lundi, 25 mars 2013 17:13

AudioSolutions Euphony 90 : le test

L'histoire de la société AudioSolutions a commencé en hiver 2003. Des ingénieurs lituaniens, peu satisfaits des enceintes acoustiques qu'ils pouvaient trouver en leur contrée, décidèrent d'assembler leurs efforts et savoir afin de concevoir et construire une enceinte acoustique de qualité à un tarif abordable. Après 8 longues années de tests et d'échecs vînt la réussite. Ainsi naquit les enceintes AudioSolutions, tout là bas à Vilnius.
L'enceinte, ici testée, l'Euphony 90 est, à ce jour, le modèle le plus imposant de la gamme Euphony. Cette colonne, haute de 100 cm est équipée de deux haut parleurs papier de 15 cm reproduisant les graves et mediums et d'un tweeter à dome en soi de 2,5 cm. Elles ont été élaborées afin d'être positionnées proche d'un mur arrière (distance minimale 15 cm), l'Euphony 90 est dynamique, rapide, neutre et précise.
 
Caractéristiques :
     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies
     - Sensibilité : 90 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 37-23000 Hz 
     - Impedance : DC 3.5om; minimal 3.6om @ 4961Hz; maximal 13.82om @ 67.4Hz;
     - Fréquence Crossover : 2240 Hz
     - Dimensions (mm) : 995 x 190 x 345
     - Poids : 20 kg pièce


Ecoute :

Musiques écoutées :

  1. Chantal Chamberland - Fever (This Our Time - EvoSound 2002)
  2. Stevie Ray Vaughan - Tin Pan Alley (Couldn't stand the weather - Sony 1989)
  3. Vivaldi - Les 4 saisons (Akademie für Alte Musik Berlin - Midori Seiler, violon - HM 2011)
  4. Conspirare - Motherless Child (HM - 2011)
AudioSolutions Euphony 90Chantal Chamberland est une chanteuse de jazz canadienne que j'ai découvert très récemment. Dans cette reprise du Standard Fever elle est accompagnée d'une basse, d'un saxophone et d'une batterie. L'écoute, pour une enceinte de ce prix, est étonnante de précision, de matière, la scène sonore est bien reproduite, le système fournit là une prestation de haut vol.
Sur les 4 Saisons du prêtre Vivaldi, le violon baroque de Midori Seiler était très attendu... Ouf ! Le "baroqueux" est de toute beauté, jamais crispant, aérien, l'attaque de l'archet sur les cordes est rendu avec véracité. L'ensemble orchestral est reproduit avec justesse légèrement en arrière par rapport à la soliste, l'écoute est belle et passionnante. On ne peut vraiment rien demander de plus à des enceintes situées dans cette gamme tarifaire.
La dynamique, pure et dure, est mise à rude épreuve sur le Tin Pan Alley du guitariste Stevie Ray Vaughan. Ici, c'est surtout l'amplificateur qui doit être à la hauteur. Plus l'ampli sera capable de délivrer de l'énergie, meilleur sera le rendu. Belle surprise, le Roksan Oxygene s'affirme avec fermeté et "courage". Il ne rechigne pas à la peine ! Les enceintes restent imperturbables, même à des niveaux sonores indécents.
Le choeur américain Conspirare interprétant le magnifique spiritual Motherless Child dégage à son écoute sur ces enceintes AudioSolutions une réelle émotion à vous hérisser les poils des avant-bras. L'entrée pianissimo des voix s'amplifiant tout au long de l'oeuvre crée une atmosphère presque irréelle. Un vrai bonheur, j'en frémis encore !

En conlusion, les AudioSolutions Euphony 90 s'affirment comme des Référence à positionner juste entre les Aurelia Ambera (un poil plus froides) et les Neat Acoustics Motive 1 (un poil moins précises), loin devant certaines enceintes connues et trop reconnues du marché de la hifi (pour les découvrir il vous suffit de parcourir certaines Revues dites spécialisées ou certains blog tenu par des "journalistes" peu scrupuleux).



