vendredi, 18 mars 2011 17:17

Euphya DAC Jonction 1.10 : le test

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Je viens de passer une journée avec ce superbe DAC français Euphya Jonction 1.10.

Ce nouveau convertisseur dans le paysage de Haute Fidélité française est équipé d'une entrée USB (16/44 Khz), d'une entrée numérique toslink (optique), d'une entrée numérique RCA (24/192 kHz), d'une entrée BNC (24/192 kHz) et naturellement d'une sortie analogique sur fiche RCA (prochainement des sorties XLR, en option, seront probablement possibles). Le prix de ce DAC entièrement conçu et fabriqué en France est de 1.795 € ttc.

Pour tester cet appareil, j'ai connecté, dans l'ordre de passage, un ordinateur via son entrée usb, un lecteur de CD Haut de Gamme Art & Technologie l'Arpège via son entrée numérique RCA, un lecteur réseau Marantz NA7004 toujours par l'entrée RCA.
Toutes ces écoutes furent de qualité, étonnamment l'écoute par ordianteur de fichiers stockés sur un NAS (disque dur réseau) furent de meilleure qualité lorsque l'ordinateur était connecté sur le réseau en Wifi. Pour tester les rélles qualités musicales de cet élément Euphya, je décidais d'effectuer mes écoutes tests avec le Jonction 1.10 servit par l'Arpège.

Count Basie : CB Express

  • la première impression concerne la gestion des basses, celles ci sont rapides, franches et incisives. Etonnant !
  • la deuxième sensation concerne le rendu des cuivres de ce superbe orchestre. Les cuivres pssèdent de la matière, des couleurs sombres et mystérieuses. Envoutant !
  • le troisième bonheur est pour le rendu de la scéne sonore. Celle-ci est large et profonde. Tous les instruments sont à leur place, tous sont présents et ensembles swinguent avec bonheur. Enchanteur !

Gustav Mahler : Symphonie n°3 (B. Haitink + CSO)

  • la dynamique dans cette symphonique gigantesque, grâce ce magnifique enregistrement, est bien rendu. A aucun moment je ne constate des tassements dans le rendu dynamique, même lors des triples "forte", le rendu musical reste précis et d'une belle lisibilité,
  • les timbres des divers instruments (cordes, bois et cuivres en passant par les vents) semblent réalistes et fidèles. Au bout de plusieurs heures d'écoute je n'ai ressenti aucune fatigue ou lassitude,
  • l'image tout comme lors de l'écoute du Count Basie est holographique, la phase acoustique est respectée... Nous avons vraiment l'impression d'assister à ce superbe concert captée dans la superbe salle de l'Orchestre Symphonique de Chicago.

Jessica Pilnas (trio de jazz + voix)

  • de même ici nous avons un beau respect de la phase donc une construction d'une belle image sonore avec une chanteuse bien centrée qui quelque soit la hauteur des notes chantées ne bouge pas dans l'espace holographique perçu,
  • l'émotion musicale est présente même si un léger surplus de matière dans le bas médium eut été apprécié,

Conclusions

J'ai également testé ce DAC Euphya accompagné d'un lecteur Rega Apollo. Dans cette configuration je comprends réellement l'intérêt d'un tel élément. Ici il transfigure le lecteur CD, celui ci devient un vrai élément Haute Fidélité Haut de Gamme et propose des écoutes dignes d'un lecteur CD bien plus onéreux.
L'entrée USB reste, à mon avis, un gadget qui peut convaincre les adeptes de la musique dématiérialisée.
Le DAC devient-il aujourd'hui la solution ultime à qui recherche une source de qualité ? La question est ouverte mais, suivant mes tests, je pense que pour tout mélomane ne désirant pas investir plus de 3.500 euros ttc dans un lecteur CD ce DAC Euphya devient alors pratiquement nécessaire afin de posséder une source de grandes qualités musicales.

