Ma première semaine d’écoutes s’achève.

J’ai écouté sur un peu plus d’une trentaine d’heures divers styles, à divers volumes.

En « classique », j’ai pu apprécier qques belles choses, comme:
Ainsi parlait Zarathustra - prélude; Karajan the legendary Decca recordings: c’est vif, avec des écarts de volume sonore rapides (dynamique?). Le roulement de timbales est un régal. Les cuivres aussi. http://player.qobuz.com/#!/track/618062
Toccata de Bach (bwv 565 il me semble) par Andre Isoir: Clairement, jamais entendu de la sorte, l’ampleur est fantastique.  http://player.qobuz.com/#!/track/11938077
Diverses versions de O fortuna -  Carmina Burana (pour le moment pas de coup de coeur pour une en particulier): Idem, l’ampleur, l’impact …
Le concerto pour violon op.47 de Sibelius (quoi de plus naturel que de faire jouer du Sibelius par des enceintes Aurelia ;-) ) par Maxim Vengerov: Je découvre des détails partout, vers 5’’15 c’est léger, superbe. Le final, franc et « péchu ». L’émotion est là.  http://player.qobuz.com/#!/track/2000486
Pour le moment, pas de grosse claque sur du piano classique (rodage ou sources?).

En électronique, j’ai écouté Jean Michel Jarre, l’album « Rendez-vous » http://player.qobuz.com/#!/album/0886445107371
Le rendu est une redécouverte de ce type musique. Beaucoup de détails, et un très beau (c’est rien de le dire) travail de spatialisation. Idem pour  « l’orchestre sous la pluie »  qui défile nettement devant moi. http://player.qobuz.com/#!/track/15919595 

En Rock, de belles choses aussi,
Parisienne Walkways http://player.qobuz.com/#!/track/5223069 rend très bien et m'emmène. Les guitares en général d’ailleurs.
Les enregistrements de Pink Floyd me semblent plutôt remarquables ( dans le sens qualité de l’enregistrement) comparé aux autres écoutés.
J’aime bien le rendu des morceaux de Serge Gainsbourg, je découvre donc son oeuvre.
L’intro Guitare/ Basse/ Batterie du temps de l’amour de Françoise Hardy me plait beaucoup plus qu’avant. Je vais essayer de chercher des morceaux avec ce style d'orchestration. http://player.qobuz.com/#!/track/15058129 
Friday night in San Francisco est aéré, détaillé, captivant. http://player.qobuz.com/#!/album/0074646516829

Ma grande surprise est sur le Jazz.
J’ai commencé par l’album Time out de Dave Brubeck http://player.qobuz.com/#!/album/0884977171662
J’ai étendu vers d’autres albums de jazz, de nombre d’artistes différents, et il me semble que j’y trouve davantage d’enregistrements de très bonne qualité.  Les détails, les timbres, la scène sonore…
Même si ce n’est pas mon genre de prédilection, c’est un réel plaisir d’y entendre de vrais instruments de façon très réaliste.
A moment d’écrire ces lignes, j’écoute Dave Brubeck, Time Out, mais un autre: http://player.qobuz.com/#!/album/8718375727324
J’ai l’impression d’être davantage proche de la scène sonore que sur le premier. Pas de voile ni sur l’un ni sur l’autre, mais des distances différentes. Je ne sais pas ce que j’aime le mieux.

L’écoute de mon premier système Hifi me fait prendre conscience de la grande hétérogénéité des qualités d’enregistrements. Comme j’avais pu m’en apercevoir a l’écoute des vinyles chez vous, l'époque de l’enregistrement n’est pas un critère pertinent pour guider un choix d'écoute à priori.
J’ai pu trouver de nombreuses pages internet  qui listent les enregistrements d’exceptions et m’ont guidé et me guident dans mes écoutes Jazz. 
En revanche, pour les autres genres, je n’ai pas trouvé grand chose. Qobuz liste bien des enregistrements d’exception, mais essentiellement sur le classique.
Il ne parait d’ailleurs pas toujours évident que les plus beaux enregistrements (techniques) soient forcements les meilleurs sur le plan artistique…
Le label Decca semble se distinguer en terme de qualité technique sur mes premières écoutes. A confirmer.


