vendredi, 30 décembre 2011 12:25

Coda Csib : le test

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(13 Votes)
Coda CSib


Il était une fois, un mélomane, un brin audiophile, qui comme quête absolue, s'était fixé la recherche de l'amplificateur idéal... Durant de longues heures d'écoute, parfois déplaisantes, il explorait ce qui lui passait par les oreilles, le chemin parcouru était recouvert d'embûches... Un désert... mais, un beau matin de décembre 2011, le graal à l'horizon, brillait. Mon chemin s'achevait, je m'installais et j'écoutais. La 5éme symphonie de G. Mahler irradiait l'auditorium, puissance, précision et délicatesse.

Le Coda CSib est un amplificateur intégré d'origine américaine, pesant près de 25 kg, d'une finition irréprochable (pour des électroniques américaines), il développe environ 300 watts par canal sous 8 ohms et est doté entre autre d'une entée symétrique et de deux paires de sortie pour enceintes. Pour résumé, en praticité, il possède tous les éléments qu'un audiophile peut attendre d'une telle électronique. Mais le plus important, me semble-t'il, c'est sa musicalité et là, quelques écoutes attentives vont nous révéler un grand nombre d'informations.

Brunos Coulais : Himalaya - Norbu

  • scéne sonore d'une ampleur incomparable, aussi large que profonde avec un très grand respect de la phase acoustique (mon dada),
  • basses et infra-basses rapides et définies avec beaucoup de modulation, l'aisance de l'amplificateur dans ce registre est évidente. Nous avons rarement entendu cela et dans tous les cas jamais sur un amplificateur de ce tarif. C'est exceptionnel.
  • beau médium, les voix sont vraie avec une mise en place dans l'espace très cinéma 3D.

Gustav Mahler : Symphonie n°3 (B. Haitink + CSO)

  • la dynamique est ici, à l'image de l'oeuvre, titanesque . Elle n'est jamais tassée et les mircro-informations sont rendues avec beaucoup de subtilité (merci au filtre Isotek)
  • les timbres  (cordes, bois, cuivres, vents et voix) sont, me semble-t'il, très fidèles. Aucune fatigue, même ici après 90 minutes d'écoute, intensive n'est ressentie... Dans la foulée on peut sans déplaisir passer à la quatrième symphonie 
  • l'image est holographique, la phase acoustique est admirablement bien respectée... Nous avons vraiment l'impression d'assister à ce superbe concert captée dans la superbe salle de l'Orchestre Symphonique de Chicago.

Johann Cristoph Bach : Lamento (Carlos Mena - P. Pierlot + Ricercar Consort)

  • Au niveau de la dynamique, sur ce superbe enregistrement du à l'éditeur français Mirare, le CSib est particulièrement habile à dissocier toutes les lignes méodiques. Carlos Mena est physiquement présent, pour une fois, le chanteur est palpable et réel. Chaque instrument est à sa place. Les transitoires sont rapides, démarrent et s'éteignent sans hésitation.
  • Tout est vrai, les instruments sonnent comme ils doivent sonner. Le spectre sonore reproduit est très large, avec un grave dense, bien structuré et parfaitement tenu (les contrebasses sont splendides). Le medium est consistant et l'aigu est charnu, minéral et d'une extrême fluidité.
  • la scène sonore est très bien structurée. L'image se matérialise sans artifice, avec natuel. C'est une écoute charnelle et juste à laquelle nous invite le Coda CSib.

Spock's Beard : Feel Euphoria - The Bottom Line

  • ici la ligne de basse, claviers et guitares, nous est proposée avec une autorité, une fermeté à vous coller "les yeux au fond des orbites" tellement l'impression de pression acoustique est omniprésente grâce à un contrôle des haut-parleurs graves qui ne ne sont que rarement à pareille fête.
  • le battement de la baguette sur la caisse clair sonne vrai, la guitare est d'une netteté dans son détourage, d'une vérité dans ses variations de hauteurs de timbres... Ici les timbres sont délivrés avec véracité et sans complaisance. Cet amplificateur respecte la Musique.
  • La puissance du suivi rythmique a de quoi enterrer des amplis trois fois plus onéreux. Le moins que l'on puisse écrire est que cela ne traine pas, ça balance naturellement.

