mardi, 04 octobre 2011 14:12

Aurelia Saphira : Salon Hi-Fi CR

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Aurelia Saphira
Salle d'écoute du Salon Haute-Fidélité pour laquelle bien sûr je ne peux pas m'exprimer mais... j'ai lu sur un forum (hcfr), il y a quelques minutes l'intervention critique suivant d'un spécialiste son et musique dénomé "haskil" :

"J'ai trouvé que c'était l'écoute la plus satisfaisante de tout le salon en regard des moyens mis en oeuvre et, dans l'absolu, c'était une écoute remarquable en tout point.

L'aisance, l'absence de crispation, la transparence, la plénitude, la définition sur toute la bande passante n'étaient jamais prises en défaut : idem des timbres, de la spatialisation. Ces enceintes finlandaises sont l'excellente nouveauté présentée au salon... Certaines marques concurrentes vont faire la tête. L'idée du guide d'onde dans le médium aigu avec une fréquence de filtrage boomer-médium/tweeter à 1500 hz est excellente : l'aigu est repris avant le fractionnement des membranes du boomer-médium. Ces enceintes sont des produits très techniques et d'une qualité vraiment impressionnante pour le prix en regard de nombreuses autres marques.

PS. La marque des enceintes est Aurelia, je crois me souvenir."

Las suite de la discussion se trouve ici :

http://www.homecinema-fr.com/forum/viewtopic.php?f=1037&t=29966698&start=120

et là :

http://www.homecinema-fr.com/forum/viewtopic.php?f=1031&t=29973423

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Pour faire suite à de nombreuses heures d'écoute, à de nombreuses interrogations, à de sombres doutes, j'ai décidé d'exprimer, ici dans les colonnes de ce blog, mon ressenti à la découverte de ce système Haute Fidélité hors normes.
Les tests séparés des électroniques allemandes AVM suivront. Vous en saurez plus sur cet amplificateur à la technologie numérique, sur ce lecteur/DAC mais dans un premier temps je n'ai pas pu résister à cette chaine Hi-Fi. A la lecture des notes, vous comprendrez aisément que pour le mélomane que je pense être, il va être difficile de passer ensuite à autre chose.

Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)

  • Image : L'écoute s'est effectuée à un niveau sonore ahurissant... Le fauteuil en garde trace en sa mémoire Sourire. Ici la rythmique est assurée par un computer (Fairlight - 1980) et quelques nappes de synthétiseur Lyricon enveloppe la voix du chanteur. Même à ce fort volume de reproduction l'image reste très stable, Lavilliers est situé bien au centre légèrement au devant des enceintes et les effets "synthétiques" se répartissent équitablement à droite et à gauche pour constituer un espace sonore illimité.
  • Timbres : La voix est magnifique de véracité...
  • Dynamique : La reproduction du Fairlight, au niveau dynamique, est très difficile. Je connais des systèmes qui, ici, cherchent à "bluffer" leur auditoire et d'autres qui "aplatissent" la dynamique et rendent le titre fade et sans relief. Ici rien de tour cela, les attaques du Computer sont rapides et sèches, d'une précision chirurgicale. Impressionnant !
  • Transparence : Comme preuve de transparence, toutes les paroles du texte sont compréhensibles, rien ne dérape, cela démontre une belle lisibilité et une absence totale de coloration ; ni remontées dans le haut du spectre sonore, ni bosse dans le médium et ni boursouflement dans le haut grave afin de rendre les enceintes plus imposantes qu'un Menhir breton.

W. A. Mozart : Concerto pour piano n°21 (Paul Lewis, piano - Jiří Bělohlávek, direction - BBC Symph. Orch. - Harmonia Mundi )

  • Image : Il est rare que j'écoute du Mozart mais là, la découverte de cette galette, fut un vrai bonheur. Ce concerto tant rabâché retrouvait de sa splendeur. Grand merci à ces deux artistes pour cette belle redécouverte. Le système permet, ici, une reproduction grandeur nature (ou presque) de cette oeuvre concertante, le piano est légèrement mis sur le devant de la scène mais fidèlement entouré d'un orchestre allégé.
  • Timbres : Les timbres des bois et vents sont somptueux, les timbales sont dynamiques et précises. Quant au piano il est retranscrit tout en finesse et subtilité. Les cordes, dans l'introduction du 1er mouvement sont magnifiques de vérité et de charme.
  • Dynamique : Voilà certainement, à mes oreilles, le pourquoi de la redécouverte de cette oeuvre ; sur de très nombreux enregistrements (voir pour l'exemple les versions Brendel ou Perahia) la dynamique est d'une terne platitude d'où au bout de quelques minutes une certaine létargie s'installe surtout si comme aujourd'hui la température avoisinne les 30 °C. Ici rien de tout cela, la dynamqiue orchestrale est bien présente et donne à l'écoute de cette musique une vivacité, une joie de vivre très communicative. 
  • Transparence : Les hautbois sont des hautbois, les clarinettes chantent comme des clarinettes... tous les instruments possédent leurs vrais timbres et ne sonnent jamais synthétiques comme cela arrive trop souvent et même sur des système hors budget.

e.s.t. : Three Falling Free Part II (album 301 - Act 9029-2 )

  • Image : C'est avec quelques semaines de retard que je découvre cet album posthume du jazz band (?) e.s.t. mais mieux vaut tard que jamais Embarassé. Le titre "Three Falling Free Part II"  débute par un long solo du batteur M. Oström suivi d'une somptueuse présentation du thème principal sur 4 notes du pianiste E. Svensson (RIP). durant plus de 8 minutes e.s.t. atteint ici des sommets rarement escaladés. Rien que pour ces 8 minutes l'album doit être dans toutes les cdthèques.
    L'image construite, sur ce titre, par l'ingénieur du son est aussi large que profonde, d'une stabilité à toute épreuve et pourtant le message sonore est riche et complexe.
  • Timbres : La batterie, dans son introduction est toute vérité. Les toms, les cimbales et la grosse caisse sont très réalistes, les baguettes frappent des peaux et les métaux des cimbales transpirent leurs différences.
  • Dynamique : Entre l'introduction toute en finesse des cimbales et l'explosion finale les écarts de dynamique sont époustouflants... Et le système retranscrit cet écart avec naturel et facilité. Une merveille !
  • Transparence : Parler de transparence sur un tel travail de studio c'est un peu parler de l'Arlésienne on peut y croire mais personne ne sait réellement comment ce titre doit sonner. Tout ce que je peux affirmer, c'est qu'à l'écoute de la musique sur ce système Haute Fidélité, toutes les informations sont retranscrites et que jamais l'auditeur ne ressent de fatigue. Le système ne tire pas vers le haut, le message sonore n'est pas concentré sur le medium, le haut grave n'est pas boursouflé (pour s'en convaincre, sur le même album il suffit de déguster l'instroduction à la contrebasse du titre "The Chilhood Dream), la transparence et la neutralité sont vraiment les deux adjectifs qui décrivent avec le plus de précision ce système Hi-Fi qui alors tend à la perfection.

En conclusion, j'ai écouté ici un système avec lequel je pourrai vivre la musique durant de nombreuses années. Pour un tarif, certes important mais encore réaliste, le mélomane pourra enfin profiter d'un vrai plaisir audiophile. 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : AVM Evolution A 5.2
Sources : AVM Evolution CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP  : Studio Connections Reference+
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :

Fabrication : 15/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 16/20
Image : 18/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 17/20

mardi, 27 novembre 2012 12:13

AVM a3.2 : le test

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AVM est une marque allemande dont les produits sont distribués depuis peu en France. L'amplificateur A3.2 s'installe en début de gamme, on y retrouve les mêmes technologies que celles déployées dans son aîné référencé A5.2 (voir le test ici).
Cet amplificateur intégré dit « numérique » développe une puissance maximale de 2 x 100 W. par canal sous 8 ohms, il est modulable grâce l'ajout de cartes phono, DAC ou tuner en option.


Musiques écoutées :
  1. e.s.t. : From Gargarin's Point of View (the very best of e.s.t.  - Act 2009)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Eagles : Load Road Out Of Eden (Long Road Of Eden - LROE 2008)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)

Pour une fois, il n'est pas de coutume, commençons par la conclusion. Cet amplificateur se marie à ravir avec les enceintes Aurelia, sa neutralité, sa transparence, sa vivacité, sa finesse et sa tenue dans le bas du spectre sonore en font l'objet idéal pour « conduire » les Saphira. Dans cette gamme tarifaire, je n'ai jamais entendu un système aussi naturel, rien de bluffant que de la musique !

