lundi, 26 mars 2012 14:08

Cabasse Minorca : le test


Chose promise... Chose dûe... Voici le test des enceintes bibliothèques trois voies Cabasse Minorca. Ces enceintes sont commercialisées à moins de 800 euros la paire, elles sont équipées de trois haut parleurs par enceinte : le très fameux coaxial BC10 deux voies (medium et aigus) et un boomer de 15 cm. Pour fêter ce test, durant tout le mois d'Avril, ces enceintes vous sont proposées à la vente avec une remise de 15% (achat Internet via notre site ICI).

Ces bibliothèques sont assez imposantes (L130xH400xP280 mm) et apprécient les pieds rigides et stables. Le produit inspire confiance, elles sont relativement lourdes (env. 9 kg pièce) et malgré une finition vinyle, la fabrication est de qualité. Les Minorca sont  aisées à mettre en oeuvre et ne réclament pas d'électroniques puissantes pour s'exprimer pleinement.

Count Basie : CB Express

  • Image : Le Big Band de Count Basie se déploie de gauche à droite de la salle d'écoute, il n'existe pas de trou central. Le seul petit bémol est que le scéne est plus large que profonde.
  • Timbres : La couleur de l'orchestre de Basie est un peu rugueuse, elles manque de chaleur, de rouge et de vert... La contre basse existe mais manque de précision, c'est une remarque qui pourra être généralisée, ici nous sommes bien en face d'enceintes bibliothèques et dès que notre attention se portera sur le grave, nous serons un peu déçus par sa simplification. Dans ce registre l'enceinte joue toujours la même note Complice
  • Dynamique : Aucun tassement n'est ressenti sur les envolées de l'orchestre. L'enceinte ne se crispe pas, les sons ne se durcissent pas et la musique reste toujours agréable à l'oreille.
  • Transparence : La restitution sonore semble naturelle, de multiples informations fourmillent et enrichissent l'écoute.

Dire Straits : Money for Nothing

  • Image : L'image est stable, tous les instruments sont positionnés avec précision. Rien ne bouge, même si la profondeur est courte, la stabilité, rare sur des enceintes dans cette gamme de prix est alors précieuse.
  • Timbres : Les voix de Knopfler et de Sting sont bien distinstes et nous sont rendues avec vérité. Le son de la guitare de Knopfler est fidèle et les impacts de la batterie, la caisse claire en particulier, sonnent avec franchise et netteté.
  • Dynamique : Belle dynamique, le crescendo introductif est respecté et n'est pas tassé. Bel exploit !
  • Transparence : Même à fort niveau sonore, la musique reste audible et le plaisir est là, certes la ligne de basse est un peu retrait, mais nous oublions rapidement que nous écoutons des bibliothèques.

Michel Jonasz : Le Millénaire

  • Image : Le chanteur est bien en place dans l'aire d'écoute. Sa localisation dans l'espace est stable entre les deux enceintes.
  • Timbres : Les sons électroniques (claviers) sont bien rendus, avec précision, vivacité. Les voix, celles de M. Jonasz et des choeurs, sont belles, bien timbrées, réalistes.
  • Dynamique : Ecoute vivante et agréable. La dynamique originelles semble respectée.
  • Transparence : Comme auditeur, nous écoutons, découvrons, sur cette plage, une profusion de sons bien différenciés, l'écoute est intéressante même si le bas du spectre est un peu écourté et que le haut est un peu simplifié.

Antonio Vivaldi : Les 4 saisons - Estate

  • Image : De suite nous sommes surpris par la platitude de l'image. Le rendu manque de relief. Les plans sonores sont mal définis.
  • Timbres : Les timbres des instruments à cordes sont très simplifiés. l'écoute manque de finesse, de charme, de réalisme. Nous avons vraiment du mal à croire à la véracité des instruments acoustiques (ici des violons baroques) que nous écoutons.
  • Dynamique : Ici, la dynamque est inexistante, tout se situe sur le même plan, un peu comme "L'Image".
  • Transparence : Nous avons l'impression que nous avons cachés les enceintes sous d'épais voiles...