Système de test :

  • Amplificateur intégré Art et Technologie SE50-I,
  • Cables de modulation Kimber Kable KS1036,
  • Cables numériques Euphya et AudioQuest VDM-5
  • Enceintes Fischer & Fischer SN370,

Les notes :

Fabrication : 12/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 13/20
Image : 13/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 12/20

lundi, 14 février 2011 09:35

Stormaudio Vertigo 35 v2 : le test

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Avant toute chose je tiens à signaler que j'appréciais, malgré ces quelques petits défauts, la première mouture de cet amplificateur. Même si le Vertigo 35 de première génération n'était pas l'amplificateur le plus transparent du marché, à son écoute il se passait quelque chose, une émotion, une sensibilité, un caractère... impressions que je n'ai absolument pas retrouvées à l'écoute de cette deuxième mouture.

Tous les critères d'écoute sont supérieurs sur cette deuxième génération sauf, à mon avis, l'émotion musicale. Il me souvient, il y a quelques années, ce slogan, « l'émotion musicale », était utilisé par une marque française qui fabriquait des électroniques précises, rapides mais rêches, sans âme, incapables de transmettre justement cette émotion... J'ai malheureusement l'impression que Stormaudio se dirige vers ce type d'écoute avec, sur bien des critères, une qualité bien supérieure à ce que YBA a pu produire.

 

Mozart : Requiem (J. Savall)

  • Ce qui marque de suite c'est la grande transparence de l'écoute,
  • Les écarts de dynamique sont très bien reproduits,
  • Les timbres semblent justes mais un peu froids, sur les chœurs dans les voix d'homme par exemple, un peu plus de chaleur aurait emporté l'adhésion,
  • La scène sonore est parfaitement reproduite, l'orchestre, les solistes et les chœurs se positionnent correctement dans l'auditorium tant en profondeur, qu'en largeur.

Patricia Barber : C'est magnifique

  • L'introduction à la guitare sèche présente de belles attaques sur les cordes avec beaucoup d'informations fournies à l'auditeur,
  • La voix de P. Barber est bien présente au centre légèrement en avant mais elle reste froide sans émotion enfin me semble t'il.
  • Il en est de même pour le saxophone arrivant bien à sa place décalé à gauche, le son est riche mais manque un peu de « gras », il est peut être un peu trop ciselé et précis,

Count Basie : CB Express

  • De suite nous sommes surpris encore une fois par la grande transparence de cet amplificateur,
  • La scène sonore reproduite et stupéfiante de véracité,
  • Les musiciens sont bien distincts, très belle aération autour des instruments,
  • La dynamique est bien reproduite, les cuivres explosent comme au naturel,
  • La bande passante est très large, l’infra-basse est bien rendue au début de ce titre, avec beaucoup de profondeur et de fermeté,
  • La seule petite réserve concerne le swing qui ici ne saute pas aux oreilles, c'est bizarre...

Fish : Circle Line

  • Sur ce titre rock, les musiciens sont tous bien positionnés dans l'espace avec le chanteur au devant de la scène sonore,
  • Les guitares électriques sont agressives (manque un poil de suavité), et les attaques sur la caisse claire sont franches, rapides et sèches,
  • Dynamique, rapide et puissant le V35 est très à l'aise sur ce type de message sonore complexe et difficile à reproduire.

Pour conclure, le Stormaudio V35 v2 est un amplificateur intégré qui appréciera, me semble t'il, les enceintes un peu « grasses » délivrant un medium et bas medium légérement charnu (ProAc par exemple). De même il devra être fait très attention au choix des câbles (modulation, hp et secteur) car ce Stormaudio à tendance à exacerber le haut du spectre sonore et à devenir "un poil" agressif.

Système de test :

  • Amplificateur intégré Stormaudio V35 v2 (celui qui fut entre les mains de Lionel S.)
  • Source Marantz NA7004 + NAS Netgear et fichier wav
  • Enceintes Aurelia Cerica
  • Modulation RCA Studio Connections Reference
  • Câble HP Art & Technologie

Les Notes :

Fabrication : 13/20
Timbres : 11/20
Dynamique : 13/20
Image : 13/20
Transparence : 11/20
Qualité/Prix : 10/20

dimanche, 13 février 2011 18:54

Aurelia Magenta : le test

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(53 Votes)

Les enceintes Aurelia Magenta se présentent comme de petites bibliothèques dont les dimensions (30 cm de haut sur 15 cm de large pour une profondeur de 26 cm) inférieures à celles d'une feuille standard A4 en font un objet très facile à positionner dans une pièce telle un bureau, une chambre ou même un salon ou un séjour. Le tout est de leur trouver de beaux pieds bien stables d'une hauteur d'environ 70 cm pour les exploiter dans leur entière potentialité. Sinon question connectique, là aucun problème les fiches mono câblage au dos des enceintes acceptent les bananes, les fourches ou les câbles "nus"... Les bananes, en magasin, ont notre préférence.