 Le Système d'écoute :

Amplificateur : Denon PMA-50
Sources : Ordinateur MAC USB 
Enceintes : Aurelia Magenta
Câbles HP : Black Rhodium Twist

Publié dans Aurelia
lundi, 09 janvier 2012 09:21

Aurelia Magenta : Lu dans la Presse

Test effectué par M. Henri-Pierre Penel., article paru dans la magazine "hifi video home cinema" n°403 Janvier/Février 2012 :

A l'écoute 

" Dès les premiers instants de l'écoute, la scéne sonore surprend par son naturel et sa limpidité. L'image stéréophonique dispose d'un relief assez incroyable où chaque source sonore vient se placer avec une précision que seuls les meilleurs systèmes sont capables d'offrir. Plus globalement, l'équilibre tonal est irréprochable et ne laisse pas tranparaître la moindre coloration. Plus surprenant pour des coffrets de ce volume, l'assise dans le grave est digne d'éléments beaucoup plus imposants. Qui plus est, en dépit du faible diamètre du woofer des petites Magenta, le grave sait être profond tout en restant ferme et parfaitement contenu. Ici encore, un comportement suffisamment rare sur des enceintes de ce type et à ce prix, pour le souligner. Au fil de nos écoutes, nous avons pu contaster qu'aucun type de musique ne semblait poser de problèmes à ces petits coffrets. La scéne sonore bénéficie d'une très belle lumière pour retransmettre avec beaucoup de réalisme les cuivres ou les plus belles rythmiques de jazz. Inversement, la restitution sait se faire douce et feutrée pour respecter toute la sensualité d'une voix sans en altérer le phrasé. Des petites enceintes qui pourraient en remontrer à bien des plus grandes, ou plus chères, à écouter impérativement."

Publié dans Aurelia
mercredi, 25 avril 2012 15:22

Aurelia Saphira : le test d'un mélomane


Lu sur le forum HomeCinema-Fr.com :

"Bonjour à vous tous,

Ce message pour vous témoigner de mon achat des enceintes Aurelia Saphira, les colonnes 2 voies à 4 HP medium/graves.
Je tiens également à remercier la boutique Opus 51 de Reims pour la qualité de leurs conseils que j'ai trouvé très pertinents.

Les enceintes sont amplifiées par un ensemble Roksan Caspian M-1 préampli + 2 blocs de puissance mono de 2x100w. Le lecteur CD est un Roksan Caspian M-2.
La première écoute est très prometteuse. Le timbre de ces enceintes est très juste, les enceintes font preuve d'une excellente homogénité des Hautes Fréquences aux Basses Fréquences et chose toujours surprenantes aux vues des petits HP de medium/grave qui la composent, c'est leur capacité à descendre dans les basses fréquences en produisant des basses propres/nettes et tendues. Au fil des premières heures d'écoute, je sens que le phasage se développe, le scène sonore se dessine de plus en plus. Je tien à préciser que lors de mes écoutes en magasin, comparées à des Neat Elite, Mulidine Cadence, les Aurelia Saphira sont les enceintes qui ont représenté la plus large scène sonore. Les enceintes font preuve d'un dynamisme et d'une définition sonore remarquable, idéal pour de la musique rock dans mon cas. C'est un plaisir d'écouter clairement la batterie qui sait faire preuve de présence dans un live tout en distinguant nettement chacun des instruments et surtout en écoutant la voix du chanteur fidèlement reproduite, nous donnant cette impression d'avoir l'artiste en face de soit.

En comparaison, les autres écoutes étaient soit moins détaillées (ex. des Neat Elite) ou soit moins détaillées et moins dynamique (c'était le cas des Mulidine Cadence, trop plate) à mon goût.

Vous l'aurez donc compris, mes première impressions sont basées sur 5 premières heures d'écoute en début de rodage et me plaisent déjà énornément.

Marc"

Publié dans Aurelia
mardi, 04 octobre 2011 14:12

Aurelia Saphira : Salon Hi-Fi CR

Aurelia Saphira
Salle d'écoute du Salon Haute-Fidélité pour laquelle bien sûr je ne peux pas m'exprimer mais... j'ai lu sur un forum (hcfr), il y a quelques minutes l'intervention critique suivant d'un spécialiste son et musique dénomé "haskil" :

"J'ai trouvé que c'était l'écoute la plus satisfaisante de tout le salon en regard des moyens mis en oeuvre et, dans l'absolu, c'était une écoute remarquable en tout point.