La trompette de Louis Armstrong sonne comme un cuivre et non pas comme une trompette en plastique, ses interventions chantées vous prennent à la gorge. Le piano de e.s.t., malgré une prise de son « dans les cordes » sonne comme un vrai Grand Piano avec des marteaux frappant des cordes et une tables d'harmonie en Bois et non pas en métal comme c'est souvent le cas lors de l'écoute de systèmes Haute Fidélité. Les guitares du groupes américains Eagles sont d'une finesse insoupçonnée et la ligne de basse ressort avec précision sans jamais devenir envahissante. Le travail de Manset, sur son « Péplum », est titanesque, que d'heures de studio pour arriver à cette perfection, la retranscription, grâce à l'AVM a3.2 et aux enceintes Aurelia Saphira est riche d'information et nous gouttons avec délice à cette architecture musicale. La troisième de Mahler par Haitink et le CSO est, je me répète, l'une des plus belle prise de son Live d'un grand orchestre symphonique, ici nous sommes dans la salle tout là bas aux Etats Unis et oublions totalement le système Haute Fidélité pour apprécier cette œuvre universelle.



Le Système d'écoute :


Notes
:

  • Fabrication : 14/20
  • Image : 14/20
  • Timbres : 14/20
  • Dynamique : 13/20
  • Transparence : 14/20
  • Qualité/Prix : 13/20
lundi, 19 décembre 2022 13:07

B.audio B.dac One : le test

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B.audio est une entreprise française basée à 30 minutes de Strasbourg (en Alsace dans l’est de la France, information offerte aux doués en géographie). Elle a été crée en 2016 par deux frères, Cédric et Sébastien, ingénieurs passionnés en audio depuis leur adolescence, passion transmise par leur père féru de Haute Fidélité.

Cédric est expert en électronique et traitement du signal, avec une longue expérience en conception de matériel de mesure de précision pour les réseaux électriques.

Sébastien a œuvré sur de nombreux projets de Recherche et Développement notamment chez Mercedes-Benz, et possède une expertise particulière dans le domaine des essais de mise au point.

C’est avec un grand plaisir que nous avons décidés de présenter leurs produits.

A ce jour au sein du catalogue de B.audio nous trouvons deux gammes de produits :

  • la gamme Référence qui comme son nom l’indique propose des produits d’exception (DAC, préamplificateur/DAC, bloc de puissance stéréo et blocs de puissance mono),
  • la gamme ONE, des produits dérivés de la gamme Référence avec un juste-au-boutisme un brin moins prononcé. Cette gamme se compose d’un DAC (ici en test), d’un préamplificateur/DAC et d’un bloc de puissance stéréophonique.
lundi, 29 juillet 2013 09:54

Beyerdynamic T 90 : le test

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Le casque ouvert T 90 appartient à la dernière génération de casques audio Haut de Gamme conçue par le fabricant allemand Beyerdynamic. Le T 90 se positionne, dans la gamme Prestige, juste en dessous du célèbre T 1, sa construction est superbe et incite à la confiance, il s'ajuste parfaitement au crâne de l'auditeur et son confort est plus que correcte, vous pourrez le porter durant de nombreuses heures.
Les transducteurs consistent en deux membranes métalliques alimentées par des moteurs annulaires au néodyme. Beyerdynamic utilise, ici, sa technologie propriétaire dite Tesla. La conception des transducteurs a ainsi été intégralement revue et ces derniers se distinguent par un aimant extrêmement puissant qui procure une efficacité optimale et un très faible taux de distorsion. Cette nouvelle technologie ouvre un champ d’applications extrêmement diversifié. La mise en œuvre de diverses impédances permet d’utiliser les appareils dans une gamme d’applications très large. En ce qui concerne le T 90, il affiche une valeur standard de 250 ohms, compatible avec un bon préamplificateur ou un bon étage de sortie casque comme celui qui équipe notre bien aimé amplificateur intégré Struss R150


Musiques écoutées :
  1. Anne Bisson : With a Little Help from My Friendsonight (Portraits & Perfums - 2011)
  2. Oscar Peterson : You look good to me (We get Requests)
  3. G. Mahler : Symphonie n°3 (Bernard Haitink)
Pour ceux qui n'ont pas l'habitude de l'écoute casque, celle-çi peut vraiment paraître étrange, la musique se situe sur l'oreille droite, sur l'oreille gauche et au milieu du crâne, l'image sonore n'existe pas, tout ce situe sur un seul plan. Déconcertant !
Le T 90 propose une écoute très définie et très détaillée. Les timbres "flirtent" avec la réalité, la bande passante paraît infinie mais la dynamique semble légèrement tassée. Contrairement à certaines écoutes sur enceintes acoustqiues, l'écoute casque privilégie le détail au détriment, peut être, de la globalité. Tous les enregistrements studios de musiques récentes, pop, rock, jazz..., semblent fort s'accommoder de ce type de retranscription, sur une oeuvre symphonique cela devient plus problématique.

Dans tous les cas le T 90 ne trahit jamais la musique et cela, pour un casque, est déjà assez exceptionnel, il ne met pas en avant telle ou telle partie de la bande passante et, surtout, il ne masque rien du travail de l'ingénieur du son.
Si je dois ou, si j'ai envie, un soir, dans la nuit très avancée, écouter de la musique alors le T 90 est le produit que je retiens. Attention de lui fournir un très bon amplificateur car alors l'écoute pourra en souffrir grandement. Merci à Struss !


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Struss R150

Sources : fichiers Haute Définition, T&A 1250
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (source)

Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes  :

Fabrication : 16/20
Image : 08/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 16/20
Confort : 16/20
Qualité/Prix : 15/20

samedi, 23 juillet 2016 10:29

Bodnar Audio Alcedo : le test

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Notre rencontre avec la société polonaise Bodnar Audio fut fortuite. Un mercredi après-midi, nous reçûmes un appel téléphonique d'une personne parlant anglais avec un accent des pays de l'Est. Ce personnage se rendait à Paris le vendredi suivant et souhaitait nous déposer, le temps de la journée, des enceintes de sa conception afin que nous les écoutions. Le vendredi matin Pawel Bodnar arrivait au magasin, sortait de belles caisses en bois ses créations et installait les enceintes colonnes que vous pouvez admirer sur les photos. A peine mises en route et après un café, Opus 51 oblige, il s'esquivait afin de poursuivre son voyage vers Paris.

Si nous avons bien compris, Monsieur Bodnar développe les enceintes et Madame Bodnar travaille à leurs finitions. Les deux sont amoureux fous de Musique, ils possèdent une collection de plus de 2.000 vinyles et cherchent à conquérir l'Europe avec leurs produits atypiques.

 

Lien boutique web : Bodnar Audio Alcedo 

dimanche, 09 décembre 2012 17:14

Boston M250 : le test

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Lorsque j'ai vu pour la première fois, sorties du carton dès leur réception, les Boston M250 dans leur finition noire laque piano, j'ai estimé le prix des ces enceintes à beaucoup plus que les 1.499 € la paire suffisant à les acquérir.
Allions nous être également enchanté par l'écoute de ces produits japonnais, conçus en Europe et fabriqués en Chine ?
Les Boston M250 se présentent sous la forme de colonnes étroites haute de 98 cm, elles sont de type deux voies et sont équipées d'un tweeter à dôme souple EWB de 25 mm et de deux woofer de 133 mm.

 

Boston M250


Musiques écoutées :
  1. Debussy - La Cathédrale Engloutie (Krystian Zimerman - DG 1991)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Marillion : Sugar Mice (Enregistrement Live - EMI 15-06-1994 Warsaw)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)

Pour "tester" ces superbes colonnes, j'ai écouté les mêmes titres que lors du test de leur grande soeur les Boston M350. Si nous devons comparer, pour faire rapide, les M250 font tout moins bien, la bande passante est moins étendue surtout dans les graves, le medium est moins riche, l'image plus étroite... Tout cela est bien compréhensible, ces colonnes sont nettement plus abordables, mais alors comparées à la concurrence, dans cette gamme de prix comment se positionnent ces petites Boston ?
Quelques modèles d'enceintes colonnes reconnues comme musicales dans cette gamme : Rega RS5, Mulidine Bagatelle, Neat acoustics Motive 2.
Notre Boston M250 peut se comparer sans aucune honte aux Rega et Mulidine, par rapport à ces deux modèles, la Boston est plus homogène et retranscrit une bande passante plus large avec, à chaque fois beaucoup plus de précision et de souplesse dans les aigus et de modulation dans les graves, seuls les timbres sur des musiques acoustiques pourront paraître moins subtils. Par contre l'anglaise Motive 2 apportera une écoute plus Haut de Gamme, plus riche en informations et plus vraie dans la reproduction des timbres.

