mercredi, 19 décembre 2012 10:14

Struss R150 : premières impressions

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Je vous rends ci dessous les quelques lignes que vient de me "mailer" le premier acquéreur d'un amplificateur Struss R150 en France.

"Je viens de recevoir l'amplificateur Struss R150 commandé il y a quelques jours chez Opus 51.
Il remplace l'ampli Euphya 280. Je souhaitais monter en gamme afin de pouvoir gagner en musicalité.
Je vous préviens, l'ampli n'est pas rodé mais les changements sont déjà impressionnant et je mesure bien mes mots.
Présentons rapidement ce produit inconnu en nos contrées : c'est un amplificateur stéréo intégré conçu et fabriqué en Pologne. Le concepteur possède 2 modèles à son catalogue, le R150 que je viens d'acquérir et le R550 qui est le vaisseau amiral de la marque. Le R150 développe sous 8 ohms 150 watts par canal, il est de conception dual mono c'est à dire que, pour schématiser, il comporte en son sein deux amplificateurs mono ce qui lui permet de distiller en autre une magnifique scène sonore et de tenir pratiquement toutes les enceintes du marché.
Pour l'instant, je ne connaîs que l'ampli R150. Et quel ampli!!!!!
Je passe à l'écoute de celui-ci et dès les premières minutes, je me rends compte du bond que je viens de faire. Les aigus et les graves se sont élargis. Les enceintes sont tenues "enfin" surtout dans les graves. Les instruments sonnent justes et vrais surtout la batterie. Je pense que je vais pouvoir exploiter mon système, la force de cet ampli est sa musicalité, sa neutralité et sa rapidité. Toute coloration est totalement absente. Il ne fait que restituer la source. Et il permet d'écouter sans fatigue auditive.

Voilà mes impressions, je ne regrette pas mon cadeau de Noêl. Comme je le disais, pour l'instant il n'est pas rodé.

Je vais pouvoir mieux vibrer à l'écoute de mes albums favoris.

A trés bientôt.

David.

PS : Merci à Frédéric Baussart d'Opus 51 pour cette découverte et bien sur pour ses précieux conseils.
"


Le Système d'écoute :

Amplificateur: Struss R150
Enceintes : Aurélia Saphira
Source : Résolution Audio Opus 21
Cables de modulation : Studio Connections Reférence Plus
Câbles enceintes : Studio Connections Monitor bi-wire
dimanche, 09 décembre 2012 17:14

Boston M250 : le test

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Lorsque j'ai vu pour la première fois, sorties du carton dès leur réception, les Boston M250 dans leur finition noire laque piano, j'ai estimé le prix des ces enceintes à beaucoup plus que les 1.499 € la paire suffisant à les acquérir.
Allions nous être également enchanté par l'écoute de ces produits japonnais, conçus en Europe et fabriqués en Chine ?
Les Boston M250 se présentent sous la forme de colonnes étroites haute de 98 cm, elles sont de type deux voies et sont équipées d'un tweeter à dôme souple EWB de 25 mm et de deux woofer de 133 mm.

 

Boston M250


Musiques écoutées :
  1. Debussy - La Cathédrale Engloutie (Krystian Zimerman - DG 1991)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Marillion : Sugar Mice (Enregistrement Live - EMI 15-06-1994 Warsaw)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)

Pour "tester" ces superbes colonnes, j'ai écouté les mêmes titres que lors du test de leur grande soeur les Boston M350. Si nous devons comparer, pour faire rapide, les M250 font tout moins bien, la bande passante est moins étendue surtout dans les graves, le medium est moins riche, l'image plus étroite... Tout cela est bien compréhensible, ces colonnes sont nettement plus abordables, mais alors comparées à la concurrence, dans cette gamme de prix comment se positionnent ces petites Boston ?
Quelques modèles d'enceintes colonnes reconnues comme musicales dans cette gamme : Rega RS5, Mulidine Bagatelle, Neat acoustics Motive 2.
Notre Boston M250 peut se comparer sans aucune honte aux Rega et Mulidine, par rapport à ces deux modèles, la Boston est plus homogène et retranscrit une bande passante plus large avec, à chaque fois beaucoup plus de précision et de souplesse dans les aigus et de modulation dans les graves, seuls les timbres sur des musiques acoustiques pourront paraître moins subtils. Par contre l'anglaise Motive 2 apportera une écoute plus Haut de Gamme, plus riche en informations et plus vraie dans la reproduction des timbres.

En conclusion, les Boston M250 sont de bonnes enceintes colonnes idéales pour l'écoute des musiques modernes, variétés, rock, pop, techno... Elles sont assez vives, précises et retranscrivent une vraie image sonore. Associées à un bon amplificateur, ici le Roksan Kandy II, elles vous procureront de longues heures de plaisirs musicaux.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Roksan Kandy II
Sources : CD AVM CD 3.2
Enceintes : Boston M250
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes :

Fabrication : 15/20

Image : 13/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 14/20
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La réaction d'un client après avoir découvert les cables Studio Connections Abbey Road Monitor :

"Bonjour Mr Baussart,

 Je prends le studio connections.

Après trois jours de rodage, j'ai retrouvé un grave présent mais expressif, avec de l'impact. Tout le contraire du MÎT. Le mot qui me vient pour l'ensemble de la restitution, c'est naturel. Avec une très belle aération qui apporte beaucoup de détails à la musique. Je suis quand même assez surpris des améliorations qu'apportent un câble. Je ne cherche pas à comprendre et je profite de ce que sont capables de restituer mon ampli et les enceintes.

Même mon épouse est bluffée, ça c'est top ! ( alors qu'en sortant de chez vous jeudi dernier, c'était plutôt : "t'as encore acheté quelque chose ?" ) Je vous renvoie le TelluriumQ Black ( il m'avait bien séduit par son côté scène sonore en profondeur et sa luminosité, mais je sentais que je pouvais m'en lasser assez vite )

À+"

mardi, 27 novembre 2012 12:13

AVM a3.2 : le test

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AVM est une marque allemande dont les produits sont distribués depuis peu en France. L'amplificateur A3.2 s'installe en début de gamme, on y retrouve les mêmes technologies que celles déployées dans son aîné référencé A5.2 (voir le test ici).
Cet amplificateur intégré dit « numérique » développe une puissance maximale de 2 x 100 W. par canal sous 8 ohms, il est modulable grâce l'ajout de cartes phono, DAC ou tuner en option.


Musiques écoutées :
  1. e.s.t. : From Gargarin's Point of View (the very best of e.s.t.  - Act 2009)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Eagles : Load Road Out Of Eden (Long Road Of Eden - LROE 2008)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)

Pour une fois, il n'est pas de coutume, commençons par la conclusion. Cet amplificateur se marie à ravir avec les enceintes Aurelia, sa neutralité, sa transparence, sa vivacité, sa finesse et sa tenue dans le bas du spectre sonore en font l'objet idéal pour « conduire » les Saphira. Dans cette gamme tarifaire, je n'ai jamais entendu un système aussi naturel, rien de bluffant que de la musique !

La trompette de Louis Armstrong sonne comme un cuivre et non pas comme une trompette en plastique, ses interventions chantées vous prennent à la gorge. Le piano de e.s.t., malgré une prise de son « dans les cordes » sonne comme un vrai Grand Piano avec des marteaux frappant des cordes et une tables d'harmonie en Bois et non pas en métal comme c'est souvent le cas lors de l'écoute de systèmes Haute Fidélité. Les guitares du groupes américains Eagles sont d'une finesse insoupçonnée et la ligne de basse ressort avec précision sans jamais devenir envahissante. Le travail de Manset, sur son « Péplum », est titanesque, que d'heures de studio pour arriver à cette perfection, la retranscription, grâce à l'AVM a3.2 et aux enceintes Aurelia Saphira est riche d'information et nous gouttons avec délice à cette architecture musicale. La troisième de Mahler par Haitink et le CSO est, je me répète, l'une des plus belle prise de son Live d'un grand orchestre symphonique, ici nous sommes dans la salle tout là bas aux Etats Unis et oublions totalement le système Haute Fidélité pour apprécier cette œuvre universelle.



Le Système d'écoute :


Notes
:

  • Fabrication : 14/20
  • Image : 14/20
  • Timbres : 14/20
  • Dynamique : 13/20
  • Transparence : 14/20
  • Qualité/Prix : 13/20
mercredi, 14 novembre 2012 09:16

Vienna Acoustics Mozart se : le test

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Après plus de 250 heures de rodage je vous propose le test des nouvelles productions des autrichiens de Vienna Acoustics, les Mozart se.
Lors des différentes écoutes nous avons comparé ces magnifiques autrichiennes à la star des enceintes colonnes à moins de 3.500 euros  les Aurelia Saphira et aux toutes nouvelles et étonnantes Boston M 350.