 

CONCLUSIONS

A vous passionnés de musiques acoustiques, nous vous conseillons de passer votre chemin. Sinon, si vous appréciez le Rock, la Pop et la Variété, pour un investissement assez modeste, les Cabasse Minorca, dans un volume de salle de moins de 25 m², proposent une écoute dynamique et vivante sans agressivité.

 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Marantz PM11s2
Sources : Audia Flight CD Three, Marantz NA 7004
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP  : Tellurium Q Black
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Les Notes :

Fabrication : 12/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 11/20
Image : 13/20
Transparence : 11/20
Qualité/Prix : 13/20

Publié dans Cabasse
mercredi, 23 mai 2012 15:30

Cambridge Audio Stream Magic 6 : le test

Depuis plusieurs jours j'écoute le nouvel ensemble Cambridge Audio composé du lecteur de CD 651C et de l'amplificateur stéréo 651A, j'étais sur le point de rédiger un Test quand, ce matin, j'eus l'idée de brancher le tout nouveau lecteur réseau Cambridge Audio Stream Magic 6 sur l'ensemble Haut de Gamme Coda + Aurelia Graphica. La surprise fut ENORME.

Les écoutes ont été effectuées à partir de fichiers stockés sur un NAS et tous "rippés" par dbpoweramp en 24 bit 44.1 kHz. Certains fichiers sont d'origine en Haute Définition.

Count Basie : CB Express

  • Image : Le Big Band de Count Basie est au complet. Dès le début de cette plage gravée il y a près de 40 ans, l'espace sonore entre les musiciens est bien respecté. Tout le monde est à sa place et rien ne "flotte". Grâce à une assise sonore bien définie, l'orchestre est présent tant en profondeur qu'en largeur.
  • Timbres : La beauté des cuivres (trombones et trompettes en tête) s'exprime de tout son éclat. Le toucher de Count Basie est délicat et précis, tous les instruments, ici, sonnent vrais.
  • Dynamique : Dès l'introduction, l'infrabasse nous prévient, pas de rigolade, de la franchise, un peu de rentre dedans mais sans projection. Le Stream Magic assure des variations dynamiques plus que réelles.
  • Transparence : La musique sonne vraie, de nombreuses micro- informations fourmillent et enrichissent l'écoute.

Michel Jonasz : Le Millénaire

  • Image : Jonasz est dnas la pièce, les enceintes ont disparu. C'est presque parfait...
  • Timbres : Là aussi, rien à redire, les nappes électroniques des claviers sont bien rendue, la voix du chanteur est superbe...
  • Dynamique : L'écoute est vivante, dynamique, agréable et "swingante".
  • Transparence : Comme exprimé précédemment, Jonasz est avec nous... Que souhaitez de plus ?

Antonio Vivaldi : Les 4 saisons - Estate

  • Image : Le relief de cette superbe prise de son (Harmonia Mundi allemagne) nous emporte dans la venise du XVIIIéme siècle... Et vogue la condole !
  • Timbres : Les instruments anciens de cet ensemble baroque sont magnifiques, les timbres sont sans verdeur, ils sont boisés. C'est un vrai régal.
  • Dynamique :Les attaques sur les cordes (violons, violoncelles) sont extrêmement bien rendues, elles sont véridiques, nous y croyons, l'ensemble baroque est à notre porté.
  • Transparence : Rien à redire ici, là encore tout semble vrai.

