Opus 51 - Filtrer les éléments par date : mai 2015
vendredi, 29 mai 2015 09:16

Rega Dac-R : le test

Le Rega DAC-R est un convertisseur numérique/analogique compatible 16, 20 et 24 bits. Il gère les fréquences d'échantillonnage de 32 kHz à 192 kHz. Il permet une résolution maximale sur toutes ses entrées, y compris l'USB asynchrone compatible 24/192.
La marque anglaise Rega, de part la planète, est connue et reconnue comme ayant un des meilleurs rapport Qualité/Prix/Musique du marché audio, certaines de ses dernières créations nous ont un peu laissé sur notre faim, qu'en sera t'il de cette nouvelle mouture de leur DAC entrée de gamme ?



FABRICATION :

Le Rega DAC-R se présente dans un coffret en aluminium et en acier d'aspect robuste, à la finition approximative, comme pratiquement tous les produits Rega, c'est la signature de la marque Sourire.
Il embarque deux circuits intégrés Wolfson, offre la possibilité d'utiliser 3 filtres numériques et comporte 5 entrées numériques isolées : 2 entrées coaxiales, 2 entrées Toslink S/PDIF et une entrée USB. L'étage d'entrée optique et coaxial est bâti autour d'un récepteur de flux numérique Wolfson de très haute précision et d'une horloge à faible taux de jitter. Les puces Wolfson, le récepteur et le PLL disposent chacun de leurs propres circuits d'alimentation. L'étage de conversion, qui utilise une paire de Wolfson WM8742 en montage parallèle, eux-mêmes pilotés par un étage tampon, est assuré de recevoir l'intégralité des informations en provenance de la source (ce montage est similaire à celui intégré au lecteur CD Rega ISIS).

Caractéristiques principales :

Résolution numérique (toutes entrées) : 16 à 24 bits
Fréquences reconnues : 32, 44,1, 48, 88,2, 96, 176,4, 192 KHz
Distorsions par harmoniques (toutes entrées 24 bits 96 KHz) : 0,006% @ 1 KHz
Rapport signal/bruit : -105 dB (par rapport au niveau de sortie maximum avec bande passante de 100 Hz à 22 KHz)

Entrées numériques :
- USB isolé asynchrone / 2 x entrées optique/Toslink / 2 x entrées coaxiales isolés 75 Ohms 
Sorties numériques (via recepteur & PLL) - SPDIF :
- Toslink optique isolé 75 Ohms / Coaxial isolé 75 Ohms
Sortie analogique :
- RCA stéréo

Dimensions (lxhxp) : 215 x 80 x 320 mm
Poids : 4 kg
Télécommande

IMAGE :

Le Rega DAC-R est équipé d'un filtre à trois positions qui permet d'adopter l'écoute que vous désirez. Les variations de son entre les trois positions sont assez minimes quoique sur un système "full range", mais ce produit est-il adapté à de tels système onéreux ?, la signature sonore change subtilement avec pour une position des basses moins précises mais un haut medium plus subtil et pour une autre position une image moins large et une légère mise en avant du medium. Pour ce test, après de nombreux test nous avons opté pour le filtre n°1, le plus neutre et surtout celui ayant la bande passante la plus large.

L'audition du titre "The Expert" du groupe suisse Yello de musique électronique à tendance new wave, nous permet de constater que l'image stéréo reproduite par le Rega DAC-R est de qualité, elle se construit bien au delà des enceintes, même si nous n'arrivons pas encore à atteindre ce qu'est capable de former notre source de référence pour ce test (lecteur CD Fonel Simplicité), nous obtenons un beau résultat.
Cela se confirme à l'écoute de l'orchestre de Minneapolis dans le Shéhérazade de Rimsky-Korsakov, la phalange américaine se déploie dans l'auditorium sans restriction et l'écoute, au niveau de l'image, est plaisante.


TIMBRES :

Même si en comparaison de notre système de référence, une écoute attentive, fait ressortir un manque d'informations dans les harmoniques des instruments, les couleurs restent plus que plausibles pour une oreille avertie.

A l'écoute du Shéhérazade, le violon solo de l'orchestre de Minneapolis garde tout son pouvoir de séduction, les cuivres restent rugueux à souhait, seul le bas du spectre sonore manque de vérité, les percussions, les contre basses sont légèrement pâteuses et manquent de profondeur et de précisions.
C'est avec grand dommage que nous retrouvons ces défauts, qui seront certes beaucoup moins présents à l'écoute d'un bon système moyen de gamme, à l'audition du live de Manu Katché, la batterie de notre percussionniste national, lors des impacts sur les gros toms (18 pouces ?) et sur la grosse caisse manquent de lisibilité. par contre la caisse claire est bielle et, "claque" presque vraie. Les interventions du saxophone sonnent cuivrées et c'est déjà très bien pour un DAC à moins de 900 euros.