En conclusion, les Boston M250 sont de bonnes enceintes colonnes idéales pour l'écoute des musiques modernes, variétés, rock, pop, techno... Elles sont assez vives, précises et retranscrivent une vraie image sonore. Associées à un bon amplificateur, ici le Roksan Kandy II, elles vous procureront de longues heures de plaisirs musicaux.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Roksan Kandy II
Sources : CD AVM CD 3.2
Enceintes : Boston M250
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes :

Fabrication : 15/20

Image : 13/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 14/20
vendredi, 15 avril 2022 11:22

Bowers & Wilkins 603 S2 : en écoute

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(39 Votes)

 

Les enceintes colonne B&W 603s2 appartiennent à la septième génération de la série 600, elles reprennent les nouveaux éléments introduits sur la sixième génération, à savoir la membrane Continuum et le tweeter à double dôme, et proposent comme changement, et ce n’est pas un détail un filtrage “amélioré et optimisé” grâce à l’introduction de nouveaux composants.

dimanche, 10 janvier 2016 21:26

Cabasse Iroise 3 : le test

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(47 Votes)

Les grandes enceintes colonnes Iroise 3 sont le haut de gamme de la série Altura MC du fabricant breton Cabasse.


En toute honnéteté je n'imaginais pas vous proposer le test de ces enceintes Cabasse mais, en les associant hier, par hasard, à des électroniques Haut de Gamme (blocs de puissance monophoniques) dans le grand auditorium du magasin Opus 51, je fus surpris du résultat et voulais partager avec vous mon ressenti. 

Avec 150 Watts de puissance admissible (1000 Watts en crête), et des haut-parleurs de haute qualité, la Cabasse Iroise 3 fait dans le Haut de Gamme.

lien boutique : CABASSE IROISE 3 

 

FABRICATION :

Les Cabasse Iroise 3 se présentent comme de grandes colonnes, environ d'une hauteur de 1,20 m., aux belles finitions laquées. Ce sont des enceintes 3 voies composées du transducteur aigu-médium BC13 coaxial à la pointe de la technologie de de deux haut-parleurs de grave de 21 cm composés d'une membrane en Duocell permettant, notamment grâce à son profil exponentiel, d'utiliser au mieux les qualités dynamiques des moteurs à grande course. Nous remarquons que la face avant de l'enceinte ne montre aucun trou de fixation : le cadre qui dissimule les haut-parleurs s'accroche magnétiquement au corps de l'Iroise 3 ! 

Caractéristiques principales 
 
  • Type : 3 voies
  • Conception Bass-reflex
  • Bande passante : 50 Hz - 24 kHz
  • Impédance nominale : 8 ohms
  • Impédance minimale : 3,3 ohms
  • Fréquences de coupure : 750 et 3700 Hz
  • Rendement : 93 dB
  • Haut-parleurs
    • aigu-médium : BC13 (type coaxial)
    • grave : 2 x 21MD20LB (21 cm)
  • Dimensions (L x H x P) : 320 x 1160 x 420 mm - Poids : 35 kg

Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 50 m² et d'une hauteur de plafond d'environ 3,30 mètres. 

 

Musiques écoutées :

 

  1. HD - G. Mahler - Symph. 10 Purgatorio  (Y. Nézet-Séguin - Orchestre Métropolitain - ATMA 2015) Qobuz
  2. HD - Raphaël - Solitude des latitudes (Raphal Revisite Manset - WM FR Affiliated 2015) Qobuz
  3. HD - Armstrong & Ellington - The Mooche (The Great Reunion - Ble Notel 1961) Qobuz 
  4. HD - Thomas Newman - Snow Plane (Spectre - Decca 2015) Qobuz
  5. HD - J. S. Bach - Prelude BWV 846 (Clavier Bien tempéré Livre 1 - C. Frisch - Alpha 2015) Qobuz
  6. HD - J. S. Bach - Toccata BWV 565 (Suzuki plays Bach Organ Works -Bis 2015)

 

 IMAGE :

Les symphonies de Gustav Mahler constituent un ensemble sans précédent dans l’histoire de la musique, tant par leurs dimensions colossales que par l’originalité de leur propos. À travers elles, Mahler disait vouloir « exprimer tout le contenu de ma vie » et « créer un univers avec tous les moyens à ma disposition ».
Lorsque Mahler est mort, seul le premier mouvement de la Symphonie n° 10 était complété et orchestré dans sa totalité. Cela dit, les esquisses des autres mouvements étaient très avancées : elles en présentent un déroulement complet à l’exception de deux pages manquantes sur 166. Les deuxième et troisième mouvements y sont partiellement orchestrés. Mais telle qu’elle se présente, la Symphonie no 10 n’en demeure pas moins un chef-d’oeuvre testamentaire d’une valeur inestimable.

La prise de son du label canadien ATMA (ingénieurs du son : Carlos Prieto, François Goupil) met particulièrement en valeur ce qui est ici la principale qualité des enceintes Cabasse Iroise 3 ; leur capacité à restituer une image sonore holographique. Elles disparaissent, et ce terme n'est pas galvaudé, réellement de notre salon d'écoute et laisse la place à un grand orchestre symphonique installé dans la grande salle canadienne de la Maison symphonique à Montréal.

Que ce soit en largeur, profondeur ou hauteur l'auditeur restera "bluffé" par le savoir-construire de ces enceintes en ce qui concerne l'image sonore à reproduire.

 

 TIMBRES :

"La nuit semble douce et magique,
Ça ressemble aux Amériques,"

Francopholies de la Rochelle, juillet 2015, les microphones de Radio France sont présents pour capter un moment magique. Le chanteur Raphaël "revisite" quelques titres de Manset, c'est une rare réussite.  Accompagné d’un quatuor à cordes et d’une formation rock emmenée par l’excellent guitariste Yann Péchin, il sait trouver la bonne distance et le ton juste. 
Les Cabasse Iroise 3 nous permettent de participer à la fête en nous plongeant dans la salle du spectacle et en nous offrant, sur la chanson Solitude des Latitudes, la beauté du quatuor à cordes et du travail assez exceptionnel de l'artiste principal, quelles modulations sur la voix.
En approfondissant, un tout petit peu nos écoutes afin de bien percevoir ces belles Cabasse, à l'écoute du trompettiste Louis Armstrong accompagné de Duke Ellington, quelques harmoniques artificielles, très légères et certainement dûes aux matériaux employés à la fabrication des haut-parleurs, viennent tempérer notre beau plaisir d'écoute.
Autre petit bémol, il nous semble que le haut du spectre sonore aurait mérité un peu plus d'attention, à l'écoute du célèbre Prélude de J.S. Bach interprété par Céline Frisch, le clavecin, instrument riche en harmoniques (couleurs) nous paraît un peu bridé, rien de rédhibitoire mais tout de même...

 

DYNAMIQUE :

Du haut de ses 93 db de rendement, les écarts de dynamique produits par la musique n'effraient pas les Cabasse Iroise 3. Avec des enceintes acoustiques d'un tel rendement, la dynamique "pure" n'est jamais une difficulté, ce qui peut poser problème, c'est la micro-dynamique ; le rendu des plus infimes variations internes à la musique. 

Les Bandes Sons des films à grands spectacles sont souvent des enregistrements à grand écart dynamique. A l'écoute de la BOF du dernier 007, Spectre nous constatons que les Iroise 3 s'en donnent à coeur joie. Aucun tassement, du plus infime son aux masses sonores les plus impressionnantes, toute la musique est rendue dans ses véritables dimensions. Nous ne ressentons aucune crispation et la moindre nuance de l'orchestre est fidélement retranscrite.