En conclusion, pour moins de 1.000 euros le Cambridge Audio Stream Magic 6 est un superbe lecteur réseau, un poil plus dynamique et vivant que le Marantz NA7004. Les seuls petits reproches que nous pourrions lui faire sont :

  • un écran d'affichage à led d'ancienne génération, un écran lcd ou mieux encore oled aurait été préféré,
  • dans le rendu sonore, une trés légére remontée du haut du spectre sonore (comparé au Resolution Audio), lui enléve sa note de 5/5

 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : préampli Coda 05X + Amplificateur Code CX
Sources : Cambridge Audio Stream Magic 6 - Resolution Audio Opus 21
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP  : Studio Connections Platinum (le must !)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Conditionneur secteur : Isotek Titan


Les Notes :

Fabrication : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Image : 15/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 15/20

Publié dans Divers
lundi, 19 mars 2012 13:36

Coda CSi Limited : le test

En introduction de ce compte rendu d'écoute je vais reprendre à l'identique le ressenti que je donnais lors de la découverte de ce superbe intégré Haut de Gamme Coda CSi Limited : "Ce modèle  a été réalisé pour satisfaire un large éventail de goûts. Il présente une puissance moins élevée que les CSiB, mais possède une plage de fonctionnement en classe A plus étendue et un son encore plus doux. Cet amplificateur possède une filiation sonore de type “tube”. Son écoute n'est jamais fatigante et de suite le mélomane est subjugué par la beauté des timbres reproduits."

Ce produit est en magasin maintenant depuis près de 6 semaines, je commence à bien le connaître et je sais qu'il a la particularité de transcender les bonnes enceintes se situant dans une fourchette de prix allant de 2.000 € à 6.000 €. Il rafole également des bibliothèques Haut de Gamme comme ici, pour cette écoute les très musicales Aurelia Cerica.

Par rapport au Coda CSib, l'autre amplificateur de la marque américaine, la polarisation des transistors sur le CSi Limited est plus élevée, il fonctionne en Classe A jusqu'à 2 x 25 w. et sa puissance totale est moins forte, elles est limitée à 2 x 220 w. sous 8 Ohms, ce qui semble tout à fait raisonnable. Le Coda CSi Limited ne posséde pas d'entrée symétrique mais cela n'est pas rédhibitoire. Voilà pour les principales différences entre les deux beaux bébés ricains. Pour rappel ces amplificateurs sont capables de fournir des pointes de courant dépassant les 100 ampères avec un degré de linéarité et de vitesse inégalé.

 

G. Mahler : Symphonie n° 3 - B. Haitink - Orchestre Symph. de Chicago (version CD)

  • Image : L'orchestre rempli avec précision le salon d'écoute, les enceintes disparaissent et, que cela soit en largeur ou en profondeur, un orchestre symphonique semble prendre place dans mon auditorium. C'est inimaginable, mais en fermant les yeux, le cerveau, sans aucune difficulté, peut positionner tous les instrumentistes de l'orchestre. Il me faut reconnaître que nous sommes ici en présence de l'un des plus beaux enregistrements d'orchestre que nous connaissons et cela s'entend. 
  • Timbres : Les cordes graves (violoncelles et contrebasses) sont rendues avec beaucoup d'"humanité", avec une présence tout à la fois charnue et précise. Les cuivres sont rutilants et sans agressivité. Les trompettes claironnent au desus de l'orchestre avec une certaine majesté. Les persussions sont bien présentes en fond d'orchestre avec beaucoup de précisions et les peaux nous sont rendues dans leur réalité lors des impacts.
  • Dynamique : Lors des forte orchestraux nous ne ressentons aucun tassement de la dynamique, nous ressentons comme une puissance infinie. A aucun moment l'amplificateur laisse percevoir ses limites. Quant aux sons les plus faibles, ils ne sont pas noyés dans un brouhaha électrique comme cela peut arriver de temps à autre sur certaines électroniques artisanales, mal réfléchies.
  • Transparence : Ici, nous trouvons peut être le petit bémol tant recherché lors de l'écoute de cet amplificateur Coda CSi Limited. Les timbres, les instruments de l'orchestre sont trop somptueux pour paraître totalement vrais. Quelque soit la puissance délivrée par l'ampli (et nous avons écouté vraiment à très fort niveau), l'ensemble reste magnifique, sans projection, sans dureté (les somptueux cuivres du CSO, certainement les plus beaux au monde) , tout est extrêmement musical. Cela est trop beau pour être vrai. Certainement, sommes-nous en présence du charme de la Classe A ?

