructeur allemand, nous l'avons comparé à deux des platines de référence, au moins à nos oreilles, situées dans la même gamme tarifaire : le lecteur/DAC Rega Saturn-R  et la platine CD-DAC Marantz SA14s1.

En avant la musique...
 


Musiques écoutées :

  1. CD - Bernard Lavilliers - L'empire du milieu (Arrêt sur image - Universal 2002)
  2. CD - CW Gluck - Orfeo ed Euridice (Che Puro Ciel - Harmonia Mundi 2013)
  3. CD - Hilary Kole - The Snake (Haunted Heart - Justin Time Records 2009)
  4. CD - Steven Richman - Nutcracker Suite (The Nutcracker Suites - Harmonia Mundi 2013)
 
Dès les premières minutes d'écoute ce lecteur Trigon impose des qualités musicales similaires à celles exposées par le lecteur de CD Roksan Caspian M2, la même clarté, la même légèreté dans le grave mais il distille plus d'informations et donc plus de détails. L'image sonore est précise mais manque un peu et de largeur et de profondeur, surtout par rapport à ce que présente la platine Marantz SA14s1 qui elle dispense une écoute plus fluide, plus précise encore et surtout décortique une ligne de basse plus profonde et rapide.
Par rapport au Rega Saturn-R le Trigon est plus lumineux et sa courbe de réponse a une légère propension à s'accentuer vers le haut medium ce qui le destine, de préférence, à des systèmes Haute Fidélité possédant une écoute sombre et un peu terne. Comme son concurrent anglais, le Trigon, par rapport au Marantz est un peu nonchalant, les attaques sur les percussions par exemple sont un peu plus paresseuses, moins immédiates, mais il vrai, qu'ici, le nouveau Marantz SA14s1 excelle.
Quant au rendu des timbres, il n'y a rien à signaler de particulier, les cuivres, les cordes, les vents sonnent vrai, les voix ne semblent pas voilées et la présence des instrumentistes est correctement rendue.

En conclusion, le Trigon est un lecteur de CD correct qui propose l'avantage de posséder des sorties symétriques. Son acquéreur ne se sentira pas floué et profitera des qualités musicales de cet "allemand" durant de nombreuses saisons. Son seul gros défaut, à ce jour en France, est son tarif. Un repositionnement à moins de 2000 euros en ferait un très bon rapport Qualité/Prix.

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel "Emotion"
Enceintes : PSB Synchrony One
Câbles de modulation : Studio Connections Reference + RCA
Câble Numérique : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connection Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Gigawatt

 

Les Notes :

Fabrication : 13/20
Image : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 13/20
lundi, 06 janvier 2014 10:26

Rega Saturn-R : le test

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(34 Votes)
Est-il encore nécessaire de présenter l'entreprise anglaise Rega, spécialisée dans les éléments Haute Fidélité au rapport Qualité/Prix/Musique impressionnant ? La réponse se découvre dans la question. L'entreprise sise dans le comté de l'Essex vient de nous délivrer sa nouvelle platine CD Saturn-R qui remplace, avantageusement nous l'espérons, la feue platine CD Saturn.
Petit tour du propriétaire ; comme toutes les platines CD Rega, la Saturn-R se voit dotée, sur son dessus, d'une trappe CD, son châssis est identique à celui de l'amplificateur Rega Elicit-R, sa présentation est sobre mais qualitative ce qui, chez Rega, est un événement. La surprise la plus attendue, nous la trouvons en découvrant l'arrière de l'appareil : la Saturn-R fait également office de DAC, elle possède plusieurs entrées numériques (spdif) et une entrée USB asynchrone (24-192 kHz). Ces sorties analogiques sont exclusivement sur connecteur RCA, ici pas de XLR donc pas de symétrique... Cela saurait-il être une petite erreur de conception pour les platines/DAC de ce prix ?
Pour évaluer les qualités musicales de cette nouvelle née, nous l'avons comparée à deux des platines références, au moins pour nous, situées dans la même gamme tarifaire : le lecteur de CD Roksan Caspian M2 et la platine CD-DAC Marantz SA14s1.

En avant la musique...
 


Musiques écoutées :

  1. CD - Bernard Lavilliers - L'empire du milieu (Arrêt sur image - Universal 2002)
  2. CD - CW Gluck - Orfeo ed Euridice (Che Puro Ciel - Harmonia Mundi 2013)
  3. CD - Hilary Kole - The Snake (Haunted Heart - Justin Time Records 2009)
  4. CD - Steven Richman - Nutcracker Suite (The Nutcracker Suites - Harmonia Mundi 2013)
Le Saturn-R est un bon lecteur de CD, sa bande passante est étendue, le rendu des graves est précis, les aigus ne sont jamais ni mordants, ni agressifs.

Comparé au lecteur Roksan Caspian M2, le Rega distille une sonorité un peu plus mate et naturelle, le haut du spectre possède alors plus de subtilité et de finesse sans une once d'agressivité ce qui n'est pas toujours le cas du Roksan (attention aux câbles). Pour le registre grave, là il n'y a pas photo, les fondations de la construction musicale sont beaucoup plus structurées à l'écoute du Rega. Alors que sur les passages complexes, le Saturn-R propose une image plus holographique, plus réaliste.

Ce qui enchante à l'écoute de la platine Rega c'est le côté très naturel du rendu musical, les timbres (voix, cuivres, cordes...) paraissent vrais et ne lassent jamais malgré peut être une légère coloration type "analogique". L'image sonore est bien construite et la musique communique avec l'auditeur qui n'a jamais à fournir d'efforts pour apprécier les artistes qui jouent rien que pour lui, quelle chance !

Le seul petit bémol que nous avons constaté lors de ces longues heures musicales et le léger manque de rapidité sur les transitoires. Cela devient flagrant lorsque nous comparons le Saturn-R avec le tout nouveau Marantz SA14s1 qui propose une écoute un brin plus vivante, plus dynamique et plus précise mais à un tarif supérieur.



Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel "Emotion"
Sources : Rega Saturn-R
Enceintes : PSB Synchrony One
Câbles de modulation : Studio Connections Reference + RCA
Câble Numérique : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connection Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Gigawatt

 

Les Notes :

Fabrication : 14/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 14/20
vendredi, 27 décembre 2013 10:00

Un beau système Hi-Fi

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(6 Votes)
En compagnie d'un mélomane, hier, nous avons eu la chance ou plutôt le bonheur de passer quelques heures à composer un système Haute-Fidélité d'une belle musicalité. Le choix fut draconien mais le résultat vraiment présent. Précision, dynamique, fluidité, image tout, via ces électroniques et ces enceintes, invite à la méditation musicale.

Vous remarquerez que cette chaîne Hi-Fi est composée, hormis les éléments standards, d'une platine vinyle afin de profiter d'un Vieux Stocks de galettes noires que possède le client et d'un lecteur réseau pour permettre l'écoute, entre autre, des Radios Web dont Allegro Musics Complice 

A découvrir si votre budget le permet.