Pour les faire chanter, après avoir testé différents amplificateurs dont le NAD M3, nous avons porté notre dévolu sur le tout nouveau Struss R150, une pépite polonaise que vous devez absolument découvrir et qui à le don de transcender toutes les enceintes
Ceux avec qui nous avons discuté des enceintes Vienna Acoustics savent que je trouvais de nombreux défauts aux anciennes Mozart et Beethoven baby, entre autre un grave ingérable, trop mou et surtout trop envahissant. J'ai, ici encore, tenté l'expérience Vienna parce que la fabrication de ces enceintes est magnifique. Les baffles sont de toute beauté et dignes d'intégrer les plus beaux intérieurs.

Musiques écoutées :
  1. Liszt - Les Jeux d'eau a la Villa D'Este (Claudio Arrau - Philips)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit
  4. Pink Floyd : The Great Gig in the Sky (The Dark Side Of The Moon)
  5. P. Mascagni : 'Inneggiamo' (Santuzza, Lucia, Choeur)

Image :
L'amplificateur ici excelle, et les enceintes suivent. L'image sonore reproduite est réellement tridimensionnelle. Un grand merci à Monsieur "Stéréo". Le plus étonnant est d'obtenir une écoute toute en profondeur, les cuivre sont réellement au fond de l'orchestre, lorsque la voix de Louis Armstrong envahit le premier plan sonore, les choeurs Gospel s'étagent bien de droite à gauche derrière la voix soliste qui reste étonnement stable.
Timbres :
L'écoute du piano et de cette extraordinaire pièce qu'est "Les Jeux d'eau a la Villa d'Este" est somptueuse. Le piano possède une vraie assise et n'est jamais brouillon ou agressif. Je me prête à écouter la somptueuse interprétation de Claudio Arrau et suis envahit par cette musique romantique et déjà peut être expressionniste. Par contre à l'écoute de Louis Armstrong je suis étonné par le timbre de la trompette. Les couleurs de l''instrument me semble un peu moins brillantes, un peu plus mates et ternes qu'à l'habitude. Cette impression se confirmera lors d'autres écoutes, les haut parleurs utilisés semblent imprimer une très légère coloration aux timbres naturels. Etrangement, cela ne ressent que sur certains instruments, ceux qui ont tendance à s'exprimer dans le haut medium.
Dynamique :
Certes ce ne sont pas les enceintes les plus rapides du monde, mais l'écoute est très plaisante et tout est stable et reste en place. Les graves autrefois envahissant sont aujourd'hui précis et profonds. Si vous pouvez associer ces belles colonnes à des électroniques rapides, ici le superbe Struss R150, alors la dyamique sera correcte et plausible.
Transparence:
La transparence est intimement liée aux timbres et donc vous comprenez qu'ici ce n'est pas le point fort de ces colonnes surtout lors de l'écoute de musiques acoustiques non traficotées. Maintenant sur des écoutes de Jazz, de rock/pop et autres musiques électroniques les Vienna Acoustics sont très à l'aise et procurent de réelles émotions.

En conclusion les Mozart représentent une réelle évolution et me semblent nettement plus intéressantes à l'écoute que leurs devancières.
Dans leur gamme de prix elles se positionnent plus que correctement et même si elles ne possèdent pas toutes les qualités de vivacité, de timbre, de transparence des Aurelia Saphira elles sont à l'écoute plus convaincantes que des Mulidine Cadence par exemple et mérite le détour pour le mélomane désirant acquérir de beaux objets musicaux.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Struss R150
Sources : NAD M5 et T+A 1250R
Enceintes : Vienna Acoustics Mozart se
Câbles de modulation  : Studio Connections Refrence +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1

Les Notes :


Fabrication : 16/20
Image : 14/20
Timbres : 12/20

Dynamique : 12/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 13/20
samedi, 03 novembre 2012 11:01

Legacy Classic HD : Et le Blues prend vie !

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Legacy Classic HD
A défaut d'être au salon Haute Fidélité et de m'ennuyer ferme, ce matin je me retrouve donc au magasin avec quelques idées en tête. Déjà, rendre vie à l'un de nos auditorium, le rouge à l'origine consacré au Home Cinema... Il faut se rendre à l'évidence, du matériel Home Cinéma nous n'en vendons pratiquement jamais au magasin et je ne comprends pas pourquoi. Cette salle est pourtant réellement bien aménagée et, les deux systèmes mis en action, fonctionnent à merveille... Tant pis, je vais installer un système Haute Fidélité, oui mais pas n'importe lequel. Pas un système Hi-Fi dont j'ai l'habitude et qui prône l'absolue neutralité et transparence, non je vais mettre en oeuvre pratiquement tout le contraire... Un système typé, une chaîne Haute Fidélité au plaisir immédiat et permettant le "foot clapping" à tous les coups. Là l'écoute des musiques Blues, Country et Variétés seront jouissives.

Musiques écoutées :
  1. Blues Company : Cold Rain (ré-édition inakmusik - 2011)
  2. Alison Krauss : Lie awake (paper airplane - 2011)
  3. Alain Bashung : Il voyage en solitaire
  4. Lady Antebellum : All we'd ever nedd (2008)
  5. Albert King & Steve Ray Vaughan : Call it Stormy Monday (1983)

Image :
tous les musiciens se répartissent dans un espace sonore large et profond. C'est assez réaliste et cette image reste stable, le chanteur ou la chanteuse, quelque soit la hauteur de sa voix, ne se balade pas de gauche à droite mais reste bien au centre.
Timbres :
nous écoutons un amplificateur à tubes. Le Rogue Audio Tempest n'essaie pas de nous masquer son ADN, et c'est tant mieux car quel est l'intérêt d'acquérir un "Tube" qui tente de sonner comme un transistor ? Les basses sont ici un peu rondes. Le medium est chaleureux ce qui nous permet de goutter à des timbres de voix plus sensuels que nature. L'aigu ne flirte pas avec les étoiles mais reste à sa place sans nous agresser. Les timbres sont certes enjolivés mais nous tombons vite sous le charme de cette reproduction sonore. La guitare de Albert King semble plus vrai que nature, nous avons l'impression de l'écouter "live" directement "pluger" à son ampli.
Dynamique :
ce n'est certainement pas le système le plus rapide, le plus précis et le plus dynamique que je connaisse mais cette chaine Haute Fidélité nous offre une musique vivante et agréable, les défauts laissent vite place à un plaisir immédiat et sans limite, le pied tape le sol et lors des solos de Steve Ray Vaughan nous nous trouvons dans le studio d'enregistrement parmi les quelques spectateurs ayant la chance d'assister à un grand moment de musique.
Transparence
Nous sommes en présence d'un système plus interprète que fidèle à la réalité. Mais le choix avait été fait dès sa conception où rien n'avait été laissé au hasard. Un lecteur incisif et précis, un amplificateur à tubes donc légèrement rond et chaud et des enceintes assez typées "son américain" fournissant des timbres pleins et chaleureux, jamais étriqués inspirant une "certaine joie de vivre", nous sommes sur la "Route 66", et gouttons notre plaisir sans arrière pensée.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Rogue Audio Tempest II
Sources : Denon DCD 1510
Enceintes : Legacy Classic HD
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :


Fabrication : 15/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Image : 14/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 14/20 (voir le texte ci dessus)

vendredi, 12 octobre 2012 09:11

Roksan K2 TR5 : le test

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(16 Votes)

Les Roksan Kandi 2 TR5 se présentent comme des enceintes dites de "bibliothèque" dans leur belle robe laquée noire. Sur la photo ci-dessus vous remarquerez, de suite, qu'elles sont équipées d'un tweeter ruban Haut de Gamme et d'un haut parleur papier basses-mediums de 13 cm. La conception du filtre est optimisée car les deux haut-parleurs s'intègrent parfaitement et à l'écoute, il en découle une musique fluide et précise, jamais brouillonne quelque soit la complexité du message à reproduire.

Pour découvrir et tester ces enceintes la simplicité eut été de les marier avec les électroniques Roksan de la gamme Kandy II, mais pourquoi faire simple quand...
Alors après plus de 200 heures de rodage le choix se versa sur les Marantz KI Pearl Lite... Et bien m'en a pris.

