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Avant de débuter ce test, soyons basiques et éclaircissons nous les idées. C'est quoi un convertisseur audio plus communément dénommé DAC ?

"Le DAC (pour Digital Analog Converter) est un appareil qui s’intercale entre une source numérique (lecteur CD, serveur audio, sortie audio d’un ordinateur) et l’amplificateur, pour opérer la conversion du signal numérique en signal analogique. Pour clarifier, prenons le cas des platines CD. Elles se composent principalement de 2 parties, la partie lectrice qui se charge de collecter les informations fixées en format numérique sur le support CD, et la partie conversion (DAC) qui transforme ces informations numériques en flux analogiques exploitable par les étages d'entrée de nos amplificateurs ou pré-amplificateurs."

Depuis 1982 nous vivons, pour nous les mélomanes, dans l'ère du numérique, rapidement la petite galette brillante a remplacé la grande galette noire, le 16/44 numérique a mis aux oubliettes le format analogique Nombreux sont les mélomanes qui pleurèrent les qualités de dynamique, de fluidité, de timbres, de scéne sonore de leur vieux vinyles... Et rien n'y faisait... Il est vrai que depuis 15 ans les DAC ont réalisé de vrais progrès mais ils n'égalent toujours pas, même pour les plus onéreux, une belle installation vinylé.

Et Helixir Audio avec son convertissuer HRDDAC arriva sur le marché ! (lire le pourquoi du comment ici : http://www.helixir-audio.com/produits-audio/convertisseur-hrddac)

Boutique web : Helixir Audio HRDDAC

mardi, 02 août 2011 09:07

Home Cinéma : Audyssey MultiEQ XT®

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Audyssey XT

La gamme des amplificateurs Audio/Video Marantz 2011-2012 est équipée des systèmes de correction Audyssey. L'Audyssey  MultEQ® XT rectifie les problèmes d’égalisation qui déséquilibrent les systèmes audios. Alors nous obtenons une qualité d’écoute maximale pour tous les auditeurs d'une zone d’écoute définie. Sur la base de plusieurs mesures, MultEQ® XT calcule une solution d’égalisation qui rectifie les problèmes de temps et de réponse dans cette zone d’écoute mais effectue aussi une configuration automatique et complète du système surround.

Pour en savoir plus sur ce système voir le site du concepteur Audyssey...

Pour tester ce système de réglage nous avons installé un amplificateur Marantz SR5006 accompagné d'enceintes Boston Acoustics. Les réglages furent effectués dans les règles de l'art (comme nous l'avons étudié lors de notre stage Audyssey) sur 6 positions précises autour de la zone d'écoute et les tests commencèrent. Il faut avouer que jusqu'à présent les réglages automatiques (principalement effectués avec des amplificateurs Onkyo) ne nous avaient pas convaincu et que, souvent, si ce n'est toujours, nous finalisions ces réglages à l'oreille.

Au premier BluRay glissé dans le lecteur (Quantum of Solace), nous fumes bluffés, tous les sons voltigeaient dans l'espace avec un grand naturel sans aucune exagération. Le caisson de basses était enfin à sa place discret mais présent sans boursouflure, il restituait une ligne de basse franche, profonde et rapide. Cette première écoute fut très concluante et, finalement, nous devons avouer qu'ils nous auraient été impossible d'effectuer un tel réglage à l'oreille. Bravo aux ingénieurs de Audyssey.

Deuxième épreuve, bien plus compliquée celle là, l'écoute de la piste sonore LPCM stéréo d'un concert. Le système Audissey allait'il se montrer aussi concluant en correction de salle sur de la musique que sur les bandes sons d'un film d'action ?
Ne maintenons pas ce suspens insoutenable plus longtemps... Le système Audyssey est, là aussi, très performant. L'écoute fut tout à fait satisfaisante digne de certains amplificateurs intégré stéréo à prix équivalent au SR5006. Une vraie et heureuse surprise. Ici le système Audissey MultEQ® XT fut réglé en position "flat" c'est à dire que la correction effectuée par l'amplificateur propose une courbe  musicale très linéaire, très neutre digne d'une installation Haute Fidélité. La scéne sonore est retransmise avec un grand réalisme, les timbres sonnent justes et la bande passante subjective semble très étendue sans aucune mise en avant soit des basses, soit du medium, soit de l'aigü. Enfin il est possible de se faire plaisir en écoutant de la musique avec uns installation Home Cinéma d'un budget tout à fait accessible (environ 3.500 euros 5 enceintes + 1 caisson + 1 ampli).

Maintenant nous attendons avec impatience, mais là nous ne possèdons aucune information exclusive, des amplisficateurs stéréo Haute Fidélité équipés du système de correction Audissey. Nous, les mélomanes, pourrions avoir de belles surprises !

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Avant d’aller plus en avant dans la découverte de ces enceintes Intrada Claude, je dois vous expliquer comment ce produit inconnu en nos contrées s’est retrouvé installé en nos auditoriums.

Comme, si vous êtes un lecteur assidu de ce blog, vous devez le savoir, depuis quelques mois nous avons choisi, après moult écoutes, de vous proposer les produits du constructeur alsacien B.audio.

Un jour, il y a de cela quelques semaines, j’ai reçu, pour rien vous cacher un mail en provenance de Poznan, une ville située en Pologne à mi chemin entre Berlin et Varsovie. Ce mail émanait du distributeur polonais des produits B.Audio en Pologne, il m’expliquait qu’il réalisait dans son pays les démonstrations des DAC et amplificateurs alsaciens en compagnie des enceintes de la marque Intrada dont il était le créateur.
Des messages de marques qui font de la « retape », nous en recevons très régulièrement mais souvent ces entreprises sont asiatiques. Une petite lumière intérieure s‘alluma et de suite je regardais le site internet de Intrada loudspeakers, un distributeur des produits B.audio ne pouvait pas être totalement sourd à la musique.


Intrada présente trois modèles d’enceintes acoustiques passives, toutes sous forme de colonne ; Erik, Claude et Maurice (Satie, Debussy et Ravel) un très bon départ que cette dénomination, il faut oser.
La conception des produits, à la vue des textes publiés sur les quelques pages web m’a paru saine et, le constructeur, dans sa grande mansuétude, me proposa le prêt des enceintes Claude que nous allons vous présenter plus en détails.

 

jeudi, 17 août 2023 10:46

Intrada Lili : le test

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Intrada, concepteur polonais artisanal (un vrai "facteur" d'enceintes acoustiques), propose, à ce jour, quatre modèles d’enceintes acoustiques passives, toutes sous forme de colonne ; Lili, Erik, Claude et Maurice (Boulanger, Satie, Debussy et Ravel).

Ici nous allons écouter, jauger son modèle entrée de gamme, la petite colonne Lili.

 

vendredi, 25 janvier 2013 17:30

Isotek : Pourquoi un conditionneur ?

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 Pourquoi ai-je acheté un conditionneur secteur ?

 

Avant toutes choses, situons mon système vis-à-vis de l’EDF. J’ai donc la chance d’avoir une pièce dédiée dans une maison située à la campagne, coincée d’un côté par le parc de la montagne de Reims et de l’autre par des vignes. Aucune entreprise donc à l’horizon et le transformateur EDF n’est qu'à 400 mètres, avec 3, 4 maisons entre lui et moi. On peut en conclure que les pollutions électriques sont réduites au minimum.
J’ai tiré une ligne directe entre mon disjoncteur et ma pièce dédiée et j’avais placé d’office un filtre secteur professionnel, de marque Secré, dans le boîtier d’arrivée. Après m’être habitué à l’acoustique de la pièce, j’avais effectué des tests avec ou sans filtres de différentes marques, Secré donc, Qed, Isotek … et j’avais fini par tout supprimer, ces éléments étant plutôt négatifs (tassement de la dynamique, attaques moins franches).