Pour environ 4.500 euros le système se composait de :

- un amplificateur intégré stéréo Rega Brio-R,
- un lecteur de CD Rega Apollo-R,
- un lecteur réseau Cabasse Stream Source,
- une platine vinyle Rega RP1,
- une paire d'enceinte Aurelia Ambera,
- des câbles de modulation et d'enceintes Black Rhodium


Notes  :

Fabrication : 13/20
Image : 14/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 17/20

mardi, 27 août 2013 11:43

Xavian Delizia : le test

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(35 Votes)
Les Xavian Delizia (En vente ici), dernières créations de Roberto Barletta, sont, après 200 heures de rodage, en test. Leur simplicité n'a rien a envier à leur grande musicalité. Pour un budget de 850 euros la paire, le mélomane est gâté. Certainement l'enceinte colonne la plus intéressante à écouter, à déguster dans cette gamme de prix.

Ici, elles sont accompagnées des électronique Rega Brio-R et lecteur de CD Apollo-R, du nouveau DAC NAD D1050 et des câbles BlackRhodium Twist et Prélude.

Caractéristiques :
     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies (1 x 23 mm (dôme soie de marque Xavian) et 2 x 132 mm (papier traité de marque Xavian))
     - Sensibilité : 87 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 50-20000 Hz 
     - Impedance : 4 ohms
     - Fréquence Crossover : 3.000 Hz
     - Dimensions (mm) : 900 x 160 x 200
     - Poids : 12 kg pièce

Ecoute :

Musiques écoutées :

  1. Daft Punk - Give Life Back to Music (Acces Random Memory - Columbia Records 2013)
  2. Anne Bisson : With a Little Help from My Friendsonight (Portraits & Perfums - 2011)
  3. Liszt - Les Jeux d'eau à la Villa D'Este (Alfred Brendel - Philips 1987)
  4. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)

L'écoute du titre de Daft Punk est de suite impressionnant sur Xavian Delizia. La musique prend possession du salon, elle nous enveloppe et l'écoute en devient réellement jouissive et festive. Les guitares de Nile Rodgers sont précises et rapides, la ligne de basse est retranscrite sans bavure, la voix trafiquée, et c'est le moins que nous puissions dire, est bien métallique, artificielle et chantante. Rien à dire, pour un tel investissement la maîtrise de la musique par ce système Haute Fidélité, ici écouté, est impressionnante.

Poursuivons, ces écoutes, avec la reprise d'un titre phare des Beatles par Anne Bisson, l'une des plus belles reprises que nous connaissons, caustique et ironique. La voix, les cordes, la guitare, la pseudo-harpe, tout est reproduit avec une grande fidélité dans les timbres, les instruments chantent vrais. La scène sonore, fabriquée en studio nous semble t'il, est large et profonde. Un régal !

Rien que pour le plaisir, dégustons en cette belle matinée de fin d'été, certainement l'oeuvre pour piano que nous préférons, Les Jeux d'eau à la Villa D'Este de F. Liszt. Le piano jubile au milieu des fontaines romaines, le thème arrive, d'un romantisme exacerbé, la main droite continue d'égrener les gouttes d'eau et sur les Delizia cela est superbe. Seul petit reproche, la main gauche (les graves) du piano auraient pu être un peu plus profonds, un peu plus denses, mais gardons à l'esprit que nous écoutons des enceintes à moins de 1.000 euros la paire... Le résultat sonore est incroyable !

L'écoute du Gospel interprété par Louis Armstrong nous permet de tester, sur la trompette, la fidélité de timbre de ces enceintes. Ici aucun reproche à formuler, la trompette du grand jazzman appartient bien à la famille des Cuivres (comprenne qui voudra Complice).

Pour conclure, nous pouvons affirmer que nous n'avons jamais entendu de telles qualités dans une enceinte colonne dont le prix est inférieur à 1.000 euros la paire. Vous désirez écouter de la musique dans de très bonnes conditions, accompagnées d'un amplificateur musical (Rega Brio-R, Marantz 6005...) les Xavian Delizia seront le délice suprême !


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Rega Brio-R
Sources : Rega Apollo-R, NAD dac D1050
Enceintes : Xavian Delizia
Câbles de modulation  : Black Rhodium Prelude
Câbles HP  : Black Rhodium Twist
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek


Notes  :

Fabrication : 12/20
Image : 13/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 19/20

dimanche, 18 août 2013 10:57

AudioSolutions Rhapsody 80 : le test

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(18 Votes)
Ces magnifiques colonnes AudioSolutions Rhapsody 80 ici présentées dans une magnifique robe blanc satiné sont équipées de deux haut parleurs grave/medium de 15 cm en polypropylène pour les mediums et graves et d'un tweeter avec dôme en soie, filtré à 2270 Hz. Afin d'obtenir une ligne de basse précise et franche (39 Hz) et un rendement assez conséquent (91 dB), ces enceintes affichent un large évent frontal. Leur prix public est de moins de 4.000 euros ttc les deux pièces. Les finitions disponibles sont nombreuses.



Caractéristiques :

     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies (1 x 25 mm et 2 x 150 mm)
     - Sensibilité : 91 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 39-25000 Hz 
     - Impedance : DC 3.6 ohms
     - Fréquence Crossover : 2.270 Hz
     - Dimensions (mm) : 1068 x 340 x 483
     - Poids : 25 kg pièce


Ecoute :

Musiques écoutées :

  1. Dead Can Dance : Agape (Anastasis - PIAS 2013)
  2. Gregg Allman : Rolling Stone (low country blues - rounder 2012)
  3. Will Calhoun : Love for Sale (Life in this World - membran 2013)
  4. Richard Wagner : Parsifal (D. Barenboim, Berliner Philharmoniker  - warner classics 1991)
  5. Yim Hok-Man : Poem Of Chinese Drum (Master of Chinese Percussion - Xrcd 2004)
  6. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)

audiosolutions Rhapsody 80

L'écoute des AudioSolutions Rhapsody 130, les grandes soeurs du modèle ici testé, nous a enthousiasmé. Pour nous, à ce jour, ce sont les enceintes les plus "proches de la Musique" que nous avons écoutées dans leur gamme de prix (entre 5.000 et 7.500 euros la paire), elles s'adressent plus à des mélomanes qu'à des audiophiles.

Allons-nous ressentir le même émerveillement à la découverte des AudioSolutions Rhapsody 80 ?

Tout commence avec la dernière galette studio de Dead Can Dance qui nous permet de mettre en évidence la célérité et la dynamique de ces enceintes lituaniennes. La voix de Lisa Gérard est d'une belle prestance et son originalité est préservée. L'image sonore est bien construite, son rendu holographique doit être très proche de ce que les ingénieurs ont désirés. Les attaques sont rapides, les détails nombreux, l'écoute est captivante.

La route nous mène ensuite dans le sud des Etats Unis en compagnie de l'un des plus authentiques album de Blues sorti ces dernières années ; "low country blues" du guitariste et chanteur Gregg Allman. Les Rhapsody 80, sur ce type de musique acoustique, font preuve d'une réelle aisance, les couleurs des différents instruments, guitares acoustiques, piano, batterie, cuivres, sont réalistes, la dynamique reproduite semble correspondre à ce qu'elle fut dans le studio d'enregistrement, les musiciens sont là, face à nous, et nous nous délectons de leur technicité et musicalité. Un grand moment de Blues !
audiosloutions_rhapsody80Avant de revenir sur le vieux continent, un petit détour par New York où fut réalisé l'album "Life in this World" du batteur jazz/rock Will Calhoun, qui accompagna différents artistes comme B. B. King, Mick Jagger, Jaco Pastorius, Paul Simon, Lou Reed, The Allman Brothers Band, Marcus Miller, Wayne Shorter, etc. Sur cette reprise d'une composition de Cole Porter, l'introduction à la batterie est splendide. Les ballets claquent sur la caisse claire, la grosse caisse est nettement définie et précise, la charleston est bien présente sans être envahissante et les différents toms, discrètement, tiennent leur place. Le piano et la contrebasse interviennent ensuite sans casser le charme, les trois musiciens, à l'unisson, nous tiennent en haleine et produisent un jazz moderne, technique et mélodique.