L'aisance, l'absence de crispation, la transparence, la plénitude, la définition sur toute la bande passante n'étaient jamais prises en défaut : idem des timbres, de la spatialisation. Ces enceintes finlandaises sont l'excellente nouveauté présentée au salon... Certaines marques concurrentes vont faire la tête. L'idée du guide d'onde dans le médium aigu avec une fréquence de filtrage boomer-médium/tweeter à 1500 hz est excellente : l'aigu est repris avant le fractionnement des membranes du boomer-médium. Ces enceintes sont des produits très techniques et d'une qualité vraiment impressionnante pour le prix en regard de nombreuses autres marques.

PS. La marque des enceintes est Aurelia, je crois me souvenir."

Las suite de la discussion se trouve ici :

http://www.homecinema-fr.com/forum/viewtopic.php?f=1037&t=29966698&start=120

et là :

http://www.homecinema-fr.com/forum/viewtopic.php?f=1031&t=29973423

Publié dans Aurelia

Pour faire suite à de nombreuses heures d'écoute, à de nombreuses interrogations, à de sombres doutes, j'ai décidé d'exprimer, ici dans les colonnes de ce blog, mon ressenti à la découverte de ce système Haute Fidélité hors normes.
Les tests séparés des électroniques allemandes AVM suivront. Vous en saurez plus sur cet amplificateur à la technologie numérique, sur ce lecteur/DAC mais dans un premier temps je n'ai pas pu résister à cette chaine Hi-Fi. A la lecture des notes, vous comprendrez aisément que pour le mélomane que je pense être, il va être difficile de passer ensuite à autre chose.

Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)

  • Image : L'écoute s'est effectuée à un niveau sonore ahurissant... Le fauteuil en garde trace en sa mémoire Sourire. Ici la rythmique est assurée par un computer (Fairlight - 1980) et quelques nappes de synthétiseur Lyricon enveloppe la voix du chanteur. Même à ce fort volume de reproduction l'image reste très stable, Lavilliers est situé bien au centre légèrement au devant des enceintes et les effets "synthétiques" se répartissent équitablement à droite et à gauche pour constituer un espace sonore illimité.
  • Timbres : La voix est magnifique de véracité...
  • Dynamique : La reproduction du Fairlight, au niveau dynamique, est très difficile. Je connais des systèmes qui, ici, cherchent à "bluffer" leur auditoire et d'autres qui "aplatissent" la dynamique et rendent le titre fade et sans relief. Ici rien de tour cela, les attaques du Computer sont rapides et sèches, d'une précision chirurgicale. Impressionnant !
  • Transparence : Comme preuve de transparence, toutes les paroles du texte sont compréhensibles, rien ne dérape, cela démontre une belle lisibilité et une absence totale de coloration ; ni remontées dans le haut du spectre sonore, ni bosse dans le médium et ni boursouflement dans le haut grave afin de rendre les enceintes plus imposantes qu'un Menhir breton.

W. A. Mozart : Concerto pour piano n°21 (Paul Lewis, piano - Jiří Bělohlávek, direction - BBC Symph. Orch. - Harmonia Mundi )

  • Image : Il est rare que j'écoute du Mozart mais là, la découverte de cette galette, fut un vrai bonheur. Ce concerto tant rabâché retrouvait de sa splendeur. Grand merci à ces deux artistes pour cette belle redécouverte. Le système permet, ici, une reproduction grandeur nature (ou presque) de cette oeuvre concertante, le piano est légèrement mis sur le devant de la scène mais fidèlement entouré d'un orchestre allégé.
  • Timbres : Les timbres des bois et vents sont somptueux, les timbales sont dynamiques et précises. Quant au piano il est retranscrit tout en finesse et subtilité. Les cordes, dans l'introduction du 1er mouvement sont magnifiques de vérité et de charme.
  • Dynamique : Voilà certainement, à mes oreilles, le pourquoi de la redécouverte de cette oeuvre ; sur de très nombreux enregistrements (voir pour l'exemple les versions Brendel ou Perahia) la dynamique est d'une terne platitude d'où au bout de quelques minutes une certaine létargie s'installe surtout si comme aujourd'hui la température avoisinne les 30 °C. Ici rien de tout cela, la dynamqiue orchestrale est bien présente et donne à l'écoute de cette musique une vivacité, une joie de vivre très communicative. 
  • Transparence : Les hautbois sont des hautbois, les clarinettes chantent comme des clarinettes... tous les instruments possédent leurs vrais timbres et ne sonnent jamais synthétiques comme cela arrive trop souvent et même sur des système hors budget.

e.s.t. : Three Falling Free Part II (album 301 - Act 9029-2 )