El Cant de la Sibil-La : Montserrat Figueras - Jordi Savall - chœur La Capella Reial (version SACD)

  • Image : Contrairement à l'enregistrement de la troisième symphonie de G. Mahler où l'orchestre venait s'installer dans votre salon, dans cet enregistrement Alia Vox, vous vous installez en plein coeur d'une cathèdrale espagnole. C'est tout simplement bluffant de réalisme. La restitution est holographique.
  • Timbres :Le choeur de voix de femmes est magnifique, vrai. Sa lisibilité est d'un grand réalisme, les plans sonores se déploient dans l'espace et, alors, nous sommes vite imprégné d'un sentiment profond et mystique. La voix si spéciale de Montserrat Figueras, très difficile à reproduire pour un système Haute Fidélité, est ici rendue sans aucune dureté dans les aigus, la voix file avec facilité et naturel. Le timbre est chaud, méditerranéen, la présence de la soprano est d'un réalisme certain.
  • Dynamique : Ici, il est difficile de dissocier dynamique et timbre car bien souvent si la voix de M. Figuerras devient dure c'est que le système Haute Fidélité utilisé à tendance à tasser la dynamique. Le Coda CSi Limited ne semble pas possèder de limites et tout file, ici, avec grand naturel. Les écart entre les "pianos" et les "forte" sont rendus avec aisance et fluidité.
  • Transparence : L'acoustique de la Cathèdrale catalane, avec sa réverbération naturelle maitrisée de main de maître par l'ingénieur du son, semble nous être offerte avec une grande vérité, au point de se croire assis dans les premiers rangs et d'assister à un magnifique concert.

 

Sébastien Bach : Variations Goldberg - Irma Issakadze, piano (version SACD)

  • Image : Le Grand Piano est installé dans mon salon, la jeune et jolie pianiste ne joue que pour moi (les audiophiles sont tous un peu égoïstes). Ses aigus sont légérement boisés, ses graves sont ronds et plains, ils sont précis et amples. Mon cerveau y croit sans effort, bel exploit de l'ingénieur du son et de l'amplificateur Coda.
  • Timbres : Face à moi je me retrouve être en présence d'un seul piano du grave à l'aigu. Certains systèmes donnent à entendre, sur cet enregistrement, soit un piano tronqué, soit, pire encore, deux pianos ; un piano timbré d'une manière dans le grave et totalement différent dans le medium et dans l'aigu. Ici, la réserve d'énergie de l'amplificateur permet, avec aisance, aux enceintes de se libérer et d'exprimer toute la musique de cet enregistrement.
  • Dynamique : Les superbes mains de la belle pianiste (l'imagination est reine lors de l'écoute d'un CD) effleurent les blanches et les noires lors de l'exposition du thème et, soudainement, la première variation impose sont dynamisme, sa fougue, la vie prend place. Les note s'amplifient à l'infini, rien ne se crispe, la musique reste fluide et transparente. Quelle interprétation magnifique !
  • Transparence : Les marteaux percutent les cordes et les sons se développent, s'harmonisent avec naturel. Le piano est là, il existe physiquement avec ses 500 kilos. Chaque note nous transperce et nous impose son poids comme au concert lorsque vous êtes dans les premiers rangs et que vous sentez la musique vivre en vous.