Retour à la vieille Europe et surtout à une oeuvre magistrale, certainement l'une des plus importantes de l'histoire de la Musique, Parsifal de Richard Wagner. Dix ans après la version phénoménale que nous offrait H. von Karajan et son extraordinaire orchestre berlinois, Daniel Barenboïm, en compagnie de cette même phalange, nous concocte, en 1991, une version toute en contraste et en subtilité. La prise de son réalisée alors par le français Jean Chateuret met en valeur les différents plans sonores et construit une scène sonore d'un grand réalisme que les Rhapsody 80 nous retranscrivent avec bonheur. L'écoute de cet opéra s'effectue avec facilité et intérêt, les artistes oeuvrent pour les mélomanes que nous sommes et même écoutées à des niveaux sonores très importants, les AudioSolutions ne se départissent jamais de leur unité et de leur fidélité à la musique.

Les deux derniers extraits musicaux utilisés afin de peaufiner ce test me permettent, dans un premier temps, d'analyser la capacité en dynamique et en image pour les Percussions chinoises et, dans un deuxième temps, de goutter la reproduction des timbres, voix, trompettes, pour Louis Armstrong. La trompette est superbe, la voix de Armstrong chante rauque et les sifflantes présentes ne sont pas mises en avant et restent bien intégrées à la musicalité du chanteur. Pour les percussions, fermez les yeux et vous y croyez, l'artiste est dans votre salon et ses différents tambours, dont les peaux sont frappées par des baguettes en bois, résonnent et vivent.   

En conclusion, j'oserai affirmer que les AudioSolutions Rhapsody 80 sont des enceintes à ne pas mettre entre toutes les mains. Si vous recherchez de la fluidité, de la finesse, de la précision, de la musicalité alors ces charmantes petites colonnes vous conviendront à ravir. Si vous recherchez une reproduction sonore physique avec plus de pression acoustique, des basses plus profondes, une scène sonore plus large alors passez votre chemin et découvrez d'autres produits de qualité comme les Aurelia Saphira ou les Xavian Xn Carissima par exemple.

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Marantz PM11s3
Sources : Resolution Audio Opus 21 (CD), Rega RP3 (vinyls), T&A 1250 (dématérialisée)
Enceintes : AudioSolutions Rhapsody 80
Câbles de modulation  : Black Rhodium Opera DCT++ XLR
Câbles HP  : Studio Connection 
Refernce Plus
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek


Notes  :

Fabrication : 17/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 16/20

lundi, 29 juillet 2013 09:54

Beyerdynamic T 90 : le test

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(15 Votes)
Le casque ouvert T 90 appartient à la dernière génération de casques audio Haut de Gamme conçue par le fabricant allemand Beyerdynamic. Le T 90 se positionne, dans la gamme Prestige, juste en dessous du célèbre T 1, sa construction est superbe et incite à la confiance, il s'ajuste parfaitement au crâne de l'auditeur et son confort est plus que correcte, vous pourrez le porter durant de nombreuses heures.
Les transducteurs consistent en deux membranes métalliques alimentées par des moteurs annulaires au néodyme. Beyerdynamic utilise, ici, sa technologie propriétaire dite Tesla. La conception des transducteurs a ainsi été intégralement revue et ces derniers se distinguent par un aimant extrêmement puissant qui procure une efficacité optimale et un très faible taux de distorsion. Cette nouvelle technologie ouvre un champ d’applications extrêmement diversifié. La mise en œuvre de diverses impédances permet d’utiliser les appareils dans une gamme d’applications très large. En ce qui concerne le T 90, il affiche une valeur standard de 250 ohms, compatible avec un bon préamplificateur ou un bon étage de sortie casque comme celui qui équipe notre bien aimé amplificateur intégré Struss R150


Musiques écoutées :
  1. Anne Bisson : With a Little Help from My Friendsonight (Portraits & Perfums - 2011)
  2. Oscar Peterson : You look good to me (We get Requests)
  3. G. Mahler : Symphonie n°3 (Bernard Haitink)
Pour ceux qui n'ont pas l'habitude de l'écoute casque, celle-çi peut vraiment paraître étrange, la musique se situe sur l'oreille droite, sur l'oreille gauche et au milieu du crâne, l'image sonore n'existe pas, tout ce situe sur un seul plan. Déconcertant !
Le T 90 propose une écoute très définie et très détaillée. Les timbres "flirtent" avec la réalité, la bande passante paraît infinie mais la dynamique semble légèrement tassée. Contrairement à certaines écoutes sur enceintes acoustqiues, l'écoute casque privilégie le détail au détriment, peut être, de la globalité. Tous les enregistrements studios de musiques récentes, pop, rock, jazz..., semblent fort s'accommoder de ce type de retranscription, sur une oeuvre symphonique cela devient plus problématique.

Dans tous les cas le T 90 ne trahit jamais la musique et cela, pour un casque, est déjà assez exceptionnel, il ne met pas en avant telle ou telle partie de la bande passante et, surtout, il ne masque rien du travail de l'ingénieur du son.
Si je dois ou, si j'ai envie, un soir, dans la nuit très avancée, écouter de la musique alors le T 90 est le produit que je retiens. Attention de lui fournir un très bon amplificateur car alors l'écoute pourra en souffrir grandement. Merci à Struss !


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Struss R150

Sources : fichiers Haute Définition, T&A 1250
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (source)

Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes  :

Fabrication : 16/20
Image : 08/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 16/20
Confort : 16/20
Qualité/Prix : 15/20

dimanche, 28 juillet 2013 09:28

Rega RP3 : le test

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(59 Votes)
Depuis 40 ans Rega sévit dans la monde de la Haute Fidélité. La "Planet" fut la première platine pour disques noires créée par la firme anglaise. Elle remporta, à cette époque, un succès mérité.
Rega conçoit et fabrique tous les éléments de ses platines vinyles, le maître mot des développeurs est "simplicité". Lorsque le mélomane reçoit sa platine Rega RP3 (http://www.opus51.fr/boutique/les-platines-vinyles/164-rega-rp3.html), elle est prête à l'emploi et ne devrait jamais se dérégler. Loin de tous les poncifs qui s'expriment, en Angleterre bien souvent (voir Linn, Mitchell..), autour de la conception d'une bonne platine vinyle, Rega court à contre courant en créant des platines "bon marché" d'une grande musicalité.

Musiques écoutées :

  1. Elton John : Tonight (Blue Moves - Rocket Records 1976)
  2. Janis Ian : Silly Habits (Janis Ian - Columbia 1978)
  3. Marillion : Assassing (Real to Reel - EMI 1984)
  4. M. Moussorgsky : Tableaux d'une exposition (Dusan Tadic - Circé - 1983)
Possédons nous, en cette platine Rega RP3, la source absolue à moins de 900 euros ttc, cellule comprise ? 