Un jour que je trainai au magasin Opus 51, le représentant de GT Audio est arrivé avec le conditionneur secteur Isotek « super titan » (8000€ la bête tout de même …). Très sceptique, j’ai attendu la démonstration, et là, je dois reconnaître que le système de haut de gamme en écoute a été transcendé : grave descendant plus bas et plus proprement, aigu libéré, image plus belle, moins de flou …

Isotek Titan

Frédéric d’Opus 51 ayant décidé de faire rentrer le « titan » (3000€, c’est plus raisonnable) ainsi qu’un Gigawatt, j’ai évidemment sauté sur l’occasion pour les tester chez moi où le Titan fît merveille, je me suis donc décidé à en commander un …

Cela fait maintenant 1 mois que le Titan est chez moi et qu’il alimente tout mon système. Bien que celui-ci me procurait déjà beaucoup de satisfactions, j’ai énormément gagné sur la beauté du grave, sur son impact, on a l’impression qu’il descend plus bas avec plus de richesse harmonique (oui, c’est possible même pour le grave), l’aigu est plus fin, moins « piquant » (CD), monte plus haut, l’image est à l

A fois plus vaste et plus stable, la microdynamique est beaucoup plus riche, plus perceptible, ce qui rend les interprétations bien plus belles, plus vivantes.

Alors avant de changer d’ampli, de préampli, de lecteur CD ou d’enceintes, si vous en avez la possibilité faites vous prêter un conditionneur et essayez-le, cela résoudra peut-être une grande partie de vos problèmes et supprimera surement cette impression d’écoute plus ou moins agréable en fonction de l’heure de la journée.

jeudi, 10 mai 2012 10:26

Isotek Titan : le test

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Grande décision hier soir, je me suis rendu chez un ami qui posséde, oh! le chanceux, un système Haute Fidélité assez exceptionnel, afin de tester, de découvrir le conditionneur anglais Isotek Titan.

Pour le tester, un simple sacd ; le Sacre du Printemps par l'Orchestre Philharmonique de Los Angeles, un enregistrement Deutsche Gramophon dynamique, précis et possédant une spatialité exceptionnelle.

Ecoute avec le conditionneur :

  • Image : l'image sonore s'est "ouverte". Les instruments de l'orchestre acquièrent une situation dans un espace réellement tridimensionnel. L'orchestre déborde des enceintes qui, elles, disparaissent complétement de l'auditorium. par rapport à l'écoute sans le Titan, l'orchestre a remplacé le système Haute Fidélité. On ferme les yeux et tout devient criant de vérité.
  • Timbres : les timbres des instruments, une fois le conditionneur banché changent, ils deviennent plus charnels, plus véridiques. C'est très étonnant qu'un tel système haut de gamme puisse encore allez beaucoup plus loin une fois le Titan mis en oeuvre.
  • Dynamique : les micro informations deviennent plus distinctes, plus précises. La dynamique, au contraire de certaines croyances en vogue, est plutôt mieux rendue avec le Titan. L'Isotek permet la restitution beaucoup plus précise des basses et des infra basses ce qui, permet au discours musical, de se construire sur des fondations extrêment saines.
  • Transparence : timbres plus vrais, micro dynamiques plus précises, une plus grande transparence est de mise. Cette transparence est réelle, elle ne dénature pas la compacité et la puissance de l'orchestre, le haut du spectre n'est jamais mis en avant et le medium garde une chaleur de bon aloi.

Conclusion :  comment déconnecter l'Isotek Titan après y avoir goutté sur une longue période ? La réponse est simple ; partez longuement en vacances, oubliez durant quelques jours, quelques semaines la musique, les musiques reproduites et alors, peut être, au retour vous retrouverez le bonheur d'écouter de la musique grâce à votre système Haute Fidélité mais... au bout de quelques heures le Titan se rappellera à votre bon souvenir...

Le Système d'écoute :

Pré amplificateur : Coda CX05
Amplificateur : PBN
Sources : T+A D10
Enceintes : Montana EPX (merci Hervé)
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor
Câbles HP  : Argento
Cable secteur : Isotek

Les Notes :

Qualité/Prix : 18/20

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apple mac

A la demande de nombreux clients ou utilisateurs, voici ci dessous un retour d'expérience d'écoute de musiques dématérialisées sur Apple MAC. Ce Compte Rendu est de B. Doyard. Grand merci à lui. Ici dans cet exemple le Mac est directement connecté à un DAC.

Pure Music :

Juste un petit retour d’info pour les utilisateurs de musique dématérialisée avec du Mac avec qui je crois bon de faire profiter d’une expérience  très positive que j’ai avec le petit logiciel américain « Pure Music » de chez Channel D

Musicalement : Apporte un plus indéniable sur l’ensemble de la restitution et notamment sur en termes d’aération, de précision du phrasé et de la scène sonore… Surtout pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un DAC ou lecteur réseau qui met en mémoire tampon le fichier avant la lecture…

Utilisation : Extrêmement simple d’utilisation. Vous gardez la convivialité et la simplicité d’iTunes ainsi que les possibilités de commander votre bibliothèque musicale à distance via iPhone, iPad, etc…

Vous étendez les possibilités d’iTunes puisque vous pouvez lire via iTunes les fichiers Flac, Haute Définition et DSD. Chose qui n’est pas possible (sauf erreur de ma part) sur iTunes classique.

Vous pouvez lire en Gapless.

Un peu plus de technique : En fait Pure Music « prend la main » sur iTunes et sur la couche de la carte son de votre Mac. Pour l’utilisation, vous avez l’impression d’utiliser iTunes qui est en fait devenu un logiciel « fantôme » et une simple interface…

Il met en mémoire tampon les fichiers à lire et vous affranchit de certains problèmes d’accès disque dur qui arrivent parfois. Ce qui effectivement demande quelques micro-secondes de plus avant la lecture selon le nombre de fichiers que vous lui ordonnez de lire et la capacité de votre RAM.

Vous avez éventuellement la possibilité de mettre le processeur en utilisation exclusive (HogMode), c'est-à-dire que Pure Music bloque tous les accès ou les requêtes d’interruption au processeur  qui devient dédié exclusivement à la carte son…

Pour les bidouilleurs, dont je ne fais pas partie donc sans opportunité de commenter, sachez que vous avez également  la possibilité de :

  • Upsampler jusque 64bit/384kHz
  • Intervenir sur l’équalization, la balance, le volume, etc…
  • Inverser la phase

Prix : Après 15 jours d’essais gratuit. Il vous en coutera 120$. A vous de surveiller les taux de change $/€ pour gagner quelques euros ;-)

Conclusion : Pour un budget qui me paraît somme toute raisonnable, le gain qualitatif de restitution est vraiment significatif. Je n’ai pas pu comparer sur mon système avec le grand concurrent « Amarra » (d’une centaine de $ plus cher) que par contre j’ai vu fonctionner et qui est nettement, mais alors nettement, moins simple d’utilisation et qui s’adresse beaucoup plus aux geek et autres amateurs de bidouillage informatique…

mercredi, 19 avril 2023 15:49

Lawrence Audio : Harp

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- La harpe est un instrument de musique à cordes pincées, qui possède une sonorité douce et délicate.
- La harpe est souvent utilisée dans la musique classique, mais elle peut également être intégrée à d'autres genres musicaux tels que le folk ou le jazz.
- La harpe est un instrument ancien, qui remonte à l'Antiquité et qui a été utilisé dans de nombreuses cultures à travers le monde.
- Pour jouer de la harpe, il faut être capable de coordonner ses mains pour jouer les différentes cordes, ce qui demande un certain niveau de dextérité et de pratique.