Je gardais le meilleur pour le fin, c'est enceinte en finition peinture sont proposées à moins de 900 euros la paire même si elles proviennent de loin (Finlande).

A la suite d'un rodage assez long (150-200 heures) nous avons pu effectuer nos écoutes habituelles.

J.S. Bach : Concert Brandenburg n°5 - Akademie für Alte Musik Berlin

  • Première constatation, la spatialisation est impressionnante. L'orchestre est avec nous dans la pièce d'écoute, tous les instruments possèdent un emplacement précis et stable avec beaucoup d'aération autour de chacun d'eux,
  • Les timbres semblent juste, la flûte est en bois c'est certain, elle monte haut mais n'est jamais dure. Les cordes basses sont précises et rapides, le violon est bien un instrument ancien mais ne sonne pas comme un crin-crin comme c'est souvent le cas sur des enceintes de cette gamme.

A. Bashung : Suzanne

  • Image impressionnante avec un vrai rendu 3D très stable, Bashung est bien centré et ne bouge pas. La voix du chanteur est très aéré et respire donc très librement sans contrainte d'aucune sorte
  • La ligne de basse est franche et précise avec une belle présence malgré la taille « ridicule » de ces enceintes bibliothèques

Count Basie : CB Express

  • La spatialisation du Big Band exceptionnelle, les musiciens sont positionnés très au delà des enceintes tant en largeur qu'en profondeur.
  • Grand respect de la phase acoustique
  • Même si au début du morceau l’infra-basse est absente (comme sur la très grande majorité des enceintes) le reste de la bande passante est bien rendue avec une présence saisissante.
  • Les timbres sont respectés sans aucun apport d'une once de chaleur (absence d'harmonique de caisse) mais sans aucune froideur, ils restent, finalement très naturels.

Fish : Circle Line

  • Malgré la grande complexité de ce titre du dernier album en date de Fish avec des guitares saturées et une batterie très présente le tout sur une ligne de basse profonde, les Magenta ne paniquent pas et restent très précises et détaillées, et tout cela sans aucune dureté,
  • Ecoute presque physique, c'est vraiment étonnant comparé à des Athom GT1 par exemple, je trouve les Aurelia bien plus vivantes et ouvertes et précises.

Mozart : Requiem (J. Savall)

  • Tout est là à la bonne place sans aucune dureté avec des timbres bien ciselés et diversifiés. Le chœur est reproduit dans son ensemble, l'orchestre est vivant et dynamique, les solistes sont devant nous chacun à une place bien déterminée.

A la lecture de ce bref test d'écoute vous comprendrez aisément que je suis tombé sous le charme de ces enceintes qui pour un budget serré proposent une écoute de grande qualité. Je sais que l'expression est souvent galvaudée mais sincèrement à l'écoute de ces bibliothèques il est impossible d'imaginer leur taille réelle.

Les Finlandais d'Aurelia ont ici produit un remarquable travail... Si le reste de la gamme est à ce niveau cela promet beaucoup !

Système de test :

  • Amplificateur intégré Moon I 0.5
  • Source DAC Rega
  • Modulation RCA AudioQuest DiamondBack
  • Câble HP Real Cable 3D TDC

Les Notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Image : 15/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 18/20

samedi, 05 février 2011 09:35

Roksan Kandy II : le test d'un mélomane

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A ce jour dans leur gamme de prix (moins de 1.300 euros par élément) l'amplificateur intégré et le lecteur de CD Roksan de la gamme Kandy II représentent, à mes oreilles, ce qui se fait de mieux sur le marché... Ci dessous le ressenti d'un client qui vient de faire l'acquisition de l'amplificateur (Grand merci à lui) :