Avant d'effectuer ce test, et surtout avant d'avoir écouté plus de 20 vinyles depuis 2 jours, j'aurai répondu positivement à cette question. Maintenant je serai moins affirmatif. La Rega RP3 est et reste un bel objet musical mais qui exprime, tout de même, certaines limites. Certaines de ces limites sont dues à la cellule Rega Elys 2, manque de vie, de précision, d'autres à la platine elle même, basses peu profondes, haut du spectre très légèrement projeté. Malgré ces quelques légères réserves, gouttons un réel plaisir que l'écoute de vinyles sur cet objet "so British" !

Elton John, en 1976, publie ce qui devait être son dernier album et en cette occasion il réalisa son chef d'oeuvre, le titre Tonight, avec son ouverture concertante pour piano et orchestre représente la quintessence de cette époque bénie pour l'artiste anglais. La RP3 nous délivre une belle image sonore, avec les graves de l'orchestre en retrait et quelques duretés dans le haut du piano, la voix de l'artiste est tout en sensibilité et subtilité.
Janis Ian, est surtout connue en France grâce à Claude François qui repris l'un des ses titres dans les années 70, "a 17 ans". Ici elles est accompagnée d'un trio de jazz, la voix de l'artiste est rendue de fort belle manière mais la main droite du piano semble subtilement dure et projetée, dans le bas du spectre sonore, le grave, la contrebasse et la grosse caisse de la batterie ont tendance à se masquer, comme dirait mon ami Denis "le grave manque de fondamentales".
Le premier album live de Marillion, version Fish, nous permet de découvrir lors de ce concert de 1984, des jeunes anglais produisant un rock progressif, plus rock que progressif. Steve joue de sa guitare rock avec force et énergie, dans le futur il sera plus subtil et technique avec ce qui sera l'un des plus beau touché du monde progressif, Ian, derrière ces futs tape comme un forcené et invente un nouvelle manière de marquer les temps, Fish devient sa légende. Disons le de suite, sur ce type de musique qui demande une très belle assise dans le grave, la RP3 n'est pas à son aise, certe la voix de Fish est bien présente mais la reproduction sonore manque d'assise et donc devient déséquilibrée et fouillis.
Je ne connaissais pas l'interprétation des "Tableaux d'une exposition" donnée par le pianiste Dusan Tadic, elle est superbe. Le piano ressemble à un Grand piano, c'est déjà cela même si la main gauche a tendance à se faire bien légère. Le suivi de la mélodie se fait avec aisance et l'écoute globale reste agréable.

Cela fait des années que j'écoute, lors de diverses démonstrations, présentations, les platines Rega, pour une fois je me suis vraiment attablé au problème et je suis très légèrement déçu. Mais pas de conclusion hâtive, si par hasard vous avez la curiosité de changer la cellule Rega et de mettre à la place une cellule Goldring 2100, Sumiko Blue Point 2 ou même une Rega Exact, d'isoler la platine de toutes les vibrations, de mettre un poids sur votre vinyle pour le plaquer sur le plateau alors les choses se remettent en ordre et le plaisir du vinyle avec la RP3 renaît.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Struss R150

Sources : Rega RP3
Cellule : Rega Elys 2
Pré-phono : Rega Aria
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference +
Câbles HP  : Studio Solutions Monitor 
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (source)

Filtre secteurIsotek Sirius

Notes  :

Fabrication : 11/20
Image : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 14/20

jeudi, 11 juillet 2013 10:05

Roksan Xerxes 20plus : le test

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(11 Votes)
Depuis 30 ans Roksan améliore sa superbe platine vinyle Roksan Xerxès 20. Aujourd'hui le version Plus assure un niveau de performance digne des platines les plus onéreuses (Linn, Rega, Clearaudio).
La finition de la Roksan, contrairement à certains produits cités ci-dessus est assez exceptionnelle. Dans sa robe Mahogany laque piano, cette platine est l'un des plus beaux objets HiFi que nous connaissons. Enfin ceci n'est que notre avis Sourire

Musiques écoutées :

  1. The Beatles : Let it Be (Let It Be - Apple Records 1970)
  2. Police : Spirits in the Material World (Ghost in the Machine - A&M Records 1981)
  3. G. Mahler : Des Knaben Wunderhorn (Norman, Shirley-Quirk, B. Haitink - Philips 1976)
  4. Carl Nielsen : Symphonie n° 4 (Karajan - OPB - DG - 1982)
Nous sommes bien éloigné de l'écoute proposée par la platine Transrotor Dark Space (http://www.opus51.fr/le-blog/item/435-transrotor-dark-star-le-test), ici, le système joue toute en subtilité, en finnesse, en précision. A l'écoute du titre Spirits in the Material World du groupe anglais Police, nous sommes étonnés par la présence mélodieuse de la basse de Sting, qui, nous seulement, se sert de son instrument comme d'une percussion mais qui par moment le fait chanter avec grâce.
L'écoute des Knaben Wunderhorn, dans la superbe interprétation de Jessye Norman et Bernard Haitink à la tête de son somptueux orchestre néerlandais, fascine par la qualité des timbres, par la micro-dynamique au sein de l'orchestre et par la présence de la Diva.

De nombreuses autres écoutes ont été réalisées, entre autre lors du test à venir du tout nouveau pré-ampli phono Rega Aria (http://www.opus51.fr/boutique/les-pre-phono/414-rega-aria-mmmc.html). Pour nous, cette Roksan représente, certainement, pour un budget somme toute encore réaliste, l'une des sources les plus musicales du marché, la fluidité du chant musical, les détails d'une précision inouïe, la réalité de l'écoute font de la Xerxès (http://www.opus51.fr/boutique/les-platines-vinyles/293-roksan-xerxes-20-plus-tabriz.html) une très belle table de lecture à associer à une bonne cellule MC et à un très bon préampli-phono.



Le Système d'écoute :

Amplificateur : 
NAD M2

Sources : Roksan Xerxes 20Plus avec préphono Project Phono Box RS et une cellule MC Haut Niveau Sumiko Blue Point n°2
Câbles de modulation  : KimberKable KS1036
Câbles HP  : BlackRhodium ACT 3 DC++
Straps : Studio Connections (une merveille !)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (source)

Filtre secteur : Isotek Titan

Notes  :

Fabrication : 17/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 15/20

mercredi, 12 juin 2013 11:16

Xavian Bonbonus : le test

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(24 Votes)
"L'harmonie est la combinaison judicieuse de divers éléments afin de créer un Tout. Nos créations sont en constante évolution et amélioration afin de poursuivre la conquête de la Musique. Le souci maniaque du détail démontre la passion que nous avons de notre travail. Depuis 1995, notre mission est de construire des enceintes acoustiques d'un très haut niveau d'exigence, utilisant des matériaux et composants d'origine italienne ou scandinave. Nous avons, maintenant, la chance que nos produits soient distribuées et appréciées dans le monde entier." (Roberto Balertta, fondateur de la marque Xavian)

La Xavian Bonbonus se présente comme une bibliothèque de petite taille  (273 x 160 x 200 mm). Sa finition bois exemplaire permet à Xavian de la proposer en 8 teintes différentes afin de la marier parfaitement à votre intéreiur. Elle est équipée de deux haut-parleurs, un basses/madium de 13 cm et un tweeter soie de 25 mm. Ces enceintes sont fabriquées à la main, par des artisans, en République Tchèque.