"S'il fallait retenir une analogie avec l'instrument de musique dont les Harps empruntent la forme et le nom,  je dirais sans hésiter « la grâce »... Les enceintes Harp de Lawrence Audio incarnent le raffinnement et le bon goût. Ce ne sont pas des enceintes aguicheuses mais au contraire, elles affichent en toutes circonstances une beauté rigoureuse et maitrisée... Il y a une droiture, une forme de pulsation toujours exacte, qui donne la juste mesure, le bon tempo à la musique tout en préservant ses saveurs naturelles, l'authenticité des timbres d'une voix ou d'un instrument... Un grand frisson, assurément !" (AudiophileMagazine n°5)

samedi, 25 août 2018 10:23

Lawrence Audio Cello : le test

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Les enceintes Lawrence Audio Cello sont présentes au magasin depuis le mois de juin. Nous avons profité de cette période estivale très calme pour les découvrir.

Comme vous pouvez le voir sur les photos accompagnant cet article, elles se présentent sous la forme de petit violoncelle. Leur design est très réussi, c'est rare que nous prenions position sur la représentation physique d'un objet, mais elles sont de toute beauté et s'intégreront, comme objet de décoration, dans tous les intérieurs même les plus sophistiqués. Leur finition luxueuse apportera élégance et charme à votre demeure. 

 

Système écouté : (lien boutique web)


Lecteur de CD et DAC : Fonel Simplicité Plus
Amplificateur intégré : Leema Tucana II Anniversary
Enceintes : Lawrence Audio Cello
Câble de modulation : Fonel Référence
Câbles pour enceintes : BlackRhodium Athena
Cable secteur : Dilixaudio Power One
Barrette Nordost : Nordost QB8 - Dilixaudio mini-Terra

 

vendredi, 14 juin 2019 15:51

Lawrence Audio Double Bass : le test

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Lawrence Audio est un fabricant d'enceintes acoustiques Haut de Gamme aux exigences qualitatives exacerbées. A son catalogue, nous trouvons deux familles d'enceintes, les "Instruments" et les "Birds". Les Double Bass que nous allons découvrir ici, chapotent la famille "Instruments". Ce sont des enceintes très haut de gamme au tarif (01-06-2019) de 30.000 euros ttc la paire. A ce prix que pouvons-nous espérer ?

C'est la première fois dans ces colonnes que nous nous attaquons en test à une telle réalisation. Des enceintes onéreuses, très Haut de Gamme. Depuis près de 20 ans, nous en écoutons très régulièrement. Souvent le plumage et le ramage ne s'accordent pas. Qu'en sera t'il ici ?

lundi, 09 novembre 2020 10:56

Lawrence Audio Mandolin : le test

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Lawrence Audio est un fabricant d'enceintes acoustiques Haut de Gamme aux exigences qualitatives superlatives. A son catalogue, nous trouvons deux familles d'enceintes, les "Instruments" et les "Birds". Les Mandolin, ici présentées, sont les premiers modèles de la famille "Instruments". Ce sont des enceintes de type "bibliothèque" fournies avec leur support dédié.

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Les belles enceintes Lawrence Audio Violin SE sont arrivées chez Opus 51 fin novembre 2017. A cette époque les nouveautés furent nombreuses et, ce n'est que depuis quelques jours, que nous avons pu découvrir, écouter avec attention ces enceintes atypiques de par leur présentation, de par leur conception.

Après quelques tests plus ou moins concluant à nos oreilles, nous avons décidé de vous les présenter accompagnées de l'excellent amplificateur stéréo Fonel Emotion AB que nous ne présentons plus.

 

Système écouté : (lien boutique web)


Sources : Leema Libra (DAC)
Serveur audio : InnuOs Zenith
Amplificateur intégré : Fonel Emotion AB
Enceintes : Lawrence Audio Violin SE
Câbles de modulation : Fonel Reference XLR
Câble USB : Leema Reference 2
Câbles pour enceintes : Black Rhodium Athena
Cable secteur : Dilixaudio Power One - Black Rhodium Titan
Barrette secteur : Isol-8 - Dilixaudio mini-Terra

mercredi, 30 mars 2011 10:14

Leane Etnik M : le test

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Les enceintes colonnes Leane Etnik M sont hautes de 165 cm et sont recouvertes d'une finition "vrai cuir" assez exceptionnelle. Leur design dénote dans le petit monde des enceintes acoustiques françaises et cela pour le plus grand plaisir de nos intérieurs.
Leane est une toute nouvelle entreprise installée en Alsace, toute proche des usines Bugatti. Les enceintes sont conçues et réalisées entièrement en France, seuls les Haut Parleurs proviennent de Norvége.
Revenons au modèle qui nous intéresse les Etnik "M", dans la gamme elles viennent juste après les "S" et se positionnent juste avant les "L". Il est possible de se les procurer dans différentes teintes de cuir et même en laque blache ou noire. Leur tarif est de 4.990 euros ttc la paire en offre de lancement. Ce sont des enceintes de type colonne basses Réflex trois voix. Elles sont équipées de 2 boomers de 17 cm SEAS, d'un medium de 10 cm en papier SEAS et d'un tweeter SEAS.

Count Basie : CB Express

  • comme souvent sur ce titre notre première impression concerne les basses, ici elles sont précises et rapides même si l'infra basse est pratiquement absent, il a la grâce de ne pas venir nuire à l'écoute,
  • rapidement notre oreille est attirée par les cimbales de la batterie qui sont ici légérement mises en avant mais sont reproduites sans dureté avec leur vérité métallique,
  • les cuivre entrent en action et là nous sommes étonnés par la superbe image sonore reproduite. L'image horizontale est commune à pratiquement toutes les enceintes correctement conçues mais ici ce qui frappe c'est l'image verticale. L'orchestre est large, haut et profond,

Jessica Pilnas + Nils Landgren : The Winner Takes it All

  • ici, pour une rare fois, la chanteuse chante réllement debout. cela rappelle un peu l'image reproduite par de grands panneaux acoustiques, un règal,
  • la reproduction sonore semble transparente, précise et fouillée... Attention cette impression est peut être due à une légére remontée du haut du spectre (sans aucune projection et dureté) et à un très léger creux dans le bas medium ? Dans tous les cas l'écoute est extrêmement agréable et l'émotion musicale est palpable,
  • le solo au trombone de Nils Landgren est rendu avec toute sa beauté cuivrée, d'une grande présence et d'une profondeur abyssale.

