Monk : Live At the It Club (oct. 1964)
Artistes principaux : T. Monk (piano), Charlie Rouse (saxophone ténor), Larry Gales (contrebasse), Ben Riley (batterie)
Paru en 1982 , Columbia Records
Genre : Jazz, Quartet
Note Technique : 7.5/10
Lien Qobuz : T. Monk
"Le Paris Audio Video Show 2024 : Chronique d'un naufrage annoncé"
Chronique non sollicitée d'un visiteur qui préfère garder l'anonymat, pour éviter d'être banni à vie du monde audiophile
En ce dimanche d'été indien où les Parisiens brunissaient aux terrasses des cafés, je m'engouffrais dans ma berline électrique - parce qu'il faut bien jouer le jeu de la vertu écologique contemporaine - direction la Mecque annuelle de l'esbroufe acoustique : le Palais des Congrès de Paris. Un bâtiment aussi adapté à la haute-fidélité qu'une patinoire l'est à un concours de château de sable.
Accompagné de Jérémy, rapidement évaporé dans la nature (sans doute a-t-il eu un sixième sens), je me suis armé de mon appareil photo pour documenter ce que j'anticipais déjà comme le Titanic de l'audio 2024. Trois heures durant, tel un anthropologue en territoire hostile, j'ai arpenté les coursives de ce paquebot à la dérive, où les watts se comptent en millions et le bon sens en milligrammes.
Parlons-en, de ces démonstrations qui donnent envie de se reconvertir dans l'écoute de transistors AM. Dans des salles aux propriétés acoustiques dignes d'une cabine téléphonique, des systèmes audio valant le PIB d'un petit État insulaire s'égosillent lamentablement. Imaginez Pavarotti chantant dans votre salle de bains, avec l'acoustique qui va bien, mais en cent fois plus cher. Le plus fascinant ? Voir les visiteurs hocher gravement la tête devant ces aberrations sonores, comme des sommeliers approuvant du Château Margaux coupé à l'eau du robinet.
Le royaume de la vidéo n'est pas en reste. Hisense et TCL, ces géants chinois qui réinventent le noir chaque année, présentent fièrement leurs derniers écrans - déjà obsolètes le temps d'écrire cette phrase. Les commerciaux s'époumonent sur des "innovations révolutionnaires" qui seront bradées dès novembre sur tous les sites de e-commerce. C'est le cycle éternel de la tech : aujourd'hui révolutionnaire, demain obsolète.
La grande innovation 2024 ? Son & Video, dans sa sagesse infinie, a décidé de confronter les mondes en réservant un étage aux sonos et aux instruments. Imaginez le tableau : des audiophiles sexagénaires dissertant sur la chaleur des lampes croisent des DJ post-adolescents parlant compression maximale. Un choc des cultures qui aurait fait sourire Claude Lévi-Strauss.
Après 25 ans de salons puristes, je me retrouve plongé dans cette soupe postmoderne où l'excellence audio se noie dans un bouillon de culture marketing. Les murs du Palais des Congrès résonnent désormais autant des basses des caissons de sono que des soupirs des puristes désabusés.
Je ne peux m'empêcher de rêver à un salon différent. Un événement où la musique ne serait pas qu'un prétexte à exhiber des châssis en aluminium massif et des façades en acrylique rétroéclairées. Un lieu où l'on pourrait réellement apprécier ce pourquoi tout ce matériel est censé exister : l'émotion musicale.
En attendant cette utopie, je continuerai probablement à fréquenter ces salons, tel un masochiste audiophile, espérant secrètement qu'un jour, quelqu'un comprendra qu'un système à 200.000€ mérite mieux qu'une salle de réunion reconvertie.
Si d'aventure certains exposants se reconnaissent dans ces lignes, sachez que je n'ai rien contre vous personnellement. C'est juste que parfois, l'amour de la musique fait mal. Très mal.
Post-scriptum pour les éco-anxieux : ma voiture électrique est rentrée à Reims avec encore 18% de batterie, preuve qu'il reste un peu d'espoir dans ce monde de brutes. C'est probablement la seule performance véritablement impressionnante de cette journée, si l'on excepte la capacité des exposants à garder leur sérieux en annonçant leurs tarifs.