Caractéristiques :
     - Type : bass-reflex, évents en façade
     - Bibliothèque : 2 voies
     - Sensibilité : 87 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 59-30.000 Hz 
     - Impedance : 8 om
     - Fréquence Crossover : 3000 Hz
     - Dimensions (mm) : 273 x 160 x 200 mm
     - Poids : 6 kg pièce


Musiques écoutées :
  1. Oscar Peterson Trio - You look good to me (We Get Request - Verve 1964)
  2. Pink Floyd - Another Brick in the Wall (The Wall - EMI 1979)
  3. Händel - Comfort Ye (Le Messie - Archiv produktion 1988)
  4. Dire Straits - Private Investigation (Alchemy - Warner Bros - 1983)
  5. Chantal Chamberland - Fever (This Our Time - EvoSound 2002)
  6. Daft Punk - Give Life Back to Music (Acces Random Memory - Columbia Records 2013)

Etonnantes ces bibliothèques !

L'écoute de ces superbes petites boîtes made in "Czech Republic" est très éloignée de ce que propose habituellement ce type d'enceinte à moins de 500 euros ttc la paire. Pas de bruit de caisse, des timbres fidèles, une finition exemplaire, un plaisir enjoué mais maîtrisé de retranscrire toutes les musiques. A ce jour, dans cette gamme de prix, les nouvelles Cabasse MT31 étaient nos références suivies de près par les Boston A26... Mais maintenant il n'y a plus besoin de photo finish pour départager les concurrents, les Bonbonus possèdent quelques longueurs d'avance.

Le premier mouvement de la troisième symphonie de G. Mahler est un vrai défi pour ce type d'enceintes dans cette gamme de prix... Habituellement il nous est pratiquement impossible, sous peine de déguster une purée très épaisse, d'écouter de la musique symphonique ou de l'opéra avec un tel matériel. Ici les Xavian Bonbonus, nous épatent. Nous avons pu écouter sans déplaisir tout le premier mouvement de ce chef d'oeuvre. Certes l'infra-grave était absent mais rien de réellement rédhibitoire. L'orchestre n'est pas simplifié, il reste riche d'informations, de couleurs, de dynamqiue, l'écoute s'effectue sans déplaisir.
 
Ce Pink Floyd n'est pas ma tasse de thé, je trouve la production de cet album un peu lourde, un peu surproduite ce qui enléve trop d'immédiateté, trop de vie... Là les Xavian ne trichent pas, l'hélicoptère ne fera pas trembler vos murs mais la guitare de Gilmour reste de toute beauté.

Xavian BonbonusCertes à  l'écoute de la merveille du Oscar Peterson Trio, la contrebasse manque un peu d'ampleur mais le piano n'est, quant à lui, jamais dur, jamais agressif. Merci Xavian, c'est un bel exploit car fréquemment, sur ce type d'enceinte, la main droite d'Oscar P. se transforme rapidement en calvaire.

Passons rapidement dans le dur avec l'écoute du dernier Daft Punk. Je me dois d'être franc, cette musique n'est pas mon idéal mais ici j'ai un vrai coup de coeur pour la production et les guitares de Niles Rodgers (Chic, Luther Vandross, Diana Ross, David Bowie, Madonna...). La reproduction manque un peu d'assise sonore et un peu d'ampleur, mais c'est la première fois que j'écoute ce titre sur un tel système, en effet je l'avais découvert sur les Xavian Virtuosa et le Rega Osiris ; un autre monde. Malgré ces défauts, les guitares restent vives et présentent, l'oreille goûte avec un réel plaisir au son Nile Rodgers.

Les Xavian Bonbonus sont de belles et bonnes enceintes bibliothèques précises et musicales. A aucun moment elles n'essaient de se faire plus imposantes que ce qu'elles sont mais en contre partie elles restent toujours extrêmement musicales et passionnantes. Seul bémol à prendre en compte lors de votre achat concerne le volume sonore qu'elles sont aptes à développer, ne vous attendez pas à sonoriser la cathédrale de Reims, elles chantent à merveille dans des volumes de salle inférieurs à 15 m².
 
Le Système d'écoute :

Amplificateur :
Trigon Energy, Marantz PM6004, mini chaine Denon Piccolo
Sources : T+A MP1250
EnceintesXavian Bonbonus
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference Plus
Câbles HP  : Black Rhodium Samba
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius 

Notes  :

Fabrication : 13/20
Image : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 17/20
samedi, 20 avril 2013 10:15

Transrotor Dark Star : le test

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(25 Votes)
Doit on, encore, présenter le constructeur allemand de platines Transrotor ?
Pour les retardataires, ou pour les dormeurs appuyés contre le radiateur, Transrotor conçoit et fabrique en Allemagne des platines vinyles depuis 1976., avec comme principale philosophie : "ce que vous voyez, c'est ce que vous entendez..."
Maintenant, je vous dois la vérité, je n'en sais pas plus, le site Internet de cette entreprise allemande est tellement mal conçu qu'il est impossible d'obtenir des informations sur les produits proposés. C'est bien dommage ! 

La Dark Star, ici testée, est une platine assez imposante, équipée d'un lourd plateau en aluminium, d'une alimentation déportée dans un boitier externe qui permet, également, de sélectionner la bonne vitesse (33 ou 45 tours), d'un moteur désolidarisé du socle principal et d'un bras Transrotor 9.1 et d'une cellule MC (Haut Niveau) Sumiko Evo Special n° 3.
 

Musiques écoutées :
  1. Miles Davis : Tutu (Tutu - WarnerBros 1986)
  2. ACDC : For Those About to Rock We Salute You (For Those About to Rock We Salute You - Atlantic Records 1981)
  3. Marillion : The Invisible Man (Marble - Rocket Records - 2004)
  4. Carl Nielsen : Symphonie n° 4 (Karajan - OPB - DG - 1982)

La magie du vinyl ! La célérité des attaques, la fluidité de la musique, la beauté des timbres, tout est, ici, transcendé. Grâce à cette platine Transrotor, nous découvrons un plaisir vrai à redécouvrir toutes nos galettes noires et, elles sont nombreuses.

Hors toutes les qualités, ci dessus énoncées, il en est une supplémentaire qui est l'image sonore délivrée à l'auditeur. Cet espace est réellement tridimensionnel. Nous sommes immergés dans la musique, alors le "système Haute Fidélité" disparaît au profit de l'émotion.

Pour être crue, l'expérience doit être vécue, ici les mots deviennent impuissants pour exprimer ce qu'est le... réel.