Michel Jonasz : La Folle Histoire de Mr Swing (ré-édition - 2008)

  • Image : A chaque fois que j'écoute cet album, je me retrouve 25 ans en arrière assis, assez confortablement, dans un fauteuil de la Maison de la Culture André Malraux à Reims. Un jeu de lumières magnifique, un son extraordinaire, un concert fabuleux... Et bien grâce, aux Roksan, la magie opère de nouveau... Et les souvenirs affluent. La scène sonore rendue par ces "petites" enceintes est satisfaisante et réaliste. M. Jonasz est bien stable, au centre, entre les deux enceintes et les nappes musicales circulent librement dans un espace en trois dimensions.
  • Timbres : La voix de Jonasz, avec son timbre swing très particulier est bien rendue. La basse électriques et les nappes des synthétiseurs, même si elles ne plongent pas dans des profondeurs abyssales, restent bien présentes et, dans une pièce de 20 m², sont largement suffisantes afin de ne pas mettre un tel volume en résonance.
  • Dynamique : Ces enceintes ont pour elles d'être rapides et donc de fournir une impression de grande dynamique. Les attaques sont rendues avec fermeté et vivacité.
  • Transparence :Ah ! les tweeters à ruban et leur finesse cristalline. Lorsque ils sont bien mis en oeuvre, ils sont un bonheur pour le mélomane. Ici, c'est le cas. Roksan propose une enceinte au châssis bien fabriqué qui ne résonne pas et qui nous permet de profiter pleinement des grandes qualités des transducteurs qui l'équipent.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Marantz PM KI Pearl Lite
Sources : Marantz SA KI Pearl Lite
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 14/20
Image : 13/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 13/20

samedi, 25 août 2012 10:07

Roksan Kandy II : le test

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(30 Votes)

Pourquoi rédiger un test sur un produit ancien que nous connaissons depuis environ 3 ans et qui a reçu un Diapason d'Or il y a deux saisons ? Tout simplement parce qu'ayant vendu notre produit de démonstration il y a quelques semaines déjà, nous avons dû roder, donc écouter, depuis maintenant une semaine, un produit neuf et que nous avons été charmé par ses qualités musicales. Pour rappel cet amplificateur développe environ 100 watt par canal sous 8 ohms, possède une alimentation surdimensionnée de 500 Va, d'origine est équipé d'une entrée phono et d'une sortie pour casque.

Dead Can Dance : Children Of The Sun (Anastasis - 2012)

  • Image : Les nappes sonores s'échappent des enceintes pour créer un espace en 3D devant l'auditeur. La voix de Brenden Perry reste très lisible bien au centre. rien ne bouge, pour un système Haute Fidélité dans cette gamme de prix, l'image sonore reproduite est très surprenante.
  • Timbres : Rien ne choque une oreille avertie. Les timbres des claviers sonnent légèrement synthétiques lorsqu'ils essaient d'imiter les cordes d'un orchestre symphonique. Les voix sont rendues correctement même, si ici, nous aurions souhaité plus de précision ce que de très rares système Hi-Fi beaucoup plus onéreux peuvent fournir.
  • Dynamique : Cet amplificateur est vraiment étonnant, il n'est certes pas un monstre de célérité musicale mais le Roksan tient les enceintes d'une main ferme et forte. Chaque impact pèse vraiment, chaque note impose son poids, sa densité. Aucun amplificateur dans cette gamme de prix, à notre connaissance, n'est capable de fournir une telle richesse à la musique.
  • Transparence : Bien sûr, si nous comparons cet amplificateur à l'exceptionnel AVM A5.2, la transparence du Roksan nous semble bien opaque. mais si nous le comparons à des amplificateurs d'une technologie à transistors fonctionnant en classe A ou AB alors le Kandy II est un amplificateur fidèle et limpide.

David Sylvian : I Surrender (A Victim Of Stars - 2012)

  • David Sylvian est le fondateur d'un des groupes les plus influents dans années 80 Japan. Depuis 1984 il a entamé une carrière solo qui l'améne à fréquenter des artistes tels Robert Fripp, Ryuichi Sakamoto, Russell Mills. Vient de paraître une compilation retraçant les 30 dernières années de créativité de cet artiste. Ce double album devrait logé dans toutes les cdthèques des mélomanes intéressés par la musique de notre époque. Dessus on trouve moults pépites dont l'exceptionnel I Surrender, titre mid tempo aux influences jazz (solos de flûte et de trompette).
  • Image : La voix au timbre si particulier de David Sylvain se positionne parfaitement entre les deux enceintes. On remarque, de suite, la production particulièrement remarquable de ce titre. Les nombreux instruments, claviers, batterie, flûte, trompette, basses, guitares sont parfaitement identifiés et sont répartis dans un espace tant large que profond.
  • Timbres : Tout ici sonne vrai. La trompette brille mais n'agresse pas. La flute déploie ses harmoniques. De la rocaille en fond de gorge permet à la voix de l'artiste d'être si bouleversante. Que demander de plus à un système Haute Fidélité dans cette gamme de prix ?
  • Dynamique : La batterie est assez franche et précise, la basse électrique enfonce le tempo, les moindres fluctuations de dynamique sont rendues. Un presque parfait...
  • Transparence : Les sons reproduits sont un peu "chauds" donc très agréables à l'oreille. Cet amplificateur vous permettra d'écouter de la musique durant de nombreuses heures sans ressentir la moindre fatigue. Ici dans ce registre, Roksan a encore frappé fort !

Georg Matthias Moon : Concerto pour violoncelle (JG Queyras - P. Mullejans - Freiburger Barockorchester - 2003)

  • Georg Mathias Monn est un compositeur, organiste et professeur de musique, né le 9 avril 1717 à Vienne et mort le 3 octobre 1750 dans la même ville. Il est considéré comme l'un des compositeurs faisant la transition entre la musique baroque et celle de l'ère classique. Son concerto pour violoncelle est une musique très agréable si ce n'est géniale comportant des mélodies intéressantes.
  • Image : Les cordes hautes sont à gauche, les cordes basses à droite et le violoncelle et clavecin bien au centre. L'image est stable quoiqu'un peu plus large que profonde.
  • Timbres : C'est là que le bas peu blesser. Par rapport à un système très Haut de Gamme, les timbres manquent de charme mais par rapport à un système Hi-Fi standard les timbres sont différenciés et raffinés, tout dépend du degré d'exigence de l'auditeur. Dans tous les cas le violoncelle est bien un violoncelle, sa bande passante (environ 65 Hz à 2.000 Hz) est bien retranscrite avec toutes les harmoniques voulues. Ici l'instrument n'est pas que 4 cordes frottées, il possède aussi un corps qui fabrique le son.
  • Dynamique : La musique est vivante, aucun ennui n'est ressenti lors de l'écoute, aucune dureté n'est perçue. Les micro informations semblent toutes présentes même si sur une électronique plus neutre, mais beaucoup plus onéreuse, nous remarquerons que les attaques sur les cordes peuvent être un peu plus franches et rapides.
  • Transparence : Voir la rubrique timbres... Question transparence le Roksan permet de distinguer tous les instruments de l'orchestre, il permet au clavecin d'être chantant et agréable à l'oreille maintenant, d'autres électroniques bien plus Haut de Gamme permettent de gommer cette chaleur un peu systématique que l'on retrouve sur tous les enregistrements écoutés, décortiqués.


Le Système d'écoute :


Amplificateur : Roksan Kandy II
Sources : Rega Apollo-R
Enceintes : Aurelia Magenta
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Image : 13/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 16/20

samedi, 18 août 2012 17:38

Marantz PM11s3 : le test

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(79 Votes)
 
Comme tous les produits Marantz de la gamme Premium, l'amplificateur intégré stéréo PM11s3 possède une qualité de fabrication irréprochable. Il développe 2 x 100 watts sous 8 Ohms, possède une entrée phono de qualité (MM et MC) et une sortie casque. Comme fonctionnalités, il est équipé de tout ce qu'un mélomane peut désirer (bypass, préout, transformation en bloc de puissance, sorties enceintes pour bi-cablâge...).
Commençons ce test en vous dévoilant la conclusion, c'est original mais cela vous évite de perdre du temps à lire les comptes rendus d'écoute Complice.
Cet amplificateur est en ballotage et en concurrence prix et qualité avec le Coda CSi Limited (voir le test ici) et l'AVM A5.2 (test ici). Le Coda magnifie les enregistrements et les belles écoutes deviennent fantastiques... L'allemand AVM est d'une neutralité absolue, c'est celui que je choisirai mais attention du fait que j'écoute de la musique toute la journée ce que je recherche n'est pas forcément ce que souhaite un mélomane "épisodique". Le Marantz est certainement entre les deux, une fois bien marié (il est extrêmement sensible à la qualité des câbles Haut Parleur) il n'est certes pas le plus neutre mais il sait restituer les qualités et les défauts de nos galettes argentés ou de nos fichiers numériques. Il peut être un très bon investissement pour le mélomane souhaitant profiter de la musique sans se poser trop de question.

Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)

  • Image : Belle image en largeur mais manquant un brin de profondeur. Ce petit défaut est certainement du à la ligne de basse moins précise et ciselée qu'avec ce même titre écouté sur l'amplificateur allemand AVM A5.2.
  • Timbres : La voix de Lavilliers est belle typée assez Haute-Fidélité, manquant un brin de réalisme.
  • Dynamique : Manifestement sur ce titre aux impacts percutants, le Marantz n'est pas à son aise. Il a tendance à tasser un peu la dynamique. A sa décharge, 99% des amplis que j'ai eu l'occasion d'écouter font exactement la même chose et très souvent en bien pire Complice
  • Transparence : Avec le PM11s3 ce qui me paraît étonnant c'est que ce titre sonne "beau" et pourtant il arrache vraiment. La production, ici, est tout sauf propre. Du coups ce qui est rassurant c'est, qu'avec ce Marantz, toutes les galettes sonneront biens et, pour les mélomanes, cela est rassurant.