  • Image : C'est avec quelques semaines de retard que je découvre cet album posthume du jazz band (?) e.s.t. mais mieux vaut tard que jamais Embarassé. Le titre "Three Falling Free Part II"  débute par un long solo du batteur M. Oström suivi d'une somptueuse présentation du thème principal sur 4 notes du pianiste E. Svensson (RIP). durant plus de 8 minutes e.s.t. atteint ici des sommets rarement escaladés. Rien que pour ces 8 minutes l'album doit être dans toutes les cdthèques.
    L'image construite, sur ce titre, par l'ingénieur du son est aussi large que profonde, d'une stabilité à toute épreuve et pourtant le message sonore est riche et complexe.
  • Timbres : La batterie, dans son introduction est toute vérité. Les toms, les cimbales et la grosse caisse sont très réalistes, les baguettes frappent des peaux et les métaux des cimbales transpirent leurs différences.
  • Dynamique : Entre l'introduction toute en finesse des cimbales et l'explosion finale les écarts de dynamique sont époustouflants... Et le système retranscrit cet écart avec naturel et facilité. Une merveille !
  • Transparence : Parler de transparence sur un tel travail de studio c'est un peu parler de l'Arlésienne on peut y croire mais personne ne sait réellement comment ce titre doit sonner. Tout ce que je peux affirmer, c'est qu'à l'écoute de la musique sur ce système Haute Fidélité, toutes les informations sont retranscrites et que jamais l'auditeur ne ressent de fatigue. Le système ne tire pas vers le haut, le message sonore n'est pas concentré sur le medium, le haut grave n'est pas boursouflé (pour s'en convaincre, sur le même album il suffit de déguster l'instroduction à la contrebasse du titre "The Chilhood Dream), la transparence et la neutralité sont vraiment les deux adjectifs qui décrivent avec le plus de précision ce système Hi-Fi qui alors tend à la perfection.

En conclusion, j'ai écouté ici un système avec lequel je pourrai vivre la musique durant de nombreuses années. Pour un tarif, certes important mais encore réaliste, le mélomane pourra enfin profiter d'un vrai plaisir audiophile. 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : AVM Evolution A 5.2
Sources : AVM Evolution CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP  : Studio Connections Reference+
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :

Fabrication : 15/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 16/20
Image : 18/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 17/20

Publié dans Aurelia
mardi, 27 novembre 2012 12:13

AVM a3.2 : le test


AVM est une marque allemande dont les produits sont distribués depuis peu en France. L'amplificateur A3.2 s'installe en début de gamme, on y retrouve les mêmes technologies que celles déployées dans son aîné référencé A5.2 (voir le test ici).
Cet amplificateur intégré dit « numérique » développe une puissance maximale de 2 x 100 W. par canal sous 8 ohms, il est modulable grâce l'ajout de cartes phono, DAC ou tuner en option.


Musiques écoutées :
  1. e.s.t. : From Gargarin's Point of View (the very best of e.s.t.  - Act 2009)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit (EMI - 2004)
  4. Eagles : Load Road Out Of Eden (Long Road Of Eden - LROE 2008)
  5. G. Mahler : Symphonie n° 3 - 1er mouvement (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - CSO 2007)

Pour une fois, il n'est pas de coutume, commençons par la conclusion. Cet amplificateur se marie à ravir avec les enceintes Aurelia, sa neutralité, sa transparence, sa vivacité, sa finesse et sa tenue dans le bas du spectre sonore en font l'objet idéal pour « conduire » les Saphira. Dans cette gamme tarifaire, je n'ai jamais entendu un système aussi naturel, rien de bluffant que de la musique !

La trompette de Louis Armstrong sonne comme un cuivre et non pas comme une trompette en plastique, ses interventions chantées vous prennent à la gorge. Le piano de e.s.t., malgré une prise de son « dans les cordes » sonne comme un vrai Grand Piano avec des marteaux frappant des cordes et une tables d'harmonie en Bois et non pas en métal comme c'est souvent le cas lors de l'écoute de systèmes Haute Fidélité. Les guitares du groupes américains Eagles sont d'une finesse insoupçonnée et la ligne de basse ressort avec précision sans jamais devenir envahissante. Le travail de Manset, sur son « Péplum », est titanesque, que d'heures de studio pour arriver à cette perfection, la retranscription, grâce à l'AVM a3.2 et aux enceintes Aurelia Saphira est riche d'information et nous gouttons avec délice à cette architecture musicale. La troisième de Mahler par Haitink et le CSO est, je me répète, l'une des plus belle prise de son Live d'un grand orchestre symphonique, ici nous sommes dans la salle tout là bas aux Etats Unis et oublions totalement le système Haute Fidélité pour apprécier cette œuvre universelle.