 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Coda CSi Limited
Sources : Roksan CD Caspian M2 - Marantz SA 15s2 Limited
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+ - Neutral Cable Fascino
Câbles HP  : Tellurium Q Green
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Les Notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 14/20
Image : 14/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 15/20

Publié dans Divers
vendredi, 30 décembre 2011 12:25

Coda Csib : le test


Il était une fois, un mélomane, un brin audiophile, qui comme quête absolue, s'était fixé la recherche de l'amplificateur idéal... Durant de longues heures d'écoute, parfois déplaisantes, il explorait ce qui lui passait par les oreilles, le chemin parcouru était recouvert d'embûches... Un désert... mais, un beau matin de décembre 2011, le graal à l'horizon, brillait. Mon chemin s'achevait, je m'installais et j'écoutais. La 5éme symphonie de G. Mahler irradiait l'auditorium, puissance, précision et délicatesse.

Le Coda CSib est un amplificateur intégré d'origine américaine, pesant près de 25 kg, d'une finition irréprochable (pour des électroniques américaines), il développe environ 300 watts par canal sous 8 ohms et est doté entre autre d'une entée symétrique et de deux paires de sortie pour enceintes. Pour résumé, en praticité, il possède tous les éléments qu'un audiophile peut attendre d'une telle électronique. Mais le plus important, me semble-t'il, c'est sa musicalité et là, quelques écoutes attentives vont nous révéler un grand nombre d'informations.

Brunos Coulais : Himalaya - Norbu

  • scéne sonore d'une ampleur incomparable, aussi large que profonde avec un très grand respect de la phase acoustique (mon dada),
  • basses et infra-basses rapides et définies avec beaucoup de modulation, l'aisance de l'amplificateur dans ce registre est évidente. Nous avons rarement entendu cela et dans tous les cas jamais sur un amplificateur de ce tarif. C'est exceptionnel.
  • beau médium, les voix sont vraie avec une mise en place dans l'espace très cinéma 3D.

Gustav Mahler : Symphonie n°3 (B. Haitink + CSO)

  • la dynamique est ici, à l'image de l'oeuvre, titanesque . Elle n'est jamais tassée et les mircro-informations sont rendues avec beaucoup de subtilité (merci au filtre Isotek)
  • les timbres  (cordes, bois, cuivres, vents et voix) sont, me semble-t'il, très fidèles. Aucune fatigue, même ici après 90 minutes d'écoute, intensive n'est ressentie... Dans la foulée on peut sans déplaisir passer à la quatrième symphonie 
  • l'image est holographique, la phase acoustique est admirablement bien respectée... Nous avons vraiment l'impression d'assister à ce superbe concert captée dans la superbe salle de l'Orchestre Symphonique de Chicago.

Johann Cristoph Bach : Lamento (Carlos Mena - P. Pierlot + Ricercar Consort)

  • Au niveau de la dynamique, sur ce superbe enregistrement du à l'éditeur français Mirare, le CSib est particulièrement habile à dissocier toutes les lignes méodiques. Carlos Mena est physiquement présent, pour une fois, le chanteur est palpable et réel. Chaque instrument est à sa place. Les transitoires sont rapides, démarrent et s'éteignent sans hésitation.
  • Tout est vrai, les instruments sonnent comme ils doivent sonner. Le spectre sonore reproduit est très large, avec un grave dense, bien structuré et parfaitement tenu (les contrebasses sont splendides). Le medium est consistant et l'aigu est charnu, minéral et d'une extrême fluidité.
  • la scène sonore est très bien structurée. L'image se matérialise sans artifice, avec natuel. C'est une écoute charnelle et juste à laquelle nous invite le Coda CSib.

Spock's Beard : Feel Euphoria - The Bottom Line

  • ici la ligne de basse, claviers et guitares, nous est proposée avec une autorité, une fermeté à vous coller "les yeux au fond des orbites" tellement l'impression de pression acoustique est omniprésente grâce à un contrôle des haut-parleurs graves qui ne ne sont que rarement à pareille fête.
  • le battement de la baguette sur la caisse clair sonne vrai, la guitare est d'une netteté dans son détourage, d'une vérité dans ses variations de hauteurs de timbres... Ici les timbres sont délivrés avec véracité et sans complaisance. Cet amplificateur respecte la Musique.
  • La puissance du suivi rythmique a de quoi enterrer des amplis trois fois plus onéreux. Le moins que l'on puisse écrire est que cela ne traine pas, ça balance naturellement.