Dead Can Dance : Children Of The Sun (Anastasis - 2012)

  • Après 16 ans de silence le groupe austro-britannique Dead Can Dance nous livre un nouvel Opus, Anastasis. La production est exceptionnelle, les claviers symphoniques n'ont peut être jamais été aussi bien exploités. Les influences médiévales et religieuses (hormis l'avant dernière plage du CD) de la musique ont complétement disparu dans cet album pour laisser place à une écriture plus limpide et plus accessible.
  • Image : Les sons remplissent l'auditorium. Les nappes sonores des claviers synthétiques enveloppent l'auditeur dans une architecture grandiose.
  • Timbres : Les voix de Lisa Gerrard (contralto) et de Brendan Perry (baryton) semblent justes et vraies même si nous aurions souhaité un peu plus de précision dans les articulations (voir les impressions à l'écoute du titre de B. Lavilliers).
  • Dynamique : Les fortes ruptures de dynamique ne semblent vraiment pas être le principal point fort de cet amplificateur, les transitoires manquent, pour ce type de musique, d'un brin de rapidité et de franchise
  • Transparence : la qualité de la production de cet album saute vraiment aux oreilles. Le Marantz reproduit fidèlement les moindres détails voulus par le producteur. En cela cette électronique est transparente, maintenant tous les timbres paraissent beaux, en cela cette électroniques triche, certes très bien, mais manque de transparence !

Le Système d'écoute :


Amplificateur : Marantz PM11 s3
Sources :  T+A1250R - AVM CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP  : TelluriumQ Ultra Black
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :

Fabrication : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 13/20
Image : 15/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 14/20

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(37 Votes)

Pour faire suite à de nombreuses heures d'écoute, à de nombreuses interrogations, à de sombres doutes, j'ai décidé d'exprimer, ici dans les colonnes de ce blog, mon ressenti à la découverte de ce système Haute Fidélité hors normes.
Les tests séparés des électroniques allemandes AVM suivront. Vous en saurez plus sur cet amplificateur à la technologie numérique, sur ce lecteur/DAC mais dans un premier temps je n'ai pas pu résister à cette chaine Hi-Fi. A la lecture des notes, vous comprendrez aisément que pour le mélomane que je pense être, il va être difficile de passer ensuite à autre chose.

Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)

  • Image : L'écoute s'est effectuée à un niveau sonore ahurissant... Le fauteuil en garde trace en sa mémoire Sourire. Ici la rythmique est assurée par un computer (Fairlight - 1980) et quelques nappes de synthétiseur Lyricon enveloppe la voix du chanteur. Même à ce fort volume de reproduction l'image reste très stable, Lavilliers est situé bien au centre légèrement au devant des enceintes et les effets "synthétiques" se répartissent équitablement à droite et à gauche pour constituer un espace sonore illimité.
  • Timbres : La voix est magnifique de véracité...
  • Dynamique : La reproduction du Fairlight, au niveau dynamique, est très difficile. Je connais des systèmes qui, ici, cherchent à "bluffer" leur auditoire et d'autres qui "aplatissent" la dynamique et rendent le titre fade et sans relief. Ici rien de tour cela, les attaques du Computer sont rapides et sèches, d'une précision chirurgicale. Impressionnant !
  • Transparence : Comme preuve de transparence, toutes les paroles du texte sont compréhensibles, rien ne dérape, cela démontre une belle lisibilité et une absence totale de coloration ; ni remontées dans le haut du spectre sonore, ni bosse dans le médium et ni boursouflement dans le haut grave afin de rendre les enceintes plus imposantes qu'un Menhir breton.

W. A. Mozart : Concerto pour piano n°21 (Paul Lewis, piano - Jiří Bělohlávek, direction - BBC Symph. Orch. - Harmonia Mundi )

  • Image : Il est rare que j'écoute du Mozart mais là, la découverte de cette galette, fut un vrai bonheur. Ce concerto tant rabâché retrouvait de sa splendeur. Grand merci à ces deux artistes pour cette belle redécouverte. Le système permet, ici, une reproduction grandeur nature (ou presque) de cette oeuvre concertante, le piano est légèrement mis sur le devant de la scène mais fidèlement entouré d'un orchestre allégé.
  • Timbres : Les timbres des bois et vents sont somptueux, les timbales sont dynamiques et précises. Quant au piano il est retranscrit tout en finesse et subtilité. Les cordes, dans l'introduction du 1er mouvement sont magnifiques de vérité et de charme.
  • Dynamique : Voilà certainement, à mes oreilles, le pourquoi de la redécouverte de cette oeuvre ; sur de très nombreux enregistrements (voir pour l'exemple les versions Brendel ou Perahia) la dynamique est d'une terne platitude d'où au bout de quelques minutes une certaine létargie s'installe surtout si comme aujourd'hui la température avoisinne les 30 °C. Ici rien de tout cela, la dynamqiue orchestrale est bien présente et donne à l'écoute de cette musique une vivacité, une joie de vivre très communicative. 
  • Transparence : Les hautbois sont des hautbois, les clarinettes chantent comme des clarinettes... tous les instruments possédent leurs vrais timbres et ne sonnent jamais synthétiques comme cela arrive trop souvent et même sur des système hors budget.

e.s.t. : Three Falling Free Part II (album 301 - Act 9029-2 )

  • Image : C'est avec quelques semaines de retard que je découvre cet album posthume du jazz band (?) e.s.t. mais mieux vaut tard que jamais Embarassé. Le titre "Three Falling Free Part II"  débute par un long solo du batteur M. Oström suivi d'une somptueuse présentation du thème principal sur 4 notes du pianiste E. Svensson (RIP). durant plus de 8 minutes e.s.t. atteint ici des sommets rarement escaladés. Rien que pour ces 8 minutes l'album doit être dans toutes les cdthèques.
    L'image construite, sur ce titre, par l'ingénieur du son est aussi large que profonde, d'une stabilité à toute épreuve et pourtant le message sonore est riche et complexe.
  • Timbres : La batterie, dans son introduction est toute vérité. Les toms, les cimbales et la grosse caisse sont très réalistes, les baguettes frappent des peaux et les métaux des cimbales transpirent leurs différences.
  • Dynamique : Entre l'introduction toute en finesse des cimbales et l'explosion finale les écarts de dynamique sont époustouflants... Et le système retranscrit cet écart avec naturel et facilité. Une merveille !
  • Transparence : Parler de transparence sur un tel travail de studio c'est un peu parler de l'Arlésienne on peut y croire mais personne ne sait réellement comment ce titre doit sonner. Tout ce que je peux affirmer, c'est qu'à l'écoute de la musique sur ce système Haute Fidélité, toutes les informations sont retranscrites et que jamais l'auditeur ne ressent de fatigue. Le système ne tire pas vers le haut, le message sonore n'est pas concentré sur le medium, le haut grave n'est pas boursouflé (pour s'en convaincre, sur le même album il suffit de déguster l'instroduction à la contrebasse du titre "The Chilhood Dream), la transparence et la neutralité sont vraiment les deux adjectifs qui décrivent avec le plus de précision ce système Hi-Fi qui alors tend à la perfection.

En conclusion, j'ai écouté ici un système avec lequel je pourrai vivre la musique durant de nombreuses années. Pour un tarif, certes important mais encore réaliste, le mélomane pourra enfin profiter d'un vrai plaisir audiophile. 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : AVM Evolution A 5.2
Sources : AVM Evolution CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP  : Studio Connections Reference+
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :

Fabrication : 15/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 16/20
Image : 18/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 17/20

vendredi, 13 juillet 2012 09:53

Studio Connections : le test d'un mélomane

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Merci à David pour sa première contribution au Blog et à ce test des câbles Studio Connections :

"Je voulais partager avec vous mon expérience sur l'importance des câbles de modulation et d'enceintes. Lors de l’acquisition d'un système audio, on ne prend pas conscience de l'importance des câbles et pourtant c'est un élément très important, car il peut dégrader l'écoute.
Je suis bien placé pour en parler, j'ai fait l'erreur.
Lorsque j'ai changé mon système audio, j'ai gardé mes anciens câbles d'enceintes LINN K20 et de modulation LINN SILVER et je ne retrouvais pas l'écoute faite au magasin chez Opus 51.
Pourtant, Frédéric m'avait mis en garde.
Finalement après plusieurs mois, j'ai fait l'acquisition d'un câble modulation Studio Connections Reference +
et des câbles enceintes Studio Connections "Abbey Road" Monitor.
Ayant entre les mains les nouveaux et les anciens câbles, j'ai souhaité faire un petit comparatif.



1) Je commence mon test avec les anciens câbles LINN:
Sur le plan sonore, ce câble s'illustre principalement par une très grande dureté et un grave plein et très nerveux mais un peu trop.
Les enceintes Aurelia Saphira de nature transparente mettent en évidence ses caractéristiques. La musique est plus agressive et moins naturel. L'écoute finit par être fatigante. 