" Le Roksan a transcendé le reste de la chaîne ! Un pas en avant ? Non plusieurs à la fois!
Je n'avais jamais entendu mes B&W P6 de cette façon!
Une très belle musicalité cet ampli , des détails dans les aigus sans aucune agressivité!
Une basse bien présente ! Un régal ! La première écoute s'est terminée à 0030 hrs !
C'est tout dire ! Après une demi journée de "rodage" les détails sont devenus encore plus audibles !
Le tout s'améliorant progressivement!
Bien sûr les B&W n'ont pas cette sonorité des Neat Motive 1, moins de légèreté, moins aérien, des basses moins tranchantes et des timbres un peu moins cristallins, mais malgré tout le plaisir est là !
Merci de m'avoir fait découvrir cette marque !
Grâce à cet ampli et le câblage (Audioquest DiamondBack) , mon cd Marantz donne sans doute toutes ses (belles) capacités!
Comme on dit la suite au prochain épisode! Se dire que l'on va encore améliorer cette qualité d'écoute,c'est impressionnant! " (BR)

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(Lu sur le forum HCFR). Pour une fois je vais laisser un client s'exprimer. Grand merci à lui :

"Un petit compte-rendu d'écoute des Neat Ultimatum LX6, bien sûr chez Opus 51. Je tiens à souligner la qualité de l'accueil de Frédéric (Baussart) ainsi que des conditions d'écoute (dont pourraient s'inspirer plusieurs magasins).
Système: lecteur Cd Arpège d' Art et Technologie , ampli Karan KI180, câble modulation Melody de Patrick (Planeurventus sur le forum), câbles HP Abbey road en bi-cablage.

Cette écoute est la Xème d'une liste déjà fournie (Kef 205, BW 802, 803, JM Lab 1038, Atohm GT3, ...) afin de remplacer mes Proac D38.

Après quelques instants de chauffe, les choses sérieuses commencent. Les CD écoutés: Tableaux d'une exposition, Inessa Galante, Wynston Marsalis, Rodrigo et Gabriela.

Ce que je retiens d'abord, c'est une scène sonore bien large, avec un grande aération: la musique respire, chaque instrument est bien localisé et aucun n'est caché par les autres. Les voix paraissent naturelles et ont une réelle tessiture. On perçoit les inflexions et les modulations dans les voix des chanteuses, sans jamais être agressif.
Sur l'écoute du Marsalis, les instruments sont parfaitement étagés, avec un positionnement "en 3D": la trompette n'est pas au même niveau que la voix, qui n'est pas alignée avec la contrebasse, etc.. Les claquements de main sont ... claquants.
Le rythme de la guitare de Rodrigo est bien rendu (la guitare étant un peu boostée dans cette prise de son).

J'avais quelques craintes avec les tableaux de Moussorgsky: dame, l'enceinte fait moins de 1 mètre et avec les percussions de l'orchestration... Eh bien non: le grave n'est pas du tout aux abonnés absents et est convaincant par sa réactivité et sa capacité à restituer les détails (beau rendu des vibrations de peaux de grosse caisse).
Toutefois, ceux qui aiment les graves très profonds devront passer leur chemin. Moi ça me convient bien, car ma pièce d'écoute génère 1 bosse en bas qu'il vaut mieux ne pas titiller.

Globalement, c'est une écoute toute en limpidité et en homogénéité, d'une belle précision et très équilibrée. Les timbres ne sont pas en reste, offrant une belle palette sonore sans coloration. La scène sonore est spacieuse, avec un bon étagement des plans sonores. Enfin, la dynamique est parfaitement maitrisée, peut-être un peu trop si je cherche la petite bête.

Sans aucun doute figurera-t-elle dans le dernier carré au moment du choix." (gede 77)

jeudi, 30 décembre 2010 10:57

Rega DAC : le test

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Première surprise, le DAC pèse son poids... Après avoir eu à de nombreuses reprises le Cambridge DAC Magic entre les mains, je fus vraiment étonné par celui du DAC Rega. L'objet est beau, sa robe argentée en métal est d'une belle fabrication. Le Logo Rouge rapellant celui qui trône fièrement à la base du lecteur ISIS ,est du plus bel effet.