Le Système d'écoute :

Amplificateur :
Struss R150

Sources : Marantz SA15 Limited
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Filtre secteur : Isotek Sirius 

Notes  :

Fabrication : 13/20

Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 17/20

Publié dans AudioSolutions
lundi, 29 juillet 2013 09:54

Beyerdynamic T 90 : le test

Le casque ouvert T 90 appartient à la dernière génération de casques audio Haut de Gamme conçue par le fabricant allemand Beyerdynamic. Le T 90 se positionne, dans la gamme Prestige, juste en dessous du célèbre T 1, sa construction est superbe et incite à la confiance, il s'ajuste parfaitement au crâne de l'auditeur et son confort est plus que correcte, vous pourrez le porter durant de nombreuses heures.
Les transducteurs consistent en deux membranes métalliques alimentées par des moteurs annulaires au néodyme. Beyerdynamic utilise, ici, sa technologie propriétaire dite Tesla. La conception des transducteurs a ainsi été intégralement revue et ces derniers se distinguent par un aimant extrêmement puissant qui procure une efficacité optimale et un très faible taux de distorsion. Cette nouvelle technologie ouvre un champ d’applications extrêmement diversifié. La mise en œuvre de diverses impédances permet d’utiliser les appareils dans une gamme d’applications très large. En ce qui concerne le T 90, il affiche une valeur standard de 250 ohms, compatible avec un bon préamplificateur ou un bon étage de sortie casque comme celui qui équipe notre bien aimé amplificateur intégré Struss R150


Musiques écoutées :
  1. Anne Bisson : With a Little Help from My Friendsonight (Portraits & Perfums - 2011)
  2. Oscar Peterson : You look good to me (We get Requests)
  3. G. Mahler : Symphonie n°3 (Bernard Haitink)
Pour ceux qui n'ont pas l'habitude de l'écoute casque, celle-çi peut vraiment paraître étrange, la musique se situe sur l'oreille droite, sur l'oreille gauche et au milieu du crâne, l'image sonore n'existe pas, tout ce situe sur un seul plan. Déconcertant !
Le T 90 propose une écoute très définie et très détaillée. Les timbres "flirtent" avec la réalité, la bande passante paraît infinie mais la dynamique semble légèrement tassée. Contrairement à certaines écoutes sur enceintes acoustqiues, l'écoute casque privilégie le détail au détriment, peut être, de la globalité. Tous les enregistrements studios de musiques récentes, pop, rock, jazz..., semblent fort s'accommoder de ce type de retranscription, sur une oeuvre symphonique cela devient plus problématique.

Dans tous les cas le T 90 ne trahit jamais la musique et cela, pour un casque, est déjà assez exceptionnel, il ne met pas en avant telle ou telle partie de la bande passante et, surtout, il ne masque rien du travail de l'ingénieur du son.
Si je dois ou, si j'ai envie, un soir, dans la nuit très avancée, écouter de la musique alors le T 90 est le produit que je retiens. Attention de lui fournir un très bon amplificateur car alors l'écoute pourra en souffrir grandement. Merci à Struss !


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Struss R150

Sources : fichiers Haute Définition, T&A 1250
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (source)

Filtre secteur : Isotek Sirius

Notes  :

Fabrication : 16/20
Image : 08/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 16/20
Confort : 16/20
Qualité/Prix : 15/20

Publié dans Divers
lundi, 07 juillet 2014 10:30

Déstockage Exceptionnel

Petit rappel à tous nos "suiveurs" audiophiles et mélomanes :
En cette période estivale, Opus 51 déstocke afin de partir le coeur léger en vacances du 7 au 25 août (des écoutes suite à des prises de rendez-vous seront possibles).