Une dernière pensée teintée d'ironie : pendant que certains débattaient de câbles à 1000€ le mètre, quelque part dans Paris, un musicien de rue faisait probablement vibrer plus d'âmes avec sa guitare désaccordée que toutes les installations du salon réunies.
L'auteur de ces lignes préfère rester anonyme, ses stocks de câbles secteur en argent massif et de cônes d'isolation en béryllium pourraient en souffrir.
Lien Facebook vers nos photos : PAVS 2024
B.audio est une entreprise française basée à 30 minutes de Strasbourg (en Alsace dans l’est de la France, information offerte aux doués en géographie). Elle a été crée en 2016 par deux frères, Cédric et Sébastien, ingénieurs passionnés en audio depuis leur adolescence, passion transmise par leur père féru de Haute Fidélité.
Cédric est expert en électronique et traitement du signal, avec une longue expérience en conception de matériel de mesure de précision pour les réseaux électriques.
Sébastien a œuvré sur de nombreux projets de Recherche et Développement notamment chez Mercedes-Benz, et possède une expertise particulière dans le domaine des essais de mise au point.
C’est avec un grand plaisir que nous avons décidés de présenter leurs produits.
A ce jour au sein du catalogue de B.audio nous trouvons deux gammes de produits :
Le casque HiFiMAN HE-1000 V4 Stealth Magnets s'impose comme le nouveau porte-étendard de la marque, redéfinissant les sommets de l'audio haute-fidélité. Ce mastodonte circum-aural à conception ouverte intègre une paire de transducteurs Planar Magnetic nanométriques, véritables prouesses technologiques capables de reproduire un spectre sonore vertigineux s'étendant de 8 Hz à 65 kHz.
L'ultrafinesse de ces membranes, inédite dans l'univers des casques audiophiles, promet une réactivité et une précision acoustique sans précédent. Cette quatrième itération du légendaire HE-1000 ne se contente pas de peaufiner l'existant : elle apporte son lot d'innovations esthétiques et techniques.
La dénomination "Stealth Magnets" laisse entrevoir des optimisations magnétiques subtiles mais cruciales, tandis que les aficionados noteront des retouches visuelles raffinées. Le résultat ? Un casque qui ne se contente pas d'être techniquement impressionnant, mais qui franchit un nouveau cap en termes de musicalité, pour une immersion sonore encore plus captivante.
Ces dernnières semaines, tel un explorateur des mondes sonores oubliés, je me suis abandonné à une odyssée musicale aussi intime que délicieuse.
Pour accompagner cette plongée dans le passé, mon passé, j’ai convoqué les Intrada Josquin, ces enceintes que j’avais longuement admirées sur le site web de leur créateur polonais, mais dont la véritable magie ne s’est révélée à moi qu’en les retrouvant dans mon salon, dans l’intimité. Comme de vieilles amies, elles m’avaient manqué sans que je ne m’en rende compte, et leur écoute fut un baume à mes oreilles.
Dans cette gamme de prix, malheureusement, rares sont les enceintes capables de délivrer une telle intensité émotionnelle. Avec un prix haut de gamme avoisinant les 18.000 euros, les Intrada Josquin offrent un ravissement auditif inégalé, comme des traductrices fidèles et émouvantes de la moindre note. Dans les lignes qui suivent, je tenterai de capter pour vous les nuances et la beauté de ces merveilles acoustiques, qui ont su faire vibrer mon âme mélomane.
Système en écoute :
Amplificateur : Mélody dark EL34
Serveur Audio : système complet mini Zen InnuOS + Alimentation + Phoenix USB
Convertisseur : Marantz CD50
Enceintes : Mulidine Da Capo
Cables : AlbedoSilber Blue
Ce dimanche après-midi, poussé par une étrange envie de m’autoflageller, je décide de m’installer devant un système HiFi que je devrais normalement fuir comme la peste. Un amplificateur à lampes Melody Dark, des enceintes Mulidine Daccapo, une source Marantz CD50 et des câbles AlbedoSilver Blue, autant dire un cauchemar technophile sur le papier. L’ensemble respire cette prétention audiophile qui, habituellement, me hérisse le poil. Alors pourquoi ? Peut-être par ennui, ou par pur goût de l’absurde.
Après tout, à quoi bon prendre la vie au sérieux quand on peut la prendre avec un soupçon d’ironie ?
