jeudi, 17 juillet 2025 06:39

Hifi : Lawrence Audio HARP - UltraFide Audio DIAS - B.audio B.dpr EX

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Lawrence Audio - Baudio - Harp

Après plus de 45 ans de quête, d'écoutes itinérantes du Japon à Taïwan, d'Allemagne en Belgique, en passant par les nombreuses sessions chez Opus 51, j’ai touché au but : ce système que je construis depuis l’adolescence, pièce après pièce, rencontre le B.audio B.dpr EX, le bloc Ultrafide DIAS, les enceintes Lawrence Audio Harp et les câbles Albedo Silver Monolith Reference. Voici l’histoire de cette alchimie.

 (English version at the bottom of the page)

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B.audio B.dpr EX – Le coeur numérique, l’âme transparente

Ce streamer-DAC-préampli incarne ce que j’ai toujours cherché : une élégance sans artifices, une neutralité vivante, une disparition totale au service de la musique.
Aucun artifice, juste l’essentiel, la vérité sonore nue. Il m’a toujours guidé vers l’intention profonde de l’artiste.

lien vers notre test : https://opus51.fr/les-tests/item/1129-b-audio-b-dpr-ex-l-excellence-alsacienne-au-service-de-la-musique
tarif au 01-07-2025 : 20.000 € ttc

HiFi Harp05

Ultrafide DIAS – La puissance contenue

Un bloc de puissance qui me rappelle mes premiers amplificateurs, robustes mais mous. Le DIAS offre ici une énergie dense, ferme, maîtrisée ; la dynamique est rapide, sans crispation, capable de faire chanter les Harp dans le grave et de tenir sans faillir les plus brusques montées en tension.

lien vers notre test : https://opus51.fr/les-tests/item/1126-ultrafide-audio-dias
tarif au 01-07-2025 : 35.000 € ttc

HiFi Harp02

Lawrence Audio Harp – Entre sculpture et instrument

Je me souviens des premières écoutes lorsque ces enceintes ont été livrées chez Opus 51 : le design a frappé : des formes organiques, bois précieux, tweeters diamant. Mais passé le choc esthétique, la musique jaillit. Elle arrive profonde, précise, dense.
Les Lawrence Audio Harp transcendent la simple reproduction pour révéler l'âme de la musique. Leur fidélité absolue et leur micro-dynamique exceptionnelle saisissent chaque nuance, du pianissimo le plus délicat aux fortissimo les plus grandioses. Avec leur bande passante d'une ampleur rare, elles donnent enfin aux grandes œuvres symphoniques du XXe siècle l'écrin sonore qu'elles méritent : Mahler, Stravinsky et Bartók retrouvent leur vérité orchestrale, leur souffle originel. Ces enceintes ne jouent pas la musique, elles l'incarnent.

lien vers notre test : https://opus51.fr/les-tests/item/1008-lawrenceaudio-harp
tarif au 01-07-2025 : 80.000 € ttc

HiFi Harp06

Câbles Albedo Silver Monolith Reference – La respiration sans interférence

Assez rapidement après être passé de l'autre côté du mirroir, j’ai su que les câbles étaient un élément important d'un système haute Fidélité. Depuis que j’ai écouté ces Albedo, je sais qu’ils ne sont pas que important : ils sont la nuance. Leur transparence subtile supprime l’épaisseur et laisse passer l’air entre les instruments. La musique respire enfin.

lien vers notre test : https://opus51.fr/nouveautes-hifi/item/1108-ces-cables-hifi-qui-vous-veulent-du-bien-ou-pas
tarif au 01-07-2025 : 7.000 € ttc (modulation + haut-parleur)

 

Mon Roman : La Quête du Graal Musical - Une Odyssée Audiophile

HiFi Harp03


Je n'avais pas imaginé que mon histoire ressemblerait à une épopée médiévale, une quête du Graal moderne où, à la place des dragons crachant le feu, j'aurais à affronter des milliers d'heures d'écoutes patientes, parfois épuisantes comme des nuits de veille, souvent troublantes comme des visions mystiques, toujours en quête d'un idéal musical insaisissable tel un mirage dansant à l'horizon de mes espérances.