Sur la photo ci-dessus vous pouvez admirer quelques produits fortement remisés :
 
     - les magnifiques enceintes Haut de Gamme PSB Synchrony One,
     - le très performant amplificateur stéréo intégré Struss R150,


Sans oublier d'autres belles merveilles que vous pouvez acquérir avec de fortes remises :
     - les enceintes très appréciées Neat Acoustics de la gamme Momentum,
     - l'amplificateur Roksan Oxigene, le Devialet anglais mais, beaucoup plus musical,
     - les câbles pour enceintes Black Rhodium de la gamme ACT, appréciés des enceintes anglaises (ProAc et B&W par exemple),
     - les petites enceintes bibliothèques Boston M25, présentées à prix fracassé, le meilleur rapport Qualité/Prix/musique du marché de la Hi-Fi,

Et de nombreux autres produits, tous d'une grande musicalité que vous pouvez découvrir ICI.
Attention ce sont disponibles en un seul exemplaire, les premiers arrivés seront les seuls servis Content
Publié dans Nouveautés HiFi
dimanche, 28 juillet 2013 09:28

Rega RP3 : le test

Depuis 40 ans Rega sévit dans la monde de la Haute Fidélité. La "Planet" fut la première platine pour disques noires créée par la firme anglaise. Elle remporta, à cette époque, un succès mérité.
Rega conçoit et fabrique tous les éléments de ses platines vinyles, le maître mot des développeurs est "simplicité". Lorsque le mélomane reçoit sa platine Rega RP3 (http://www.opus51.fr/boutique/les-platines-vinyles/164-rega-rp3.html), elle est prête à l'emploi et ne devrait jamais se dérégler. Loin de tous les poncifs qui s'expriment, en Angleterre bien souvent (voir Linn, Mitchell..), autour de la conception d'une bonne platine vinyle, Rega court à contre courant en créant des platines "bon marché" d'une grande musicalité.

Musiques écoutées :

  1. Elton John : Tonight (Blue Moves - Rocket Records 1976)
  2. Janis Ian : Silly Habits (Janis Ian - Columbia 1978)
  3. Marillion : Assassing (Real to Reel - EMI 1984)
  4. M. Moussorgsky : Tableaux d'une exposition (Dusan Tadic - Circé - 1983)
Possédons nous, en cette platine Rega RP3, la source absolue à moins de 900 euros ttc, cellule comprise ? 

Avant d'effectuer ce test, et surtout avant d'avoir écouté plus de 20 vinyles depuis 2 jours, j'aurai répondu positivement à cette question. Maintenant je serai moins affirmatif. La Rega RP3 est et reste un bel objet musical mais qui exprime, tout de même, certaines limites. Certaines de ces limites sont dues à la cellule Rega Elys 2, manque de vie, de précision, d'autres à la platine elle même, basses peu profondes, haut du spectre très légèrement projeté. Malgré ces quelques légères réserves, gouttons un réel plaisir que l'écoute de vinyles sur cet objet "so British" !

Elton John, en 1976, publie ce qui devait être son dernier album et en cette occasion il réalisa son chef d'oeuvre, le titre Tonight, avec son ouverture concertante pour piano et orchestre représente la quintessence de cette époque bénie pour l'artiste anglais. La RP3 nous délivre une belle image sonore, avec les graves de l'orchestre en retrait et quelques duretés dans le haut du piano, la voix de l'artiste est tout en sensibilité et subtilité.
Janis Ian, est surtout connue en France grâce à Claude François qui repris l'un des ses titres dans les années 70, "a 17 ans". Ici elles est accompagnée d'un trio de jazz, la voix de l'artiste est rendue de fort belle manière mais la main droite du piano semble subtilement dure et projetée, dans le bas du spectre sonore, le grave, la contrebasse et la grosse caisse de la batterie ont tendance à se masquer, comme dirait mon ami Denis "le grave manque de fondamentales".
Le premier album live de Marillion, version Fish, nous permet de découvrir lors de ce concert de 1984, des jeunes anglais produisant un rock progressif, plus rock que progressif. Steve joue de sa guitare rock avec force et énergie, dans le futur il sera plus subtil et technique avec ce qui sera l'un des plus beau touché du monde progressif, Ian, derrière ces futs tape comme un forcené et invente un nouvelle manière de marquer les temps, Fish devient sa légende. Disons le de suite, sur ce type de musique qui demande une très belle assise dans le grave, la RP3 n'est pas à son aise, certe la voix de Fish est bien présente mais la reproduction sonore manque d'assise et donc devient déséquilibrée et fouillis.
Je ne connaissais pas l'interprétation des "Tableaux d'une exposition" donnée par le pianiste Dusan Tadic, elle est superbe. Le piano ressemble à un Grand piano, c'est déjà cela même si la main gauche a tendance à se faire bien légère. Le suivi de la mélodie se fait avec aisance et l'écoute globale reste agréable.