Le Système d'écoute :

Amplificateur :
Struss R150

Sources : Dark Star (bras SME Série V) avec préphono Project Phono Box RS et cellule MC Haut Niveau Sumiko Evo 3
Enceintes : AudioSolutions Rhapsody 130
Câbles de modulation  : KimberKable KS1036
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Filtre secteur : Isotek Titan

Notes  :

Fabrication : 16/20
Image : 16/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 16/20

mardi, 16 avril 2013 11:29

Xavian XN Piccola : le test

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"L'harmonie est la combinaison judicieuse de divers éléments afin de créer un Tout. Nos créations sont en constante évolution et amélioration afin de poursuivre la conquête de la Musique. Le souci maniaque du détail démontre la passion que nous avons de notre travail. Depuis 1995, notre mission est de construire des enceintes acoustiques d'un très haut niveau d'exigence, utilisant des matériaux et composants d'origine italienne ou scandinave. Nous avons, maintenant, la chance que nos produits soient distribuées et appréciées dans le monde entier." (Roberto Balertta, fondateur de la marque Xavian)


Xavian XN PiccolaLa Xavian XN Piccola se présente comme une colonne de taille modeste (900 x 196 x 320 mm). Elle est équipée de deux haut-parleurs de marque Scan-Speak, un basses/madium de 18 cm conçu en collaboration avec la société Xavian et un tweeter "Ring Radiator" qui combine les avantages des technologies à dôme et "planar". Leur finition en vrai placage bois est exemplaire. Ces enceintes sont fabriquées à la main, par des artisans, en République Tchèque.



Caractéristiques :
     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies
     - Sensibilité : 85 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 44-30.000 Hz 
     - Impedance : 8 om
     - Fréquence Crossover : 2600 Hz
     - Dimensions (mm) : 900 x 196 x 320 mm
     - Poids : 22 kg pièce


Musiques écoutées :
  1. Oscar Peterson Trio - You look good to me (We Get Request - Verve 1964)
  2. Pink Floyd - Another Brick in the Wall (The Wall - EMI 1979)
  3. Händel - Comfort Ye (Le Messie - Archiv produktion 1988)
  4. Dire Straits - Private Investigation (Alchemy - Warner Bros - 1983)
  5. Chantal Chamberland - Fever (This Our Time - EvoSound 2002)
  6. Mahler - Symphonie n°3 (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - Live CSO 2007)

Commençons par une bonne nouvelle, avec ces enceintes la trompette de Louis Armstrong est bien un instrument appartenant à la famille des cuivres, point de plastique ici. Voilà ce n'était qu'un aparté pour les fidèles lecteurs de ce blog !
La philosophie de la marque Xavian se ressent dès les premières minutes d'audition, ici tout est mis en oeuvre pour le plus grand plaisir du mélomane. Quelque soit les musiques écoutées, les enceintes vous "caressent" dans le sens du poil et, ma foi, cette sensation est plutôt très agréable, même sur le long terme. 

Le premier mouvement de la troisième symphonie de G. Mahler est un vrai défi pour les enceintes dans cette gamme de prix... Avec les Xavian XN Piccola, nous avons l'impression d'être en présence de matériel beaucoup plus haut de gamme quant à la qualité des timbres et à la reconstruction de la scène sonore. Cette petite colonne à tout d'une Grande. Les graves sont bien maîtrisés même si, naturellement, le 20 Hz est absent ce qui, dans une pièce de 25 m², n'apporte que des avantages. L'orchestre fourmille de mille détails, l'oreille reste en éveil et l'écoute se déroule avec grand plaisir. Comment couper en son milieu une telle oeuvre ?
 
De droite à gauche, un hélicoptère traverse le salon, Pink Floyd construit son mur. Tout est magique, un petit peu trop peut être. La production de ce "remaster" est rendu avec toute sa beauté seul manque un brin de sauvagerie...

L'embonpoint voulu de la contrebasse, la subtilité des balais sur la caisse claire, la sensualité de la voix de Chantal, tout ici nous mène au paradis de l'audiophile heureux. Les Xavian XN Piccola aident à cette volupté, comment ne pas goutter avec passion ce doux bonbon ?

De même l'écoute du superbe trio de Oscar Peterson permet de découvrirr les couleurs somptueuses de la contrebasse et du piano qui chantent avec légèreté mais fermeté dans notre auditorium. Un grand moment de musique.

Dans leur gamme de prix les Xavian XN Piccola sont parmi les toutes meilleures enceintes que nous avons écoutées. Pour s'exprimer, elles demandent un amplificateur assez énergique (minimum 70 watts par canal sous 8 ohms) et des câbles d'une grande neutralité. Bien accompagnées elles pourront vous transporter loin au centre de l'univers musique.

 
Le Système d'écoute :

Amplificateur : 
Roksan Kandy II, Marantz PM15s2 Limited
Sources : T+A MP1250
Enceintes : Xavian XN Piccola
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference Plus
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius 

Notes  :

Fabrication : 16/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 16/20
mardi, 02 avril 2013 08:29

AudioSolutions Rhapsody 130 : le test

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Ces fières colonnes de 125 cm sont équipées de deux haut parleurs grave/medium de 17 cm de marque SB-Acoustics et d'un tweeter SEAS Excel, avec dôme en soie, filtré à 2450 Hz (filtre de troisième ordre). Afin d'obtenir une ligne de basse précise et franche (32 Hz) et un rendement assez conséquent (91 dB), ces enceintes affichent un large évent frontal. Leur prix public est de 5.500 euros ttc les deux pièces. les finitions disponibles sont nombreuses.
Elles sont élégantes et ont le mérite d'attirer le regard de la gente féminine. Cela est rare pour des enceintes de type colonne.



Caractéristiques :

     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies
     - Sensibilité : 91 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 32-25000 Hz 
     - Impedance : DC 3.4om; minimal 3.6om @ 160Hz; maximal 29om @ 60Hz;
     - Fréquence Crossover : 2450 Hz
     - Dimensions (mm) : 1244 x 399 x 566
     - Poids : 34 kg pièce


Ecoute :

Musiques écoutées :

  1. Chantal Chamberland - Fever (This Our Time - EvoSound 2002)
  2. Mahler : Symphonie n°3 (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - Live CSO 2007)
  3. Vivaldi - Les 4 saisons (Akademie für Alte Musik Berlin - Midori Seiler, violon - HM 2011)
  4. Conspirare - Motherless Child (HM - 2011)


AudioSolutions Rhapsody 130

Ceux qui me connaissent, savent ma grande passion pour la musique de G. Mahler. Donc, c'est en dégustant le premier mouvement de la symphonie n°3 de ce compositeur né en Bohême en 1860 que débuta l'écoute de ces enceintes lituaniennes. D'emblée je suis subjugué par le rendu des différents instruments, leurs timbres sont de toute beauté, d'un réalisme très surprenant. L'autre critère très positif est la rapidité de réaction de cette enceinte, la musique "va vite", les attaques sont subites, sans trainage, les instruments à cordes (violons, altos et violoncelles) possèdent cette finesse (comme pour de vrai) que seules des enceintes à "pas de prix" peuvent fournir, enfin, c'est ce que je croyais jusqu'à cette écoute. A l'audition de ce premier mouvement, dans la superbe version de B. Haitink et du Chicago Symphony Orchestra, comment ne pas parler du rendu des timbales ? Elles sont rapides et profondes, positionnées en fond de salle, elles en deviennent palpables, une très belle réussite.
L'écoute de la version du célèbre "Fever" par Chantal Chamberland nous permet d'assister à un concert privé. Ai-je déjà entendu plus belle voix ? La contrebasse est présente sans être enahissante et la caisse claire frappe séchement et énergiquement. Que du bonheur !
Les voix du choeur Conspirare dans le spiritual "Motherless Child" chantent avec réalisme et présence, la montée crescendo est splendide, aucun "tassement" de la dynamique n'est ressentie. La somptueuse voix de la soliste domine le choeur sans aucune projection, sans dureté, l'émotion est retranscrite, les poils se dressent au dessus de l'épiderme Sourire
Dans les 4 saisons de Vivaldi, les baroqueux jouent toujours faux (là c'est pour Didier) mais leurs timbres ne sont pas agressifs. Les violons sont de bois ainsi que les instruments à vent et cela s'entend. L'image sonore est rendue dans ses trois dimensions, la soliste se détache légèrement en avant du petit ensemble orchestral, les enceintes se font complètement oublier... Nous sommes au concert, confortablement installé à une place très privilégiée, une écoute VIP !