2) J'installe les câbles Studio Connections.
Je suis immédiatement surpris par la différence d'écoute. La dureté a disparu. Les Studio Connections brillent ici par leur transparence qui laisse à volonté s'exprimer la musique sans imposer quoi que ce soit, cela respire. Leur droiture et leur respect des timbres permettent de tirer la substantifique moelle du message musical. Les extinctions de notes sont plus naturelles, et le détourage des instruments de musique et des voix sont mieux appréhendés : ils confirment le côté neutre. L'image stéréo est excellente et équilibrée, les instruments sont parfaitement dissociés. Je peux l'affirmer, on tire la quintessence de son système audio.

La conclusion:
Vous l'aurez compris les câbles LINN ne s'adapte pas du tout à mon système audio. Les Studio Connections me redonnent le plaisir d'écouter de la musique.
Je vous conseille lors de l'acquisition de nouveaux matériels Haute Fidélité de ne pas négliger la partie câbles et de les changer si besoin en même temps car  sinon, vous garderez l'handicap du mauvais câble.
Le système audio s'aligne sur le maillon faible et donc vous le répercute sur votre écoute.
Je vous laisse et je retourne écouter de la musique."

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Euphya Alliance 280
Enceintes : Aurelia Saphira
Sources : Resolution Audio Opus 21

vendredi, 06 juillet 2012 09:47

Studio Connections

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De l'Importance d'un bon câblage

Abbey Road

Tous ceux qui connaissent le magasin savent le soin que nous prenons à utilser dans nos configurations en démonstration des câbles de qualité au juste prix.

Il y a 3 ans nous avions découvert les câbles Abbey Road et en avions acquis la distribution en France... Et puis cette distribution nous a été retirée.. D'autres ont promis au fabricant anglais de meilleurs résultats...

Depuis le début 2012, le concepteur anglais nous a demandé de reprendre la commercialisation des produits, désormais nommés Studio Connections. Ces câbles, d'une grande neutralité, d'une merveilleuse fidélité aux timbres et à la dynamique sont à découvrir chez opus 51.

Si vous désirez les tester au sein de votre système Haute Fidélité, nous pouvons vous les prêter contre un simple chèque de caution et une participation aux frais d'expédition.

A lire le test écrit par un client mélomane ICI

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apple mac

A la demande de nombreux clients ou utilisateurs, voici ci dessous un retour d'expérience d'écoute de musiques dématérialisées sur Apple MAC. Ce Compte Rendu est de B. Doyard. Grand merci à lui. Ici dans cet exemple le Mac est directement connecté à un DAC.

Pure Music :

Juste un petit retour d’info pour les utilisateurs de musique dématérialisée avec du Mac avec qui je crois bon de faire profiter d’une expérience  très positive que j’ai avec le petit logiciel américain « Pure Music » de chez Channel D

Musicalement : Apporte un plus indéniable sur l’ensemble de la restitution et notamment sur en termes d’aération, de précision du phrasé et de la scène sonore… Surtout pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un DAC ou lecteur réseau qui met en mémoire tampon le fichier avant la lecture…

Utilisation : Extrêmement simple d’utilisation. Vous gardez la convivialité et la simplicité d’iTunes ainsi que les possibilités de commander votre bibliothèque musicale à distance via iPhone, iPad, etc…

Vous étendez les possibilités d’iTunes puisque vous pouvez lire via iTunes les fichiers Flac, Haute Définition et DSD. Chose qui n’est pas possible (sauf erreur de ma part) sur iTunes classique.

Vous pouvez lire en Gapless.

Un peu plus de technique : En fait Pure Music « prend la main » sur iTunes et sur la couche de la carte son de votre Mac. Pour l’utilisation, vous avez l’impression d’utiliser iTunes qui est en fait devenu un logiciel « fantôme » et une simple interface…

Il met en mémoire tampon les fichiers à lire et vous affranchit de certains problèmes d’accès disque dur qui arrivent parfois. Ce qui effectivement demande quelques micro-secondes de plus avant la lecture selon le nombre de fichiers que vous lui ordonnez de lire et la capacité de votre RAM.

Vous avez éventuellement la possibilité de mettre le processeur en utilisation exclusive (HogMode), c'est-à-dire que Pure Music bloque tous les accès ou les requêtes d’interruption au processeur  qui devient dédié exclusivement à la carte son…

Pour les bidouilleurs, dont je ne fais pas partie donc sans opportunité de commenter, sachez que vous avez également  la possibilité de :

  • Upsampler jusque 64bit/384kHz
  • Intervenir sur l’équalization, la balance, le volume, etc…
  • Inverser la phase

Prix : Après 15 jours d’essais gratuit. Il vous en coutera 120$. A vous de surveiller les taux de change $/€ pour gagner quelques euros ;-)

Conclusion : Pour un budget qui me paraît somme toute raisonnable, le gain qualitatif de restitution est vraiment significatif. Je n’ai pas pu comparer sur mon système avec le grand concurrent « Amarra » (d’une centaine de $ plus cher) que par contre j’ai vu fonctionner et qui est nettement, mais alors nettement, moins simple d’utilisation et qui s’adresse beaucoup plus aux geek et autres amateurs de bidouillage informatique…

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Ce test a été réalisé par un heureux acquéreur de ce magnifique produit. Grand merci à lui. Il signe ses interventions sur ce blog du pseudonyme "ledoc".

 

Maintenant les choses sérieuses commencent . Il est à la maison, il prend un peu de place avec son alimentation séparée, son ampli séparé en classe A qui chauffe bien.
On peut le brancher en direct sur le lecteur de CD, mais à la maision, il est sur la sortie tape out de l'ampli Rega Osiris. Le lecteur CD est l'Arpège de Art & Technologie, vous savez l'excellent lecteur avec un service commercial .............................

J'ai commencé par A Jamal , CD Bblue Moon , enregistré dans l'endroit top en ce moment, j'ai dit le studio Avatar à NY, qui a l'air d'être le studio tip top en ce moment . Tout le monde y va Jamal, Abercrombie etc . Piano au premier plan, dont les cordes sonnent de toute leur splendeur , riche en harmoniques, un peu au premier plan, mais le maître a donné les ordres. Les percussions de Badrena pernnent leur vraie place. La rythmique bien présente, une basse pulsante et discrète contrairement à ses disques précédents où la basse était devant ; la batterie est sèche à souhait, et donne une nouvelle impulsion au "vieux" maître . Jamal est inusable , on dirait un vrai gamin, plein de désinvolture !! Un disque remarquable , une prise de sons assez proche des instruments, mais l'espace est bien rendu cependant . On est dans le studio , pas au concert ; tout est bien à sa place .

Passons J Savall dans Altre Follia : les personnes qui disent que les cordes du baroque leur hérissent les poils, doivent acheter ce casque de toute urgence. La justesse des instruments, très variés dans ce disque est remarquable de vérité et de douceur, presque. Les différents violons, violoncelles, violes de gambe, guitares théorbe, tout est là dans une acoustique superbe de la collégiale de Cardona ; je ne la connais pas, mais j'ai une magnifique idée de son acoustique et on comprend pourquoi J Savall en a fait son lieu de travail. Tout parait apaisé malgré la brillance naturelle des instruments. Un grand moment de communion ; ça donne envie de tout réécouter pour voir sur les autres enregistrements ce que cela va donner ; il y aura donc d'autre Savall dans les jours à venir, car je suis en vacances 15 jours, alors vous n'avez pas fini de me lire ;-))

Après cela, me voilà reparti dans ma drôle de musique, j'ai nommé Ch Lloyd dans Sangam et là, j'y suis encore ; j'appréhendai un peu car je le connais tellement !!!
On est au premier rang c'est clair, tous les instruments sont là et E Hartland, le batteur est un peu plus en avant que d'habitude : dans les plages 5-6-7, il reprend une ampleur, une force que Hussain avait un peu tendance à lui prendre ; en fait, les deux ont une même force d'impulsion pour Ch Lloyd. Tout le monde est à la même auteur. En ce moment sur une impulsion donnée sur le bord de la caisse claire, on est là, c'est charnel, on est en pleine communion, ça vibre, ça rentre dans la tête, c'est aéré, léger et ça pénètre pourtant profondément dans l'esprit ; on est emmené loin par la chaleur du sax ténor, très suave, découvrant son âme sur un balai de tablas et de cymbales tenues à la main ; la grosse caisse, très mâte, sonne comme un tambourin primitif, Hartland est un primitif dans ce disque et c'est beau et charnel. On ressent son coté impulsif. Sur la palge 8, le dialogue LLoyd Hussain sonne avec Hussain un peu devant, la richesse des peaux est hallucinante de nuance et de chaleur ; jamais entendu aussi présent. Les mains de Hartland sur ses peaux de batterie donne un caractère vivant et vital à cette musique essentielle. La voix de Hussain sur la plage est humaine, pas vampire, pas chaude, pas froide, un peu comme sur les Aurelia (les grandes). Sur la palge 9, dialogue entre Hussain et Hartland qui emporte la foule et moi avec !!! On est dedans, c'est incroyable .