Les graves sont propres, rapides et tendus même si ils manquent de profondeur, une quinte supplémentaire dans le bas du spectre sonore aurait été appréciées. Cela se ressent particulièrement à l'écoute de la très célèbre Toccata de J.S. Bach interprétée par Masaaki Suzuki sur les Orgues de Groningen (Pays-Bas XVIIéme siècle), les jeux du pédalier, certainement un 32 pieds (?), n'affirment pas leurs fondamentales, pour être simple la note jouée n'est pas reproduite par les enceintes, seules ses harmoniques sont présentes. 

  

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Les enceintes Cabasse Iroise 3, associées à des électroniques neutres, dynamiques et puissantes, permettent d'écouter toutes les sortes de musique dans de bonne condition, sans lassitude et avec plaisir. Pour s'exprimer pleinement elles réclament des pièces aux dimensions généreuses, plus de 30 m².

Les quelques petits points négatifs constatés, ici ou là, sont aisément tolérables au vu du tarif proposé.

 

Les "Pros and Cons" : 

+ la belle qualité de fabrication pour des enceintes à ce prix,
+ l'image sonore qui nous plonge dans la musique,
+ le côté "live" et dynamique de la musique,
-  manque de finesse dans le haut du spectre.
-  un peu courte dans les graves.
-  la taille (?)
 
     
Le Système d'écoute :
 

Préamplificateur : Leema Libra
Amplificateurs : Blocs de Puissance Lemma Hydra II
Sources : Melco NA1 + Leema Libra
Enceintes : Cabasse Iroise 3
Câbles de modulation : Studio Connections Reference Plus
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Conditionneur secteur : Isotek


Les Notes  :
 
Fabrication : 16/20
Image : 17/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 15/20
 

 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

lundi, 26 mars 2012 14:08

Cabasse Minorca : le test

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(74 Votes)


Chose promise... Chose dûe... Voici le test des enceintes bibliothèques trois voies Cabasse Minorca. Ces enceintes sont commercialisées à moins de 800 euros la paire, elles sont équipées de trois haut parleurs par enceinte : le très fameux coaxial BC10 deux voies (medium et aigus) et un boomer de 15 cm. Pour fêter ce test, durant tout le mois d'Avril, ces enceintes vous sont proposées à la vente avec une remise de 15% (achat Internet via notre site ICI).

Ces bibliothèques sont assez imposantes (L130xH400xP280 mm) et apprécient les pieds rigides et stables. Le produit inspire confiance, elles sont relativement lourdes (env. 9 kg pièce) et malgré une finition vinyle, la fabrication est de qualité. Les Minorca sont  aisées à mettre en oeuvre et ne réclament pas d'électroniques puissantes pour s'exprimer pleinement.

Count Basie : CB Express

  • Image : Le Big Band de Count Basie se déploie de gauche à droite de la salle d'écoute, il n'existe pas de trou central. Le seul petit bémol est que le scéne est plus large que profonde.
  • Timbres : La couleur de l'orchestre de Basie est un peu rugueuse, elles manque de chaleur, de rouge et de vert... La contre basse existe mais manque de précision, c'est une remarque qui pourra être généralisée, ici nous sommes bien en face d'enceintes bibliothèques et dès que notre attention se portera sur le grave, nous serons un peu déçus par sa simplification. Dans ce registre l'enceinte joue toujours la même note Complice
  • Dynamique : Aucun tassement n'est ressenti sur les envolées de l'orchestre. L'enceinte ne se crispe pas, les sons ne se durcissent pas et la musique reste toujours agréable à l'oreille.
  • Transparence : La restitution sonore semble naturelle, de multiples informations fourmillent et enrichissent l'écoute.

Dire Straits : Money for Nothing

  • Image : L'image est stable, tous les instruments sont positionnés avec précision. Rien ne bouge, même si la profondeur est courte, la stabilité, rare sur des enceintes dans cette gamme de prix est alors précieuse.
  • Timbres : Les voix de Knopfler et de Sting sont bien distinstes et nous sont rendues avec vérité. Le son de la guitare de Knopfler est fidèle et les impacts de la batterie, la caisse claire en particulier, sonnent avec franchise et netteté.
  • Dynamique : Belle dynamique, le crescendo introductif est respecté et n'est pas tassé. Bel exploit !
  • Transparence : Même à fort niveau sonore, la musique reste audible et le plaisir est là, certes la ligne de basse est un peu retrait, mais nous oublions rapidement que nous écoutons des bibliothèques.

Michel Jonasz : Le Millénaire

  • Image : Le chanteur est bien en place dans l'aire d'écoute. Sa localisation dans l'espace est stable entre les deux enceintes.
  • Timbres : Les sons électroniques (claviers) sont bien rendus, avec précision, vivacité. Les voix, celles de M. Jonasz et des choeurs, sont belles, bien timbrées, réalistes.
  • Dynamique : Ecoute vivante et agréable. La dynamique originelles semble respectée.
  • Transparence : Comme auditeur, nous écoutons, découvrons, sur cette plage, une profusion de sons bien différenciés, l'écoute est intéressante même si le bas du spectre est un peu écourté et que le haut est un peu simplifié.

Antonio Vivaldi : Les 4 saisons - Estate

  • Image : De suite nous sommes surpris par la platitude de l'image. Le rendu manque de relief. Les plans sonores sont mal définis.
  • Timbres : Les timbres des instruments à cordes sont très simplifiés. l'écoute manque de finesse, de charme, de réalisme. Nous avons vraiment du mal à croire à la véracité des instruments acoustiques (ici des violons baroques) que nous écoutons.
  • Dynamique : Ici, la dynamque est inexistante, tout se situe sur le même plan, un peu comme "L'Image".
  • Transparence : Nous avons l'impression que nous avons cachés les enceintes sous d'épais voiles...

 

CONCLUSIONS

A vous passionnés de musiques acoustiques, nous vous conseillons de passer votre chemin. Sinon, si vous appréciez le Rock, la Pop et la Variété, pour un investissement assez modeste, les Cabasse Minorca, dans un volume de salle de moins de 25 m², proposent une écoute dynamique et vivante sans agressivité.

 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Marantz PM11s2
Sources : Audia Flight CD Three, Marantz NA 7004
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP  : Tellurium Q Black
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Les Notes :

Fabrication : 12/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 11/20
Image : 13/20
Transparence : 11/20
Qualité/Prix : 13/20

lundi, 22 juin 2015 09:22

Cabasse Stream AMP 100 : le test

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(21 Votes)
L'amplificateur Cabasse Stream AMP 100 propose les technologies sans-fil Wi-Fi Direct et Bluetooth avec puce NFC,  nous avons aussi la possibilité de le câbler en Ethernet afin de profiter d'un réseau domestique (NAS, ordinateur partagé, Box avec disque dur...). Il permet de profiter des radios web, merci Allegro Musics pour les nombreuses heures d'écoute, ou encore de Deezer et Spotify. Ce très complet amplificateur connecté dispose également d'un serveur DLNA 1.5 autorisant la mise en réseau automatique de tous les fichiers audio contenus sur une clé USB ou un disque dur externe.
Il est équipé de 4 sorties haut-parleurs permettant le réglage de l'impédance, 4 ou 8 ohms en sortie, et le paramétrage en utilisation stéréo avec une ou deux paires d'enceintes, ou bien en mono avec deux ou quatre groupes d'enceintes.
L'application android ou Apple iOs Cabasse StreamCONTROL permet de contrôler complètement ce bel outil Hi-Fi et, est facile à utiliser ne réclamant pas de nombreuses heures d'apprentissage. Elle propose, à ce jour, 6 profils d'adaptation (suivant les enceintes Cabasse que vous possédez) ou un profil "flat" celui utilisé pour ce test. Ici Cabasse à réinventé le système SAM de Devialet Complice

FABRICATION :

Le Cabasse Stream AMP 100 bénéficie d’un design ultra-compact, il se présente comme un cube de 21 cm par 19 cm sur une hauteur de 9 cm, et arbore une façade translucide laissant apparaître les indications de l’afficheur. Habillé d’une robe noire laquée élégamment soulignée par un liseré d’aluminium, le Cabasse Stream AMP 100 se veut à la fois élégant et discret. Les objectifs des designers ont été atteints, l'amplificateur Cabasse est un bel objet qui prendra place auprès d'une TV Flat avec harmonie.
Au dos de l'appareil nous comptons deux entrées analogiques sur fiches RCA, une entrée numérique optique, une entrée RJ45 (réseau), une sortie préampli, une sortie subwoofer et en façade une entrée USB, que demander de plus ? Ce petit amplificateur est très complet et répondra à tous vos besoins.  
Seul défaut constaté à propos de toutes ces connectiques, les connecteurs pour enceintes n'acceptent que les toutes petits bananes ou alors du câble nu au diamètre pas trop important (2.5 mm au maximum).