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Coda CSib
Sources : Rega Isis (pour les CD), Marantz SA11s2 (pour les sacd), Olive 4 HD (pour la musique dématérialisées)
Enceintes : Aurelia Graphica, Odyssée Acoustic Anaconda
Câbles de modulation : Studio Connections Reference +, Tellurium Q Graphite
Câbles HP  : Studio Connections Reference +, Tellurium Q Graphite
Filtre secteur : Isotek Sigmas
Cable secteur : Isotek Synchro

Les Notes :

Fabrication : 16/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 15/20
Image : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 15/20

Publié dans Divers
mercredi, 08 août 2018 11:51

Davis Acoustics Courbet n° 7 : le test

Depuis maintenant quelques semaines nous possédons en magasin une paire de Davis Acoustics Courbet n° 7, fleuron de la nouvelle gamme Courbet qui signe un renouveau bienvenu chez le fabricant champenois. Le Design est sobre et élégant, il permet aux enceintes de cette gamme de s'intégrer parfaitement dans tous les intérieurs même les plus élaborés. Les équipements (haut-parleurs) de cette gamme sont de nouvelles créations hormis le medium qui équipait déjà les fameuses Olympia One Master.

Il était temps, pour nous, en ces périodes estivales de les mettre sur le grill. Surtout que les quelques écoutes déjà réalisées nous semblaient plus que prometteuses...

 

Système écouté : (lien boutique web)


Lecteur de CD et DAC : Fonel Simplicité Plus
Amplificateur intégré : Leema Tucana II Anniversary
Enceintes : Davis Acoustics Courbet n° 7
Câble de modulation : Fonel Référence
Câbles pour enceintes : Studio Connections Reference Plus
Cable secteur : Dilixaudio Power One
Barrette secteur : Isol-8 - Dilixaudio mini-Terra

Publié dans Davis Acoustics
dimanche, 08 avril 2012 10:49

De la musique pour 2.500 € ?

Myryad Z et Aurelia Magenta
En ce dimanche pascal, journée festive, je décidai, ce matin d'écouter avec attention, plaisir et bonheur le Messie de Haendel dans une de mes versions préférées, mais version pratiquement inconnue des mélomanes, celle dirigée par Diego Fasolis (2001 - Arts) et où intervient la magnifique voix de la soprano Lynne Dawson. Par praticité, je m'installai dans le "petit" auditorium (et oui, je passe ma vie au magasin !) et insérai mon CD dans le système en place :

Deux heures plus tard, devant l'émoton ressentie durant toute l'écoute de cet oratorio, je ne pouvais m'empêcher de partager ce plaisir avec vous. Je venais, à l'écoute d'un système Haute Fidélité d'un prix d'environ 2.500 € ttc, de passer un moment réellement magnifique.  Les timbres somptueux, la dynamique respectée, la finesse et la célérité des attaques, tout concourait à une splendide écoute.

Comme quoi, en Haute Fidélité, le plaisir ne se trouve pas seulement dans l'écoute de systèmes hors de prix. Ici, l'émotion ressentie était sans commune mesure supérieure à celle procurrée par des systèmes, coutant le prix de trés belles voitures, écoutés (voir article ci dessous) il y a quelques semaines.

Certes, dans de telles écoutes, l'infra basse est inexsistante mais le ravissement de la musique est bien présent et n'est-ce pas cela le principal ?

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Myryad Z142
Sources : Myryad Z114
Enceintes : Aurelia magenta
Câbles de modulation : Opus 1
Câbles HP  : Tellurium Q Blue
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Les Notes :

Fabrication : 12/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 14/20
Image : 14/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 16/20

Publié dans Nouveautés HiFi
mardi, 14 août 2018 13:43

Fonel : Emotion Class A amplifier

Depuis plusieurs années nous connaissons, nous écoutons l'amplificateur Fonel Emotion Classe A. C'est en parcourant la liste des tests que nous avons déjà rédigés que nous nous sommes aperçus, avec étonnement, que nous n'avions jamais réalisé le Test de ce produit, pourtant une Référence du magasin.