Et pourtant... Alors que défilent Marillion, Pink Floyd, Genesis, Prince et Roger Waters, dans ce dimanche automnal aussi gris que l'humeur du ciel, je m’étonne à m’abandonner à l’expérience.
Un café, puis deux, puis trois. J’écoute, et contre toute attente, je prends un pied monumental. Ça en devient presque embarrassant. Si je m’arrête pour réfléchir, tout cloche : le rendu sonore est outrancier, presque vulgaire dans sa puissance, les basses font trembler les murs, et ce système me balance un son qui devrait normalement me faire grimacer.
Mais si je lâche prise, c’est une vague qui me submerge. L’énergie brute et indomptée de cet ensemble me contamine. Le volume est absolument scandaleux, comme une fête qui a mal tourné, mais qu’importe ?
Je suis seul chez Opus 51, et je savoure ce moment, comme on savoure un cocktail bien trop fort. C’est un shoot inattendu, une drogue sonore qui, d’un coup, m’envoie dans les étoiles. Waouh ! Et le plus sidérant dans tout ça ? En ce jour sacré, je n’ai même pas touché au whisky. Saint miracle !
Puis vient le retour à la réalité, comme après toute bonne cuite existentielle.
Il est passé 16 heures, cela fait deux heures que je m'abrutis volontairement dans ce déluge sonore. Lentement, je commence à sentir mon cerveau se rebeller, comme un corps qui en a trop vu. Je coupe tout, sort de la pièce, et dans un éclair de lucidité cynique, je me dis que c’était bien trop beau pour durer. Mon esprit m’a sans doute joué un sale tour. Et à la réflexion, qui pourrait raisonnablement vivre avec un tel système à long terme ? Certainement pas moi.
Mais, tout comme une virée au pub un vendredi soir, c’était amusant, absurde, et totalement déraisonnable. Un plaisir coupable, comme une mauvaise habitude qu'on aime à retrouver... mais jamais trop souvent.
Rachmaninov : Concerto pour piano et orchestre n° 2
Artistes principaux : Artur Rubinstein (piano), Eugen Ormandy (direction), Philadelphia Orchestra
Paru le 1973 , RCA records
Genre : Classique, musique concertante pour piano
Note Technique : 8/10
Lien Qobuz : pas trouvé ???
Le casque HiFiMAN Ananda Stealth Magnet (V3) est un véritable concentré d'innovation audio, conçu pour offrir une expérience d'écoute exceptionnelle. Doté de transducteurs Planar Magnetic nanométriques, ce modèle circumaural ouvert couvre une bande passante étendue de 8 Hz à 55 kHz, garantissant des basses profondes et des aigus cristallins. Les transducteurs NsD (Neo Supernano Diaphragm) ultra-fins assurent une réactivité et une précision remarquables, pour des détails sonores inégalés.
Mais ce qui distingue vraiment l'Ananda Stealth Magnet, c'est sa sensibilité élevée et sa faible impédance, un atout rare dans le monde des casques orthodynamiques. Que vous soyez un audiophile passionné ou simplement un amateur de musique exigeant, vous pourrez l’utiliser aussi bien avec un smartphone qu'avec un baladeur audiophile, sans nécessiter d’amplificateur dédié. Un casque aussi polyvalent qu'efficace, conçu pour sublimer chaque note, où que vous soyez.
Il était une fois, dans une salle de concert prestigieuse, un orchestre symphonique renommé qui s'apprêtait à jouer "Le Carnaval des animaux" de Saint-Saëns. Le premier violon, un virtuose imbu de lui-même, avait passé des semaines à perfectionner son interprétation du célèbre "Cygne".
Le soir de la représentation, notre ami le violoniste s'élança dans son solo, convaincu qu'il allait éblouir l'audience. Mais au moment le plus délicat du morceau, un canard égaré - probablement attiré par l'odeur du lac artificiel installé sur scène pour l'ambiance - fit irruption en plein milieu de l'orchestre.
Le volatile, visiblement mélomane, se mit à cancaner en rythme avec la musique. L'audience, d'abord surprise, éclata de rire. Le chef d'orchestre, un brin désemparé, tenta de garder son sérieux tandis que le premier violon virait au rouge écarlate.
Le lendemain, les critiques ne parlaient que de ça. "Une interprétation rafraîchissante", "Un duo homme-canard inattendu mais brillant", pouvait-on lire. Le canard fut invité sur tous les plateaux de télévision, tandis que notre pauvre violoniste ruminait sa défaite dans les coulisses.