S. Rachmaninov : Concerto n°2 (V. Ashkenazy + B. Haitink)

  • l'introduction du piano à la main gauche est un pur bonheur ensuite viennent les cordes de l'orchestre qui remplissent la salle d'écoute, grande émotion. Etrangement, avec les Leane la salle devient plus profonde que large,
  • certes nous aurions pu souhaiter un tout petit peu plus de matière dans les timbres des cordes basses par exemple mais n'oublions pas que nous sommes en présence d'enceintes mileu de gamme, et qu'ici sur ce type de musique l'écoute est vraiment très plaisante,

Système de test:

  • Amplificateur intégré Rogue Audio Tempest (KT88),
  • Lecteur de CD Resolution Audio Opus 21,
  • Cables Enceintes Abbey Road Reference,
  • Cable de modulation AudioQuest Columbia,

Les notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 13/20
Image : 12/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 12/20

dimanche, 28 août 2016 09:23

Leema Acoustics Tucana II : le test

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Leema Acoustics est une société galloise qui conçoit, avec des méthodes artisanales, du matériel Haute-Fidélité au sein d'un environnement industriel. L'élément Tucana II représente, à ce jour, l'amplificateur intégré stéréo le plus haut de gamme de l'entreprise. Sa conception et sa réalisation n'ont rien à envier aux produits leader du marché : Yamaha A-S3000, Marantz PM-11s1, Accuphase E-260.
Par contre, sans rien dévoiler de ce test, sa musicalité, sa vivacité, son dynamisme, sa neutralité, en font un produit d'excception ! A vous de juger.

Lien boutique web : Leema Tucana II

dimanche, 19 juillet 2015 09:01

Leema Elements Amplificateur : le test

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La société Leema fut créée en 1998 par deux ingénieurs de la BBC Lee Taylor et Mallory Nicholls qui avaient pour objectif la conception d'une enceinte "miniature" capable de rivaliser avec des systèmes audio beaucoup plus imposants et coûteux. Il leur fallut quatre années de laborieuses recherches pour finaliser l'enceinte Xen qui rencontra un fabuleux succès. Dans la foulée, Lee et Mallory développèrent leur premier amplificateur le Tucana qui reçu en 2007 la distinction en Grande Bretagne d'"amplificateur de l'année". L'aventure Leema était sur de bons rails... Aujourd'hui ces superbes produits "gallois" sont distribués en France par la société Exclusive-Audio et sont à découvrir entre autre chez Opus 51.

FABRICATION :

En 2015 Leema propose trois gammes d'électroniques ; Constellation, Spectrum et Elements, quatres modèles d'enceintes acoustiques et trois gammes de câbles audio.
Pour la première fois nous plongeons dans cet univers celtique et commençons notre quête par la découverte de la gamme Elements. Ici, nous découvrons un Amplificateur Stéréo Intégré, un DAC, un pré-amplicateur (analogique), un bloc de puissance stéréo, un étage de préamplification Phono et naturellement un lecteur CD. Tous les produits de la famille Elements se présente dans un un format inhabituel de 21,7 cm de large contre 43 cm pour le format standard, leur châssis est rigide, de qualité et la face avant de tous ces "éléments" est réalisée en aluminium de forte épaisseur, les finitions noire ou argent-blanc du plus bel effet sont disponibles. Une fois en main les produits Leema Elements inspirent confiance.

L'amplificateur Stéréo Intégré de la gamme Elements, sujet de ce test, annonce fièrement une puissance de 56 watts par canal sous 8 ohms. Nous constaterons que cette puissance, liée à une bonne capacité en courant semble réelle. C'est déjà un bon point pour ce produit.
Cet "Elements" est équipé de toutes les entrées analogiques nécessaires, et possède des sorties pour deux enceintes acceptant exclusivement les terminaisons bananes... à la mode anglaise. De série, Leema a eu l'intelligence de lui adjoindre un DAC 24/192 Haut de Gamme et asynchrone pour son entrée USB. Encore un bon point pour cet amplificateur !  
Une sortie casque et une entrée analogique sous jack 3.5 mm équipent la façade de cet amplificateur à la gauche d'un bel afficheur "led" indiquant et la source, et le volume, et la fréquence de fonctionnement du DAC.
Le tour du propriétaire est complet, commençons les écoutes... Celles-çi s'effectuèrent dans un pièce de 23 m² assez claire avec un temps de réverbération d'environ 0.8 seconde.



Caractéristiques principales 

- Puissance sous 8 Ω - 2 x 56 W RMS - sous 4 Ω - 2 x 105 W RMS - sous 2 Ω - 2 x 155 W RMS
- Entrées analogiques :
     - 3 x asymétriques RCA
     - 1 x symétrique XLR
     - 1 x 3.5 mm mini jack on front panel
- Entrées numériques :
     - 3 x SPDIF optique 24 bit / 192 kHz
     - 1 x SPDIF co-axiale RCA 24 bit / 192 kHz
     - 1 x USB Asynchrone 24 bit / 192 kHz
- Dimensions (L x H x P) - 217 mm x 90 mm x 375 mm


Musiques écoutées :

  1. CD - D. Colin et Ornette - La rua Madureira (Univers Nino / Cristal records 2014)
  2. CD - E. Rava - Smile (On the Dance Floor - ECM 2012)
  3. CD - Yello - The Expert (Touch - Yello 2009)
  4. CD - Tarja - Victim of Ritual (Colours in the Dark - earmusic 2013)
  5. CD - G. Mahler - Revelge  (Des Knaben Wunderhorn (Henschel-Herreweghe - Harmonia Mundi 2006)
  6. CD - Schubert - La Truite "Andantino" (Alvarez Quartet-B Furtok - Tacet 2001)


IMAGE :

La scène sonore retranscrite par un amplificateur est souvent, pour ne pas dire toujours, tributaire de la bande passante réelle qu'est capable de fournir cette électronique. Sur la papier, tous les amplificateurs du marché, de 300 à 15.000 euros ont une bande passante théorique de 5 à 50.000 Hz au minimum mais ceçi n'est vrai que si le signal retranscrit ne possède qu'une fréquence, en musique cela n'existe pas. Merci de ne jamais oublier que l'amplificateur "alimente" une résistance fluctuante ; l'enceinte acoustique, exercice compliqué et périlleux.

Si, avec assiduité, vous avez lu nos précédents tests, vous savez que la plage The Expert du groupe Yello peut être très démonstrative. En compagnie du Leema, quelque soit les enceintes testées, l'écoute est bluffante, le système audio disparaît totalement et notre salon est submergé par des sons, des voix et une basse profonde rarement reproduite par un amplificateur appartenant à cette gamme tarifaire. Nous avons l'impression d'être un présence d'un système Haute Fidélité bien plus onéreux.  

Après l'écoute récréative de cette plage du groupe suisse Yello, abordons des "choses" un peu plus sérieuses et analysons le savoir-faire de ce Leema Elements dans la construction d'une scène sonore avec l'audition du lied Revelge de Gustav Mahler.  Le baryton allemand Dietrich Henschel se positionne d'emblée devant l'orchestre au milieu de notre salon, il devient presque palpable, sa voix étonne et sa narration passionne. Subtilement en retrait, l'orchestre symphonique s'étend de gauche à droite et d'avant en arrière sans limite physique audible. Fermons les yeux et retrouvons nous dans la salle où les musiciens furent captés... Enfin ne nous emballons pas, nous ressentons presque ce que nous venons de décrire...

TIMBRES :

Enrico Rava
est l'un de nos trompettiste préférés, sa trompette possède la chaleur, la beauté de son pays, l'Italie. En lui résonne Verdi et Puccini. En 2011, en compagnie de quelques musiciens amis, le Parco della Musica Jazz Lab, il rendait hommage, au travers d'un superbe concert capté par l'écurie allemande ECM, à Michaël Jackson. L'écoute du titre Smile, nous savons ce n'est pas une composition de M. Jackson mais ce fut l'un de ses thèmes favoris, révèle une trompette toute en splendeur, sensible, puissante, juste, procurant une émotion difficile à décrire mais forte. Rien ne s'installe entre nous et les musiciens, le système audio, d'une rare transparence, d'une vraie fidélité, laisse l'émotion nous gagner. Sans effort la Musique est là, elles n'est pas une abstraction intellectuelle.. 