Le Système d'écoute :


Notes
:

  • Fabrication : 14/20
  • Image : 14/20
  • Timbres : 14/20
  • Dynamique : 13/20
  • Transparence : 14/20
  • Qualité/Prix : 13/20
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mercredi, 23 mai 2012 15:30

Cambridge Audio Stream Magic 6 : le test

Depuis plusieurs jours j'écoute le nouvel ensemble Cambridge Audio composé du lecteur de CD 651C et de l'amplificateur stéréo 651A, j'étais sur le point de rédiger un Test quand, ce matin, j'eus l'idée de brancher le tout nouveau lecteur réseau Cambridge Audio Stream Magic 6 sur l'ensemble Haut de Gamme Coda + Aurelia Graphica. La surprise fut ENORME.

Les écoutes ont été effectuées à partir de fichiers stockés sur un NAS et tous "rippés" par dbpoweramp en 24 bit 44.1 kHz. Certains fichiers sont d'origine en Haute Définition.

Count Basie : CB Express

  • Image : Le Big Band de Count Basie est au complet. Dès le début de cette plage gravée il y a près de 40 ans, l'espace sonore entre les musiciens est bien respecté. Tout le monde est à sa place et rien ne "flotte". Grâce à une assise sonore bien définie, l'orchestre est présent tant en profondeur qu'en largeur.
  • Timbres : La beauté des cuivres (trombones et trompettes en tête) s'exprime de tout son éclat. Le toucher de Count Basie est délicat et précis, tous les instruments, ici, sonnent vrais.
  • Dynamique : Dès l'introduction, l'infrabasse nous prévient, pas de rigolade, de la franchise, un peu de rentre dedans mais sans projection. Le Stream Magic assure des variations dynamiques plus que réelles.
  • Transparence : La musique sonne vraie, de nombreuses micro- informations fourmillent et enrichissent l'écoute.

Michel Jonasz : Le Millénaire

  • Image : Jonasz est dnas la pièce, les enceintes ont disparu. C'est presque parfait...
  • Timbres : Là aussi, rien à redire, les nappes électroniques des claviers sont bien rendue, la voix du chanteur est superbe...
  • Dynamique : L'écoute est vivante, dynamique, agréable et "swingante".
  • Transparence : Comme exprimé précédemment, Jonasz est avec nous... Que souhaitez de plus ?

Antonio Vivaldi : Les 4 saisons - Estate

  • Image : Le relief de cette superbe prise de son (Harmonia Mundi allemagne) nous emporte dans la venise du XVIIIéme siècle... Et vogue la condole !
  • Timbres : Les instruments anciens de cet ensemble baroque sont magnifiques, les timbres sont sans verdeur, ils sont boisés. C'est un vrai régal.
  • Dynamique :Les attaques sur les cordes (violons, violoncelles) sont extrêmement bien rendues, elles sont véridiques, nous y croyons, l'ensemble baroque est à notre porté.
  • Transparence : Rien à redire ici, là encore tout semble vrai.

En conclusion, pour moins de 1.000 euros le Cambridge Audio Stream Magic 6 est un superbe lecteur réseau, un poil plus dynamique et vivant que le Marantz NA7004. Les seuls petits reproches que nous pourrions lui faire sont :

  • un écran d'affichage à led d'ancienne génération, un écran lcd ou mieux encore oled aurait été préféré,
  • dans le rendu sonore, une trés légére remontée du haut du spectre sonore (comparé au Resolution Audio), lui enléve sa note de 5/5

 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : préampli Coda 05X + Amplificateur Code CX
Sources : Cambridge Audio Stream Magic 6 - Resolution Audio Opus 21
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP  : Studio Connections Platinum (le must !)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Conditionneur secteur : Isotek Titan


Les Notes :

Fabrication : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Image : 15/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 15/20

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lundi, 19 mars 2012 13:36

Coda CSi Limited : le test

En introduction de ce compte rendu d'écoute je vais reprendre à l'identique le ressenti que je donnais lors de la découverte de ce superbe intégré Haut de Gamme Coda CSi Limited : "Ce modèle  a été réalisé pour satisfaire un large éventail de goûts. Il présente une puissance moins élevée que les CSiB, mais possède une plage de fonctionnement en classe A plus étendue et un son encore plus doux. Cet amplificateur possède une filiation sonore de type “tube”. Son écoute n'est jamais fatigante et de suite le mélomane est subjugué par la beauté des timbres reproduits."