Le DAC possède 5 entrées numériques dont 2 optiques, 2 RCA et 1 USB. Il travaille sur plusieurs fréquences allant du 44.1 kHz au 192 kHz avec différents taux d'échantillonnage allant de 16 bits à 24 bits. Ce Convertisseur Numérique/Analogique me semble tout à fait complet. Seul petit bémol le connecteur secteur qui n'est pas standard... Dommage le choix des câbles d'alimentation ne sera pas pléthorique.

Au niveau filtrage, le DAC possède 5 possibilités, malheureusement les courbes de ces filtrages ne sont pas décrites dans le manuel donc à vos oreilles...

Après les présentations, le rendu sonore...

Etape n° 1 : Apollo contre "Apollo + DAC"

Ici il n'y a pas photo sur la ligne d'arrivée, l'apport du DAC apporte plus de présence, une plus grande fluidité, une bande passante beaucoup plus étendue, moults détails que l'Apollo effacait élégamment lors de la lecture du CD.
L'acquisition du DAC me paraît indispensable pour qui désirerait, à moindre coût, faire évoluer sa source alors qu'il dispose d'un lecteur à moins de 1.000 euros.

Etape n° 2 : Ordinateur + USB +DAC

Ce qui frappe en premier lors de ces écoutes ce sont et la dynamique, et la précision de l'image sonore. Par contre, étonnamment pour retrouver mes repéres j'ai du modifier le filtre du DAC passant de la position 1 à la position 5. Le Filtre 1, qui était de mise avec comme source le lecteur Apollo, ne me permettait d'obtenir une écoute fluide, tout était beaucoup trop sec. Les attaques était franches mais les notes n'étaient pas tenues.
Après plusieurs essais, il s'avère que la qualité du câble USB servant de liaison entre l'ordinateur et le DAC a son importance, en final, ici j'ai utilisé le Carbon de Audioquest.
Ici encore, le DAC Rega procure des écoutes d'une grande musicalité.

CONCLUSIONS :

Au prix auquel il est proposé le DAC Rega est un très bon investissement. Sa musicalité ne fait aucun doute, il apportera un Grand Plus lorsqu'il sera connecté à un lecteur de CD entréee/moyenne gamme, à un ordinateur via un port USB ou à un lecteur video vous permettant ainsi de profiter d'une écoute de Grande Classe sur des concerts ou des films.

Seuls petits bémols, il ne possède pas de télécommande donc il est impossible sans bouger de son siège de jouer avec les différents filtres et le manque d'informations sur ces différents filtres, qui modifient grandement le rendu sonore, est vraiment dommageable et autre petit soucis son connecteur secteur qui ne permettra pas de lui adjoindre un bon câble secteur pourtant grandement nécessaire sur ce type de produit.

Vous possèdez un lecteur Rega Apollo, ce DAC est réellement fait pour vous, alors vous obtiendrez une écoute digne des meilleurs lecteurs de CD à condition d'investir dans de très bons câbles (numérique et modulation).

Système de test : amplificateur Euphya 280 + son alimentation externe, enceintes Mulidine Cadence, câble numérique Studio Connections Reference et câble de modulation Nordost Baldur

Pour les mélomanes éloignés de nos bases rémoises, vous pouvez faire l'acquisition du Rega DAC sur notre boutique.

vendredi, 10 décembre 2010 14:51

Opus d'Or 2010 : Les amplificateurs

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Opus d'Or 2010 les amplificateursA l'image de certains magazines très célébres nous avons décidé, à l'unanimité, de créer nos prix de l'année.  Pour commencer en beauté attardons nous sur l'étude des amplificateurs intégrés. Quatre ont été retenus, ils nous ont fait forte impression en 2010 et nous vous les recommandons tant pour leurs qualités musicales que pour leur capacité à transcender les enceintes acoustiques.

- Myryad Z142 (prix 850 € ttc - 2 x 50 w.) :

Cet amplificateur délivre un son d'une musicalité (tenue des basses, beauté des timbres et qualité des aigus) inconnue à ce jour dans cette gamme tarifaire. Pour vous qui recherhez un amplificateur intégré à moins de 1.000 euros, il est impossible de passer outre le Myryad Z142

- Roksan Caspian M2 (prix : 1.990 € ttc - 2 x 85 w.)