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Coda CSib
Sources : Rega Isis (pour les CD), Marantz SA11s2 (pour les sacd), Olive 4 HD (pour la musique dématérialisées)
Enceintes : Aurelia Graphica, Odyssée Acoustic Anaconda
Câbles de modulation : Studio Connections Reference +, Tellurium Q Graphite
Câbles HP  : Studio Connections Reference +, Tellurium Q Graphite
Filtre secteur : Isotek Sigmas
Cable secteur : Isotek Synchro

Les Notes :

Fabrication : 16/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 15/20
Image : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 15/20

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9 Commentaires

  • Lien vers le commentaire COLELLA vendredi, 30 décembre 2011 17:50 Posté par COLELLA

    Bonjour,

    J'ai été impressionné lors de mon écoute de cette ampli au magasin.
    Je serai curieux de pouvoir écouter mes Atohm GT1 avec cette ampli qui à mon avis sera capable de sortir le meilleur de ces enceintes.
    Pour revenir à ton test Frédéric, aurons nous la chance d'avoir la suite pour cette année?
    Amicalement.

    David.

  • Lien vers le commentaire Frédéric vendredi, 30 décembre 2011 18:39 Posté par Frédéric

    Salut David,

    Bonne fin d'année à toi et à tes proches. Le test sera certainement fini demain, si j'ai le courage... Sinon depuis ton écoute au magasin, l'ampli est métamorphosé, plus dynamique, plus précis, meilleure assise... Une Bombe en cette fin d'année...

  • Lien vers le commentaire COLELLA vendredi, 30 décembre 2011 19:59 Posté par COLELLA

    Frédéric,

    Je te souhaite une bonne fin d'année avec tes proches.
    Je pense aussi que je serai surpris par cet ampli ( une bombe).
    Je suis impatient d'écouter à nouveau mais ce sera l'année prochaine.

    David.

  • Lien vers le commentaire COLELLA lundi, 02 janvier 2012 14:40 Posté par COLELLA

    Merci Frédéric pour ce test qui se dévoile lentement.
    Tu nous fais durer le plaisir ou bien tu recherches des superlatifs.
    Bonne journée.
    Amicalement.

    David.

  • Lien vers le commentaire Frédéric lundi, 02 janvier 2012 19:29 Posté par Frédéric

    Non je prends mon temps... Car réellement pour un amplificateur à 5.390 € on a l'impression d'écouter une électroniques beaucoup, beaucoup plus onéreuse... Il est tout ce que j'apprécie en Musique, précis, puissant, et musical et se marie à merveille avec les enceintes finlandaises Aurelia Graphica.

  • Lien vers le commentaire COLELLA lundi, 02 janvier 2012 20:37 Posté par COLELLA

    Techniquement, on se rend compte du potentiel de cette ampli.
    Maintenant qu'il est enfin rodé, il doit restituer la musique avec tous ses nuances et ses subtilités.
    Tu dois prendre énormement de plaisir à son écoute.
    Bonne continuation.

    David.

  • Lien vers le commentaire DOYARD mardi, 03 janvier 2012 10:45 Posté par DOYARD

    Le père Noel ayant oublié de mettre un CODA Csib au pied de mon sapin, il va vraiment falloir que je passe à l'auditorium...

    Vous rappelant également que je pars en tournée commerciale aux USA et que, comme par hasard ;-), je passe à Las Vegas au moment du CES... Je me ferai bien volontier votre espion si quelqu'uns d'entre vous désirait des infos sur un "Stand" en particulier ;-)
    Ne chargez pas trop la mule quand même ;-) Je n'y passe qu'une journée...

    Amicalement,
    Benoit

  • Lien vers le commentaire Frédéric mardi, 03 janvier 2012 12:11 Posté par Frédéric

    Quelques infos à glaner chez Resolution Audio ?
    Bon trip aux US...

  • Lien vers le commentaire COLELLA vendredi, 06 janvier 2012 18:36 Posté par COLELLA

    Merci Frédéric, pour cette belle démonstration d'écoute de cette ampli Coda qui est monstrueusement musicale et quelle puissance.
    Et, je tenais également rajouter que Aurelia Graphica sont suprenantes. Cette marque merite d'être connue.
    Bon, je te laisse finir ton test.
    Amicalement.

    David.

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