DYNAMIQUE :

Manifestement, c'est ici que le bât blesse. Comme de très nombreux produits Haute Fidélité moyen/bas de gamme, le Rega DAC-R, par rapport à une source plus Haut de Gamme, affiche un tempérament très, trop nonchalant. Cela me souvient d'un constructeur d'amplificateurs français qui affirmait, à qui voulait bien l'entendre, que plus la musique reproduite était lente, mieux c'était. Je pense qu'il martelait ce discours car il était dans l'incapacité et, il semble toujours incapable, de construire des amplificateurs réactifs et musicaux... Mais cela est une autre histoire Complice .
Pour ce convaincre de ce petit manque de dynamique, l'écoute du titre de Yello est un bon révélateur... Tout arrive un peu moins vite, un peu moins soudainement que d'habitude, certains petits effets sont alors masqués et disparaissent. Mais, au vu du tarif du Rega DAC-R, rien ici n'est rédhibitoire.
Il en va de même pour la reproduction de la batterie de Manu Katché, les impacts sont un brin moins francs, légèrement retenus, mais il est vrai que je compare ce DAC à l'un des très bons lecteurs CD du marché...

TRANSPARENCE :

La Transparence découle de tous les autres critères... En Haute-Fidélité, c'est certainement le critère le plus compliqué. Le Rega DAC-R n'échappe pas à la règle, son léger manque de vivacité, sa perte d'informations lors de la reproduction d'un message sonore ne lui permettent pas, ici, d'obtenir une bonne note. 
La superbe voix du baryton allemand Dietrich Henschel dans le lieder de G. Mahler, Revelge, perd de sa puissance, de sa beauté, de sa qualité narrative, l'orchestre est repoussé au loin et manque de définition dans les notes les plus graves.
Mais, il faut sagement le reconnaître, le test est difficile et l'objectif d'une telle réalisation qu'est un DAC à moins de 1.000 euros, n'est peut être pas de reproduire un grand ensemble symphonique dans une musique fin XIXéme, ce qu'il y a certainement de plus compliqué en Hi-Fi. 

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Rega
ne démérite pas avec ce DAC. Son savoir faire des produits peu onéreux musicaux reste vraie. Le mélomane, en se procurant le Rega DAC-R place correctement son argent. Mais il ne faut pas s'attendre à des miracles. Si vous possédez une chaîne Haute-Fidélité homogène et que vous recherchez une source à prix moyen alors le Rega DAC-R a été conçu pour vous.

Globalement, l'écoute de petits ensembles acoustiques ; musiques baroques, trio, quartet, sextet de jazz, orchestre mozartien, au travers d'un tel produit, procure de beaux moments. Quant aux autres musiques, orchestre symphonique, opéra, musiques électroniques... cela semble plus problématique, la ligne de basse reproduite par cet élément Haut Fidélité est atténuée et manque surtout de précision. Si vous recherchez des graves profonds et rapides, passez votre chemin.

Etonnamment ce manque de grave à la lecture de fichiers Haute Définition (24/96) est moins perceptible et le Rega DAC-R affiche alors un tout autre caractère... Mais, dans la grande majorité des cas, de nos jours le mélomane écoute de la musique numérique dans le format 16/44.1 !

Les "Pros and Cons"  : 

     +les qualités musicales rapportées au prix du produit,
     +ses nombreuses entrées numériques, 
     - la qualité de fabrication qui laisse un peu à désirer,
     - la reproduction des graves,
     - l'entrée USB qui n'est pas tout à fait à la hauteur des entrées coaxiales,
 

Musiques écoutées :

  1. 16/44 - G. Mahler - Revelge  (Des Knaben Wunderhorn (Henschel-Herreweghe - Harmonia Mundi 2006)
  2. 16/44 - F. Cabrel - Le pays d'à côté (In extremis - Sony Music 2015)
  3. 16/44 - Rimsky-Korsakov - Scheherazade (Antal Dorati 1958 - Mercury Living Presence 2015)
  4. 16/44 - Yello - The Expert (Touch - Yello 2009)
  5. 16/44 - Manu Katché - Springtime Dancing (Live in Concert - ACT 1984)
 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel Emotion A,
Sources : Rega DAC-R - Fonel CD Simplicité
Enceintes : Fonel Eureka
Câble Numérique : Studio Connections Reference
Câbles de modulation : Studio Connections Référence RCA
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources et enceintes)
 

Les Notes en 16/44.1 :
 
Fabrication : 10/20
Image : 13/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 11/20 
Qualité/Prix : 15/20
Les Notes en 24/96 :
 
Fabrication : 10/20
Image : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 17/20

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

Publié dans Rega
mercredi, 27 mai 2015 09:30

Marantz NA-6005 : le test

Le Marantz NA-6005 est un lecteur audio réseau  équipé d'un DAC 24 bits / 192 kHz et DSD, de contrôleurs réseau WiFi et Ethernet compatibles AirPlay et DLNA, et permet l'écoute des radios web et du service de musique en ligne Spotify.
Nous avons de la chance il est également, via son port USB, compatible avec les iPhone, iPod et iPad tandis que son entrée numérique optique permet d'y connecter un téléviseur HD ou  tout autre source numérique, une Box ou une console de jeux par exemple. Ce lecteur réseau est équipé d'un récepteur Bluetooth, pour une écoute directe avec tout smartphone ou tablette.

Est-ce un produit Haute-Fidélité ?

C'est ce que nous allons essayer d'établir avec ce test.