Moralité : dans le monde de la musique classique, parfois il vaut mieux être un canard chanceux qu'un virtuose malchanceux. Et n'oubliez pas, chers mélomanes : quand la vie vous donne des canards, faites-en un concert.
Le CRRR de Reims, ce temple de la musique où même les murs semblent fredonner. Mardi soir, le Trio Johannes nous a offert un voyage musical aussi varié qu'une boîte de chocolats de lego.
Commençons par l'opus 120 de G. Fauré, version clarinette, un choix audacieux. Notre clarinettiste, visiblement, a pris ce morceau comme un échauffement.
Puis vint le plat de résistance contemporain : le Trio Lirico de Nicolas Bacri. Une œuvre aussi dense qu'une potée champenoise, mais heureusement plus digeste. Le public a semblé conquis. Peut-être ont-ils apprécié de pouvoir écouter une pièce contemporaine sans avoir besoin d'un décodeur ou d'une boussole.
Pour le dessert, Brahms et son trio. Ah, Brahms, ce vieux romantique ! Malheureusement, notre Trio Johannes a décidé de jouer la carte de la sagesse. C'était du Brahms en pantoufles, du romantisme allemand version tisane de camomille. On aurait presque pu entendre les musiciens chuchoter "Doucement, ne réveillons pas le public" entre deux mouvements.
Néanmoins, ne soyons pas trop durs. Peut-être que le Trio Johannes essayait simplement de nous montrer que même Brahms avait ses moments zen.
En fin de compte, ce fut une soirée pleine de surprises, comme une boîte de chocolats musicaux où l'on ne sait jamais sur quelle saveur on va tomber. Du Fauré épicé au Brahms édulcoré, en passant par le Bacri intense, il y en avait pour tous les goûts.
Les musiciens :
Dominique VIDAL, clarinette
Véronique MARIN, violoncelle
Emmanuelle MORIAT, piano
Le Denon PMA-3000NE, dernier-né de la lignée, remplaçant de ce cher PMA-A110 qui avait su séduire les amateurs éclairés. Ce petit bijou délivre 80W par canal sous 8 ohms, de quoi satisfaire les caprices des enceintes les plus pointilleuses du marché. Une puissance maîtrisée, une fidélité irréprochable, à voir ?
Comme tous les joyaux haut de gamme de la maison Denon, il est bien entendu conçu et façonné dans les ateliers de Shirakawa, au Japon. Pas de surprise là-dessus, on n'attendait pas moins de leur part.
Amplification push-pull avancée, traitement numérique du signal d'une sophistication presque arrogante, et un étage phono qui tient tête à la concurrence… Le PMA-3000NE promet de délivrer une expérience sonore d'une clarté et d'une précision qui frôlent l'insolence. Mais après tout, n'est-ce pas ce qu'on est en droit d'exiger à ce niveau ?
Ah, hier soir au conservatoire de Reims, l'ADAC Saison de concerts à Reims a daigné ouvrir sa saison avec, tenez-vous bien, un concert de jazz. Oui, du jazz, mes amis... une entorse à leurs habitudes bien policées. Ce fut "Jazz in Harlem", un clin d'œil faussement vintage, comme si l'on osait croire que l'esprit de Basie ou d'Ellington pouvait s'incarner entre ces murs feutrés.
Cinq musiciens, certes talentueux, nous ont offert 75 minutes d’un jazz, comment dire... impeccable, propre, trop propre même. Les amateurs de classicisme y ont sans doute trouvé leur compte, bercés par des harmonies sans surprise. Mais pour ma part, j’espérais un brin de folie, un éclat de liberté, quelque chose qui me sortirait de ma douce torpeur. Hélas, ce beau quintet a préféré rester bien sage, et moi, je suis resté sur ma faim.
Je dois tout de même accorder un compliment bien mérité : la sonorisation, orchestrée par un technicien du conservatoire de Reims, frôlait la perfection. Chaque note, chaque nuance, chaque souffle de cuivre et de bois était magnifié avec une clarté et une précision exemplaires.
Enfin, rendez-vous la semaine prochaine pour des "choses plus sérieuses", paraît-il... avec Gabriel Fauré et Johannes Brahms. Mais là encore, faut-il vraiment s'attendre à quelque chose de plus transcendant ? Je vous laisse juges.