Cet intégré de haut vol est une MERVEILLE. Sa musicalité est sans faille, les timbres retranscrit par cet amplificateur sont d'une subtilité sans pareil, la dynamique n'est jamais tassée et l'image holographique est bluffante. Notre grand coup de coeur en cette fin d'année 2010.

- Stormaudio Vertigo V55 (prix : 3.250 € ttc - 2 x 150 w.)

Nous avons moult fois écrit tout le grand bien que nous pensons de cet amplificateur intégré français. Si vous possédez des enceintes difficiles à mettre en oeuvre, si vous recherchez une écoute charpentée et fouillée, vous avez enfin trouvé le maillon manquant de votre système Haute Fidélité. Une Référence pour longtemps !

- Rega Osiris (prix : 7.450 € ttc - 2 x 140 w.)

Le Rega propose la musicalité du Roksan avec le coffre du Stormaudio. Certainement le meilleur intégré à moins de 10.000 € ttc que nous ayons eu entre nos auditoriums. Notre amplificateur de Référence depuis de nombreuses semaines. La finesse, la rapidité et la dynamique de cette électronique sont remarquables.

lundi, 01 novembre 2010 19:30

Marantz Na7004 : le test

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Ce "Network Audio Player" Marantz NA-7004 peut pratiquement tout faire (Radio Internet, FM, DAB, ipod, client UPnP...), ici ce que j'ai testé ce sont ses qualités musicales car finalement à quoi sert un tel appareil si ce n'est à retranscrire un message musical du mieux possible, et Marantz, sans dévoiler le résultat des différents tests, semble avoir réussi son coup...

Pour commencer je n'ai testé ce lecteur qu'en utilisant des fichiers FLAC 24/96 ou 24/88.2 (réalisés par votre serviteur ou télécharger sur Qobuz). Ces fichiers étaient stockés sur un NAS et le Marantz relié à un routeur via sa prise RJ45. Voilà c'est tout pour la technique quoique...
(Bizarrement j'ai remarqué qu'un fichier WAV non compressé en 16/44  (obtenu depuis un CD) était de bien meilleure facture une fois transformé (via un logiciel) en fichier FLAC 24/88.2, cela demande des explications mais se sera pour un autre post.)

Disques écoutés :

Purcell - Music for a while (A. Deller)

  • La différenciation des plans sonores est exceptionnelle, Alfred Deller est au premier plan, le clavecin est un peu plus éloigné, une vraie sensation de profondeur et de relief, la musique et les musiciens respirent.
  • Aucune dureté n'est à remarquer, la voix semble très naturelle et les notes ont du poid.
  • Chaque ligne musicale est d'une grande lisibilité, l'écoute est très détaillée sans paraître analytique.

Charles Lloyd : Gunman (Zakir Hussain) - Magnifique enregistrement public (ECM 2006)

  • Le rendu des percussions est exceptionnel de précision, de détails et de présence (les grains de sabl,e au tout début du morceau, circulent avec aisance de gauche à droite et peuvent être "compter")
  • La voix de Z. Hussain est très réaliste et passe avec naturel de gutturale à la voix de tête. Ici aussi les plans sonores se détachent avec précision.
  • Scéne sonore très large et profonde, nous assistons réellement à un concert, nous sommes dans la salle à quelques rangs de la scène.
  • Les différents timbres des instruments semblent être fidélement rendus.
  • Rien à repprocher sur cette écoute.

Manu Codjia Trio - Redemption Song (24/44.1 Khz)

  • Enregistrementstudio "jazz moderne" très bien rendu avec le Marantz,
  • Les trois musiciens sont à leur place et ne bougent pas d'un iota,
  • La batterie est précise et rapide, la contrebasse est un peu ronde dans le bas (mais cela semble voulu à la production) et les guitares sont très présentes mais sans agressivité,
  • Toujours cet effet d'écoute 3D proposant une profondeur rarement écoutée sur des lecteurs de CD même Haut de Gamme.