Caractéristiques principales 

- Amplification : 2 x 50 W RMS/4-8 Ω ou 4 x 25 W RMS/4-8 Ω
- Formats audio (WiFi/RJ45) : WMA (WMA9, CBR, CBR, jusqu’ à 320kbps) PCM (16 bits-44.1kHz, 24 bits-44/48/96 kHz, fichiers .wav, .aiff, .aifc , HTTP streams) AAC-LC (up to 320 kpbs), ALAC (.m4a)FLAC (16 bits-44.1 kHz, 24 bits – 44/48/96 kHz)
- Réseau 10/100Mb Ethernet
- Wireless LAN 802.11b/g/n
- NFC
- WPS 2.0 security Digital media renderer (conforme à la norme DLNA 1.5)
- 2 x entrées RCA, 1 x micro, 1 x sortie Pre-out, 1 x sortie sub, 1 x USB
- Dimensions (h x l x p) : 91 x 218 x 190 mm
- Poids : 1,9 kg


Qu'attendons nous d'un tel produit ?
 
Une reproduction sonore propre sans défaut majeur permettant de prendre du plaisir à l'écoute de toute sorte d'enregistrements quelque soit la source sonore. 
Nous ne lui demandons pas d'égaler ou même d'approcher une qualité de restitution digne d'un bon amplificateur Haute Fidélité à 5.000 euros, restons logique !
Si ce produit arrive à se faire oublier alors Cabasse aura réussi et nous mélomanes seront satisfaits !

Musiques écoutées :

  1. CD - D. Colin et Ornette - La rua Madureira (Univers Nino / Cristal records 2014)
  2. CD - G. Mahler - Revelge  (Des Knaben Wunderhorn (Henschel-Herreweghe - Harmonia Mundi 2006)
  3. HD - Metallica - My Friend Of Misery (Metallica - Vertigo 1991)
  4. CD - Yello - The Expert (Touch - Yello 2009)
  5. HD - Daft Punk - Give Life Back to Music (Random Access Memories - Columbia 2013)
  6. CD - Rimsky-Korsakov - Scheherazade (Antal Dorati 1958 - Mercury Living Presence 2015)


IMAGE :

L'audition du titre "The Expert" nous plonge dans l'univers "geek" du groupe Suisse Yello. Les enceintes disparaissent de notre petit salon, environ 22 m², les informations sonores, la musique (?) possèdent l'espace. Tout comme lors de l'écoute d'un système Hi-Fi haut de gamme nous prenons un vrai plaisir à profiter du savoir-faire des ingénieurs et du producteur qui ont participé à l'élaboration de cet album.

L'écoute du lied de G. Mahler, "Revelge" vient confirmer ce que nous supputions, l'image sonore se construit, ici, plus en largeur qu'en profondeur. La musique s'étend devant l'auditeur de gauche à droite mais sur un seul plan sonore, le baryton ne ressort pas de l'orchestre, comme nous en avions l'habitude lors de nos précédentes écoutes, il est un peu moins présent, un peu moins réel. Mais rien de bien gênant pour profiter pleinement de cette superbe oeuvre.

TIMBRES :

Il est bien difficile de juger les "timbres" à l'écoute d'un tel produit, comment ne pas paraître trop négatif ? Quel référentiel prendre ? Un système très Haut de Gamme, transparent, précis, dynamique et juste, ou se contenter de le comparer à une vérité plausible ? N'oublions pas que ce produit Tout-en-Un ne coûte que 550 euros... 

L'écoute de la magnifique interprétation de l'émouvante chanson de Nino Ferrer "La rua Madureira" par Ornette et Denis Colin arrive presque à fournir l'émotion habituelle. Si la voix de la chanteuse française Ornette reste assez fidèle à ce que nous connaissons, la clarinette basse de Denis Colin manque de coffre, de profondeur et d'ampleur. Mais, au bout de quelques secondes, nous replongeons dans l"Univers de Nino"...

Aucun doute possible, Antal Dorati dirige bien un grand orchestre symphonique dans l'oeuvre de Rimsky-Korsakov, "Shéhérazade". Les instruments sonnent plutôt vrais et pas "synthétiseur Bontempi" comme il nous arrive de temps à autre d'entendre même sur des appareils beaucoup, mais alors beaucoup plus onéreux. Seuls petits bémols, tous les timbres des instruments semblent délicatement simplifiés, les trompettes perdent un peu de leurs éclats mats, le violon n'est plus que cordes frottées, la harpe manquent d'ampleur et les contrebasses de l'orchestre oublient leur assise, fondement de tout orchestre.

DYNAMIQUE :

La puissance de cet amplificateur, pour être correcte, n'est pas fantastique mais est suffisante pour une utilisation domestique. Avec nos enceintes (Xavian Delizia) au rendement de 92 dB, dans une pièce d'un volume de 80 m3, à une distance de 3 mètres, nous avons obtenu un volume sonore maximum de 86 dB avant distorsions audibles et gênantes. Ce type d'amplificateur, à base de modules dits "numériques" sonnent généralement un peu "mous du genou" (NAD 3020 par exemple), le Cabasse est tout le contraire, il vit !

Le riff de basse de départ qui servit à la composition du titre "My Friend Of Misery" ne fait aucunement peur à notre amplificateur Cabasse qui s'amuse à reproduire le gros son Heavy du groupe Metallica tout en respectant sa rythmique "carrée" et sa puissance sonore.

De même la dynamique, le rythme, le coté "dance" sont biens mis en valeur lors de l'écoute du titre "Give Life Back to Music" du groupe français Daft Punk. Ici tous les petits défauts de l'amplificateur disparaissent pour que l'auditeur puisse profiter de cette superbe production électronique.

La dynamique semble être, en finalité le point fort de cette petites électroniques, toutes les écoutes effectuées furent très vivantes.

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Comment reprocher quelque chose à un tel appareil ? Pour 550 euros le mélomane, au sein d'un bel écrin assez luxueux mais pas "tape à l'oeil", possédera un amplificateur/réseau compatible avec tous les formats audio existants (jusqu'à 96 kHz), capable de s'adapter à son local, à ses enceintes si elles sont de marque Cabasse, et surtout délivrant une musicalité certaine sans défaut majeur.

Certains m'ont reproché de comparer l'amplificateur Cabasse au Devialet Expert 200, mais ces produits ne possèdent'ils pas la même philosophie ? Après avoir vécu avec ces deux amplificateurs durant quelques semaines, le savoir-faire Cabasse est évident alors que le savoir-faire Devialet n'est encore qu'un potentiel. Certes le Devialet, musicalement, va un peu plus loin dans tous les domaines et heureusement il ne coûte que 12,7 fois le prix du Cabasse. Personnellement, si je n'ai comme choix, pour partir en vacance qu'entre ces deux amplificateurs, je choisis le... Cabasse, plus facile à vivre et à utiliser !


Les "Pros and Cons"  : 


     + l'objet, sa qualité de fabrication,
     + les fonctionnalités et l'application aisée à utiliser,
     + sa joie musicales communicative,
     - les connecteurs enceintes,
     - sinon pour le prix rien,   
     
 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Cabasse Stream Amp 100,
Câbles HP : Black Rhodium Iris
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
 

Les Notes  :
 
Fabrication : 15/20
Image : 10/20
Timbres : 09/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 10/20 
Qualité/Prix : 16/20
 

 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
lundi, 10 juin 2019 20:47

Cabasse The Pearl : notre avis

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(45 Votes)

La The Pearl de Cabasse est une enceinte connectée, multiroom qui posséde son propre système d'autocalibration. Elle est équipée du légendaire haut-parleur tri-axial et de 3 amplificateurs, un par voie. Ce modèle peut être utilisé à la paire, pour une diffusion en stéréophonie.
Comme son nom le suggère, l'enceinte sans fil Cabasse The Pearl est de forme sphérique, une technique propre à Cabasse depuis des décennies.