Ce produit est en magasin maintenant depuis près de 6 semaines, je commence à bien le connaître et je sais qu'il a la particularité de transcender les bonnes enceintes se situant dans une fourchette de prix allant de 2.000 € à 6.000 €. Il rafole également des bibliothèques Haut de Gamme comme ici, pour cette écoute les très musicales Aurelia Cerica.

Par rapport au Coda CSib, l'autre amplificateur de la marque américaine, la polarisation des transistors sur le CSi Limited est plus élevée, il fonctionne en Classe A jusqu'à 2 x 25 w. et sa puissance totale est moins forte, elles est limitée à 2 x 220 w. sous 8 Ohms, ce qui semble tout à fait raisonnable. Le Coda CSi Limited ne posséde pas d'entrée symétrique mais cela n'est pas rédhibitoire. Voilà pour les principales différences entre les deux beaux bébés ricains. Pour rappel ces amplificateurs sont capables de fournir des pointes de courant dépassant les 100 ampères avec un degré de linéarité et de vitesse inégalé.

 

G. Mahler : Symphonie n° 3 - B. Haitink - Orchestre Symph. de Chicago (version CD)

  • Image : L'orchestre rempli avec précision le salon d'écoute, les enceintes disparaissent et, que cela soit en largeur ou en profondeur, un orchestre symphonique semble prendre place dans mon auditorium. C'est inimaginable, mais en fermant les yeux, le cerveau, sans aucune difficulté, peut positionner tous les instrumentistes de l'orchestre. Il me faut reconnaître que nous sommes ici en présence de l'un des plus beaux enregistrements d'orchestre que nous connaissons et cela s'entend. 
  • Timbres : Les cordes graves (violoncelles et contrebasses) sont rendues avec beaucoup d'"humanité", avec une présence tout à la fois charnue et précise. Les cuivres sont rutilants et sans agressivité. Les trompettes claironnent au desus de l'orchestre avec une certaine majesté. Les persussions sont bien présentes en fond d'orchestre avec beaucoup de précisions et les peaux nous sont rendues dans leur réalité lors des impacts.
  • Dynamique : Lors des forte orchestraux nous ne ressentons aucun tassement de la dynamique, nous ressentons comme une puissance infinie. A aucun moment l'amplificateur laisse percevoir ses limites. Quant aux sons les plus faibles, ils ne sont pas noyés dans un brouhaha électrique comme cela peut arriver de temps à autre sur certaines électroniques artisanales, mal réfléchies.
  • Transparence : Ici, nous trouvons peut être le petit bémol tant recherché lors de l'écoute de cet amplificateur Coda CSi Limited. Les timbres, les instruments de l'orchestre sont trop somptueux pour paraître totalement vrais. Quelque soit la puissance délivrée par l'ampli (et nous avons écouté vraiment à très fort niveau), l'ensemble reste magnifique, sans projection, sans dureté (les somptueux cuivres du CSO, certainement les plus beaux au monde) , tout est extrêmement musical. Cela est trop beau pour être vrai. Certainement, sommes-nous en présence du charme de la Classe A ?

El Cant de la Sibil-La : Montserrat Figueras - Jordi Savall - chœur La Capella Reial (version SACD)

  • Image : Contrairement à l'enregistrement de la troisième symphonie de G. Mahler où l'orchestre venait s'installer dans votre salon, dans cet enregistrement Alia Vox, vous vous installez en plein coeur d'une cathèdrale espagnole. C'est tout simplement bluffant de réalisme. La restitution est holographique.
  • Timbres :Le choeur de voix de femmes est magnifique, vrai. Sa lisibilité est d'un grand réalisme, les plans sonores se déploient dans l'espace et, alors, nous sommes vite imprégné d'un sentiment profond et mystique. La voix si spéciale de Montserrat Figueras, très difficile à reproduire pour un système Haute Fidélité, est ici rendue sans aucune dureté dans les aigus, la voix file avec facilité et naturel. Le timbre est chaud, méditerranéen, la présence de la soprano est d'un réalisme certain.
  • Dynamique : Ici, il est difficile de dissocier dynamique et timbre car bien souvent si la voix de M. Figuerras devient dure c'est que le système Haute Fidélité utilisé à tendance à tasser la dynamique. Le Coda CSi Limited ne semble pas possèder de limites et tout file, ici, avec grand naturel. Les écart entre les "pianos" et les "forte" sont rendus avec aisance et fluidité.
  • Transparence : L'acoustique de la Cathèdrale catalane, avec sa réverbération naturelle maitrisée de main de maître par l'ingénieur du son, semble nous être offerte avec une grande vérité, au point de se croire assis dans les premiers rangs et d'assister à un magnifique concert.