Les Terres Sacrées de l'Audio


Pendant plus de quarante-cinq années, tel un chevalier errant, j'ai sillonné sans relâche les territoires du son, ma monture étant ma passion dévorante et mon épée, une oreille affûtée par l'expérience. Mes pas m'ont mené chaque année, de 2010 à 2020, au mythique salon High End de Munich, cette cathédrale moderne dédiée aux arts sonores. Je pénétrais dans ce temple de l'audio avec une ferveur intacte, le cœur battant comme celui d'un pèlerin approchant de Compostelle, espérant à chaque fois rencontrer le système ultime, cette chimère dorée qui hantait mes nuits d'audiophile et de mélomane.
Dix ans d'allers-retours assidus, de files interminables serpentant comme des processions, d'auditoriums parfois étroits surchauffés transformés en confessionnaux acoustiques, de déceptions fréquentes qui me laissaient l'âme meurtrie, mais aussi de moments fugaces de grâce sonore où, enfin, je croyais apercevoir les contours flous de cette vérité musicale tant désirée. Chaque salon était un nouveau chapitre de mon livre d'heures personnel, une liturgie renouvelée de l'espoir et de la découverte.


L'Orient et ses Mystères


Mon voyage ne s'est pas limité à la capitale bavaroise et ses brumes germaniques. Tel Marco Polo attiré par les merveilles de l'Orient, j'ai traversé les continents, mes ailes d'Icare me portant jusqu'aux terres lointaines. En 2014, j'ai atterri au Japon et à Taïwan, découvrant à Taipei une passion pour la haute-fidélité à la fois fascinante et déroutante, faite de perfection technique poussée jusqu'à l'obsession et d'une attention au détail qui confine à l'art zen. Les maîtres japonais de l'audio m'ont enseigné que la quête de la perfection n'est pas une destination mais un chemin, une voie où chaque pas compte autant que l'arrivée.
J'y suis retourné en 2018, comme un moine revenant au monastère qui l'a formé, cherchant à chaque écoute cette magie indicible qui me rapprocherait de ce Graal musical tant recherché. Les salles d'écoute de Taipei résonnaient de promesses murmurées, de secrets chuchotés par des transducteurs d'exception qui semblaient détenir les clés d'un royaume sonore encore inexploré.


L'Épreuve Initiatique


Ces milliers d'heures d'écoute furent une véritable épreuve initiatique, digne des Chevaliers de la Table Ronde partis à la recherche du Saint Graal, à l'affût d'une vérité toujours fuyante dans un labyrinthe de câbles d'argent serpentant comme des lianes précieuses, d'enceintes majestueuses dressées telles des monuments à la gloire du son, et d'amplificateurs aussi lourds que des armures médiévales, forgés dans l'acier et le rêve.
J'ai traversé ce dédale acoustique, affrontant souvent la frustration amère de l'incompréhension, les moments de doute où je questionnais ma quête même, mais aussi la joie intense, presque mystique, d'entrevoir parfois furtivement la musique dans toute sa splendeur nue, dépouillée de ses oripeaux techniques pour révéler son âme véritable. Chaque déception était une leçon, chaque révélation une récompense qui justifiait tous les efforts consentis.


Le Sanctuaire de la Musique Vivante


Parallèlement à ces aventures technologiques, tel un moine copiste n'abandonnant jamais ses manuscrits sacrés, je n'ai jamais cessé d'alimenter mon amour profond pour la musique vivante, cette source pure qui irriguait ma quête d'authenticité. Pendant quatre décennies, j'ai assisté à des centaines de concerts, principalement acoustiques, accumulant les émotions comme autant de pierres précieuses dans l'écrin de ma mémoire.
J'ai frémi devant la chaleur boisée des cordes d'un quatuor dans de petites salles intimistes où l'air vibrait de proximité humaine, me suis laissé porter par la grandeur orchestrale à Pleyel ou à la Philharmonie de Paris, ces cathédrales modernes où résonnent les échos d'un siècle de musique. J'ai vibré face aux voix puissantes à l'Opéra Bastille, ces sirènes modernes capables de faire chavirer les cœurs les plus endurcis, et ai respiré l'air frais lors d'inoubliables concerts en plein air, où les sons se perdaient dans la nuit étoilée comme des prières montant vers l'infini.
Chaque concert était un jalon supplémentaire sur ma route, un étalon émotionnel gravé dans ma chair auditive, me permettant d'évaluer toujours plus précisément ce que je cherchais à retrouver dans le sanctuaire de mon foyer. Cette musique vivante était mon phare, ma boussole, mon étoile polaire dans l'océan parfois tumultueux de la reproduction sonore.