Vous l'avez certainement compris, j'ai "adoré" ces enceintes même si j'en suis convaincu elles ne sont pas à mettre entre les mains de tous les audiophiles. Ces AudioSolutions Rhapsody 130 sont extrêmement précises et offrent un medium et un haut du spectre très détaillés et très informant, peut-être un peu trop pour les audiophiles habitués à des écoutes plus aseptisées. L'autre grande surprise à l'audition de ces superbes colonnes est leur rapidité de réaction. Cela est un terme difficile à expliquer avec des mots mais lorsque nous sommes en présence de cette qualité nous ressentons instantanément cette rapidité d'exécution, alors tous les instruments semblent un "brin" plus vrais.



Le Système d'écoute :

Amplificateur : AVM 5.2, Struss R150, Roksan Oxygene
Sources : Marantz SA11s3 (CD et SACD), Transrotor Dark Star (vinyls), Marantz NA11s1 (dématérialisée)
Enceintes : AudioSolutions Rhapsody 130
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference Plus
Câbles HP  : Studio Connection Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteurIsotek Titan

Notes  :

Fabrication : 15/20

Image : 17/20
Timbres : 17/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 17/20 
Qualité/Prix : 18/20
lundi, 25 mars 2013 17:13

AudioSolutions Euphony 90 : le test

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L'histoire de la société AudioSolutions a commencé en hiver 2003. Des ingénieurs lituaniens, peu satisfaits des enceintes acoustiques qu'ils pouvaient trouver en leur contrée, décidèrent d'assembler leurs efforts et savoir afin de concevoir et construire une enceinte acoustique de qualité à un tarif abordable. Après 8 longues années de tests et d'échecs vînt la réussite. Ainsi naquit les enceintes AudioSolutions, tout là bas à Vilnius.
L'enceinte, ici testée, l'Euphony 90 est, à ce jour, le modèle le plus imposant de la gamme Euphony. Cette colonne, haute de 100 cm est équipée de deux haut parleurs papier de 15 cm reproduisant les graves et mediums et d'un tweeter à dome en soi de 2,5 cm. Elles ont été élaborées afin d'être positionnées proche d'un mur arrière (distance minimale 15 cm), l'Euphony 90 est dynamique, rapide, neutre et précise.
 
Caractéristiques :
     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies
     - Sensibilité : 90 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 37-23000 Hz 
     - Impedance : DC 3.5om; minimal 3.6om @ 4961Hz; maximal 13.82om @ 67.4Hz;
     - Fréquence Crossover : 2240 Hz
     - Dimensions (mm) : 995 x 190 x 345
     - Poids : 20 kg pièce


Ecoute :

Musiques écoutées :

  1. Chantal Chamberland - Fever (This Our Time - EvoSound 2002)
  2. Stevie Ray Vaughan - Tin Pan Alley (Couldn't stand the weather - Sony 1989)
  3. Vivaldi - Les 4 saisons (Akademie für Alte Musik Berlin - Midori Seiler, violon - HM 2011)
  4. Conspirare - Motherless Child (HM - 2011)
AudioSolutions Euphony 90Chantal Chamberland est une chanteuse de jazz canadienne que j'ai découvert très récemment. Dans cette reprise du Standard Fever elle est accompagnée d'une basse, d'un saxophone et d'une batterie. L'écoute, pour une enceinte de ce prix, est étonnante de précision, de matière, la scène sonore est bien reproduite, le système fournit là une prestation de haut vol.
Sur les 4 Saisons du prêtre Vivaldi, le violon baroque de Midori Seiler était très attendu... Ouf ! Le "baroqueux" est de toute beauté, jamais crispant, aérien, l'attaque de l'archet sur les cordes est rendu avec véracité. L'ensemble orchestral est reproduit avec justesse légèrement en arrière par rapport à la soliste, l'écoute est belle et passionnante. On ne peut vraiment rien demander de plus à des enceintes situées dans cette gamme tarifaire.
La dynamique, pure et dure, est mise à rude épreuve sur le Tin Pan Alley du guitariste Stevie Ray Vaughan. Ici, c'est surtout l'amplificateur qui doit être à la hauteur. Plus l'ampli sera capable de délivrer de l'énergie, meilleur sera le rendu. Belle surprise, le Roksan Oxygene s'affirme avec fermeté et "courage". Il ne rechigne pas à la peine ! Les enceintes restent imperturbables, même à des niveaux sonores indécents.
Le choeur américain Conspirare interprétant le magnifique spiritual Motherless Child dégage à son écoute sur ces enceintes AudioSolutions une réelle émotion à vous hérisser les poils des avant-bras. L'entrée pianissimo des voix s'amplifiant tout au long de l'oeuvre crée une atmosphère presque irréelle. Un vrai bonheur, j'en frémis encore !

En conlusion, les AudioSolutions Euphony 90 s'affirment comme des Référence à positionner juste entre les Aurelia Ambera (un poil plus froides) et les Neat Acoustics Motive 1 (un poil moins précises), loin devant certaines enceintes connues et trop reconnues du marché de la hifi (pour les découvrir il vous suffit de parcourir certaines Revues dites spécialisées ou certains blog tenu par des "journalistes" peu scrupuleux).



Le Système d'écoute :

Amplificateur :
Struss R150

Sources : Marantz SA15 Limited
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Filtre secteur : Isotek Sirius 

Notes  :

Fabrication : 13/20

Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 17/20

mercredi, 27 février 2013 10:53

Un système de Référence ?

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(18 Votes)
En ce moment nous avons en écoute un système très surprenant de naturel, de fluidité et de musicalité. Nous désirions terminer le mois sur une note positive et prendre du plaisir à écouter de la Musique...
Les enceintes Neat acoustics Momentum 4i ont toujours été parmi celles que nous préférons dans cette gamme tarifaire, moins de 4.000 euros la paire. Elles offrent une écoute précise, définie et énergique, leur seule défaut c'est de demander un amplificateur" neutre et bien construit Complice.

nad c 390dd

Ici, nous les avons alimentées avec l'amplificateur "révolutionnaire (?)" NAD C 390 DD, un 2 x 150 w. entièrement numérique. Les résultats sont plus que concluant. Comme source, nous avons utilisé le drive/lecteur réseaux NAD M50 connecté, à l'amplificateur, via sa sortie numérique AES/EBU. Pour les câbles, ici eaucune hésitation, la neutralité, l'absence de coloration, la fidélité étaient indispensables, seuls les Studio Connections Référence Plus pouvaient nous apporter ce que nous désirions.
Pour les supports, nous savons maintenant depuis quelques jours, qu'ils sont un élément réellement destructeur dans le résultat sonore délivré par un système Haute Fidélité, donc fini le verre et Merci à la société 
Rogoz pour ces superbes meubles en bois.