Je viens à en oublier que je porte un casque depuis 45 minutes. Il s'efface, il se fait oublier, on n'est pas prisonnier des oreillettes.

Passons à Haddouk Trio et Dragon de Lune au cabaret sauvage, même si la prise de son n'est aussi top que l' album FIP. C'est l'ampleur de la musique qui surprend, on est véritablement envahi par la richesse de ce morceau, on est transporté. Il n' y a pas 3 musiciens, mais une musique ; le solo de percussions de Shehan est bien en arrière de la scène mais largement présent avec une richesse de peau magnifique ; sur la plage, on apprécie la chaleur du doudouk de Malherbe. Sur la palge 13, la gumbass D' Ehrlich montre bien que le Ergo AMT sait aussi donner des basses!!!

Un peu de recueillement avec Vivaldi sonate e minor, CD Accent : richesse du médium, somptueux, ample avec la double basse en soutien et l'orgue en nappe qui donne une ambiance méditative rare à cette musique. Enregistrement à la fois proche pour la richesse des sonorités, mais ne coupant pas une petite réverbération bienfaisante de l'église où la prise de son fut faire. Grande légèreté des coups d'arches dans la deuxième plage. Un violoncelle presque guttural.

Voici donc mes premières impressions; il y en aura d'autres dans les jours à venir.

Vous avez compris que nous sommes dans un autre monde, rarement atteint dans d'autres circonstances. Le problème est que ce casque a tendance à vous absorber et à vous déconnecter du reste du monde (des fois, ça fait le plus grand bien). Il est difficile de lire et faire autre chose ! donc je vous laisse car j'ai déjà fait de gros efforts en écoutant et en commentant presque en direct .
A+

mercredi, 23 mai 2012 15:30

Cambridge Audio Stream Magic 6 : le test

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Depuis plusieurs jours j'écoute le nouvel ensemble Cambridge Audio composé du lecteur de CD 651C et de l'amplificateur stéréo 651A, j'étais sur le point de rédiger un Test quand, ce matin, j'eus l'idée de brancher le tout nouveau lecteur réseau Cambridge Audio Stream Magic 6 sur l'ensemble Haut de Gamme Coda + Aurelia Graphica. La surprise fut ENORME.

Les écoutes ont été effectuées à partir de fichiers stockés sur un NAS et tous "rippés" par dbpoweramp en 24 bit 44.1 kHz. Certains fichiers sont d'origine en Haute Définition.

Count Basie : CB Express

  • Image : Le Big Band de Count Basie est au complet. Dès le début de cette plage gravée il y a près de 40 ans, l'espace sonore entre les musiciens est bien respecté. Tout le monde est à sa place et rien ne "flotte". Grâce à une assise sonore bien définie, l'orchestre est présent tant en profondeur qu'en largeur.
  • Timbres : La beauté des cuivres (trombones et trompettes en tête) s'exprime de tout son éclat. Le toucher de Count Basie est délicat et précis, tous les instruments, ici, sonnent vrais.
  • Dynamique : Dès l'introduction, l'infrabasse nous prévient, pas de rigolade, de la franchise, un peu de rentre dedans mais sans projection. Le Stream Magic assure des variations dynamiques plus que réelles.
  • Transparence : La musique sonne vraie, de nombreuses micro- informations fourmillent et enrichissent l'écoute.

Michel Jonasz : Le Millénaire

  • Image : Jonasz est dnas la pièce, les enceintes ont disparu. C'est presque parfait...
  • Timbres : Là aussi, rien à redire, les nappes électroniques des claviers sont bien rendue, la voix du chanteur est superbe...
  • Dynamique : L'écoute est vivante, dynamique, agréable et "swingante".
  • Transparence : Comme exprimé précédemment, Jonasz est avec nous... Que souhaitez de plus ?

Antonio Vivaldi : Les 4 saisons - Estate

  • Image : Le relief de cette superbe prise de son (Harmonia Mundi allemagne) nous emporte dans la venise du XVIIIéme siècle... Et vogue la condole !
  • Timbres : Les instruments anciens de cet ensemble baroque sont magnifiques, les timbres sont sans verdeur, ils sont boisés. C'est un vrai régal.
  • Dynamique :Les attaques sur les cordes (violons, violoncelles) sont extrêmement bien rendues, elles sont véridiques, nous y croyons, l'ensemble baroque est à notre porté.
  • Transparence : Rien à redire ici, là encore tout semble vrai.

En conclusion, pour moins de 1.000 euros le Cambridge Audio Stream Magic 6 est un superbe lecteur réseau, un poil plus dynamique et vivant que le Marantz NA7004. Les seuls petits reproches que nous pourrions lui faire sont :

  • un écran d'affichage à led d'ancienne génération, un écran lcd ou mieux encore oled aurait été préféré,
  • dans le rendu sonore, une trés légére remontée du haut du spectre sonore (comparé au Resolution Audio), lui enléve sa note de 5/5

 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : préampli Coda 05X + Amplificateur Code CX
Sources : Cambridge Audio Stream Magic 6 - Resolution Audio Opus 21
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP  : Studio Connections Platinum (le must !)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Conditionneur secteur : Isotek Titan


Les Notes :

Fabrication : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Image : 15/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 15/20

jeudi, 10 mai 2012 10:26

Isotek Titan : le test

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Grande décision hier soir, je me suis rendu chez un ami qui posséde, oh! le chanceux, un système Haute Fidélité assez exceptionnel, afin de tester, de découvrir le conditionneur anglais Isotek Titan.

Pour le tester, un simple sacd ; le Sacre du Printemps par l'Orchestre Philharmonique de Los Angeles, un enregistrement Deutsche Gramophon dynamique, précis et possédant une spatialité exceptionnelle.

Ecoute avec le conditionneur :

  • Image : l'image sonore s'est "ouverte". Les instruments de l'orchestre acquièrent une situation dans un espace réellement tridimensionnel. L'orchestre déborde des enceintes qui, elles, disparaissent complétement de l'auditorium. par rapport à l'écoute sans le Titan, l'orchestre a remplacé le système Haute Fidélité. On ferme les yeux et tout devient criant de vérité.
  • Timbres : les timbres des instruments, une fois le conditionneur banché changent, ils deviennent plus charnels, plus véridiques. C'est très étonnant qu'un tel système haut de gamme puisse encore allez beaucoup plus loin une fois le Titan mis en oeuvre.
  • Dynamique : les micro informations deviennent plus distinctes, plus précises. La dynamique, au contraire de certaines croyances en vogue, est plutôt mieux rendue avec le Titan. L'Isotek permet la restitution beaucoup plus précise des basses et des infra basses ce qui, permet au discours musical, de se construire sur des fondations extrêment saines.
  • Transparence : timbres plus vrais, micro dynamiques plus précises, une plus grande transparence est de mise. Cette transparence est réelle, elle ne dénature pas la compacité et la puissance de l'orchestre, le haut du spectre n'est jamais mis en avant et le medium garde une chaleur de bon aloi.

Conclusion :  comment déconnecter l'Isotek Titan après y avoir goutté sur une longue période ? La réponse est simple ; partez longuement en vacances, oubliez durant quelques jours, quelques semaines la musique, les musiques reproduites et alors, peut être, au retour vous retrouverez le bonheur d'écouter de la musique grâce à votre système Haute Fidélité mais... au bout de quelques heures le Titan se rappellera à votre bon souvenir...

Le Système d'écoute :

Pré amplificateur : Coda CX05
Amplificateur : PBN
Sources : T+A D10
Enceintes : Montana EPX (merci Hervé)
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Argento
Cable secteur : Isotek

Les Notes :

Qualité/Prix : 18/20

mercredi, 25 avril 2012 15:22

Aurelia Saphira : le test d'un mélomane

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Lu sur le forum HomeCinema-Fr.com :

"Bonjour à vous tous,

Ce message pour vous témoigner de mon achat des enceintes Aurelia Saphira, les colonnes 2 voies à 4 HP medium/graves.
Je tiens également à remercier la boutique Opus 51 de Reims pour la qualité de leurs conseils que j'ai trouvé très pertinents.

Les enceintes sont amplifiées par un ensemble Roksan Caspian M-1 préampli + 2 blocs de puissance mono de 2x100w. Le lecteur CD est un Roksan Caspian M-2.
La première écoute est très prometteuse. Le timbre de ces enceintes est très juste, les enceintes font preuve d'une excellente homogénité des Hautes Fréquences aux Basses Fréquences et chose toujours surprenantes aux vues des petits HP de medium/grave qui la composent, c'est leur capacité à descendre dans les basses fréquences en produisant des basses propres/nettes et tendues. Au fil des premières heures d'écoute, je sens que le phasage se développe, le scène sonore se dessine de plus en plus. Je tien à préciser que lors de mes écoutes en magasin, comparées à des Neat Elite, Mulidine Cadence, les Aurelia Saphira sont les enceintes qui ont représenté la plus large scène sonore. Les enceintes font preuve d'un dynamisme et d'une définition sonore remarquable, idéal pour de la musique rock dans mon cas. C'est un plaisir d'écouter clairement la batterie qui sait faire preuve de présence dans un live tout en distinguant nettement chacun des instruments et surtout en écoutant la voix du chanteur fidèlement reproduite, nous donnant cette impression d'avoir l'artiste en face de soit.