Nous profitons de la réception de la version 2018 que nous venons d'installer, pour le mettre "sur le grill". Allons-nous découvrir des qualités, des défauts qui nous avaient jusqu'alors échappés, nous qui croyons bien connaître ce Fonel Emotion Classe A ?

 

Système écouté :


Lecteur de CD et DAC : Fonel Simplicité Plus
Système vinyle : platine Soulines Edgar + Cellule Shelter 501pré-phono Leema Elements
Amplificateur intégré : Fonel Emotion Classe A
Enceintes : Lawrence Audio Cello
Câble de modulation : AudioQuest Wind
Câbles pour enceintes : BlackRhodium Athena
Cable secteur : Dilixaudio Power One
Barrette secteur : Nordost QB8 - Dilixaudio mini-Terra

 

Publié dans Fonel
jeudi, 10 mai 2012 10:26

Isotek Titan : le test




Grande décision hier soir, je me suis rendu chez un ami qui posséde, oh! le chanceux, un système Haute Fidélité assez exceptionnel, afin de tester, de découvrir le conditionneur anglais Isotek Titan.

Pour le tester, un simple sacd ; le Sacre du Printemps par l'Orchestre Philharmonique de Los Angeles, un enregistrement Deutsche Gramophon dynamique, précis et possédant une spatialité exceptionnelle.

Ecoute avec le conditionneur :

  • Image : l'image sonore s'est "ouverte". Les instruments de l'orchestre acquièrent une situation dans un espace réellement tridimensionnel. L'orchestre déborde des enceintes qui, elles, disparaissent complétement de l'auditorium. par rapport à l'écoute sans le Titan, l'orchestre a remplacé le système Haute Fidélité. On ferme les yeux et tout devient criant de vérité.
  • Timbres : les timbres des instruments, une fois le conditionneur banché changent, ils deviennent plus charnels, plus véridiques. C'est très étonnant qu'un tel système haut de gamme puisse encore allez beaucoup plus loin une fois le Titan mis en oeuvre.
  • Dynamique : les micro informations deviennent plus distinctes, plus précises. La dynamique, au contraire de certaines croyances en vogue, est plutôt mieux rendue avec le Titan. L'Isotek permet la restitution beaucoup plus précise des basses et des infra basses ce qui, permet au discours musical, de se construire sur des fondations extrêment saines.
  • Transparence : timbres plus vrais, micro dynamiques plus précises, une plus grande transparence est de mise. Cette transparence est réelle, elle ne dénature pas la compacité et la puissance de l'orchestre, le haut du spectre n'est jamais mis en avant et le medium garde une chaleur de bon aloi.

Conclusion :  comment déconnecter l'Isotek Titan après y avoir goutté sur une longue période ? La réponse est simple ; partez longuement en vacances, oubliez durant quelques jours, quelques semaines la musique, les musiques reproduites et alors, peut être, au retour vous retrouverez le bonheur d'écouter de la musique grâce à votre système Haute Fidélité mais... au bout de quelques heures le Titan se rappellera à votre bon souvenir...

Le Système d'écoute :

Pré amplificateur : Coda CX05
Amplificateur : PBN
Sources : T+A D10
Enceintes : Montana EPX (merci Hervé)
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Argento
Cable secteur : Isotek

Les Notes :

Qualité/Prix : 18/20

Publié dans Divers
samedi, 21 juillet 2012 09:11

Le petit plaisir du matin

Messages reçus ce matin :

"Bonjour,
Je vous remercie de votre charmant accueil, de votre efficacité et de votre rapidité a satisfaire un client
(Frederic U. pour le dépannage de la Rega Saturn)
Encore merci a vous et votre équipe.
Aux plaisirs Cordialement - Mr M. P.