Elle est la concurrente frontale de la célébre enceinte connectée Devialet Phantom

L'objectif de ce mini test est de savoir si 2 enceintes Cabasse The Pearl installées correctement, écoutées en stéréophonie peuvent concurrencer un système Hi-Fi classique composé d'une source CD ou DAC, d'un amplificateur et de deux enceintes "classiques" le tout pour un budget inférieur à 6.000 euros.

mercredi, 23 mai 2012 15:30

Cambridge Audio Stream Magic 6 : le test

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(32 Votes)

Depuis plusieurs jours j'écoute le nouvel ensemble Cambridge Audio composé du lecteur de CD 651C et de l'amplificateur stéréo 651A, j'étais sur le point de rédiger un Test quand, ce matin, j'eus l'idée de brancher le tout nouveau lecteur réseau Cambridge Audio Stream Magic 6 sur l'ensemble Haut de Gamme Coda + Aurelia Graphica. La surprise fut ENORME.

Les écoutes ont été effectuées à partir de fichiers stockés sur un NAS et tous "rippés" par dbpoweramp en 24 bit 44.1 kHz. Certains fichiers sont d'origine en Haute Définition.

Count Basie : CB Express

  • Image : Le Big Band de Count Basie est au complet. Dès le début de cette plage gravée il y a près de 40 ans, l'espace sonore entre les musiciens est bien respecté. Tout le monde est à sa place et rien ne "flotte". Grâce à une assise sonore bien définie, l'orchestre est présent tant en profondeur qu'en largeur.
  • Timbres : La beauté des cuivres (trombones et trompettes en tête) s'exprime de tout son éclat. Le toucher de Count Basie est délicat et précis, tous les instruments, ici, sonnent vrais.
  • Dynamique : Dès l'introduction, l'infrabasse nous prévient, pas de rigolade, de la franchise, un peu de rentre dedans mais sans projection. Le Stream Magic assure des variations dynamiques plus que réelles.
  • Transparence : La musique sonne vraie, de nombreuses micro- informations fourmillent et enrichissent l'écoute.

Michel Jonasz : Le Millénaire

  • Image : Jonasz est dnas la pièce, les enceintes ont disparu. C'est presque parfait...
  • Timbres : Là aussi, rien à redire, les nappes électroniques des claviers sont bien rendue, la voix du chanteur est superbe...
  • Dynamique : L'écoute est vivante, dynamique, agréable et "swingante".
  • Transparence : Comme exprimé précédemment, Jonasz est avec nous... Que souhaitez de plus ?

Antonio Vivaldi : Les 4 saisons - Estate

  • Image : Le relief de cette superbe prise de son (Harmonia Mundi allemagne) nous emporte dans la venise du XVIIIéme siècle... Et vogue la condole !
  • Timbres : Les instruments anciens de cet ensemble baroque sont magnifiques, les timbres sont sans verdeur, ils sont boisés. C'est un vrai régal.
  • Dynamique :Les attaques sur les cordes (violons, violoncelles) sont extrêmement bien rendues, elles sont véridiques, nous y croyons, l'ensemble baroque est à notre porté.
  • Transparence : Rien à redire ici, là encore tout semble vrai.

En conclusion, pour moins de 1.000 euros le Cambridge Audio Stream Magic 6 est un superbe lecteur réseau, un poil plus dynamique et vivant que le Marantz NA7004. Les seuls petits reproches que nous pourrions lui faire sont :

  • un écran d'affichage à led d'ancienne génération, un écran lcd ou mieux encore oled aurait été préféré,
  • dans le rendu sonore, une trés légére remontée du haut du spectre sonore (comparé au Resolution Audio), lui enléve sa note de 5/5

 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : préampli Coda 05X + Amplificateur Code CX
Sources : Cambridge Audio Stream Magic 6 - Resolution Audio Opus 21
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP  : Studio Connections Platinum (le must !)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Conditionneur secteur : Isotek Titan


Les Notes :

Fabrication : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Image : 15/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 15/20

vendredi, 01 août 2014 12:18

Cantabile : le test

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(20 Votes)
J’ai eu la chance de participer à la mise au point de ces supports de découplage et j’ai donc suivi les différentes étapes de la conception et j’ai eu largement le temps d’apprécier les modifications et bienfaits apportés à la restitution sonore par les Cantabile.
Je possède 3 jeux des versions définitives, 1 sous les platines CD et vinyle et un sous le préampli.

Je vis donc avec les Cantabile depuis un bon moment maintenant et les gains qu’ils apportent sont nombreux :
  • les graves sont plus propres, plus définis, plus tendus, moins caoutchouteux.
  • Les voies humaines sont moins projetées.
  • La musique orchestrale est plus fluide, plus naturelle, plus « chantante ».
  • De nombreuses duretés disparaissent.


Sur mon système, les différences les plus flagrantes, d’une manière assez étonnante, sont pour le préampli. Ce préampli est un Coda 05X qui est très léger mais qui possède pourtant d’origine des pieds amortisseurs bien conçus.
Ou j’ai été le plus surpris c’est sous ma platine vinyle qui malgré ses 50 kilos a apprécié la présence des supports.

Par contre, sous l’ampli, aucune influence, mais celui-ci avait déjà été « sublimé » par la tablette de découplage Rogoz 3SG40.

Les appareils doivent être très fermement accouplés avec les supports (il faut appuyer très fortement sur les appareils tout en leur faisant subir des petits mouvements de translation pour que les pieds des appareils fassent « corps » avec les Cantabile).

A emprunter et à essayer car, à mon avis, le jeu en vaut la chandelle.

Lien boutique : Cantabile
mardi, 03 février 2015 10:25

Cantabile : lu dans la presse

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(16 Votes)

Cantabile : Palets de découplage pour électroniques et platines vinyles conçu et fabriqué par la société française basée à Reims Dilixaudio.
En test ce mois-ci dans le Haute Fidélité n° 206.

"... le registre grave est plus défini, mieux articulé et gagne en netteté... le registre aigu paraît également plus libéré, plus aérien. Cet apport de définition profite également au suivi dynamique et aux attaques de notes...
Grâce aux Dilixaudio Cantabile, la restitution sonore gagne de manière flagrante, en définition, en intelligibilité et en musicalité sur pratiquement tous les plans !"

lien Boutique : Dilixaudio Cantabile

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(68 Votes)

Classé Audio, concepteur et fabricant canadien de produits "audio" Haut de Gamme a durant de nombreuses années appartenu au Groupe B&W. Il y a trois ans, à la suite d'une réorganisation ou d'une faillite qui ne porta pas son nom, le Groupe Sound United (Denon, Marantz, Polk audio, Définitive Technology...) décida d'en faire l'acquisition afin que Classé Audio représente dans le très Haut de gamme le savoir-faire de ce Groupe leader mondial de la Haute Fidélité.

Quarante ans après sa création (1979), Classé Audio reste à la pointe de l’ industrie audio. Iconoclaste et talentueuse, l’équipe de Classé Audio, toujours basée à Montréal, jouit désormais d’une portée mondiale, car plus grande et plus diversifiée que jamais. La qualité de la fabrication dans la légendaire usine Shirakawa Audio Works, au nord du Japon, permet aujourd’hui à Classé Audio de fournir les performances et la fiabilité toujours exigées par Mike Viglas (le fondateur). 

 

A de plusieurs reprises (Munich et Paris 2019) nous avons pu admirer les nouvelles créations québécoises, parfois avec grand plaisir (un mémorable Thé Wall de Pink Floyd sur Bandes magnétiques (un peu folles ?) à Munich et parfois avec déception (enceintes Pierre Étienne Léon) à Paris.
En ce mois de février 2020, nous avons eu la chance de pouvoir les écouter quelques heures en notre auditorium en compagnie des "magiques" enceintes Lawrence Audio Dragon et rapidement nous décidâmes d'en faire l'acquisition afin de vous les présenter.

Nous les avons reçues le 9 mars et depuis... nous sommes confinés ! A l'heure de l'écriture de ce test, ces électroniques Classé Audio Delta ont environ 400 heures de fonctionnement, c'est dire avec quelle attention nous les avons dégustées...

lundi, 19 mars 2012 13:36

Coda CSi Limited : le test

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(27 Votes)

En introduction de ce compte rendu d'écoute je vais reprendre à l'identique le ressenti que je donnais lors de la découverte de ce superbe intégré Haut de Gamme Coda CSi Limited : "Ce modèle  a été réalisé pour satisfaire un large éventail de goûts. Il présente une puissance moins élevée que les CSiB, mais possède une plage de fonctionnement en classe A plus étendue et un son encore plus doux. Cet amplificateur possède une filiation sonore de type “tube”. Son écoute n'est jamais fatigante et de suite le mélomane est subjugué par la beauté des timbres reproduits."