Cela fait des années que j'écoute, lors de diverses démonstrations, présentations, les platines Rega, pour une fois je me suis vraiment attablé au problème et je suis très légèrement déçu. Mais pas de conclusion hâtive, si par hasard vous avez la curiosité de changer la cellule Rega et de mettre à la place une cellule Goldring 2100, Sumiko Blue Point 2 ou même une Rega Exact, d'isoler la platine de toutes les vibrations, de mettre un poids sur votre vinyle pour le plaquer sur le plateau alors les choses se remettent en ordre et le plaisir du vinyle avec la RP3 renaît.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Struss R150

Sources : Rega RP3
Cellule : Rega Elys 2
Pré-phono : Rega Aria
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference +
Câbles HP  : Studio Solutions Monitor 
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (source)

Filtre secteurIsotek Sirius

Notes  :

Fabrication : 11/20
Image : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 14/20

Publié dans Rega
mardi, 20 août 2013 17:25

Rhapsody 200 : la découverte !

AudioSolutions, le petit fabricant lituanien d'enceintes acoustiques de qualité nous a livré son Très Haut de Gamme, les Rhapsody 200.
Accompagnées de l'amplificateur polonais Struss R150, ce n'est que du bonheur.
Un rapport Qualité/Prix/Musique imbattable, à découvrir si vous passez par Reims, l'écoute en vaut vraiment le détour !
L'avenir de la Haute Fidélité serait-il à l'Est ?
Publié dans Nouveautés HiFi
mercredi, 19 décembre 2012 10:14

Struss R150 : premières impressions


Je vous rends ci dessous les quelques lignes que vient de me "mailer" le premier acquéreur d'un amplificateur Struss R150 en France.

"Je viens de recevoir l'amplificateur Struss R150 commandé il y a quelques jours chez Opus 51.
Il remplace l'ampli Euphya 280. Je souhaitais monter en gamme afin de pouvoir gagner en musicalité.
Je vous préviens, l'ampli n'est pas rodé mais les changements sont déjà impressionnant et je mesure bien mes mots.
Présentons rapidement ce produit inconnu en nos contrées : c'est un amplificateur stéréo intégré conçu et fabriqué en Pologne. Le concepteur possède 2 modèles à son catalogue, le R150 que je viens d'acquérir et le R550 qui est le vaisseau amiral de la marque. Le R150 développe sous 8 ohms 150 watts par canal, il est de conception dual mono c'est à dire que, pour schématiser, il comporte en son sein deux amplificateurs mono ce qui lui permet de distiller en autre une magnifique scène sonore et de tenir pratiquement toutes les enceintes du marché.
Pour l'instant, je ne connaîs que l'ampli R150. Et quel ampli!!!!!
Je passe à l'écoute de celui-ci et dès les premières minutes, je me rends compte du bond que je viens de faire. Les aigus et les graves se sont élargis. Les enceintes sont tenues "enfin" surtout dans les graves. Les instruments sonnent justes et vrais surtout la batterie. Je pense que je vais pouvoir exploiter mon système, la force de cet ampli est sa musicalité, sa neutralité et sa rapidité. Toute coloration est totalement absente. Il ne fait que restituer la source. Et il permet d'écouter sans fatigue auditive.