FABRICATION :



Le Marantz NA-6005 bénéficie d'un châssis en métal avec une façade en aluminium et plastique, il est disponible en deux teintes noire et argent.
Il intégre, pour décoder tous les formats audio, une puce de conversion numérique-analogique Cirrus Logic CS4398, capable de prendre en charge les flux PCM stéréo jusqu'à 24 bits / 192 kHz, ainsi que les flux DSD 2,8 et 5,6 MHz. Ce DAC est servi par un étage de sortie à composants discrets HDAM SA2, une exclusivité Marantz.Le grand intérêt de ce lecteur est la lecture de multiples formats de fichiers audio, partagés sur un réseau domestique. En effet le NA-6005 est compatible DLNA / UPnP (Devialet devrait s'en inspirer). Ce lecteur est donc pilotable via une application pour smartphone ou tablette. Au regard de la façade arrière, nous regrettons amèrement le sortie numérique spdif coaxiale qui aurait permis d'utiliser ce lecteur réseau conjointement à un DAC Haut de Gamme. Pour nous, c'est indiscutablement une erreur grossière pour un produit à près de 600 euros !

Caractéristiques principales 
:

DAC externe S/PDIF optique
Puce Cirrus Logic CS4398, décodage PCM 24/192 et DSD 64/128
WiFi, Ethernet, AirPlay et DLNA
Compatible radios web et Spotify Connect
Lecture fichiers audio MP3, WMA, AAC, FLAC, ALAC, WAV, AIFF et DSD (.DSF)
Lecture gapless
Ampli casque
Afficheur LCD
Télécommande
Dimensions (lxhxp) : 440 x 104 x 329 mm
Poids : 6 kg

IMAGE :

Chez Marantz ce lecteur réseau, dénommé NA-6005, arrive après le très correct NA-8005 et surtout après le superbe NA11-s1 un des meilleurs lecteur réseau du marché. Jusqu'à présent, l'objet semble plus que satisfaisant, son tarif et ses fonctionnalités semblent attractif mais, va t'il confirmer ces bonnes impressions lors de nos différentes écoutes ? "Let's go !"

Par rapport à l'écoute du CD avec le lecteur Fonel Simplicité, l'écoute du lied Revelge de G. Mahler est triste et sans relief, l'image sonore est réduite en largeur et en profondeur c'est un peu comme si nous regardions une image en format "jpeg" après avoir vu la même en format "tiff" (les photographes comprendront) sur un bel écran étalonné. 

A l'écoute du titre de F. Cabrel, Le Pays d'à Côté, tiré de son album In Extremis, nous retrouvons une image légèrement rabotée sur les côtés et surtout une forte accentuation de la mise en avant de la voix du chanteur avec une mise au second plan des instrumentistes, phénomène qui n'existe pas lors de l'audition sur notre source de référence.

TIMBRES :

La rugosité, la puissance des Cuivres de l'orchestre de Minneapolis sont complètement lissées et aseptisées, à l'écoute du Shéhérazade dirigé par A. Dorati. Cet enregistrement aux timbres riches devient, ici, presque banal. Le violon solo perd de sa réalité et l'instrument ne devient plus qu'une corde sur lequel glisse un archet sans corps et sans âme.

La voix de Francis Cabrel, même si elle reste identifiable, perd de sa réalité et manque de nuance, c'est étonnant comme un grand nombre d'harmoniques (en fait des informations) disparaît. Comment un fabricant sachant construire de très beaux appareils arrive t'il à un tel résultat ? N'est-ce pas l'envie, le cahier des charges, d'obtenir un produit aseptisé apte à reproduire des fichiers compressés dans de bonnes conditions, destiné à une clientèle qui attache peu d'importance aux qualités musicales de son investissement ?

A l'actif de Marantz, il faut reconnaître que cela devient une règle dans le marché de l'audio aujourd'hui ! 

DYNAMIQUE :

La dynamique pêche principalement par une ligne de basse peu précise, manquant de relief et de profondeur. A l'écoute du Stevie Ray Vaughan, la ligne de basse est peu lisible et parfois brouillonne. Lorsque les cordes de la guitare du musicien doivent "claquer" le message sonore reste très, trop sage et manque de relief... L'écoute devient un brin ennuyeuse et légèrement vaporeuse Complice
Ces mêmes défauts se retrouvent amplifiés lorsque nous décidons de déguster le titre de Yello "The Expert", non seulement l'image est réduite dans les trois dimensions mais nous perdons tout le charme de toutes ses attaques de note ultra rapides, la voix perd de sa précision et de sa compréhension.


TRANSPARENCE :

Par transparence, nous pouvons entendre "respiration", et c'est vraiment ce qui semble manquer le plus à la découverte de ce lecteur réseau. A l'écoute du grand orchestre symphonique dans l'oeuvre de Rimsky-Korsakov, la musique arrive globalement, comme dans un sac dans lequel tout serait en vrac. Certes pour faire comprendre le sujet j'exagère le trait... mais à peine.
De même le Tin Pan Alley manque d'ampleur, de respiration, d'aération, la musique est compacte, aucun instrument ne se détache, l'écoute peut paraître très plate.