Ce produit est en magasin maintenant depuis près de 6 semaines, je commence à bien le connaître et je sais qu'il a la particularité de transcender les bonnes enceintes se situant dans une fourchette de prix allant de 2.000 € à 6.000 €. Il rafole également des bibliothèques Haut de Gamme comme ici, pour cette écoute les très musicales Aurelia Cerica.

Par rapport au Coda CSib, l'autre amplificateur de la marque américaine, la polarisation des transistors sur le CSi Limited est plus élevée, il fonctionne en Classe A jusqu'à 2 x 25 w. et sa puissance totale est moins forte, elles est limitée à 2 x 220 w. sous 8 Ohms, ce qui semble tout à fait raisonnable. Le Coda CSi Limited ne posséde pas d'entrée symétrique mais cela n'est pas rédhibitoire. Voilà pour les principales différences entre les deux beaux bébés ricains. Pour rappel ces amplificateurs sont capables de fournir des pointes de courant dépassant les 100 ampères avec un degré de linéarité et de vitesse inégalé.

 

G. Mahler : Symphonie n° 3 - B. Haitink - Orchestre Symph. de Chicago (version CD)

  • Image : L'orchestre rempli avec précision le salon d'écoute, les enceintes disparaissent et, que cela soit en largeur ou en profondeur, un orchestre symphonique semble prendre place dans mon auditorium. C'est inimaginable, mais en fermant les yeux, le cerveau, sans aucune difficulté, peut positionner tous les instrumentistes de l'orchestre. Il me faut reconnaître que nous sommes ici en présence de l'un des plus beaux enregistrements d'orchestre que nous connaissons et cela s'entend. 
  • Timbres : Les cordes graves (violoncelles et contrebasses) sont rendues avec beaucoup d'"humanité", avec une présence tout à la fois charnue et précise. Les cuivres sont rutilants et sans agressivité. Les trompettes claironnent au desus de l'orchestre avec une certaine majesté. Les persussions sont bien présentes en fond d'orchestre avec beaucoup de précisions et les peaux nous sont rendues dans leur réalité lors des impacts.
  • Dynamique : Lors des forte orchestraux nous ne ressentons aucun tassement de la dynamique, nous ressentons comme une puissance infinie. A aucun moment l'amplificateur laisse percevoir ses limites. Quant aux sons les plus faibles, ils ne sont pas noyés dans un brouhaha électrique comme cela peut arriver de temps à autre sur certaines électroniques artisanales, mal réfléchies.
  • Transparence : Ici, nous trouvons peut être le petit bémol tant recherché lors de l'écoute de cet amplificateur Coda CSi Limited. Les timbres, les instruments de l'orchestre sont trop somptueux pour paraître totalement vrais. Quelque soit la puissance délivrée par l'ampli (et nous avons écouté vraiment à très fort niveau), l'ensemble reste magnifique, sans projection, sans dureté (les somptueux cuivres du CSO, certainement les plus beaux au monde) , tout est extrêmement musical. Cela est trop beau pour être vrai. Certainement, sommes-nous en présence du charme de la Classe A ?

El Cant de la Sibil-La : Montserrat Figueras - Jordi Savall - chœur La Capella Reial (version SACD)

  • Image : Contrairement à l'enregistrement de la troisième symphonie de G. Mahler où l'orchestre venait s'installer dans votre salon, dans cet enregistrement Alia Vox, vous vous installez en plein coeur d'une cathèdrale espagnole. C'est tout simplement bluffant de réalisme. La restitution est holographique.
  • Timbres :Le choeur de voix de femmes est magnifique, vrai. Sa lisibilité est d'un grand réalisme, les plans sonores se déploient dans l'espace et, alors, nous sommes vite imprégné d'un sentiment profond et mystique. La voix si spéciale de Montserrat Figueras, très difficile à reproduire pour un système Haute Fidélité, est ici rendue sans aucune dureté dans les aigus, la voix file avec facilité et naturel. Le timbre est chaud, méditerranéen, la présence de la soprano est d'un réalisme certain.
  • Dynamique : Ici, il est difficile de dissocier dynamique et timbre car bien souvent si la voix de M. Figuerras devient dure c'est que le système Haute Fidélité utilisé à tendance à tasser la dynamique. Le Coda CSi Limited ne semble pas possèder de limites et tout file, ici, avec grand naturel. Les écart entre les "pianos" et les "forte" sont rendus avec aisance et fluidité.
  • Transparence : L'acoustique de la Cathèdrale catalane, avec sa réverbération naturelle maitrisée de main de maître par l'ingénieur du son, semble nous être offerte avec une grande vérité, au point de se croire assis dans les premiers rangs et d'assister à un magnifique concert.

 

Sébastien Bach : Variations Goldberg - Irma Issakadze, piano (version SACD)

  • Image : Le Grand Piano est installé dans mon salon, la jeune et jolie pianiste ne joue que pour moi (les audiophiles sont tous un peu égoïstes). Ses aigus sont légérement boisés, ses graves sont ronds et plains, ils sont précis et amples. Mon cerveau y croit sans effort, bel exploit de l'ingénieur du son et de l'amplificateur Coda.
  • Timbres : Face à moi je me retrouve être en présence d'un seul piano du grave à l'aigu. Certains systèmes donnent à entendre, sur cet enregistrement, soit un piano tronqué, soit, pire encore, deux pianos ; un piano timbré d'une manière dans le grave et totalement différent dans le medium et dans l'aigu. Ici, la réserve d'énergie de l'amplificateur permet, avec aisance, aux enceintes de se libérer et d'exprimer toute la musique de cet enregistrement.
  • Dynamique : Les superbes mains de la belle pianiste (l'imagination est reine lors de l'écoute d'un CD) effleurent les blanches et les noires lors de l'exposition du thème et, soudainement, la première variation impose sont dynamisme, sa fougue, la vie prend place. Les note s'amplifient à l'infini, rien ne se crispe, la musique reste fluide et transparente. Quelle interprétation magnifique !
  • Transparence : Les marteaux percutent les cordes et les sons se développent, s'harmonisent avec naturel. Le piano est là, il existe physiquement avec ses 500 kilos. Chaque note nous transperce et nous impose son poids comme au concert lorsque vous êtes dans les premiers rangs et que vous sentez la musique vivre en vous.

 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Coda CSi Limited
Sources : Roksan CD Caspian M2 - Marantz SA 15s2 Limited
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+ - Neutral Cable Fascino
Câbles HP  : Tellurium Q Green
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Les Notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 14/20
Image : 14/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 15/20

vendredi, 30 décembre 2011 12:25

Coda Csib : le test

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(13 Votes)


Il était une fois, un mélomane, un brin audiophile, qui comme quête absolue, s'était fixé la recherche de l'amplificateur idéal... Durant de longues heures d'écoute, parfois déplaisantes, il explorait ce qui lui passait par les oreilles, le chemin parcouru était recouvert d'embûches... Un désert... mais, un beau matin de décembre 2011, le graal à l'horizon, brillait. Mon chemin s'achevait, je m'installais et j'écoutais. La 5éme symphonie de G. Mahler irradiait l'auditorium, puissance, précision et délicatesse.

Le Coda CSib est un amplificateur intégré d'origine américaine, pesant près de 25 kg, d'une finition irréprochable (pour des électroniques américaines), il développe environ 300 watts par canal sous 8 ohms et est doté entre autre d'une entée symétrique et de deux paires de sortie pour enceintes. Pour résumé, en praticité, il possède tous les éléments qu'un audiophile peut attendre d'une telle électronique. Mais le plus important, me semble-t'il, c'est sa musicalité et là, quelques écoutes attentives vont nous révéler un grand nombre d'informations.