En 2001, le Alvarez Quartet accompagné du contrebassiste B. Furtok et de la pianiste argentine C. Piazzini nous offrait une superbe interprétation du Quintette "La Truite" de Schubert. L'amplificateur Leema Elements démontre une belle transparence, le suivi des 6 instruments ne pose aucune difficulté, la ligne de la contrebasse reste bien définie et distincte, ce qui, sur ce type de produit dans cette gamme de prix, est très rare. L'entrée du piano est de toute beauté et n'écrase pas la légèreté du quatuor à cordes. Les cordes sonnent avec une belle vérité, nous sommes en présence d'un amplificateur précis, neutre et jamais dure et agressif.

D'où provient l'émotion lorsque nous écoutons de la musique ? La vraie émotion, celle qui vous hérisse les poils sans que vous y preniez garde. Plus le temps passe, plus nous sommes persuadé que seul un système extrêmement neutre et transparent est apte à être son vecteur. Le Leema Elements appartient à cette famille. Lorsque nous écoutons la superbe interprétation commis par la chanteuse Ornette et le clarinettiste basse D. Colin du petit chef d'oeuvre de Nino Ferrer "La rua Madureira" l'émotion est palpable, les moindres nuances de vibrato, les moindres hésitations, le somptueux timbre de la clarinette, tout tend vers le plaisir auditif. Nous n'écoutons plus du matériel Haute Fidélité, nous vivons une histoire triste et nostalgique.
 

DYNAMIQUE :

Restons en compagnie de Schubert et constatons que le label allemand Tacet nous propose avec cet enregistrement aucunement trafiqué une écoute à la dynamique digne, enfin presque, d'un concert. Entre le fortissimo des 6 instruments à l'unisson et le pianissimo du violon solo les écarts de dynamique sont gigantesque. l'amplificateur ne tasse jamais le fortissimo et le pianissimo n'ai jamais noyé dans un bruit électronique.

Tarja
est une chanteuse soprano finlandaise de Métal-Symphonique à la mode lyrique. Elle débuta sa carrière en "frontwoman" du groupe à succès Nightwish qu'elle quitta, pour une carrière solo, en 2005 (en réalité elle fut démissionnée du groupe). Son dernier album studio dont est extrait le titre Victim Of Ritual date de 2013. Cette composition ultra produite est introduite par le boléro de Ravel arrangé à la mode orientale et dérive assez rapidement vers un rock Métal FM d'assez bonne qualité. Le Leema Elements ne se démonte jamais, pendant toute cette avalanche de sons parfois sauvages et tel un fantassin de l'armée napoléonienne il reste droit dans ses bottes.

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Vous aurez compris à la lecture des différentes analyses précédentes que nous sommes tombés sous le charme de ce petit amplificateur. Pour être honnête, il nous a fallu un certain temps pour l'adopter. pour l'apprivoiser. Sa transparence, sa neutralité nous ont obligé à porter une très grande attention à tous les éléments qui lui étaient joints. L'idéal est de l'accompagner de câbles et d'enceintes d'une grande neutralité et d'une belle définition afin de ne jamais perdre aucune information, et de laisser la musique vivre.
Sa partie DAC est très correcte et permet de se passer de tout élément externe, branchez lui un serveur audio à (InnuOs par exemple) à son entrée USB et laissez vous transporter. Mieux encore, adjoignez lui le petit DAC Elements de chez Leema et là... Plaisirs garantis.
Le rapport Qualité/Prix/Musique de cet amplificateur Leema est excellent. Une belle découverte.


Les "Pros and Cons"  : 


     + les fonctionnalités très complètes pour un amplificateur stéréo Hi Fi ,
     + le format demie taille standard, facile à loger ,
     + le DAC complet avec 3 entrés numériques et une USB asynchrone,
     + sa grande neutralité
     -  sa grande neutralité qui rebutera les audiophiles habitués aux électroniques "timbrées"
     -  sinon rien pour ce tarif,   
     
 Le Système d'écoute :

Amplificateur : Leema Elements Integrated Amplifier
Sources : Leema Elements DAC - DAC interne - Soulines Elgar DCX
Enceintes : Xavian PiccolaSounddeco Alpha F1 - Sounddeco Alpha F2
Câbles de modulation : Studio Connections Reference Plus XLR
Câbles HP : Black Rhodium Iris (Sounddeco) - Absolue Créations Op-Tim (Xavian) - Studio Connections Reference + (Sounddeco F2)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE

 

Les Notes  :
 
Fabrication : 14/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 18/20
 

 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
jeudi, 20 août 2015 09:43

Leema Elements DAC : le test

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Ne revenons pas sur l'historique de la société Leema créée au Pays de Galle en 1998 par deux ingénieurs de la BBC Lee Taylor et Mallory Nicholls.

Le Convertisseur (DAC) préamplificateur testé ici est issu de la gamme Elements et vient compléter un lecteur CD, un amplificateur intégré stéréo, un bloc de puissance stéréo, un préamplificateur analogique et un superbe préphono MM et MC.


FABRICATION :

Ce test va nous permettre, vous permettre de découvrir le savoir faire "numérique" de la firme galloise. Ce DAC/préamplificateur se présente sous un un format inhabituel de 21,7 cm de large contre 43 cm pour le format standard, le châssis est rigide, la face avant est réalisée en aluminium de forte épaisseur. Le DAC Elements est disponible en finition noire ou argent-blanc du plus bel effet. Une fois en main les produits Leema Elements inspirent confiances.

Le Leema Elements DAC a la particularité d'être non seulement un DAC haut de gamme mais également un préamplificateur muni d'entrées numériques et de deux entrées analogiques. Autre fonctionnalité très intéressante, le Elements DAC se transforme en un superbe amplificateur pour casque audio.
Dans ce test il sera utilisé comme DAC à sortie fixe et les "données" musicales lui seront desservies soit par la platine CD/SACD Haut de Gamme Yamaha CD-S3000, soit par un PC équipé du logiciel JRiver que nous vous conseillons vivement si vous êtes adeptes des écoutes de musiques dématérialisées..


Caractéristiques principales 

DAC: Quattro 24bit/192kHz with multiple CS 4351 converters and Wolfson WM8805 low jitter receiver. Leema USB-M1 24/192 Module

Bande passante : 20Hz to 20kHz (+/- 0.25dB)
Distortion : inférieur à 0.001% (@ 1kHz)
THD : 0.005% (@ 0dBFs)
Jitter : moins de 50ps (@ 1kHz)

Sorties disponibles (niveau fixe ou variable) :
     - 1 x RCA stéréo
     - 1 x XLR stéréo

Entrées disponibles :
     - 1 x RCA stéréo (analogique)
     - 1 x mini jack 3.5 mm en façade (analogique)

Entrées numériques :
     - 3 x S/PDIF Coaxiale
     - 3 x S/PDIF Opticale
     - 1 x USB asynchrone

Sortie casque (3.5mm jack): 1

Télécommande : oui


Musiques écoutées :