 

Sébastien Bach : Variations Goldberg - Irma Issakadze, piano (version SACD)

  • Image : Le Grand Piano est installé dans mon salon, la jeune et jolie pianiste ne joue que pour moi (les audiophiles sont tous un peu égoïstes). Ses aigus sont légérement boisés, ses graves sont ronds et plains, ils sont précis et amples. Mon cerveau y croit sans effort, bel exploit de l'ingénieur du son et de l'amplificateur Coda.
  • Timbres : Face à moi je me retrouve être en présence d'un seul piano du grave à l'aigu. Certains systèmes donnent à entendre, sur cet enregistrement, soit un piano tronqué, soit, pire encore, deux pianos ; un piano timbré d'une manière dans le grave et totalement différent dans le medium et dans l'aigu. Ici, la réserve d'énergie de l'amplificateur permet, avec aisance, aux enceintes de se libérer et d'exprimer toute la musique de cet enregistrement.
  • Dynamique : Les superbes mains de la belle pianiste (l'imagination est reine lors de l'écoute d'un CD) effleurent les blanches et les noires lors de l'exposition du thème et, soudainement, la première variation impose sont dynamisme, sa fougue, la vie prend place. Les note s'amplifient à l'infini, rien ne se crispe, la musique reste fluide et transparente. Quelle interprétation magnifique !
  • Transparence : Les marteaux percutent les cordes et les sons se développent, s'harmonisent avec naturel. Le piano est là, il existe physiquement avec ses 500 kilos. Chaque note nous transperce et nous impose son poids comme au concert lorsque vous êtes dans les premiers rangs et que vous sentez la musique vivre en vous.

 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Coda CSi Limited
Sources : Roksan CD Caspian M2 - Marantz SA 15s2 Limited
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+ - Neutral Cable Fascino
Câbles HP  : Tellurium Q Green
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Les Notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 14/20
Image : 14/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 15/20

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vendredi, 30 décembre 2011 12:25

Coda Csib : le test


Il était une fois, un mélomane, un brin audiophile, qui comme quête absolue, s'était fixé la recherche de l'amplificateur idéal... Durant de longues heures d'écoute, parfois déplaisantes, il explorait ce qui lui passait par les oreilles, le chemin parcouru était recouvert d'embûches... Un désert... mais, un beau matin de décembre 2011, le graal à l'horizon, brillait. Mon chemin s'achevait, je m'installais et j'écoutais. La 5éme symphonie de G. Mahler irradiait l'auditorium, puissance, précision et délicatesse.

Le Coda CSib est un amplificateur intégré d'origine américaine, pesant près de 25 kg, d'une finition irréprochable (pour des électroniques américaines), il développe environ 300 watts par canal sous 8 ohms et est doté entre autre d'une entée symétrique et de deux paires de sortie pour enceintes. Pour résumé, en praticité, il possède tous les éléments qu'un audiophile peut attendre d'une telle électronique. Mais le plus important, me semble-t'il, c'est sa musicalité et là, quelques écoutes attentives vont nous révéler un grand nombre d'informations.

Brunos Coulais : Himalaya - Norbu

  • scéne sonore d'une ampleur incomparable, aussi large que profonde avec un très grand respect de la phase acoustique (mon dada),
  • basses et infra-basses rapides et définies avec beaucoup de modulation, l'aisance de l'amplificateur dans ce registre est évidente. Nous avons rarement entendu cela et dans tous les cas jamais sur un amplificateur de ce tarif. C'est exceptionnel.
  • beau médium, les voix sont vraie avec une mise en place dans l'espace très cinéma 3D.

Gustav Mahler : Symphonie n°3 (B. Haitink + CSO)

  • la dynamique est ici, à l'image de l'oeuvre, titanesque . Elle n'est jamais tassée et les mircro-informations sont rendues avec beaucoup de subtilité (merci au filtre Isotek)
  • les timbres  (cordes, bois, cuivres, vents et voix) sont, me semble-t'il, très fidèles. Aucune fatigue, même ici après 90 minutes d'écoute, intensive n'est ressentie... Dans la foulée on peut sans déplaisir passer à la quatrième symphonie 
  • l'image est holographique, la phase acoustique est admirablement bien respectée... Nous avons vraiment l'impression d'assister à ce superbe concert captée dans la superbe salle de l'Orchestre Symphonique de Chicago.