L'Épiphanie de Juillet


En juillet 2025, toutes ces expériences accumulées, ces fragments d'émotion et de savoir patiemment collectés, se sont enfin cristallisées dans mon salon comme les pièces d'un puzzle cosmique trouvant enfin leur place. Le B.audio B.dpr EX, l'amplificateur Ultrafide DIAS, les enceintes Lawrence Audio Harp et les câbles Albedo Silver Monolith Reference se sont assemblés naturellement, humblement presque, avec la grâce d'une révélation longtemps attendue.
Ces composants ne formaient plus un système technique mais un organisme vivant, un être sonore capable de disparaître entièrement pour laisser place à la musique telle que je l'avais tant cherchée. L'alchimie était enfin opérée, la transmutation réussie : le métal s'était mué en or, la technique en émotion pure.


Le Graal Retrouvé


Aujourd'hui, assis dans mon fauteuil d'écoute comme un roi sur son trône enfin conquis, je sais que ma quête n'était pas vaine. Je ne prétends pas détenir une vérité universelle - le Graal de chacun a sa forme propre, ses contours uniques - mais j'ai trouvé mon Graal personnel, celui qui correspondait exactement à la soif qui me tenaillait depuis tant d'années.
Un système qui m'offre désormais ce silence dense où naît l'émotion, cette proximité intime avec l'art musical que je cherchais depuis toujours, cette vérité sonore qui fait que les larmes montent aux yeux quand Callas chante ou que le cœur s'emballe quand Horowitz attaque ses octaves. Ma quête s'achève ici, dans cette plénitude retrouvée, ou plutôt, elle commence véritablement, car posséder le Graal n'est que le début d'une nouvelle aventure : celle de la communion éternelle avec la beauté musicale.

HiFi Harp01

La Vraie Noblesse du Haut de Gamme


Cette révélation m'a permis de comprendre enfin ce que signifie réellement le "haut de gamme" dans l'univers de la haute-fidélité. Trop souvent, on associe cette expression à des éléments au paraître scintillant, aux finitions luxueuses et aux tarifs vertigineux qui impressionnent plus qu'ils ne servent. Mais le véritable haut de gamme ne réside pas dans l'ostentation dorée des châssis ou dans la complexité technique exhibée comme un trophée.
Le haut de gamme authentique, celui qui justifie chaque euro investi, chaque heure de recherche, chaque compromis consenti, c'est avant tout et surtout ce qui m'est révélé ici : un système audio apte à vous délivrer une fidélité absolue aux musiques reproduites. C'est cette capacité rare, presque miraculeuse, à effacer la frontière entre l'artifice et la réalité, entre la reproduction et la création originelle.


Le Miracle de la Résurrection Sonore


Vous sortez du concert, encore tout vibrant de l'émotion partagée, les applaudissements résonnant encore dans votre mémoire, et vous voulez retrouver cette magie dans le sanctuaire de votre salon. Vous écoutez votre système HiFi et, miracle des temps modernes, vous replongez avec vérité et réalisme dans cette même salle de concert où vous vous trouviez quelques heures plus tôt. Les mêmes émotions vous submergent, la même chair de poule vous parcourt, le même frisson vous saisit.
Mais il y a plus encore, un je-ne-sais-quoi plus beau encore que l'original : tous les défauts du concert disparaissent pour laisser place à la perfection artistique pure. La toux importune du voisin, le bruit de pas dans l'allée, l'acoustique parfois capricieuse de la salle - tout cela s'évanouit pour ne laisser subsister que l'essence même de la musique, distillée dans sa forme la plus noble.
C'est cela, le véritable haut de gamme : cette alchimie qui transforme votre salon en une salle de concert idéale, où chaque note trouve sa place exacte, où chaque silence a sa densité parfaite, où chaque émotion peut naître et grandir sans entrave. Un système qui ne se contente pas de reproduire mais qui révèle, qui ne copie pas mais qui ressuscite, qui ne joue pas mais qui fait revivre.
Voilà pourquoi ma quête était nécessaire, voilà pourquoi toutes ces années n'ont pas été vaines : pour découvrir que le luxe véritable en audio n'est pas dans le paraître mais dans l'être, pas dans l'impression mais dans l'émotion, pas dans le prix mais dans la vérité musicale enfin retrouvée.