  1. CD - M. Moussorgsky - Berceuse (Vishnevskaya - Rostropovich / Mercury 1962/2014)
  2. CD - Arvo Pärt - Passio (Passio - ECM 1988)
  3. HD - Marillion - Gaza (Sounds That Can't Be Made - Ear Music 2012)
  4. HD - Count Basie - Oh, Lady be Good! (Count Basie and the Kansas City 7 -Impulse 1962/2010)
  5. HD - H. Berlioz - Marche au supplice  (Symphonie Fantastique (Eugene Goossens - Everest 1959/2006)
  6. CD - Schubert - La Truite "Andantino" (Alvarez Quartet-B Furtok - Tacet 2001)


IMAGE :

Le compositeur estonien Arvo Pärt né en 1935 est associé au mouvement musical nommé Minimaliste, mais cela est certainement une  grossière erreur. Il n'existe aucun rapport entre les musiques de S. Reich, P. Glass ou J. Adams et celles très européennes de Arvo Pârt. Après un passage chez les sérialistes (Stockhausen, Nono, Boulez...), en 1968 le compositeur, natif de Paide, étudiera le plain-chant grégorien et les compositeurs médiévaux français et flamands (Guillaume de Machaut, Josquin des Prés...) et c'est en 1979 qu'il composera ses oeuvres les plus connues : Fatres et Tabula Rasa. A cette époque le compositeur expliquera sa manière de composer de la musique : « Je travaille avec très peu d'éléments - une ou deux voix seulement. Je construis à partir d'un matériau primitif - avec l'accord parfait, avec une tonalité spécifique. Les trois notes d'un accord parfait sont comme des cloches. C'est la raison pour laquelle je l'ai appelé tintinnabulation ».
Son oeuvre, pour nous l'une de ses plus abouties, la Passio Domini nostri Jesu Christi secundum Joannem, plus souvent appelée Passio, est basée sur la Passion du Christ selon l'Évangile de Jean pour solistes, chœur et orchestre. Sa composition s'achève en 1982. Le CD ECM que nous dégustons grâce au DAC Leema Elements est sa première trace enregistrée. Les 6 chanteurs solistes, le choeur et le petit ensemble instrumental (violon, hautbois, violoncelle, basson et orgue) prennent place dans un espace très bien défini avec la réverbération attendue d'une vaste église telle la Saint Jude on the Hill de Londres, endroit où se réalisa cet enregistrement. La précision dont fait preuve le Leema Elements DAC est bluffante, quelque soit les masses sonores reproduites tous les plans restent clairs et lisibles, la voix de basse de "Jésus" est de toute beauté et les graves produits par les grandes orgues de l'église sont abyssaux mais ne viennent jamais envahir, noyer les autres parties.

Changement radical de style avec Marillion, groupe anglais rattaché au courant musical Rock-Progressif (King Crimson, Genesis, Yes, Pink Floyd...). Leur premier album est arrivé sur le marché en 1983 alors avec comme chanteur Fish et le dernier en date nous a été livré en 2012. "Sounds That Can't Be Made" constitue le 17° album du groupe, avec comme chanteur Steve Hogarth qui a remplacé le chanteur initial en 1988. Le disque recueille dès sa sortie des critiques élogieuses, y compris auprès de la presse musicale grand public pourtant prompte par le passé à descendre le groupe, et même dans certains médias généralistes comme le Huffingtonpost, The Guardian voire en France Paris Match. La composition "Gaza" très controversée du fait des paroles où Steve Hogarth se met dans la peau d’un petit gazaoui pour dire son désespoir, souvenez-vous des bombardements de Gaza en 2012 ! Ici le groupe joue une musique d'une rare violence intérieure, d'une colère noire retenue à la production pratiquement parfaite, pour ce type de musique. L'image, construite en studio semble idéalement mise en valeur, dans cette version Haute Définition 24/96, par le Leema DAC Elements. Le chanteur se détache au milieu de la scène avec une très grande stabilité, les effets spéciaux, assez nombreux, envahissent le salon d'écoute et chaque instrument possède son propre espace. Les lignes musicales restent très lisibles malgré, par moment, un discours et une production complexe. 


TIMBRES :

L'histoire de la Musique, de Modest Moussorgsky, a retenu trois oeuvres principales qui sont son poème symphonique Une Nuit sur le Mont Chauve, sa suite pour piano orchestrée par Maurice Ravel Les Tableaux d'une Exposition et son opéra Boris Godounov. Nous vous conseillons, vivement, de jeter une oreille à son cycle de mélodies Chants et danses de la mort d'où est tirée la berceuse qui nous sert de référence pour ce test. "Une mère berce son bébé malade, qui gémit. La Mort apparaît, déguisée en nourrice, et berce le bébé qui s'endort d'un sommeil éternel" ; le couple Rotropovitch nous offre une interprétation poignante et d'une tristesse profonde. Contre toute attente, dans cet enregistrement Mercury Living Presence de 1961 le grand violoncelliste est devant le clavier d'un Grand Piano de concert. Tout commence par quelques accords de la main gauche plaqués avec retenue où nous apprécions le grave et la tenue des notes que distille le Leema Elements DAC. Cette même écoute via le DAC de notre lecteur Yamaha CD-S3000 procure un piano moux et dont le grave manque de consistance, quelle différence de musicalité entre ces deux appareils ! Cette grande différence va également se faire ressentir sur les subtiles variations que la soprano russe Galina Vishnevskaya proposent dans sa magnifique interprétation, les écarts de dynamique, à l'écoute du Leema Elements DAC nous font croire à la présence des artistes dans notre salon, la moindre nuance est retranscrite avec bonheur.

Rien ne sert de présenter ce grand homme de la musique du XXéme siècle qu'était Count Basie de son vrai patronyme Wiliam Basie ayant quitté définitivement la scène en 1984 après 79 ans de bons et loyaux services. Son surnom de "machine a swing" n'a jamais été usurpé. En 1962, il enregistre pour la label Impulse, en petite formation, le magnifique album Count Basie and the Kansas City 7 d'où, pour notre test, nous retiendrons le grand classique des frères Gershwin Oh, lady be Good!. Entouré de 7 musiciens d'exception cet enregistrement des studios van Gelder, quelle référence ! nous délivre un Count Basie en grande forme. Ce master HD en 24/88,2, tiré du SACD, impressionne par son naturel, tout commence avec un solo magistral du "Count" sur la voix gauche au swing impressionnant ; son touché au piano dans les notes aiguës est sans pareil. Déjà le corps vibre et dès l'introduction de la section rythmique, batterie, guitare, contrebasse, sur la voix de droite il nous est impossible de ne pas battre le tempo. Toutes les qualités musicales du Leema Elements DAC apparaissent dès le solo du saxophoniste Frank Foster, voix de gauche du système Haute Fidélité, le son de l'instrument paraît vrai, rien ne s'interpose entre l'auditeur que nous sommes et le musicien qui dans un studio new-yorkais, il y a maintenant 53 ans, distribuait avec grâce ces quelques notes magiques de musique. Alors le trompettiste That Jones prend la relève, le bonheur s'amplifie... Quel son ! 