En comparaison, les autres écoutes étaient soit moins détaillées (ex. des Neat Elite) ou soit moins détaillées et moins dynamique (c'était le cas des Mulidine Cadence, trop plate) à mon goût.

Vous l'aurez donc compris, mes première impressions sont basées sur 5 premières heures d'écoute en début de rodage et me plaisent déjà énornément.

Marc"

lundi, 26 mars 2012 14:08

Cabasse Minorca : le test

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Chose promise... Chose dûe... Voici le test des enceintes bibliothèques trois voies Cabasse Minorca. Ces enceintes sont commercialisées à moins de 800 euros la paire, elles sont équipées de trois haut parleurs par enceinte : le très fameux coaxial BC10 deux voies (medium et aigus) et un boomer de 15 cm. Pour fêter ce test, durant tout le mois d'Avril, ces enceintes vous sont proposées à la vente avec une remise de 15% (achat Internet via notre site ICI).

Ces bibliothèques sont assez imposantes (L130xH400xP280 mm) et apprécient les pieds rigides et stables. Le produit inspire confiance, elles sont relativement lourdes (env. 9 kg pièce) et malgré une finition vinyle, la fabrication est de qualité. Les Minorca sont  aisées à mettre en oeuvre et ne réclament pas d'électroniques puissantes pour s'exprimer pleinement.

Count Basie : CB Express

  • Image : Le Big Band de Count Basie se déploie de gauche à droite de la salle d'écoute, il n'existe pas de trou central. Le seul petit bémol est que le scéne est plus large que profonde.
  • Timbres : La couleur de l'orchestre de Basie est un peu rugueuse, elles manque de chaleur, de rouge et de vert... La contre basse existe mais manque de précision, c'est une remarque qui pourra être généralisée, ici nous sommes bien en face d'enceintes bibliothèques et dès que notre attention se portera sur le grave, nous serons un peu déçus par sa simplification. Dans ce registre l'enceinte joue toujours la même note Complice
  • Dynamique : Aucun tassement n'est ressenti sur les envolées de l'orchestre. L'enceinte ne se crispe pas, les sons ne se durcissent pas et la musique reste toujours agréable à l'oreille.
  • Transparence : La restitution sonore semble naturelle, de multiples informations fourmillent et enrichissent l'écoute.

Dire Straits : Money for Nothing

  • Image : L'image est stable, tous les instruments sont positionnés avec précision. Rien ne bouge, même si la profondeur est courte, la stabilité, rare sur des enceintes dans cette gamme de prix est alors précieuse.
  • Timbres : Les voix de Knopfler et de Sting sont bien distinstes et nous sont rendues avec vérité. Le son de la guitare de Knopfler est fidèle et les impacts de la batterie, la caisse claire en particulier, sonnent avec franchise et netteté.
  • Dynamique : Belle dynamique, le crescendo introductif est respecté et n'est pas tassé. Bel exploit !
  • Transparence : Même à fort niveau sonore, la musique reste audible et le plaisir est là, certes la ligne de basse est un peu retrait, mais nous oublions rapidement que nous écoutons des bibliothèques.

Michel Jonasz : Le Millénaire

  • Image : Le chanteur est bien en place dans l'aire d'écoute. Sa localisation dans l'espace est stable entre les deux enceintes.
  • Timbres : Les sons électroniques (claviers) sont bien rendus, avec précision, vivacité. Les voix, celles de M. Jonasz et des choeurs, sont belles, bien timbrées, réalistes.
  • Dynamique : Ecoute vivante et agréable. La dynamique originelles semble respectée.
  • Transparence : Comme auditeur, nous écoutons, découvrons, sur cette plage, une profusion de sons bien différenciés, l'écoute est intéressante même si le bas du spectre est un peu écourté et que le haut est un peu simplifié.

Antonio Vivaldi : Les 4 saisons - Estate

  • Image : De suite nous sommes surpris par la platitude de l'image. Le rendu manque de relief. Les plans sonores sont mal définis.
  • Timbres : Les timbres des instruments à cordes sont très simplifiés. l'écoute manque de finesse, de charme, de réalisme. Nous avons vraiment du mal à croire à la véracité des instruments acoustiques (ici des violons baroques) que nous écoutons.
  • Dynamique : Ici, la dynamque est inexistante, tout se situe sur le même plan, un peu comme "L'Image".
  • Transparence : Nous avons l'impression que nous avons cachés les enceintes sous d'épais voiles...

 

CONCLUSIONS

A vous passionnés de musiques acoustiques, nous vous conseillons de passer votre chemin. Sinon, si vous appréciez le Rock, la Pop et la Variété, pour un investissement assez modeste, les Cabasse Minorca, dans un volume de salle de moins de 25 m², proposent une écoute dynamique et vivante sans agressivité.

 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Marantz PM11s2
Sources : Audia Flight CD Three, Marantz NA 7004
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP  : Tellurium Q Black
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Les Notes :

Fabrication : 12/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 11/20
Image : 13/20
Transparence : 11/20
Qualité/Prix : 13/20

lundi, 19 mars 2012 13:36

Coda CSi Limited : le test

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En introduction de ce compte rendu d'écoute je vais reprendre à l'identique le ressenti que je donnais lors de la découverte de ce superbe intégré Haut de Gamme Coda CSi Limited : "Ce modèle  a été réalisé pour satisfaire un large éventail de goûts. Il présente une puissance moins élevée que les CSiB, mais possède une plage de fonctionnement en classe A plus étendue et un son encore plus doux. Cet amplificateur possède une filiation sonore de type “tube”. Son écoute n'est jamais fatigante et de suite le mélomane est subjugué par la beauté des timbres reproduits."

Ce produit est en magasin maintenant depuis près de 6 semaines, je commence à bien le connaître et je sais qu'il a la particularité de transcender les bonnes enceintes se situant dans une fourchette de prix allant de 2.000 € à 6.000 €. Il rafole également des bibliothèques Haut de Gamme comme ici, pour cette écoute les très musicales Aurelia Cerica.

Par rapport au Coda CSib, l'autre amplificateur de la marque américaine, la polarisation des transistors sur le CSi Limited est plus élevée, il fonctionne en Classe A jusqu'à 2 x 25 w. et sa puissance totale est moins forte, elles est limitée à 2 x 220 w. sous 8 Ohms, ce qui semble tout à fait raisonnable. Le Coda CSi Limited ne posséde pas d'entrée symétrique mais cela n'est pas rédhibitoire. Voilà pour les principales différences entre les deux beaux bébés ricains. Pour rappel ces amplificateurs sont capables de fournir des pointes de courant dépassant les 100 ampères avec un degré de linéarité et de vitesse inégalé.

 

G. Mahler : Symphonie n° 3 - B. Haitink - Orchestre Symph. de Chicago (version CD)

  • Image : L'orchestre rempli avec précision le salon d'écoute, les enceintes disparaissent et, que cela soit en largeur ou en profondeur, un orchestre symphonique semble prendre place dans mon auditorium. C'est inimaginable, mais en fermant les yeux, le cerveau, sans aucune difficulté, peut positionner tous les instrumentistes de l'orchestre. Il me faut reconnaître que nous sommes ici en présence de l'un des plus beaux enregistrements d'orchestre que nous connaissons et cela s'entend. 
  • Timbres : Les cordes graves (violoncelles et contrebasses) sont rendues avec beaucoup d'"humanité", avec une présence tout à la fois charnue et précise. Les cuivres sont rutilants et sans agressivité. Les trompettes claironnent au desus de l'orchestre avec une certaine majesté. Les persussions sont bien présentes en fond d'orchestre avec beaucoup de précisions et les peaux nous sont rendues dans leur réalité lors des impacts.
  • Dynamique : Lors des forte orchestraux nous ne ressentons aucun tassement de la dynamique, nous ressentons comme une puissance infinie. A aucun moment l'amplificateur laisse percevoir ses limites. Quant aux sons les plus faibles, ils ne sont pas noyés dans un brouhaha électrique comme cela peut arriver de temps à autre sur certaines électroniques artisanales, mal réfléchies.
  • Transparence : Ici, nous trouvons peut être le petit bémol tant recherché lors de l'écoute de cet amplificateur Coda CSi Limited. Les timbres, les instruments de l'orchestre sont trop somptueux pour paraître totalement vrais. Quelque soit la puissance délivrée par l'ampli (et nous avons écouté vraiment à très fort niveau), l'ensemble reste magnifique, sans projection, sans dureté (les somptueux cuivres du CSO, certainement les plus beaux au monde) , tout est extrêmement musical. Cela est trop beau pour être vrai. Certainement, sommes-nous en présence du charme de la Classe A ?