Voilà mes impressions, je ne regrette pas mon cadeau de Noêl. Comme je le disais, pour l'instant il n'est pas rodé.

Je vais pouvoir mieux vibrer à l'écoute de mes albums favoris.

A trés bientôt.

David.

PS : Merci à Frédéric Baussart d'Opus 51 pour cette découverte et bien sur pour ses précieux conseils.
"


Le Système d'écoute :

Amplificateur: Struss R150
Enceintes : Aurélia Saphira
Source : Résolution Audio Opus 21
Cables de modulation : Studio Connections Reférence Plus
Câbles enceintes : Studio Connections Monitor bi-wire
Publié dans Divers
mercredi, 31 octobre 2012 15:21

Struss R150 : un amplificateur en écoute

Struss R150

Tout droit venu de sa Pologne natale, il a débarqué s'en prévenir (ou presque) ce matin. Le Struss R150, dès sa mise en route, vient de nous rappeler ce que nous attendions d'un amplificateur. Nous nous sommes réveillés de longues semaines de somnolence Content

Publié dans Nouveautés HiFi
samedi, 20 avril 2013 10:15

Transrotor Dark Star : le test

Doit on, encore, présenter le constructeur allemand de platines Transrotor ?
Pour les retardataires, ou pour les dormeurs appuyés contre le radiateur, Transrotor conçoit et fabrique en Allemagne des platines vinyles depuis 1976., avec comme principale philosophie : "ce que vous voyez, c'est ce que vous entendez..."
Maintenant, je vous dois la vérité, je n'en sais pas plus, le site Internet de cette entreprise allemande est tellement mal conçu qu'il est impossible d'obtenir des informations sur les produits proposés. C'est bien dommage ! 

La Dark Star, ici testée, est une platine assez imposante, équipée d'un lourd plateau en aluminium, d'une alimentation déportée dans un boitier externe qui permet, également, de sélectionner la bonne vitesse (33 ou 45 tours), d'un moteur désolidarisé du socle principal et d'un bras Transrotor 9.1 et d'une cellule MC (Haut Niveau) Sumiko Evo Special n° 3.
 

Musiques écoutées :
  1. Miles Davis : Tutu (Tutu - WarnerBros 1986)
  2. ACDC : For Those About to Rock We Salute You (For Those About to Rock We Salute You - Atlantic Records 1981)
  3. Marillion : The Invisible Man (Marble - Rocket Records - 2004)
  4. Carl Nielsen : Symphonie n° 4 (Karajan - OPB - DG - 1982)

La magie du vinyl ! La célérité des attaques, la fluidité de la musique, la beauté des timbres, tout est, ici, transcendé. Grâce à cette platine Transrotor, nous découvrons un plaisir vrai à redécouvrir toutes nos galettes noires et, elles sont nombreuses.

Hors toutes les qualités, ci dessus énoncées, il en est une supplémentaire qui est l'image sonore délivrée à l'auditeur. Cet espace est réellement tridimensionnel. Nous sommes immergés dans la musique, alors le "système Haute Fidélité" disparaît au profit de l'émotion.

Pour être crue, l'expérience doit être vécue, ici les mots deviennent impuissants pour exprimer ce qu'est le... réel.



Le Système d'écoute :

Amplificateur :
Struss R150

Sources : Dark Star (bras SME Série V) avec préphono Project Phono Box RS et cellule MC Haut Niveau Sumiko Evo 3
Enceintes : AudioSolutions Rhapsody 130
Câbles de modulation  : KimberKable KS1036
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Filtre secteur : Isotek Titan

Notes  :

Fabrication : 16/20
Image : 16/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 16/20

Publié dans Divers
mercredi, 14 novembre 2012 09:16

Vienna Acoustics Mozart se : le test

Après plus de 250 heures de rodage je vous propose le test des nouvelles productions des autrichiens de Vienna Acoustics, les Mozart se.
Lors des différentes écoutes nous avons comparé ces magnifiques autrichiennes à la star des enceintes colonnes à moins de 3.500 euros  les Aurelia Saphira et aux toutes nouvelles et étonnantes Boston M 350.