DYNAMIQUE :

Hector Berlioz est le compositeur Romantique français. En 1830, six ans après la composition par Beethoven de sa 9éme symphonie, il va établir les jalons de ce que devrait devenir la Symphonie musicale. Il crée, en quelque sorte, la musique descriptive. Reconnu comme un Grand maître, et cela de son vivant, dans l'art de l'orchestration musical il déploie tout son savoir et son génie dès cette première grande composition qu'est la Symphonie Fantastique. "Dans cette oeuvre Le traitement expressif de l'orchestre est sans précédent. La musique exprime alternativement la beauté (au début), l'élégance (de la scène de bal), le pastoral (les champs), les ténèbres (l'échafaud), le démoniaque (le sabbat) ; une révolution dans l'art de l'orchestration : les anciens recherchaient une musique claire et distincte et utilisaient pour cela la sonorité native des instruments, mais Berlioz ordonnait à l'orchestre de murmurer, de chanter, de crier et même de hurler". Pour ce test nous nous contenterons de la partie Démoniaque "Marche au Supplice". L'interprétation qu'en donna en 1959 Sir Eugen Goossens n'est pas une Référence, l'orchestre Londonien et le chef sont incapables d'insuffler de la vie, de l'énergie, de la folie à leur interprétation et même la fanfare (1'39-) résonne indolemment, sans la moindre précision rythmique. Mais, parce qu'il y a un mais, l'enregistrement est somptueux de réalisme tant dans l'image réellement holographique que dans les timbres reproduits. Cette version parue en septembre 1959 bénéficiait de la stéréo et d'une captation à trois micros sur bande 35 mm, assurant une définition et un relief sonores qui fondent aujourd'hui encore l'orgueil du label Everest et justifie cette nouvelle réédition remasterisée en Haute Définition 24/192. Le Leema Elements DAC nous étonne, nous subjugue, par ce qui est sans doute son point fort, son rendu dynamique. Aucun tassement, aucune compression ne sont remarqués. Vous en voulez, vous en aurez, telle est sa définition. Sur cet enregistrement à la dynamique exacerbée, réelle en quelque sorte, comme dans une salle de concert, du pianississimo ou fortississimo, toutes les nuances dynamiques nous sont parfaitement offertes, le bruit de fond est repoussé très loin et malgré un volume sonore élevé aucune limite n'est ressentie.


RAPPORT QUALITE/PRIX :

Si vous avez lu, dans son entièreté, ce test, et nous louons votre courage, vous avez compris que nous avons apprécié ce Leema Elements DAC. C'est peut être la première fois que l'apport d'un DAC, à moins de 3.000 euros, apporte vraiment un gros plus, lors de nos écoutes, par rapport à un lecteur de CD moyen/haut de gamme (Marantz SA14s1, Rega Saturn-R, Yamaha CD-S2100. Roksan Caspian M2, Leema Elements CD...). Comme tous les produits Leema que nous connaissons, ce qui frappe dès les premières notes, les premiers accords, lors de nos longues heures de plaisirs musicaux en compagnie de DAC Elements, ce sont et, sa neutralité et, sa dynamique... Galvaudons, galvaudons ! Un voile s'est levé devant notre système Haute-Fidélité Complice
Autre grand étonnement, les écoutes de musiques dématérialisées en Haute Définition, sont de toute beauté, dynamiques, vivantes, précises et fluides.
Vous possédez déjà un lecteur de CD entrée/moyen de gamme d'une valeur dans une fourchette allant de 500 à 3500 euros, il a déjà quelques années, vous voulez l'"upgrader", y ajouter des fonctions comme une entrée USB par exemple, le Leema Elements DAC est fait pour vous. Allez le découvrir en magasin, vous serez bluffé !


Les "Pros and Cons"  : 

     + les fonctionnalités (DAC, préampli, ampli casque),
     + neutralité, dynamique, musicalité,
     + net apport lors de la lecture de musiques Haute Définition, 
     - rien à ce prix !
     
 Le Système d'écoute :

Amplificateur : Leema Tucana II
Sources : Leema Elements DAC - Yamaha CD S3000 
Enceintes : Xavian Carisma
Câbles de modulation : Studio Connections Reference Plus XLR
Câbles HP : Bleck Rhodium Isis
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE


Les Notes  :
 
Fabrication : 14/20
Image : 15/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 18/20
 

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vendredi, 15 janvier 2016 09:46

Leema Libra : lu dans la presse

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(14 Votes)

Le Préampli / DAC Haut de Gamme Leema Libra vient d'obtenir les honneurs de la presse Hi-Fi française. Le magazine Haute-Fidélité dans son daté décembre/janvier 2016, n° 214, affirme :

"Les grandes qualités musicales de ce DAC s'illustrent sur tous les aspects de nos tests sans complaisance, sachant que de nombreux enregistrements présentent des passages pouvant mettre en difficulté bien des électroniques. Le Leema surmonte tous ces pièges avec une grande facilité... La conception électronique, assez complexe sous le capot et très professionnelle, ne présente aucune difficulté d'exploitation, en raison d'une ergonomie trés intuitive... Leema Acoustics gagne à être connue, ce que ne dément pas ce fabuleux Libra." (P. David)

 

lien boutique : LEEMA LIBRA

samedi, 03 novembre 2012 11:01

Legacy Classic HD : Et le Blues prend vie !

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Legacy Classic HD
A défaut d'être au salon Haute Fidélité et de m'ennuyer ferme, ce matin je me retrouve donc au magasin avec quelques idées en tête. Déjà, rendre vie à l'un de nos auditorium, le rouge à l'origine consacré au Home Cinema... Il faut se rendre à l'évidence, du matériel Home Cinéma nous n'en vendons pratiquement jamais au magasin et je ne comprends pas pourquoi. Cette salle est pourtant réellement bien aménagée et, les deux systèmes mis en action, fonctionnent à merveille... Tant pis, je vais installer un système Haute Fidélité, oui mais pas n'importe lequel. Pas un système Hi-Fi dont j'ai l'habitude et qui prône l'absolue neutralité et transparence, non je vais mettre en oeuvre pratiquement tout le contraire... Un système typé, une chaîne Haute Fidélité au plaisir immédiat et permettant le "foot clapping" à tous les coups. Là l'écoute des musiques Blues, Country et Variétés seront jouissives.

Musiques écoutées :
  1. Blues Company : Cold Rain (ré-édition inakmusik - 2011)
  2. Alison Krauss : Lie awake (paper airplane - 2011)
  3. Alain Bashung : Il voyage en solitaire
  4. Lady Antebellum : All we'd ever nedd (2008)
  5. Albert King & Steve Ray Vaughan : Call it Stormy Monday (1983)

Image :
tous les musiciens se répartissent dans un espace sonore large et profond. C'est assez réaliste et cette image reste stable, le chanteur ou la chanteuse, quelque soit la hauteur de sa voix, ne se balade pas de gauche à droite mais reste bien au centre.
Timbres :
nous écoutons un amplificateur à tubes. Le Rogue Audio Tempest n'essaie pas de nous masquer son ADN, et c'est tant mieux car quel est l'intérêt d'acquérir un "Tube" qui tente de sonner comme un transistor ? Les basses sont ici un peu rondes. Le medium est chaleureux ce qui nous permet de goutter à des timbres de voix plus sensuels que nature. L'aigu ne flirte pas avec les étoiles mais reste à sa place sans nous agresser. Les timbres sont certes enjolivés mais nous tombons vite sous le charme de cette reproduction sonore. La guitare de Albert King semble plus vrai que nature, nous avons l'impression de l'écouter "live" directement "pluger" à son ampli.
Dynamique :
ce n'est certainement pas le système le plus rapide, le plus précis et le plus dynamique que je connaisse mais cette chaine Haute Fidélité nous offre une musique vivante et agréable, les défauts laissent vite place à un plaisir immédiat et sans limite, le pied tape le sol et lors des solos de Steve Ray Vaughan nous nous trouvons dans le studio d'enregistrement parmi les quelques spectateurs ayant la chance d'assister à un grand moment de musique.
Transparence
Nous sommes en présence d'un système plus interprète que fidèle à la réalité. Mais le choix avait été fait dès sa conception où rien n'avait été laissé au hasard. Un lecteur incisif et précis, un amplificateur à tubes donc légèrement rond et chaud et des enceintes assez typées "son américain" fournissant des timbres pleins et chaleureux, jamais étriqués inspirant une "certaine joie de vivre", nous sommes sur la "Route 66", et gouttons notre plaisir sans arrière pensée.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Rogue Audio Tempest II
Sources : Denon DCD 1510
Enceintes : Legacy Classic HD
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :


Fabrication : 15/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Image : 14/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 14/20 (voir le texte ci dessus)

jeudi, 09 février 2012 17:52

Legacy Classic HD : le test.