Bonjour.
Trois semaines avec l'Aquarius et les câbles Studio Connection. Que du bonheur !
Une question : Pourquoi n'avez-vous pas de catalogue de CD et Sacd en ligne ?
Profitez bien de ces quelques jours de repos amplement mérités.
A bientôt.
Cordialement.
M. D."


Pour information et surtout pour les non rémois, la photo représente le symbole de la ville de Reims : l'Ange au sourire

Publié dans Nouveautés HiFi
mercredi, 30 mars 2011 10:14

Leane Etnik M : le test


Les enceintes colonnes Leane Etnik M sont hautes de 165 cm et sont recouvertes d'une finition "vrai cuir" assez exceptionnelle. Leur design dénote dans le petit monde des enceintes acoustiques françaises et cela pour le plus grand plaisir de nos intérieurs.
Leane est une toute nouvelle entreprise installée en Alsace, toute proche des usines Bugatti. Les enceintes sont conçues et réalisées entièrement en France, seuls les Haut Parleurs proviennent de Norvége.
Revenons au modèle qui nous intéresse les Etnik "M", dans la gamme elles viennent juste après les "S" et se positionnent juste avant les "L". Il est possible de se les procurer dans différentes teintes de cuir et même en laque blache ou noire. Leur tarif est de 4.990 euros ttc la paire en offre de lancement. Ce sont des enceintes de type colonne basses Réflex trois voix. Elles sont équipées de 2 boomers de 17 cm SEAS, d'un medium de 10 cm en papier SEAS et d'un tweeter SEAS.

Count Basie : CB Express

  • comme souvent sur ce titre notre première impression concerne les basses, ici elles sont précises et rapides même si l'infra basse est pratiquement absent, il a la grâce de ne pas venir nuire à l'écoute,
  • rapidement notre oreille est attirée par les cimbales de la batterie qui sont ici légérement mises en avant mais sont reproduites sans dureté avec leur vérité métallique,
  • les cuivre entrent en action et là nous sommes étonnés par la superbe image sonore reproduite. L'image horizontale est commune à pratiquement toutes les enceintes correctement conçues mais ici ce qui frappe c'est l'image verticale. L'orchestre est large, haut et profond,

Jessica Pilnas + Nils Landgren : The Winner Takes it All

  • ici, pour une rare fois, la chanteuse chante réllement debout. cela rappelle un peu l'image reproduite par de grands panneaux acoustiques, un règal,
  • la reproduction sonore semble transparente, précise et fouillée... Attention cette impression est peut être due à une légére remontée du haut du spectre (sans aucune projection et dureté) et à un très léger creux dans le bas medium ? Dans tous les cas l'écoute est extrêmement agréable et l'émotion musicale est palpable,
  • le solo au trombone de Nils Landgren est rendu avec toute sa beauté cuivrée, d'une grande présence et d'une profondeur abyssale.

S. Rachmaninov : Concerto n°2 (V. Ashkenazy + B. Haitink)

  • l'introduction du piano à la main gauche est un pur bonheur ensuite viennent les cordes de l'orchestre qui remplissent la salle d'écoute, grande émotion. Etrangement, avec les Leane la salle devient plus profonde que large,
  • certes nous aurions pu souhaiter un tout petit peu plus de matière dans les timbres des cordes basses par exemple mais n'oublions pas que nous sommes en présence d'enceintes mileu de gamme, et qu'ici sur ce type de musique l'écoute est vraiment très plaisante,

Système de test:

  • Amplificateur intégré Rogue Audio Tempest (KT88),
  • Lecteur de CD Resolution Audio Opus 21,
  • Cables Enceintes Abbey Road Reference,
  • Cable de modulation AudioQuest Columbia,

Les notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 13/20
Image : 12/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 12/20

Publié dans Divers