Hadouk Trio - Dragon de Lune (Baldamore)

  • Scéne sonore époustouflante, écoute vraiment 3D mais restant naturelle,
  • Belle fluidité du rendu musical, comme l'eau d'une rivière tranquille, la musique s'écoule,
  • Superbe rapidité au niveau des attaques mais sans esbrouffe, là encore tout reste naturel...
  • Ecoute de grande qualité inenvisageable pour un appareil d'un tel prix il y a encore quelques semaines... Etonnant !

Pour la Radio, j'ai vais râler (comme d'habitude direz ceux qui me lisent sur les Forums) pourquoi France Musique ne fournit pas un flux mp3 encodé en 320 k. ? Le 128 k. fournit est certe assez qualitatif mais loin des ambitions de la musique proposée... C'est bien dommage. Devons-nous faire pression ?

 

Le système de test :

  • lecteur Marantz NA 7004
  • amplificateur intégré REGA Osiris
  • enceintes Montana EPX
  • Câbles de modulation Odeion Alpha (RCA)
  • Câbles HP Abbey Road Reference en bi-câblage
vendredi, 17 septembre 2010 17:04

Stormaudio Vertigo 35 : le test d'un mélomane

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Lu sur un forum un test d'écoute d'un amplificateur Stormaudio V 35 :

"Comme sur les forums il a été dit tout et son contraire sur Stormaudio je voulais voir ce qu'il en était vraiment. J'ai donc pris contact avec le sympathique commercial de la société qui s'est proposé de venir faire des écoutes à la maison.
J'ai un ensemble Cyrus 8 et des David de chez Moca-Audio. Ce système me donne ou me donnait (devrais-je dire )satisfaction sauf sur un point : la scène sonore. Je voulais donc savoir quel était le maillon limitatif.
L'écoute s'est faite hier durant presque 3 heures sur principalement du jazz.
Après avoir réglé le V35 (8 ohms) sur des applaudissements, dès les premières notes de Patricia Barber je n'en crois pas mes oreilles. Quelle scène sonore mes amis ! Impressionnant ! Oubliés les enceintes et l'ampli j'étais dans la musique. Mon gars qui est très électro mais qui n'a pu rester me glisse " qu'est-ce que c'est agréable ! On est dedans "
J'en ai pourtant écouté des systèmes mais pas beaucoup m'ont donné cette émotion- là. Et à cet instant je l'avais Quel choc ! Le Cyrus est largué. On est dans une autre dimension. C'est naturel,dynamique,précis mais sans être chirurgical. On n'est pas dans l'esbrouffe ni le démonstratif. Il n'en fait pas trop comme quelquefois le Cyrus.
Pour une claque c'est une belle claque. C'est fou de voir des notes de musique s'échapper bien au-delà des enceintes. C'est fluide et pourtant ça prend aux tripes.Je pourrais écouter pendant des heures. Aucune agressivité et pourtant les impacts sont violents et les attaques comme les extinctions de notes me laissent sans voix. L'association avec les Moca est très belle. D'ailleurs mon visiteur ne tarissait pas d'éloges à leur sujet. Des enceintes neutres,ouvertes,droites et d'un rapport qualité-prix qui l'a sidéré.
Désolé pour mon c.r.qui n'est pas bien technique et sans doute trop dithyrambique mais je suis encore sous hypnose ! D'ailleurs je n'ai pas voulu écouter le V55. Le retour à la réalité aurait été trop dur
." (Sloop - 16 sept. 2010)

mardi, 07 septembre 2010 09:57

Mulidine + Roksan Kandy II : le test

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Système écouté :

  • Enceintes colonnes Mulidine Allegretto v4
  • Amplificateur intégré Roksan Kandy II
  • Lecteur de CD Roksan Kandy II
  • Câble de modulation Abbey Road Monitor
  • Câble Enceintes Van Den Hul D.352 Hybrid

 

Ce système fut mis en place à la demande d'un client et c'est avec un grand plaisir que je vous offre, ici dans ces colonnes, le compte rendu de cette superbe écoute d'un ensemble Haute Fidélité certes relativement onéreux (environ 5.500 €) mais offrant des performances musicales de Grande Qualité.