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Voilà, à le demande de nombreuses personnes (une petite dizaine), je me lance. J'espère que la chute ne sera pas trop rude. Je dois tester ces gros "bébés" américains que sont les Legacy Audio HD.

Petit tour du propriétaire,  ces enceintes colonne culminent à 115 cm du sol, ce sont des 3 voies équipées de deux haut parleurs de grave (21 cm), d'un haut parleur (17 cm) dédié aux fréquences mediums et haut mediums (450 Hz - 4 kHz) et d'un tweeter ruban permettant de reproduire avec délicatesse les fréquences hautes jusqu'à 30 kHz. Ces enceintes pésent environ 40 kg pièce et apprécient les grands espaces. Tous les haut parleurs sont de conception Legacy je crois, tous, sauf le tweeter, sont équipés de membranes argent/graphite (Fils d’argent tissés sur une membrane en fibres de carbone renforcée par une couche de Rohacell® ultralégère). Le tarif, environ 6.000 € ttc la paire suivant la finition désirée.

Bon ça va, assez de technique... Tous ces détails sont-ils réellement intéressant ? L'objectif d'une enceinte acoustique n'est-il pas, nonobstant toutes ses qualités techniques, de retransmettre de la meilleure manière possible toutes les informations fournies par l'amplificateur qui les "drive" ?

Après une bonne semaine de fonctionnement non-stop, et après avoir essayé quelques amplificateurs bien différents, pour ce test mon dévolu s'est porté sur une électronique américaine à tube (4 x KT88) : le Rogue Audio Tempest.

Shinta : They can't take that away from me (guitares acoustiques + voix)

  • que ces enceintes sont rapides ! Les attaques sur les cordes des guitares sont un réel règal,
  • la voix de la chanteuse apparaît tel un hologramme entre les deux enceintes avec une vraie présence physique. La voix est transmise sans aucune accentuation des sifflantes ou chuitantes.
  • les guitares sont rendues avec un grand naturel. Ici, on ne rencontre pas les excès de brillance artificielle flateuse habituelle, d'agression métallique, de définition au microcospe.
  • Ce titre nous a permis de déterminer la grande qualité du medium et des aigus de ces enceintes. Mariées à l'excellent amplificateur à lampes Rogue Audio, ces registres vous seront, alors, servis en toute beauté.

Dire Straits : Money for Nothing

  • dans ce Rock à la manière Dire Straits, les Classic HD révélent un grave rapide, profond et sec, sans l'apparition de toniques de matériau de membranes ou de coffret,
  • la voix de Knopfler, entre les deux enceintes, est saisissante de vérité, même à des volumes sonores indécents.
  • le taux de distorsion apparaît très faible malgré des niveaux sonores impressionnants mais sans effet de projection.

 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Coda CSib, Marantz PM15s2 Limited, Rogue Audio Tempest
Sources : Marantz SA11s2, Resolution Audio Opus 21
Enceintes : Legacy Audio Classic HD
Câbles de modulation : Tellurium Q Graphite
Câbles HP  : Tellurium Q Graphite
Filtre secteur : Isotek Sigmas
Cable secteur : Isotek Synchro

Les Notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 14/20
Image : 13/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 12/20

mercredi, 29 août 2018 15:08

Lyngdorf TDAI-3400 : le test

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(37 Votes)

L'amplificateur danois Lyngdorf TDAI-3400 annonce 2x200 watts sous 8 ohms. Il comprend un système d'optimisation acoustique d'une efficacité redoutable. Sa connectique numérique et analogique, ses connexions réseau prévoient presque tout ce que vous pouvez imaginer. Malgré toutes ses possibilités, son design est discret et se révèle convivial.

 

Système écouté :


Source  DAC : Lyngdorf TDAI-3400
Système vinyle : platine Soulines Edgar + Cellule Shelter 501pré-phono Leema Elements
Amplificateur intégré : Lyngdorf TDAI-3400
Enceintes : Lawrence Audio Cello
Câble de modulation :
Câbles pour enceintes : BlackRhodium Athena
Cable secteur : Dilixaudio Power One
Barrette secteur : Nordost QB8 - Dilixaudio mini-Terra

 

dimanche, 06 novembre 2011 10:53

Marantz CD6004 : le test

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Marantz CD 6004
Depuis quelques jours le Marantz CD 6004 est en rodage dans l'auditorium "jaune". A priori, successeur du CD 6003 (simple update ?) je n'avais pas une envie particulière à aller plus avant dans sa découverte mais...
En ce dimanche matin, vu que la Nature nous impose ses Forces déchaînées, il m'est impossible d'enfourcher ma bicyclette et de parcourir les magnifiques routes de la montagne de Saint Thierry.

Alors, j'insérais dans ce lecteur CD, une gallette des Temptations (Masterpiece) et stupéfaction !
Pour poursuivre l'écoute, un peu de nostalgie (cela doit être du à la saison) avec un CD live des Eagles et l'un de mes titres préférés de ce groupe américain "The Last Resort". A l'écoute le ressenti est identique : précision, détails, dynamique et étendue du spectre sonore étonnant !

Alors me vint l'idée saugrenue de le comparer, dans une même configuration, à l'un de mes lecteurs de CD préférés à moins de 800 €, j'ai nommé le très primé Rega Apollo. Waouf ! La claque ! Je vais devoir ranger aux oubliettes cette platine Rega... Qui heureusement pour la fabricant anglais devrait disparaître de son catalogue produits dès le mois prochain. Le lecteur Marantz, nouvelle génération, fait tout mieux. En écoutant l'Apollo la musique manque de vie, de relief. L'image semble plate et terne, le Marantz remet des couleurs et de la vivacité. Lors de l'écoute, mille détails avalés tout crus par le Rega, apparaissent aux oreilles. La musique revit avec une pulsation interne communicative. Dans le haut du spectre sonore, lors du rendu des balais sur une caisse claire par exemple, de nombreux petits détails sont clairement exposés, chaque brin prend forme et l'interêt pour l'auditeur est alors multiplié au centuple. A l'autre extrémité de la bande sonore, toujours en comparaison avec le Rega Apollo, nous sommes surpris par la profondeur des impacts, leur énergie et leur précision.

Pour conclure, pour qui cherche à ce jour un lecteur de CD à moins de 800 euros, il n'y a aucune hésitation à avoir, le Marantz CD 6004 s'impose comme une évidence.

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Marantz PM 6004, Roksan Kandy II
Sources : Marantz CD 6004
Enceintes : Neat acoustics Motive 3 et Motive 2se
Câble de modulation :Opus 1, Tellurium Q Blue
Câble HP  : Tellurium Q Blue

Les Notes :

Fabrication : 13/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Image : 12/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 16/20