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Sorti du carton le Marantz NA-6005 est pratiquement inaudible, tout commence à se mettre en place, ou presque, après 20 heures de fonctionnement. Maintenant la vraie question est-ce que le client, pour l'achat de ce produit à 600 euros, en a pour son argent ?
Les fonctionnalités attendues sont présentes, le produit est simple et pratique à utiliser. Un petit bémol, son afficheur LCD est bien tristounet,  par exemple il aurait vraiment été intéressant d'afficher la photo de l'album écouté.
Au niveau son, le NA-6005 est, pour moi, fort moyen, son écoute ne procure guère de plaisir et comporte trop de points négatifs. Son acquisition dépendra de vos besoins, mais un tarif de 449 euros, pour un tel produit eut été plus réaliste.

Marantz NA6005


Les "Pros and Cons"  : 

     + fonctionnalités , 
     - qualités musicales,
     - afficheur LCD,
     - son prix,

 

Musiques écoutées :

  1. SD - G. Mahler - Revelge  (Des Knaben Wunderhorn (Henschel-Herreweghe - Harmonia Mundi 2006)
  2. SD - F. Cabrel - Le pays d'à côté (In extremis - Sony Music 2015)
  3. SD - Rimsky-Korsakov - Scheherazade (Antal Dorati 1958 - Mercury Living Presence 2015)
  4. SD - Yello - The Expert (Touch - Yello 2009)
  5. HD - Stevie Ray Vaughan - Tin Pan Alley (Couldn't Stand The Weather - Epic 1984)
 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel Emotion A,
Sources : Marantz NA-6005 - Fonel CD Simplicité
Enceintes : Fonel Eureka
Câbles de modulation : Studio Connections Référence RCA
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources et enceintes)
 

Les Notes :

Fabrication : 12/20
Image : 10/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 09/20
Transparence : 09/20 
Qualité/Prix : 12/20

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
Publié dans Marantz
lundi, 25 mai 2015 10:04

Soulines Dostoyevsky DCX : le test

Aucun dilemme ce matin, il pleut... Les Fonel Eureka sont si plaisantes à écouter... Profitons que le système soit encore installé pour écrire un test au sujet de cette très belle platine Soulines Dostoyevsky DCX.
L'amplificateur connecté aux enceintes, pour débuter les écoutes est le Yamaha A-S3000 accompagné de la platine CD et SACD Yamaha CD-S3000. En écoute CD, rien d'extraordinaire, la restitution sonore est assez plate, elle manque de relief, de dynamique, de joie musicale, globalement elle n'a aucun intérêt donc la surprise fut grande lorsque je décidai d'écouter, via l'étage phono de l'amplificateur Yamaha, quelques vinyles.
Par contre comment réaliser un test pertinent d'une platine vinyle ?
J'ai beau réfléchir, je n'entrevois aucune solution. Il existe tellement de paramètres qui interviennent lors de l'écoute de nos vieilles et beaucoup moins vieilles galettes noires. Les principaux paramètres sont le bras, la cellule et, l'étage de prèamplification et de correction RIAA, tous ces paramètres sont indépendants de la platine et pourtant indispensables afin de tester cette platine. Oh! toutes mes excuses, j'allais complètement "zapper" un des paramètres les plus importants, le support sur lequel repose la platine vinyle, ne jamais oublier que les principaux ennemis d'une belle écoute analogique sont les vibrations...

Pour ce test, plutôt cette écoute le bras installé sur la Soulines Dostoyevsky DCX. est le très fameux Rega RB303 que nous retrouvons sur un grand nombre de platines dont le prix s'étage de 750 euros à 3500 euros. Ce bras, d'une longeur de 9 pouces, a pour lui l'avantage de son prix, de sa facilité d'installation et de réglage, de sa fiabilité et de ses belles qualités de suivi de sillon. La cellule choisie est une MC ; une MC (Magnet Coil)  parce que à ce jour il m'est devenu pratiquement impossible d'écouter une MM, même haut de gamme, l'Ortofon Quintet Blue, pour son prix, ses qualités dynamiques, tout en gardant à l'esprit que cette cellule, plus adapté aux musiques rock, jazz et variété, manque un peu de finesse et de subtilité, elle ressemble à une Denon DL103 mais en beaucoup mieux, vous me direz que cela n'est pas très difficile Complice Les supports sont les Dilixaudio Cantabile sur lesquels j'ai disposé une plaque anti résonnante Rogoz.

Après avoir écouté quelques LP avec le Yamaha (voir liste ci-dessous), je décidai, à l'écoute du potentiel ressenti, de changer d'amplificateur et donc d'étage de prèamplification. J'installai un système Haute Fidélité "full" Fonel avec l'amplificateur Fonel Emotion Classe AB et le sublime, le terme n'est, ici, pas galvaudé, étage de préamplification phono Fonel Symphony (et dire que la presse spécialisée française n'a rien compris à ce produit).