Disque écouté : Platti - Concerto grossi d'après Corelli (HM)

  • Magnifique rendu et de l'orchestre (image très étagée) et du violoncelle (grain des cordes),
  • Ecoute très vivante et alerte
  • Timbres somptueux, riches et onctueux

Disque écouté : Schumann - Scherzo op.32 (A. Steier, piano Erard)

  • Enregistrement de toute beauté (mérite d'être acquis).
  • Piano limpide proposant des basses franches, profondes et précises,
  • aigus sans une once d'agressivité

Disque écouté : Fauré - l'Absent (K. Wolff, bariton)

  • Ecoute vraie, très réaliste
  • Chanteur et piano présent dans la salle d'écoute chacun à leur place, beaucoup de précision,
  • Belle définition, les paroles du chanteur sont compréhensibles
  • Beaux timbres

De nombreux CD de jazz et de pop/rock ont été écoutés et à chaque passage nous avons retrouvé les mêmes qualités du système.

Cet ensemble est une vraie réussite, à découvrir sans limite !

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Le système mis en place :

  • Lecteur de CD : Rega Saturn
  • Amplificateur intégré : Euphya Alliance 280 + Alimentation externe
  • Câble de Modulation : Nordost Baldur
  • Câble HP : Abbey Road Monitor (bi-câblage)

Loin de moi l'idée de devenir journaliste... Mais il me semble intéressant d'effectuer, sur du matériel trop peu connu, des compte rendus d'écoutes. (Si cela vous intéresse, Opus 51 vous offre la possibilité d'effectuer vous même vos compte rendus et de les publier sur ce blog, pour cela merci de me contacter à l'adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).
Lors des écoutes les Mordaunt Short Performance 2 avaient environ 150 heures de rodage... Elles devraient encore s'améliorer avec le temps...
Disque écouté : Purcell - Music for a while (A. Deller)

  • Présence superbe du chanteur, une vraie impression 3D lors de cette écoute,
  • Aucune dureté dans le haut du spectre, la voix monte naturellement sans aucune distorsion, très beau filé des aigus,
  • Très grande lisibilité des différents instruments (clavecin très délicat et articulé, belle ligne de basse)

Disque écouté : Bach - Cantate BW198 (P. Herreweghe)

  • Très belle lecture des différentes voix du chœur (aucune distorsion auditive),
  • Scène sonore très large, disparition du positionnement des enceintes dans l'aire d'écoute,
  • Magnifique rendu des vents (hautbois entre autre) de l'orchestre, grande stabilité de l'image, phase acoustique bien respectée,
  • Aucune agressivité, grande douceur et très belle dynamique. Très belle lisibilité.

Disque écouté : Orff - Carmina Burana (E. Jochun)

  • Aucune confusion des différents registres. Le chœurs, l'orchestre et les percussions restent d'une grande lisibilité du triple "p" au triple "f",
  • Dynamique aucunement tassée lors des grands coups de Timbales. Les basses sont reproduites avec sécheresse et rapidité, le manque d'infra basse à aucun moment ne se fait ressentir.

Disque écouté : Schubert - Quintette "La Truite" (Amadeus + E. Gilels)

  • Écoute très agréable, on entre dans la musique sans penser à analyser ce qui se passe... Passionnant,
  • Les timbres des cordes et du piano sont de toute beauté,
  • Rendu dynamique très réaliste, on ressent vraiment la présence des musiciens,

Disque écouté : Jenny Evans - Remember Me (Jazz)

  • Très belle présence de la chanteuse, elles reste très stable dans l'espace. Beau respect de la phase acoustique,
  • Présence discrète mais précise des musiciens qui l'accompagne,
  • Belle ligne de contrebasse sans exagération mais rapide et ferme.

Conclusions : Ces enceintes, à la finition magnifique, sont comme nous pouvons le constater sur la photo de superbes bibliothèques 2 voix au tempérament énergique et précis. Leur rapport Qualité/Musique/Prix est exceptionnel. Musicalement il n'y a pas grand chose à leur reprocher, elles seront à leur place dans des espaces de 20 à 40 m².
Seul petit défaut, les caches qui sont bien compliqués à mettre et à démettre....