Le système, ici, mis en oeuvre, pour notre magasin est Haut de Gamme. Pour l'acquérir le mélomane devra débourser la très modique somme d'environ 12.000 euros, hors conditionneur secteur Isotek Titan. Le budget semble pharaonique mais... quand on aime on oublie de compter et surtout on oublie d'être raisonnable Sourire


Musiques écoutées :
  1. Mahler : Symphonie n°3 (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - Live CSO 2007)
  2. Mumford & Sons : The Cave (Sigh No More - Universal 2009)
  3. Sting : Whenever I Say Your Name (DG - 2010)
  4. Oscar Peterson : Night Train (PWR - réédition 2013)
 
Commençons et terminons par la conclusion, tout le monde ainsi sera gagnant. La brièveté et la précision sont importantes en ces époques d'urgence.
Les principaux points positifs de ce système Haute Fidélité sont sa neutralité, sa "spacialité" (pas joli ce mot), le rendu des timbres des instruments, en un mot sa TRANSPARENCE. Tous les audiophiles qui ont goûtés à ce système depuis maintenant dix jours sont étonnés par le rendu de l'espace sonore des différents enregistrements, même lorsque le message à reproduire est complexe, la symphonie de Mahler par exemple, les plans sonores restent distincts et lisibles. Les Cuivres (Cors, Trombones et Trompettes) sont retranscris avec rudesse et puissance, les percussions sont profondes, rapides et massives, les cordes sont subtiles, la prise de son nous permet d'apprécier les dimensions de la salle du Chicago Symphony Orchestra, la musique respire.

Un système que nous conseillons sans réserve.



Le Système d'écoute :

Amplificateur 
: NAD C 390DD 

Sources : NAD M 50 (drive CD et lecteur réseau)
Enceintes : Neat Acoustics Momentum 4i
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference Plus
Cables secteurs : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Filtre secteur : Isotek Titan

Notes :

Fabrication : 15/20

Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 15/20

vendredi, 22 février 2013 09:37

Tannoy Glenair 10 : le test

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Selon la définition Wikipedia l'addiction est "une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire".  Plus simplement peut-on devenir accro à l'écoute d'enceintes acoustiques très spéciales ? Pour les Glenair 10 la réponse est : oui.
Ces enceintes Tannoy représentent tout ce qu'un mélomane doit abhorrer : colorations excessives, subtilités d'un mammouth, bande passante assez réduite...Et pourtant, ce matin, je me surprend à les écouter avec plaisir, certes ce plaisir est certainement malsain car il me fait trop de bien pour être honnète mais il est tout de même présent. Quoique ?

Les écoutes se sont poursuivies avec attention, avec trop d'attention et là patatrac... Sur des titres que nous connaissons avec précision, stupéfaction ! Impossible de reconnaître nos Best Of. Tout était très différent, trop différent... Les basses sont moins précises qu'habituellement, le medium est beau mais chaud, trop chaud (?), les aigus restent discret et surtout semblent écourtés.

J'arrive à comprendre que certains audiophiles puissent aimer ce "type" de son, cette signature sonore mais je dois reconnaître que pour moi cela est difficile. Ces enceintes manquent de neutralité et de dynamique pour me permettre d'apprécier tous les types de musique que j'écoute, du moyen-Age à nos jours. De mon avis, seuls les admirateurs de Blues ou de Rock pourront écouter de longues heures, et avec, plaisir, ces Tannoy Prestige Glenair 10. Il faudra quand même m'expliquer comment le magazine Diapason a pu leur décerner il y a quelques années un Diapason d'Or. Encore un mystère à éclaircir.

Pour les sceptiques, je tiens à signaler que ces enceintes furent également écouter avec des électroniques à Tubes (KT88 ou EL34), avec des électroniques Classe A (Coda) et avec des amplificateurs numériques (NAD 390D), à chaque fois la conclusion fut la même. Pour ce test j'ai retenu l'amplificateur Marantz car tout comme le Struss 150 il ma paru être à même d'exploiter au mieux ces enceintes écossaises.


Le Système d'écoute :

Amplificateur
: Marantz PM11s3
Enceintes : Tannoy Prestige Glenair 10
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference Plus
Cables secteursStudio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Titan

Notes :

Fabrication : 13/20

Image : 14/20
Timbres : 08/20
Dynamique : 09/20
Transparence : 08/20 
Qualité/Prix : 08/20

vendredi, 25 janvier 2013 17:30

Isotek : Pourquoi un conditionneur ?

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 Pourquoi ai-je acheté un conditionneur secteur ?

 

Avant toutes choses, situons mon système vis-à-vis de l’EDF. J’ai donc la chance d’avoir une pièce dédiée dans une maison située à la campagne, coincée d’un côté par le parc de la montagne de Reims et de l’autre par des vignes. Aucune entreprise donc à l’horizon et le transformateur EDF n’est qu'à 400 mètres, avec 3, 4 maisons entre lui et moi. On peut en conclure que les pollutions électriques sont réduites au minimum.
J’ai tiré une ligne directe entre mon disjoncteur et ma pièce dédiée et j’avais placé d’office un filtre secteur professionnel, de marque Secré, dans le boîtier d’arrivée. Après m’être habitué à l’acoustique de la pièce, j’avais effectué des tests avec ou sans filtres de différentes marques, Secré donc, Qed, Isotek … et j’avais fini par tout supprimer, ces éléments étant plutôt négatifs (tassement de la dynamique, attaques moins franches).


Un jour que je trainai au magasin Opus 51, le représentant de GT Audio est arrivé avec le conditionneur secteur Isotek « super titan » (8000€ la bête tout de même …). Très sceptique, j’ai attendu la démonstration, et là, je dois reconnaître que le système de haut de gamme en écoute a été transcendé : grave descendant plus bas et plus proprement, aigu libéré, image plus belle, moins de flou …

Isotek Titan

Frédéric d’Opus 51 ayant décidé de faire rentrer le « titan » (3000€, c’est plus raisonnable) ainsi qu’un Gigawatt, j’ai évidemment sauté sur l’occasion pour les tester chez moi où le Titan fît merveille, je me suis donc décidé à en commander un …

Cela fait maintenant 1 mois que le Titan est chez moi et qu’il alimente tout mon système. Bien que celui-ci me procurait déjà beaucoup de satisfactions, j’ai énormément gagné sur la beauté du grave, sur son impact, on a l’impression qu’il descend plus bas avec plus de richesse harmonique (oui, c’est possible même pour le grave), l’aigu est plus fin, moins « piquant » (CD), monte plus haut, l’image est à l

A fois plus vaste et plus stable, la microdynamique est beaucoup plus riche, plus perceptible, ce qui rend les interprétations bien plus belles, plus vivantes.

Alors avant de changer d’ampli, de préampli, de lecteur CD ou d’enceintes, si vous en avez la possibilité faites vous prêter un conditionneur et essayez-le, cela résoudra peut-être une grande partie de vos problèmes et supprimera surement cette impression d’écoute plus ou moins agréable en fonction de l’heure de la journée.