 
FABRICATION :

La Dostoyevsky DCX a été conçue comme une platine vinyle «classique», elles se compose de deux châssis en bois de bouleau balte. Le premier, carré, supporte le plateau et le porte bras, le second, de moindre format, complètement indépendant (voir photo), possède le moteur et le système d'entrainement de la courroie. Ce classicisme cache la volonté du constructeur d'intégrer à sa platine les technologies les plus performantes équipant ses modèles haut de Gamme. Sur une platine vinyle tout repose sur l'axe centrale qui permet au plateau d'obtenir une rotation régulière sans à-coups et surtout sans aucune vibration, Soulines conçoit cet axe en laiton et en acier inoxydable en employant des machines outils de haute précision, tout ce travail permet d'éviter le "rumbling" qui sévissait sur un grand nombre de platines vinyles construites au siècle dernier.
Le plateau est en polypropylène, d'une hauteur de 40 mm et d'un poids de 2,4 kg, il assure une bonne stabilité de la vitesse et évite ces micro variations de vitesse si désagréable à l'écoute.
La platine est livrée avec un capot anti-poussières et trois systèmes de fixation de bras :
     - pour les bras Rega et origineLive (222 mm)
     - pour les bras SME (204-239 mm)
     - pour les bras Jelco (214 mm)

Caractéristiques
 :

Moteur : moteur à courant continue contrôlé électroniquement
Vitesse : 33.3 et 45 tpm avec ajustement précis
Dimensions : 460 x 350 mm (Largeur x Profondeur)
Poids : 9.5kg

IMAGE - TIMBRES - DYNAMIQUE - TRANSPARENCE :

Au seigneur du blues électrique revient les honneurs de débuter cette écoute, le très fameux Tin Pan Alley de Stevie Ray Vaughan se déguste avec grande satisfaction, pour ceux qui connaissent ce titre, allez l'installer sur votre système Hi-Fi, écoutez le et continuez la lecture de ce test, la ligne de basse, du début à la fin, reste très lisible et précise, manque seulement par rapport à une platine très Haut de Gamme ce déploiement extraordinaire dans l'infra basse (ne cherchez pas il n'existe pas sur le CD), les attaques sur les cordes de la guitare sont fantastiques et font sursauter l'auditeur à tous les coups, la voix du guitariste est bien plantée au milieu des deux enceintes alors que la batterie procure des éclairs d'énergie dans les quatre coins de l'auditorium. Un vrai spectacle en cinémascope. me revient en souvenir une écoute bien terne réalisée au dernier salon Haute-Fidélité à Munich sur un système Haut Rendement datant des année 50...

Remontons encore un peu plus le temps, la "nostalgie camarade", à l'écoute du One Of These Days du Pink Floyd, dans mes souvenirs, lorsque j'étais jeune, ici, la batterie m'impressionnait, aujourd'hui mon oreille est attirée par  le travail des deux basses doublées à l'unisson par une chambre d'écho (Roger Waters et David Gilmour), les vibrations des cordes sont rendues avec subtilité et précision, les deux instruments sont très distincts l'un de l'autre et leurs sons puissants délivrent une pression acoustique digne des plus belles écoutes. La cellule Ortofon Quintet Blue excelle sur ce type de musique !

Humblement, je le reconnais, je pensais, honte à moi, que Christian Vander ne s'intéressait pas du tout au son des productions sonores de son groupe Magma et quelle ne fut pas ma surprise à l'écoute du LP Wurdah Ïtah. La dynamique, par rapport au CD que j'écoute régulièrement, est incroyable. Les attaques des notes du piano, la précision et la dynamique caisse clair, le rendu des voix, homme et femme, tout est superbe, direct, franc sans aucune traînée, la première face du 33 tours ne semble durer que temps d'un coup de vent tellement l'écoute est fascinante.

Les canons de ACDC ne semblent pas être à la hauteur dynamique, de la batterie et des guitares, le producteur de ce We Salute You a du craindre pour les systèmes Hi-Fi de ses clients Sourire. Par contre la production du groupe (guitares, basses, batterie) m'étonne à chaque fois que j'écoute une partie de ce LP, deux titres de ACDC par jour est la dose maximale que je m'octroie lors des tests, un bon système Haute Fidélité doit rendre l'énergie de cette musique tout en gardant précision et justesse.

Ce qui étonne avec la platine Soulines est, justement, cette capacité à être extrêmement dynamique tout en fournissant une ligne de basse profonde et précise et surtout en ne tombant jamais dans la caricature. 

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Cette platine est, pour son prix, vraiment étonnante. Elle possède à la fois les qualités d'une Rega RP10, légèreté du rendu musical, rapidité, dynamisme, et les qualités d'une Transrotor Zeit 1, ligne de basse précise, silence de fonctionnement.
Si je n'avais pas la chance, oui j'écris bien la chance, d'écouter régulièrement d'exceptionnelles platines vinyles au tarif trois fois supérieur, l'écoute de la Soulines Dostoyevsky DCX me satisferait entièrement et j'aurai vraiment beaucoup de mal à imaginer que nos chères galettes noires peuvent apporter encore un peu plus d'émotions et de plaisirs.

Les "Pros and Cons" : 
     + la beauté de l'objet classique et moderne à la fois, 
     + la qualité des matériaux employés, le superbe bouleau balte,
     + le rapport Qualité/prix,
     - à ce tarif rien,
 
Musiques écoutées :
  1. LP - Magma - Wurdah Ïtah (Wurdah Ïtah - Seventh Records ré-édition 2015)
  2. LP - Stevie Ray Vaughan - Tin Pan Alley (Couldn't Stand The Weather - Epic 1984)
  3. LP - ACDC - For Those About To Rock (We Salute You - Atlantic 1981)
  4. LP - Pink Floyd - One Of These Days (A Collection Of Great Dance Song - Pathé Marconi EMI 1981) 
 
Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel Emotion AB, Yamaha A-S3000
Sources Soulines Dostoyevsky DCX - Ortofon Quintet Blue MC - Fonel Symphony
Enceintes : Fonel Eureka
Câbles de modulation : Studio Connections Platinum XLR et RCA
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources et enceintes)

Lien BoutiqueSoulines Dostoyevsky DCX
 

Les Notes :

Fabrication : 17/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 19/20

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
Publié dans Soulines
dimanche, 24 mai 2015 11:03

Fonel Eureka : le test

En ce très beau dimanche printanier, un choix cornélien se posait, que devais-je faire ? Enfourcher le vélo et me balader dans la campagne champenoise ou écouter un peu de musique et tester enfin ces superbes colonnes semi-actives (chaque enceinte est équipée d'un amplificateur en classe AB alimentant les woofer) que sont les Fonel Eureka.