Johann Cristoph Bach : Lamento (Carlos Mena - P. Pierlot + Ricercar Consort)

  • Au niveau de la dynamique, sur ce superbe enregistrement du à l'éditeur français Mirare, le CSib est particulièrement habile à dissocier toutes les lignes méodiques. Carlos Mena est physiquement présent, pour une fois, le chanteur est palpable et réel. Chaque instrument est à sa place. Les transitoires sont rapides, démarrent et s'éteignent sans hésitation.
  • Tout est vrai, les instruments sonnent comme ils doivent sonner. Le spectre sonore reproduit est très large, avec un grave dense, bien structuré et parfaitement tenu (les contrebasses sont splendides). Le medium est consistant et l'aigu est charnu, minéral et d'une extrême fluidité.
  • la scène sonore est très bien structurée. L'image se matérialise sans artifice, avec natuel. C'est une écoute charnelle et juste à laquelle nous invite le Coda CSib.

Spock's Beard : Feel Euphoria - The Bottom Line

  • ici la ligne de basse, claviers et guitares, nous est proposée avec une autorité, une fermeté à vous coller "les yeux au fond des orbites" tellement l'impression de pression acoustique est omniprésente grâce à un contrôle des haut-parleurs graves qui ne ne sont que rarement à pareille fête.
  • le battement de la baguette sur la caisse clair sonne vrai, la guitare est d'une netteté dans son détourage, d'une vérité dans ses variations de hauteurs de timbres... Ici les timbres sont délivrés avec véracité et sans complaisance. Cet amplificateur respecte la Musique.
  • La puissance du suivi rythmique a de quoi enterrer des amplis trois fois plus onéreux. Le moins que l'on puisse écrire est que cela ne traine pas, ça balance naturellement.

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Coda CSib
Sources : Rega Isis (pour les CD), Marantz SA11s2 (pour les sacd), Olive 4 HD (pour la musique dématérialisées)
Enceintes : Aurelia Graphica, Odyssée Acoustic Anaconda
Câbles de modulation : Studio Connections Reference +, Tellurium Q Graphite
Câbles HP  : Studio Connections Reference +, Tellurium Q Graphite
Filtre secteur : Isotek Sigmas
Cable secteur : Isotek Synchro

Les Notes :

Fabrication : 16/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 15/20
Image : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 15/20

Publié dans Divers
dimanche, 08 avril 2012 10:49

De la musique pour 2.500 € ?

Myryad Z et Aurelia Magenta
En ce dimanche pascal, journée festive, je décidai, ce matin d'écouter avec attention, plaisir et bonheur le Messie de Haendel dans une de mes versions préférées, mais version pratiquement inconnue des mélomanes, celle dirigée par Diego Fasolis (2001 - Arts) et où intervient la magnifique voix de la soprano Lynne Dawson. Par praticité, je m'installai dans le "petit" auditorium (et oui, je passe ma vie au magasin !) et insérai mon CD dans le système en place :

Deux heures plus tard, devant l'émoton ressentie durant toute l'écoute de cet oratorio, je ne pouvais m'empêcher de partager ce plaisir avec vous. Je venais, à l'écoute d'un système Haute Fidélité d'un prix d'environ 2.500 € ttc, de passer un moment réellement magnifique.  Les timbres somptueux, la dynamique respectée, la finesse et la célérité des attaques, tout concourait à une splendide écoute.

Comme quoi, en Haute Fidélité, le plaisir ne se trouve pas seulement dans l'écoute de systèmes hors de prix. Ici, l'émotion ressentie était sans commune mesure supérieure à celle procurrée par des systèmes, coutant le prix de trés belles voitures, écoutés (voir article ci dessous) il y a quelques semaines.

Certes, dans de telles écoutes, l'infra basse est inexsistante mais le ravissement de la musique est bien présent et n'est-ce pas cela le principal ?

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Myryad Z142
Sources : Myryad Z114
Enceintes : Aurelia magenta
Câbles de modulation : Opus 1
Câbles HP  : Tellurium Q Blue
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Les Notes :

Fabrication : 12/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 14/20
Image : 14/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 16/20

Publié dans Nouveautés HiFi