Les musiciens :
Aurélien HOLL, guitare, direction artistique
Guillaume GUEDIN,saxophones
Mathias NEISS, batterie
Hugo BARRE, contrebasse
Jean-Christian Le COZ, piano
Ah, mon cher, laissez-moi vous conter cette escapade sonore qui m'a transporté, moi, vieux barbon désabusé, dans les méandres d'un week-end musical dont la réminiscence me hante encore en ce morne mardi.
Figurez-vous que je me suis offert le luxe, que dis-je, l'extravagance, de m'entourer d'un système HiFi qui ferait pâlir d'envie les anges eux-mêmes. Petit par la taille, certes, mais titanesque par l'ambition. Le B.audio Alpha One, ce bijou alsacien conçu par ces malins Bermann, trône désormais dans mon modeste salon de 20 m², marié aux graciles colonnes Lawrence Audio Dove.
Pendant deux jours, j'ai plongé corps et âme dans un océan musical, m'abreuvant sans retenue de plus de 12 heures d'écoute attentive. Du violon solo de J.S. Bach, austère et majestueux, à la débauche sonore de la Turangalîla de Messiaen, en passant par les improvisations de Jarrett et les envolées de Miles Davis, sans oublier ce diablotin finlandais d'Iiro Rantala, chaque note était une révélation.
Ce système, loin d'être un doux rêveur romantique, est un implacable témoin de la réalité sonore. Violon, piano, clarinette, hautbois, trompette - tous rendus avec une fidélité à faire pleurer un luthier. Et dire que j'étais encore sobre ! Imaginez donc l'expérience après quelques flûtes de notre divin nectar champenois...
Non, mes amis, point de défaut à l'horizon. C'est le Graal audiophile, l'Eldorado des mélomanes, loin des sentiers battus d'un marketing qui nous fait trop souvent préférer l'étiquette au contenu de la bouteille.
Voilà, je vous livre ici cette modeste épître, témoignage de mon euphorie face à ce prodige sonore. Un système qui, j'ose le dire, réconcilierait même un sourd avec la musique. Et maintenant, si vous le permettez, je vais retourner à mes écoutes. La journée est encore jeune, et Bach m'appelle.
Système audio écouté :
Amplificateur : B.audio Alpha One (amplificateur intégré, stremer et DAC)
Enceintes acoustiques : Lawrence Audio Dove
Câble réseaux : AudioQuest Diamond
Câble secteur : Dilixaudio
câbles enceintes : AlbedoSilver Monolith
Frank Zappa : Jazz From Hell
Artistes principaux : Frank Zappa
Paru le 15/11/1986 , EMI
Genre : Rock, Fusion (?)
Note Technique : 10/10
Lien Qobuz : Jazz From Hell
Ah, mes chers amis, la semaine fut marquée par une surprise tout à fait exquise !
Voilà qu'une vieille amie se présente à ma porte, flanquée de sa grande sœur — grande, oui, mais pas si grande que ça, seulement plus longue de jambes que de vie. En fait, elle a juste un an de moins, mais bon, les apparences, n’est-ce pas ?
Elles débarquent d’un périple épique, genre Homère remixé version moderne : départ de la Pologne, traversée de l’Allemagne, escale au Brabant néerlandais, puis en Wallonie — que de kilomètres, mon bon monsieur ! Et comme si ce n’était pas assez, elles finissent leur épopée dans la ville des Sacres, Reims, où le champagne coule, et où les monuments se dressent, stoïques, comme moi à ma troisième coupe.
À la fin de cette journée pleine de kilomètres et de récits enivrants, j’ai trouvé refuge sur ma terrasse, confortablement affalé, une coupe de champagne à la main. Ah, ce coucher de soleil, mes potes… Une symphonie de couleurs dans cet été indien qui s’éternise comme un solo de Miles Davis. Ça vous touche là où il faut.
Et demain ?
Ah, demain… ce sera une autre symphonie, une autre danse, avec mes belles. Oui, mes belles, mes fidèles compagnes acoustiques ! Les Claude Intrada et les nouvelles Josquin m’attendent comme des amantes patientes, prêtes à vibrer sous mes doigts experts.
Vous l’aurez compris, mes amis mélomanes, elles sont en écoute chez Opus 51.
Prenez rendez-vous, et préparez vos oreilles.