Se replonger dans la musique à l'écoute d'un système d'une très grande musicalité, une semaine après le salon Haute-Fidélité de Munich fut un grand plaisir. Le système écouté, quoique très onéreux (environ 25.000 euros) procure beaucoup plus de plaisir que certains systèmes écoutés outre-Rhin dix fois plus voire vingt fois plus onéreux.
Pour débuter ce test, l'amplificateur sélectionné fut l'exceptionnel Fonel Emotion Classe A, il n'y a pas de mal à se faire du bien. Ensuite les écoutes furent confirmées avec le beaucoup plus neutre, plus droit amplificateur Leema Tucana II et le plus grand public Yamaha A-S3000.

FABRICATION :

Ces colonnes, très logeables dans un intérieur domestique, d'une hauteur de 1 mètre, présentent une superbe façade en vrai bois d'arbre (Complice) équipées chacune de quatre haut parleurs de marque Vifa, un grave "papier" de 20 cm alimenté par son propre amplificateur de 260 w., deux médiums "papier" de 10 cm et d'un tweeter dual-ring. Ce sont des enceintes closes donc, dans l'absolu, faciles à positionner mais comme pour toutes les enceintes réellement Haut de Gamme, les murs trop proches seront leur ennemis.

Caractéristiques
 :
Sensibilité 91,5 dB
Enceinte trois voies passive cde type close
bande passante : 22 - 35000 Hz
Puissance amplificateur AB pour la partie grave : 260 W
Ajustement du grave :  ± 3 dB
Dimensions : 1050 x 330 x 250 mm
Poids : 32 Kg (l'enceinte)


IMAGE :


Comme tout système Haut de Gamme qui se respecte, à l'écoute attentive (!) les enceintes disparaissent réellement, sur le Stevie Ray Vaughan, par exemple, les yeux clos, il devient impossible de les positionner avec précision dans l'auditorium. La scène sonore, devant nous est réaliste autant en profondeur quand largeur, ceci devient encore plus flagrant à l'audition de l'enregistrement Mercury du Shéhérazade de 1958 qui, si par les timbres reproduits date un peu, par son image, par l'espace tridimensionnel qu'il construit devant le mélomane est exceptionnel.
Nous retrouvons ces mêmes qualités sur le très réussi dernier album de Francis Cabrel, certainement son tout meilleur depuis longtemps. L'artiste se tient devant l'auditeur entouré de ses musiciens, nous sommes plongés dans un studio assez petit en grande intimité avec les intrumentistes. Bravo !

TIMBRES :

L'orchestre de 1958, à l'écoute des Eureka est très différent de l'orchestre de 2014. Sur le Shéhérazade, les timbres sont légèrement surannés, l'interprétation de Dorati sort des sentiers battus, l'oeuvre de Rimsky Korsakov devient presque rugueuse, violente loin des clichés vaporeux des Milles et une Nuits romantiques habituels, mais malgré cela les microphones, très certainement à tubes, rendent certes parfaitement la dynamique mais impriment une coloration à tous les timbres des instruments. Cette coloration très typique des 50's disparaît à l'écoute de la magnifique oeuvre de Addinsell qui, en un peu plus de 10 minutes, vous résume tout Rachmaninov. Là, le grand piano de concert s'installe dans l'auditorium avec sa dynamique, la main gauche plaque des accords vigoureux et précis reproduits à merveille tandis que la main droite égrene une multitude de notes perlées virevoltantes dans l'espace, nous oublions complètement le système audio pour prendre un réelle plaisir à vivre la musique. Et nous n'avions encore rien entendu...
Si vous connaissez Opus 51, vous savez certainement notre attachement à la musique fin de siècle du Vienne Impérial et encore plus à celle de Gustav Mahler. L'interprétation, en soit, des Knaben Wunderhorn par J. Norman est exceptionnelle quoiqu'en disent certains experts. Ici à l'écoute du LP elle devient MAGIQUE, la voix de la Diva est... "divanesque" ! Sa présence, sa dynamique, son timbre (les chanceux qui l'ont entendue en concert le savent) sont reproduits avec vérité, c'est à tomber ! Encore Bravo !