El Cant de la Sibil-La : Montserrat Figueras - Jordi Savall - chœur La Capella Reial (version SACD)

  • Image : Contrairement à l'enregistrement de la troisième symphonie de G. Mahler où l'orchestre venait s'installer dans votre salon, dans cet enregistrement Alia Vox, vous vous installez en plein coeur d'une cathèdrale espagnole. C'est tout simplement bluffant de réalisme. La restitution est holographique.
  • Timbres :Le choeur de voix de femmes est magnifique, vrai. Sa lisibilité est d'un grand réalisme, les plans sonores se déploient dans l'espace et, alors, nous sommes vite imprégné d'un sentiment profond et mystique. La voix si spéciale de Montserrat Figueras, très difficile à reproduire pour un système Haute Fidélité, est ici rendue sans aucune dureté dans les aigus, la voix file avec facilité et naturel. Le timbre est chaud, méditerranéen, la présence de la soprano est d'un réalisme certain.
  • Dynamique : Ici, il est difficile de dissocier dynamique et timbre car bien souvent si la voix de M. Figuerras devient dure c'est que le système Haute Fidélité utilisé à tendance à tasser la dynamique. Le Coda CSi Limited ne semble pas possèder de limites et tout file, ici, avec grand naturel. Les écart entre les "pianos" et les "forte" sont rendus avec aisance et fluidité.
  • Transparence : L'acoustique de la Cathèdrale catalane, avec sa réverbération naturelle maitrisée de main de maître par l'ingénieur du son, semble nous être offerte avec une grande vérité, au point de se croire assis dans les premiers rangs et d'assister à un magnifique concert.

 

Sébastien Bach : Variations Goldberg - Irma Issakadze, piano (version SACD)

  • Image : Le Grand Piano est installé dans mon salon, la jeune et jolie pianiste ne joue que pour moi (les audiophiles sont tous un peu égoïstes). Ses aigus sont légérement boisés, ses graves sont ronds et plains, ils sont précis et amples. Mon cerveau y croit sans effort, bel exploit de l'ingénieur du son et de l'amplificateur Coda.
  • Timbres : Face à moi je me retrouve être en présence d'un seul piano du grave à l'aigu. Certains systèmes donnent à entendre, sur cet enregistrement, soit un piano tronqué, soit, pire encore, deux pianos ; un piano timbré d'une manière dans le grave et totalement différent dans le medium et dans l'aigu. Ici, la réserve d'énergie de l'amplificateur permet, avec aisance, aux enceintes de se libérer et d'exprimer toute la musique de cet enregistrement.
  • Dynamique : Les superbes mains de la belle pianiste (l'imagination est reine lors de l'écoute d'un CD) effleurent les blanches et les noires lors de l'exposition du thème et, soudainement, la première variation impose sont dynamisme, sa fougue, la vie prend place. Les note s'amplifient à l'infini, rien ne se crispe, la musique reste fluide et transparente. Quelle interprétation magnifique !
  • Transparence : Les marteaux percutent les cordes et les sons se développent, s'harmonisent avec naturel. Le piano est là, il existe physiquement avec ses 500 kilos. Chaque note nous transperce et nous impose son poids comme au concert lorsque vous êtes dans les premiers rangs et que vous sentez la musique vivre en vous.

 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Coda CSi Limited
Sources : Roksan CD Caspian M2 - Marantz SA 15s2 Limited
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+ - Neutral Cable Fascino
Câbles HP  : Tellurium Q Green
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Les Notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 14/20
Image : 14/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 15/20

jeudi, 09 février 2012 17:52

Legacy Classic HD : le test.

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Voilà, à le demande de nombreuses personnes (une petite dizaine), je me lance. J'espère que la chute ne sera pas trop rude. Je dois tester ces gros "bébés" américains que sont les Legacy Audio HD.

Petit tour du propriétaire,  ces enceintes colonne culminent à 115 cm du sol, ce sont des 3 voies équipées de deux haut parleurs de grave (21 cm), d'un haut parleur (17 cm) dédié aux fréquences mediums et haut mediums (450 Hz - 4 kHz) et d'un tweeter ruban permettant de reproduire avec délicatesse les fréquences hautes jusqu'à 30 kHz. Ces enceintes pésent environ 40 kg pièce et apprécient les grands espaces. Tous les haut parleurs sont de conception Legacy je crois, tous, sauf le tweeter, sont équipés de membranes argent/graphite (Fils d’argent tissés sur une membrane en fibres de carbone renforcée par une couche de Rohacell® ultralégère). Le tarif, environ 6.000 € ttc la paire suivant la finition désirée.

Bon ça va, assez de technique... Tous ces détails sont-ils réellement intéressant ? L'objectif d'une enceinte acoustique n'est-il pas, nonobstant toutes ses qualités techniques, de retransmettre de la meilleure manière possible toutes les informations fournies par l'amplificateur qui les "drive" ?

Après une bonne semaine de fonctionnement non-stop, et après avoir essayé quelques amplificateurs bien différents, pour ce test mon dévolu s'est porté sur une électronique américaine à tube (4 x KT88) : le Rogue Audio Tempest.

Shinta : They can't take that away from me (guitares acoustiques + voix)

  • que ces enceintes sont rapides ! Les attaques sur les cordes des guitares sont un réel règal,
  • la voix de la chanteuse apparaît tel un hologramme entre les deux enceintes avec une vraie présence physique. La voix est transmise sans aucune accentuation des sifflantes ou chuitantes.
  • les guitares sont rendues avec un grand naturel. Ici, on ne rencontre pas les excès de brillance artificielle flateuse habituelle, d'agression métallique, de définition au microcospe.
  • Ce titre nous a permis de déterminer la grande qualité du medium et des aigus de ces enceintes. Mariées à l'excellent amplificateur à lampes Rogue Audio, ces registres vous seront, alors, servis en toute beauté.

Dire Straits : Money for Nothing

  • dans ce Rock à la manière Dire Straits, les Classic HD révélent un grave rapide, profond et sec, sans l'apparition de toniques de matériau de membranes ou de coffret,
  • la voix de Knopfler, entre les deux enceintes, est saisissante de vérité, même à des volumes sonores indécents.
  • le taux de distorsion apparaît très faible malgré des niveaux sonores impressionnants mais sans effet de projection.

 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Coda CSib, Marantz PM15s2 Limited, Rogue Audio Tempest
Sources : Marantz SA11s2, Resolution Audio Opus 21
Enceintes : Legacy Audio Classic HD
Câbles de modulation : Tellurium Q Graphite
Câbles HP  : Tellurium Q Graphite
Filtre secteur : Isotek Sigmas
Cable secteur : Isotek Synchro

Les Notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 14/20
Image : 13/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 12/20

vendredi, 03 février 2012 12:07

Coda CSib : le test d'un mélomane

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Ci-dessous, le Compte Rendu d'écoute d'un fidèle client B.D. suite à l'acquisition d'un amplificateur CODA CSib :

« Coda Csib : Premières impressions

 A peine quelques heures de rodage pour le Coda Csib et il me fait déjà forte impression…Je n’ai pas résisté à la tentation de le confronter à mon Moon i7 et il y a faillit avoir KO !

Dynamique : Le Coda gagne par KO. Que cela soit sur les transitoires et percussions de la Tosca ou sur les attaques de lignes de basse de Marcus Miller, le Coda impressionne par sa rapidité, son « instantanéité » à délivrer le message…

 Transparence : Sur les médiums/aigus, je dirais égalité. Très belle fluidité et précision du Coda sur ce registre. Aucune coloration non plus et pourtant c’est déjà ce qui me plaisait chez Moon…

Sur les basses, net avantage au Coda qui reproduit avec une aisance incroyable l’assise et la modulation sur ce registre…

 Scène sonore : Egalité. Dans ce registre où les Montana Spi peuvent exceller, si l’amplificateur les y invite et le permet, aucuns problèmes non plus. La scène sonore est large et profonde, l’impression de réalisme est excellente…

 Bref j’ai adoré mes premières heures d’écoutes (et dire qu’il n’est pas du tout rodé!!!)  Que ce soit pour la qualité des timbres et la scène sonore le Coda Csib fait très bien son travail et quand il s’agit de rythmique, de rapidité et de gestion des basses : Il excelle ! J’insiste sur ces points car je trouve que le Csib est scotchant à ce tarif…

 Je ne dis pas que le Moon est mauvais, ni qu’il est à jeter, mais le Coda est plus de 3000€ moins cher et il soutient largement la comparaison sur certains plans et il lui est supérieur sur d’autres… Alors soit il y en a un qui est trop cher, soit c’est l’autre qui ne l’est pas assez ! ;-) Mais tout ceci n’est que mon humble avis

 En tous cas, je ne regrette absolument pas mon achat et je me demande, ainsi que mes Enceintes Montana Spi ;-), jusqu’ou cet ampli va m’emmener après une vraie période de rodage… »