Pour les faire chanter, après avoir testé différents amplificateurs dont le NAD M3, nous avons porté notre dévolu sur le tout nouveau Struss R150, une pépite polonaise que vous devez absolument découvrir et qui à le don de transcender toutes les enceintes
Ceux avec qui nous avons discuté des enceintes Vienna Acoustics savent que je trouvais de nombreux défauts aux anciennes Mozart et Beethoven baby, entre autre un grave ingérable, trop mou et surtout trop envahissant. J'ai, ici encore, tenté l'expérience Vienna parce que la fabrication de ces enceintes est magnifique. Les baffles sont de toute beauté et dignes d'intégrer les plus beaux intérieurs.

Musiques écoutées :
  1. Liszt - Les Jeux d'eau a la Villa D'Este (Claudio Arrau - Philips)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit
  4. Pink Floyd : The Great Gig in the Sky (The Dark Side Of The Moon)
  5. P. Mascagni : 'Inneggiamo' (Santuzza, Lucia, Choeur)

Image :
L'amplificateur ici excelle, et les enceintes suivent. L'image sonore reproduite est réellement tridimensionnelle. Un grand merci à Monsieur "Stéréo". Le plus étonnant est d'obtenir une écoute toute en profondeur, les cuivre sont réellement au fond de l'orchestre, lorsque la voix de Louis Armstrong envahit le premier plan sonore, les choeurs Gospel s'étagent bien de droite à gauche derrière la voix soliste qui reste étonnement stable.
Timbres :
L'écoute du piano et de cette extraordinaire pièce qu'est "Les Jeux d'eau a la Villa d'Este" est somptueuse. Le piano possède une vraie assise et n'est jamais brouillon ou agressif. Je me prête à écouter la somptueuse interprétation de Claudio Arrau et suis envahit par cette musique romantique et déjà peut être expressionniste. Par contre à l'écoute de Louis Armstrong je suis étonné par le timbre de la trompette. Les couleurs de l''instrument me semble un peu moins brillantes, un peu plus mates et ternes qu'à l'habitude. Cette impression se confirmera lors d'autres écoutes, les haut parleurs utilisés semblent imprimer une très légère coloration aux timbres naturels. Etrangement, cela ne ressent que sur certains instruments, ceux qui ont tendance à s'exprimer dans le haut medium.
Dynamique :
Certes ce ne sont pas les enceintes les plus rapides du monde, mais l'écoute est très plaisante et tout est stable et reste en place. Les graves autrefois envahissant sont aujourd'hui précis et profonds. Si vous pouvez associer ces belles colonnes à des électroniques rapides, ici le superbe Struss R150, alors la dyamique sera correcte et plausible.
Transparence:
La transparence est intimement liée aux timbres et donc vous comprenez qu'ici ce n'est pas le point fort de ces colonnes surtout lors de l'écoute de musiques acoustiques non traficotées. Maintenant sur des écoutes de Jazz, de rock/pop et autres musiques électroniques les Vienna Acoustics sont très à l'aise et procurent de réelles émotions.

En conclusion les Mozart représentent une réelle évolution et me semblent nettement plus intéressantes à l'écoute que leurs devancières.
Dans leur gamme de prix elles se positionnent plus que correctement et même si elles ne possèdent pas toutes les qualités de vivacité, de timbre, de transparence des Aurelia Saphira elles sont à l'écoute plus convaincantes que des Mulidine Cadence par exemple et mérite le détour pour le mélomane désirant acquérir de beaux objets musicaux.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Struss R150
Sources : NAD M5 et T+A 1250R
Enceintes : Vienna Acoustics Mozart se
Câbles de modulation  : Studio Connections Refrence +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1

Les Notes :


Fabrication : 16/20
Image : 14/20
Timbres : 12/20

Dynamique : 12/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 13/20
Publié dans Divers