DYNAMIQUE :

Parlons vrai, le critère "dynamique" concerne plus les sources et encore plus l'amplificateur, écoutez un Devialet et vous comprendrez... que les enceintes. Encore plus important que la dynamique est la micro-dynamique, c'est à dire la reproduction sans tassement des plus infimes écarts dans l'intensité des notes (cf encore une fois le contre exemple Devialet). Mais certaines enceintes sont conçues, mal conçues, de telle sorte que toutes les notes sont pratiquement jouées avec la même intensité sonore, comme si le rendu musical optimal était celui d'un enregistrement transformé en fichier mp3 128 K. J'ai eu cette désagréable surprise, par exemple, à l'écoute des Tannoy Turnberry ou d'autres modèles de la marque Raidho ou  Scansonic, liste non exhaustive mais enceintes écoutées très récemment ayant ce grave défaut et me venant en tête.
Les Fonel Eureka sont loin de tout cela la dynamique reproduite arrive presque, j'ai bien écrit presque, à celle entendue lors de concert. La dynamique c'est la possibilité de reproduire avec silence les notes les plus faibles et avec aisance les nuances les plus fortes plus l'écart est grand, plus le respect de la réalité musicale est présente. Mais ces critères exigent des amplificateur très réactifs et costauds. Avec les Eureka se problème disparaît car elles s'occupent, avec grande maestria, elles-même de ce qui est le plus pénible pour un amplificateur, j'ai pointé cette fameuse gestion des notes les plus graves grandes consommatrices d'énergie.

TRANSPARENCE :

Ici aussi, si l'enceinte est conçue correctement avec des haut parleurs neutres, la transparence doit être de mise. Mais malheureusement, une très grande majorité des enceintes actuelles sont très colorées, les haut parleurs bien souvent utilisés qu'ils soient en céramique, en polypropylène ou tout autre matière exotique imposent aux timbres une coloration marquée c'est à dire créent des harmoniques audibles autour des sons reproduits...
Alors l'enceinte chante !
C'est étrange certaines personnes semblent être insensibles à ces harmoniques que j'estime disgracieuses pour preuve, la lecture d'un test concernant des enceintes Vienna Acoustics où le journaliste, certainement de bonne foi, concluait son article en écrivant que ces Grand Bach, puisqu'ainsi se nomme ces enceintes autrichiennes, sont des enceintes colonnes d'une très grande neutralité alors que c'est tout le contraire, tous les haut parleurs utilisés par ce constructeur impriment une coloration à la reproduction sonore de vrais instruments, et principalement des cuivres. Souvenez-vous de la trompette "en plastique" de Louis Armstrong Sourire

Fonel équipe toutes ses enceintes de haut parleurs assez simples et classiques, certains diront bon marché, utilisés dans les bandes passantes où ils s'expriment parfaitement d'où cette grande neutralité et transparence à l'écoute des réalisations du constructeur allemand. Seul souhait que nous pourrions avoir c'est une sensation encore plus grande de rapidité mais celle-ci ne se retrouve que dans certaines, très rares, réalisations très Haut de Gamme.

 

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Arrêtons de rêver et retour sur Terre, en France, en Champagne et constatons qu'une paire d'enceinte à 9.500 euros ce n'est pas rien mais... Le mélomane, l'audiophile en a, pour une fois dans le monde de la Hi-Fi Haut de Gamme, pour son argent. L'écoute de ces enceintes, si vous possédez une vraie bonne et musicale électronique, est exceptionnelle. Des heures entières sans ressentir la moindre fatigue, l'envie de "galoper" d'une galette à une autre, le plaisir des émotions, la puissance d'un riff, le sursaut à l'attaque franche et décisive d'une caisse claire, la frayeur au triple forte d'un orchestre symphonique, tout ici est Magie.

Les "Pros and Cons" - hommage à Roger Waters Complice  : 
     + la beauté de la finition, vrai bois des façades des enceintes, 
     + les vraies qualités musicales,
     + la facilité d'emploi,
     - guère (je n'ai jamais compris ce qu'entendait pas là un trop célèbre journaliste),
     - le prix mais réellement justifié
 

Musiques écoutées :

  1. CD - Francis Cabrel - Dur comme Fer (In extremis - Sony Music 2015)
  2. CD - Addinsell - Warsaw Concerto (Piano Concerto, D. Angatsehewa - Ars production 2015)
  3. CD - Rimsky-Korsakov - Scheherazade (Antal Dorati 1958 - Mercury Living Presence 2015)
  4. LP - Mahler - Des Knaben Wunderhorn (J. Norman - J. Shirley-Quirk - B. Haitink - Philips 1976)
  5. LP - Stevie Ray Vaughan - Tin Pan Alley (Couldn't Stand The Weather - Epic 1984)
  6. LP - ACDC - For Those About To Rock (We Salute You - Atlantic 1981)
 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel Emotion A, Leema Tucana II et yamaha A-S3000
Sources : Fonel CD Simplicité - Soulines Dostoyevsky DCX - Ortofon Quintet Blue MC - Fonel Symphony
Enceintes : Fonel Eureka
Câbles de modulation : Studio Connections Platinum XLR et RCA
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources et enceintes)
 

Les Notes :

Fabrication : 16/20
Image : 17/20
Timbres : 17/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 17/20 
Qualité/Prix : 18/20

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
Publié dans Fonel
vendredi, 22 mai 2015 10:17

Li Ko Design : mobilier haut de gamme

Exclusive-Audio vient de nous annoncer qu'il reprenait la distribution en France du mobilier audio et video Haut de Gamme Li Ko Design.
Tous les produits sont conçus et fabriqués en Allemagne, hormis leur design épuré, ils s'accompagnent, en option, de superbes éclairages.