English version :

After more than forty‑five years of searching, auditioning systems from Japan to Taiwan, from Germany to Belgium, and—of course—during countless sessions at Opus 51, I have finally reached my goal: the system I have been assembling since adolescence now unites the B.audio B.dpr EX, the Ultrafide DIAS power amplifier, the Lawrence Audio Harp loudspeakers and the Albedo Silver Monolith Reference cables. What follows is the story of this alchemy.


HiFi Harp04

B.audio B.dpr EX – The Digital Heart, the Transparent Soul

This streamer‑DAC‑preamplifier epitomizes everything I have ever sought: unadorned elegance, living neutrality, a total disappearance in service to the music.
It introduces no artifice—only the essentials, sonic truth laid bare—and it has unfailingly guided me toward the artist’s deepest intention.


HiFi Harp05

Ultrafide DIAS – Power, Contained

A power‑block that reminds me of my very first amplifiers—sturdy yet sluggish. The DIAS supplies dense, firm, controlled energy; its dynamics are swift and unstrained, able to make the Harps sing in the bass while withstanding the most abrupt surges of tension without faltering.


HiFi Harp02

Lawrence Audio Harp – Part Sculpture, Part Instrument

I recall the first listening session when these loudspeakers were delivered to Opus 51: their design struck me at once—organic forms, precious woods, diamond tweeters. Beyond the aesthetic shock, the music erupted—deep, precise, substantial.
The Lawrence Audio Harp transcends mere reproduction to embody the music. Their absolute fidelity and exceptional micro‑dynamics capture every nuance, from the most delicate pianissimo to the grandest fortissimo. With a bandwidth seldom encountered, they finally grant the great twentieth‑century symphonic works—Mahler, Stravinsky, Bartók—the sonic setting they deserve, restoring original breath and orchestral truth. These speakers do not merely play music; they incarnate it.


HiFi Harp06

Albedo Silver Monolith Reference Cables – Breathing Without Interference

Quite early, once I had stepped “through the looking‑glass,” I realised that cables are a critical element in any high‑fidelity system. Since hearing these Albedos, I know they are not merely important; they are nuance itself. Their subtle transparency removes thickness and lets air circulate among the instruments. At last, the music breathes.


My Chronicle: The Quest for the Musical Grail – An Audiophile Odyssey

HiFi Harp03

I could never have imagined that my story would resemble a medieval epic—a modern Grail quest in which fire‑breathing dragons are replaced by thousands of patient, sometimes exhausting listening hours; by moments as disquieting as mystical visions; always by the pursuit of an elusive musical ideal, like a mirage dancing on the horizon of my hopes.

The Sacred Lands of Audio

For more than forty‑five years—like an errant knight—I roamed the realms of sound. My steed was insatiable passion; my sword, an ear honed by experience. Each year from 2010 to 2020 I travelled to the mythic High End Munich show, that modern cathedral dedicated to sonic arts. I entered this audio temple with undiminished fervour, heart pounding like a pilgrim approaching Compostela, hoping each time to encounter the ultimate system, that gilded chimera haunting my audiophile nights.
Ten years of regular pilgrimages, serpentine queues resembling processions, overheated, confessional‑like listening booths, frequent disappointments that left my soul bruised—yet also fleeting moments of sonic grace when I thought I glimpsed the hazy outlines of that long‑desired musical truth. Each show was a new chapter in my personal Book of Hours, a renewed liturgy of hope and discovery.

The East and Its Mysteries

My journey did not end in mist‑shrouded Bavaria. Like Marco Polo drawn to Eastern marvels, I crossed continents. In 2014 I landed in Japan and Taiwan, discovering in Taipei a hi‑fi culture both fascinating and disconcerting—technical perfection pushed to obsession and a detail‑orientation bordering on Zen art. The Japanese masters of audio taught me that the pursuit of perfection is not a destination but a path, a Way where each step matters as much as the arrival.
I returned in 2018, like a monk revisiting the monastery that formed him, seeking in every listening session that ineffable magic which might draw me closer to the long‑sought musical Grail. Taipei’s audition rooms whispered promises, secrets murmured by extraordinary transducers that seemed to hold the keys to an as‑yet‑unexplored sonic kingdom.