Brunos Coulais : Himalaya - Norbu

  • scéne sonore d'une ampleur incomparable, aussi large que profonde avec un très grand respect de la phase acoustique (mon dada),
  • basses et infra-basses rapides et définies avec beaucoup de modulation, l'aisance de l'amplificateur dans ce registre est évidente. Nous avons rarement entendu cela et dans tous les cas jamais sur un amplificateur de ce tarif. C'est exceptionnel.
  • beau médium, les voix sont vraie avec une mise en place dans l'espace très cinéma 3D.

Gustav Mahler : Symphonie n°3 (B. Haitink + CSO)

  • la dynamique est ici, à l'image de l'oeuvre, titanesque . Elle n'est jamais tassée et les mircro-informations sont rendues avec beaucoup de subtilité (merci au filtre Isotek)
  • les timbres  (cordes, bois, cuivres, vents et voix) sont, me semble-t'il, très fidèles. Aucune fatigue, même ici après 90 minutes d'écoute, intensive n'est ressentie... Dans la foulée on peut sans déplaisir passer à la quatrième symphonie 
  • l'image est holographique, la phase acoustique est admirablement bien respectée... Nous avons vraiment l'impression d'assister à ce superbe concert captée dans la superbe salle de l'Orchestre Symphonique de Chicago.

Johann Cristoph Bach : Lamento (Carlos Mena - P. Pierlot + Ricercar Consort)

  • Au niveau de la dynamique, sur ce superbe enregistrement du à l'éditeur français Mirare, le CSib est particulièrement habile à dissocier toutes les lignes méodiques. Carlos Mena est physiquement présent, pour une fois, le chanteur est palpable et réel. Chaque instrument est à sa place. Les transitoires sont rapides, démarrent et s'éteignent sans hésitation.
  • Tout est vrai, les instruments sonnent comme ils doivent sonner. Le spectre sonore reproduit est très large, avec un grave dense, bien structuré et parfaitement tenu (les contrebasses sont splendides). Le medium est consistant et l'aigu est charnu, minéral et d'une extrême fluidité.
  • la scène sonore est très bien structurée. L'image se matérialise sans artifice, avec natuel. C'est une écoute charnelle et juste à laquelle nous invite le Coda CSib.

Spock's Beard : Feel Euphoria - The Bottom Line

  • ici la ligne de basse, claviers et guitares, nous est proposée avec une autorité, une fermeté à vous coller "les yeux au fond des orbites" tellement l'impression de pression acoustique est omniprésente grâce à un contrôle des haut-parleurs graves qui ne ne sont que rarement à pareille fête.
  • le battement de la baguette sur la caisse clair sonne vrai, la guitare est d'une netteté dans son détourage, d'une vérité dans ses variations de hauteurs de timbres... Ici les timbres sont délivrés avec véracité et sans complaisance. Cet amplificateur respecte la Musique.
  • La puissance du suivi rythmique a de quoi enterrer des amplis trois fois plus onéreux. Le moins que l'on puisse écrire est que cela ne traine pas, ça balance naturellement.

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Coda CSib
Sources : Rega Isis (pour les CD), Marantz SA11s2 (pour les sacd), Olive 4 HD (pour la musique dématérialisées)
Enceintes : Aurelia Graphica, Odyssée Acoustic Anaconda
Câbles de modulation : Studio Connections Reference +, Tellurium Q Graphite
Câbles HP  : Studio Connections Reference +, Tellurium Q Graphite
Filtre secteur : Isotek Sigmas
Cable secteur : Isotek Synchro

Les Notes :

Fabrication : 16/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 15/20
Image : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 15/20

vendredi, 03 février 2012 12:07

Coda CSib : le test d'un mélomane

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Ci-dessous, le Compte Rendu d'écoute d'un fidèle client B.D. suite à l'acquisition d'un amplificateur CODA CSib :

« Coda Csib : Premières impressions

 A peine quelques heures de rodage pour le Coda Csib et il me fait déjà forte impression…Je n’ai pas résisté à la tentation de le confronter à mon Moon i7 et il y a faillit avoir KO !

Dynamique : Le Coda gagne par KO. Que cela soit sur les transitoires et percussions de la Tosca ou sur les attaques de lignes de basse de Marcus Miller, le Coda impressionne par sa rapidité, son « instantanéité » à délivrer le message…

 Transparence : Sur les médiums/aigus, je dirais égalité. Très belle fluidité et précision du Coda sur ce registre. Aucune coloration non plus et pourtant c’est déjà ce qui me plaisait chez Moon…

Sur les basses, net avantage au Coda qui reproduit avec une aisance incroyable l’assise et la modulation sur ce registre…

 Scène sonore : Egalité. Dans ce registre où les Montana Spi peuvent exceller, si l’amplificateur les y invite et le permet, aucuns problèmes non plus. La scène sonore est large et profonde, l’impression de réalisme est excellente…

 Bref j’ai adoré mes premières heures d’écoutes (et dire qu’il n’est pas du tout rodé!!!)  Que ce soit pour la qualité des timbres et la scène sonore le Coda Csib fait très bien son travail et quand il s’agit de rythmique, de rapidité et de gestion des basses : Il excelle ! J’insiste sur ces points car je trouve que le Csib est scotchant à ce tarif…

 Je ne dis pas que le Moon est mauvais, ni qu’il est à jeter, mais le Coda est plus de 3000€ moins cher et il soutient largement la comparaison sur certains plans et il lui est supérieur sur d’autres… Alors soit il y en a un qui est trop cher, soit c’est l’autre qui ne l’est pas assez ! ;-) Mais tout ceci n’est que mon humble avis

 En tous cas, je ne regrette absolument pas mon achat et je me demande, ainsi que mes Enceintes Montana Spi ;-), jusqu’ou cet ampli va m’emmener après une vraie période de rodage… »

mardi, 20 décembre 2011 14:28

Conseils d'un mélomane

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(7 Votes)

 

Lu sur la toile, le message ci-dessous qui, pour tout un chacun peut être enrichissant :

"Débutant (je passe d'une config Cambridge Audio Azur 340 CD + ampli, avec enceinte Eltax à du Roksan Caspian M2 sur source dématérialisée avec DAC Atoll 100, avec enceintes Aurelia Saphira), j'ai passé beaucoup de temps et fait des km pour aller voir, écouter et discuter, suivant les conseils donnés ici.
Faut savoir mûrir son projet, son audition, ses attentes. (6 mois)
Merci à Lionel, à Frédéric Baussart (de Reims) et aux autres qui ont enrichi mes lectures et forgé mon opinion.
D'une 'petite' config que j'envisageais au début, j'ai finalement opté pour un investissement plus lourd. Il n'y a jamais de limite dans la hifi. Il faut s'en donner une, car le gain qualitatif n'évolue pas sur la même échelle que le prix. Un premier constat.
Autre impression, c'est mon principal propos: L'achat.
Lorsque j'ai affiné mon avis (config, matériel, coût), je me suis posé la question: où acheter...
Certes les prix qu'on peut trouver sur le net, ou dans certains magasins, sont très intéressants. Mais sans conseil.
Les enseignes classiques m'ont seules permis de me forger mon avis et de me proposer des écoutes, de la dispo et des CONSEILS.
Leur "sur-coût" est à mon sens en rapport avec la plus value qu'ils apportent.
Des magasins j'en ai fait. Des gars, j'en ai écouté. J'en ai vu de toute sorte. Habitant Compiègne, j'ai rayonné jusque Versailles, Reims (pour les extrêmes).
Je ne regrette pas mon achat éclairé en magasin. Pour une poignée d'euros, je me suis offert un conseiller (et il est même venu me livrer à domicile!!!). Alors, méfiez vous des sirènes du net, mais aussi des vendeurs à l'intérêt commercial...
Faut prendre son temps, mûrir la chose et écouter autant le matériel que l'Homme qui vous le vend.
Merci au bon conseiller qui m'a fait découvrir que j'avais une oreille..."

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(26 Votes)

Les colonnes Balthus 70 de la maison champenoise Davis Acoustics, se positionnent comme des enceintes "entrée de gamme". A 750 euros la paire (offre valable jusqu'au 15 décembre 2018) elles méritent une grande attention si vous désirez vous équipez en éléments "musicaux".

Nous avons décidés de vous les proposez en magasin car à ce tarif elles n'ont guère de concurrentes sur le marché.

Venez les découvrir vous serez étonnés et... enchantés. 

 

Système écouté :


Tout-En-Un  : Naim Uniti Star
Câbles enceintes : Leema Reference
Câble Secteur : Studio Connections Power Carbon SE