Lien Boutique : Li Ko Design
Publié dans Nouveautés HiFi
lundi, 18 mai 2015 11:28

Salon Leema Reims

Mardi 19 mai 2015 de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 19h00, Portes Ouvertes consacrées aux électroniques galloise Leema

Les ingénieurs de la firme britannique seront présents. Vous avez des questions, vous êtes curieux, vous voulez écouter de la bonne musique, vous nettoyer les oreilles après le High End de Munich. Alors nous vous attendons.
Amenez vos CD ou vos clés USB Complice
Publié dans Nouveautés HiFi
dimanche, 17 mai 2015 19:08

Salon Hi-Fi Munich 2015

Pour la troisième année consécutive, nous nous sommes rendus au salon incontournable de Munich, le High End Show. De découvertes en découvertes, de confirmations en confirmations, de déceptions en déceptions, deux journées intenses de salon fort passionnantes qui nous interrogent.

Les belles écoutes : Les enceintes actives B&M comme tous les ans, les électroniques Auxility couplées aux enceintes japonaises Paripassu malheureusement ces trois marques sont indisponible en France tout comme la marque Taïwanaise Coin Audio qui proposaient une écoute passionnante au rapport Qualité/Prix intéressant. Restent deux systèmes d'exception, le petite chaîne MBL à environ 75.000 euros et un système suisse à plus de X00.000 euros composé des électroniques CH Precision couplées aux enceintes colonnes Reference Stenheim. Une confirmation avec l'écoute des enceintes colonnes Totem Element et un satisfecit pour le nouvel ensemble Technics Premium C700 (moins de 5.000 euros la chaîne complète).

Les déceptions : la totale Esoteric et les enceintes Audiograde, DCS, VTL et Wilson Audio (les DAC très Haut de gamme sont franchement souvent bien inaudibles mais ceci est un autre débat), tous les système dit à Haut Rendement, les deux systèmes Magico, une fois les enceintes Référence étaient couplées aux électronique Soulution Audio et une autre fois le modèle S7 aux électroniques Constellation, le système Kharma, les nouvelles enceintes ProAc K8, le système Orpheus et Wilson Audio ainsi que le système Estelon. Mais le clou du spectacle revient à la démonstration Nordost ; nous ne savons pas ce qui a pris à ce fabricant de nous démontrer que plus le câble de modulation dans son très Haut de Gamme était cher plus l'écoute devenait catastrophique, merci à l'Odin 2.

Vous remarquerez que nous avons passés sous silence les prestations des fabricants français... Ceci est volontaire car ces écoutes sur l'échelle de Richter plafonnaient à 3 pour les plus performantes. Le seul objet sonore à avoir intéressé les foules fut le Devialet Phantom, non pour ses qualités sonores incertaines mais pour son design, et c'est déjà très bien.

Et si la principale cause de nos déceptions lors des écoutes de systèmes Audio Très Haut de Gamme (Magico, Wilson Audio, Kharma, Verity...) provenait tout simplement des câbles utilisés ? Est-il possible que de tels produits, connus et reconnus dans le monde entier soient si médiocres ?

Je viens de passer quelques longues minutes, ce dimanche, à écouter dans un des auditoriums du magasin un système audio à environ 17.000 euros hors câbles et en toute honnêteté cela "chantait" beaucoup mieux que tous ces systèmes à bien plus de 100.000 euros. Comment est-ce possible ?
Certes XAVIAN, Leema Acoustics, Fonel fabriquent de bien beaux produits mais tout de même, cela m'étonne. La différence c'est qu'ici, au magasin, j'utilise de très, très bons câbles, certainement les meilleurs entendus à ce jour parmi toutes les marques qui me sont passées entre les mains, du très mauvais à du bon (MPC, Cardas Audio, AudioQuest, Nordost Cables, Tellurium Q, QED, Black Rhodium, etc...). Ces câbles sont, si vous connaissez le magasin vous en êtes certainement équipés, de marque Studio Connections.
Et si la vérité se cachait un peu par là ?


Les photos du salon se trouvent ici.

Publié dans Nouveautés HiFi
jeudi, 07 mai 2015 10:39

Xavian Neox2 : lu dans la presse

L'enceinte colonne Xavian Neox 2 vient d'obtenir les honneurs de la presse Hi-Fi française. Le magazine Haute-Fidélité dans son numéro du mois de mai 2015 (à lire ici) affirme :

"Après la bonne surprise des compactes Xavian testées dans notre numéro 202, c’est la confirmation du talent de ce constructeur tchèque que nous ont révélé les colonnes NeoX2. Dans cette tranche de prix et de produits, elles chamboulent l’ordre établi. Nous vous recommandons vivement de les écouter" (Dominique Mafrand)

Lien Boutique : Xavian Neox 2

 

Publié dans Xavian
mercredi, 06 mai 2015 15:06

Devialet 200

Petit rappel, en ce début du beau mois de mai, le superbe (quel design !) amplificateur / dac / réseau Devialet 200 est toujours à découvrir dans nos auditoriums.
Avec ces nombreux (trop nombreux ?) jours "off" qui parcourent ce mois printanier, prenez un peu de temps et venez jeter une oreille.
Publié dans Nouveautés HiFi