The Initiatory Trial

Those thousands of listening hours constituted a true initiatory ordeal—worthy of the Knights of the Round Table—ever alert for a truth that kept slipping away in a labyrinth of silver cables snaking like precious vines, majestic loudspeakers erected like monuments to sound, and amplifiers as heavy as medieval armour, forged in steel and dream.
I traversed that acoustic maze, often facing the bitter frustration of incomprehension, moments of doubt when I questioned the quest itself, but also intense, almost mystical joy when I fleetingly beheld music in its naked splendour, stripped of technical raiment and revealing its true soul. Every disappointment was a lesson; every revelation, a reward vindicating all efforts expended.

The Sanctuary of Live Music

Parallel to these technological adventures—like a monastic scribe never abandoning his sacred manuscripts—I always nurtured a profound love for live music, that pure source irrigating my quest for authenticity. Over four decades I attended hundreds of concerts, principally acoustic, stockpiling emotions like gemstones in the casket of memory.
I shivered before the woody warmth of quartet strings in intimate rooms where air vibrated with human proximity; I surrendered to orchestral grandeur at Salle Pleyel and the Philharmonie de Paris—modern cathedrals echoing a century of music. I was shaken by the powerful voices of the Opéra Bastille, and breathed night air during unforgettable open‑air concerts where sounds dissolved into the star‑studded sky like prayers ascending to infinity.
Each concert added a milestone to my path, an emotional benchmark etched into my auditory flesh, enabling me ever more precisely to gauge what I sought to re‑create at home. Live music was my beacon, compass, and pole star in the sometimes‑turbulent ocean of sound reproduction.

The Epiphany of July

In July 2025 all these accumulated experiences—those fragments of emotion and knowledge patiently gathered—finally crystallised in my living room, the pieces of a cosmic puzzle falling into place. The B.audio B.dpr EX, the Ultrafide DIAS, the Lawrence Audio Harp, and the Albedo Silver Monolith Reference cables converged naturally, almost humbly, with the grace of a long‑awaited revelation.
These components no longer formed a technical system but a living organism—a sonic being capable of disappearing altogether to yield the music I had sought for so long. The alchemy had at last taken place; transmutation achieved: metal turned to gold, technique to pure emotion.

The Grail Recovered

Today, seated in my listening chair like a king upon a newly conquered throne, I know my quest was not in vain. I do not claim universal truth—the Grail of each listener has its own form, its unique contours—but I have found my personal Grail, matching precisely the thirst that has driven me for so many years.
A system that now grants me that dense silence where emotion is born, that intimate proximity with the musical art I have perpetually pursued, that sonic truth which brings tears when Callas sings and quickens the heart when Horowitz attacks his octaves. My quest ends here, in regained plenitude—or rather, it truly begins, for possessing the Grail is only the first step in a new adventure: the eternal communion with musical beauty.


HiFi Harp01

The True Nobility of High‑End Audio

This revelation finally allowed me to grasp what “high‑end” genuinely signifies in the realm of hi‑fi. Too often the term conjures glittering façades, luxurious finishes, and vertiginous prices that impress more than they serve. Authentic high‑end does not lie in ostentatious gilding or in technical complexity flaunted as a trophy.
Genuine high‑end—that which justifies every euro spent, every hour of research, every compromise made—is, above all, what has been revealed here: an audio system capable of delivering absolute fidelity to the music it reproduces. It is that rare, almost miraculous capacity to erase the boundary between artifice and reality, between reproduction and original creation.

The Miracle of Sonic Resurrection

You leave the concert still resonating with shared emotion, applause echoing in memory, and you wish to relive that magic in the sanctuary of your home. You engage your hi‑fi system and—modern miracle—you are transported with truth and realism back into the concert hall you had departed only hours before. The same emotions overwhelm you; the same gooseflesh rises; the same shiver seizes you.
Yet there is more—something beyond the original: every defect of the concert vanishes, leaving only artistic perfection. The neighbour’s cough, the footsteps in the aisle, the hall’s occasional capricious acoustics—all dissolve, allowing only the essence of the music to remain, distilled in its noblest form.
That is true high‑end: an alchemy that transforms your living room into an ideal concert hall where each note finds its exact place, each silence possesses perfect density, each emotion may blossom unimpeded. A system that does not merely reproduce but reveals; that does not copy but resuscitates; that does not play but revives.
Thus my quest was necessary; thus the years were not wasted: to discover that genuine luxury in audio lies not in appearance but in being—not in seeming, but in truth.

 

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