dimanche, 06 octobre 2024 13:31

Le coin Vinyles : Rachmaninov, concerto n° 2

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Rachmaninoff Rubinstein

Rachmaninov : Concerto pour piano et orchestre n° 2

Artistes principaux : Artur Rubinstein (piano), Eugen Ormandy (direction), Philadelphia Orchestra
Paru le 1973 , RCA records
Genre : Classique, musique concertante pour piano
Note Technique : 8/10
Lien Qobuz : pas trouvé ???

Sergueï Rachmaninov :

Voilà un compositeur qui a su faire pleurer les pianos et frissonner les mélomanes comme personne. Né en 1873 dans la Russie tsariste, ce géant de la musique (et je ne parle pas que de sa taille) a traversé le XXe siècle en laissant derrière lui une traînée de notes aussi mélancoliques qu'un ciel de Moscou en novembre.
Imaginez un peu : des mains si grandes qu'elles pouvaient couvrir une douzième au piano. Autant dire que quand Rachmaninov jouait, le clavier tremblait de peur et d'excitation. Son style ? Un romantisme tardif tellement intense qu'il aurait pu faire fondre la banquise sibérienne. Des mélodies à vous arracher le cœur, des harmonies plus riches que les oligarques russes, et des rythmes qui vous font vibrer comme après trois vodkas.

Son Concerto pour piano n°2 ? Un tube avant l'heure, repris par tous les crooners à la voix rauque. Sa Symphonie n°2 ? Une épopée émotionnelle qui vous laisse pantelant sur votre siège de concert. Et ne parlons même pas de ses Préludes, capables de vous faire passer par toutes les couleurs de l'âme slave en quelques minutes.
Exilé aux États-Unis après la révolution bolchevique (apparemment, les Rouges n'appréciaient pas ses accords bourgeois), Rachmaninov a continué à composer et à jouer, nostalgique de sa Russie natale. Il est mort en 1943, laissant derrière lui un héritage musical aussi imposant que sa carrure.

Bref, Rachmaninov, c'est la bande-son idéale pour pleurer sur votre vodka un soir d'hiver, ou pour impressionner votre rencard mélomane. Un classique, quoi !

 

Concerto pour piano n°2 :

Le 2ème Concerto pour piano de Rachmaninov par Rubinstein et Ormandy !

Voilà un enregistrement qui fait trembler les murs du panthéon musical. Imaginez deux titans de la musique classique s'attaquant à ce monument du romantisme russe - c'est comme regarder King Kong et Godzilla faire un pas de deux.

Artur Rubinstein, ce pianiste polonais au charisme dévastateur, pose ses doigts sur le clavier comme un magicien sur sa baguette. Ses mains dansent sur les touches, transformant les notes en or sonore. Sa technique ? Impeccable. Son interprétation ? Passionnée mais jamais excessive. C'est du grand art, mes amis.

Et que dire d'Eugene Ormandy à la baguette ? Ce chef hongrois-américain mène l'Orchestre de Philadelphie comme un général ses troupes. Sous sa direction, l'orchestre respire, vit, palpite. Les cordes pleurent, les cuivres rugissent, les bois soupirent. C'est une symphonie d'émotions qui vous prend aux tripes.

Ensemble, ils insufflent une nouvelle vie à cette œuvre maintes fois jouée. Le premier mouvement ? Une tempête de passion. L'Adagio sostenuto ? Un moment de grâce à vous faire pleurer votre mère. Et le final ? Un feu d'artifice sonore qui vous laisse pantelant.

Cet enregistrement, c'est comme un bon vin : il vieillit magnifiquement. Cinquante ans après, il fait encore frissonner les mélomanes et trembler les audiophiles. C'est du

Rachmaninov pur jus, servi par deux maestros au sommet de leur art.
Bref, si vous ne l'avez pas écouté, courez l'acheter. Et si vous l'avez déjà, réécoutez-le. C'est le genre de musique qui vous rappelle pourquoi vous avez des oreilles.

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