mercredi, 14 février 2024 18:18

Gold Note IS-1000 MkII, le tout-en-un italien

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Gold Note IS-1000 MkII

L'épopée de Gold Note se tisse avec dévotion et talent, nichée dans les collines florentines. Un ensemble hétérogène de destins s'entrelace au sein de ce magnifique siège social, tous convergeant vers un seul objectif : le son italien. L'initiateur de cette aventure, Maurizio Aterini, éveille sa passion pour les systèmes audio à l'âge tendre de huit ans, lorsqu'une nuit, son père introduit un système stéréo qui bouleversera sa vie.

Les années 80 voient Maurizio se plonger dans l'étude de l'ingénierie et, en 1992, il fonde un studio de conception technique. Le tournant survient avec la création du bras de lecture spécifique, le B-5, une œuvre dont la distribution minutieuse des poids persiste sur les platines Gold Note, inchangée. Au fil des commandes internationales, l'entreprise gagne une réputation distinguée dans l'ingénierie sonore.

En 2012, une décision cruciale se dessine : Gold Note émerge, abandonnant l'industrie de la sous-traitance. Dans ce nouveau chapitre, l'univers de la Haute-Fidélitér accueille la marque, immédiatement reconnue pour ses valeurs familiales, son design et sa qualité sonore.

Plus de dix années se sont écoulées depuis cet instant inaugural, l'entreprise a conquis  les principaux marchés, incarnant l'excellence sonore, l'innovation et le respect de la tradition sonore italienne au sein de l'univers compétitif et dense de l'audiophilie.

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La solution "Tout-en-Un" de Gold Note résulte de plus de vingt ans de recherche, offrant un son inégalé. Le IS-1000 MkII combine un amplificateur intégré de classe AB puissant, un préamplificateur phono MM/MC (dans sa version Deluxe), un DAC Hi-End et un streamer haute résolution en une seule unité.

L'amplificateur de classe AB développe 125W par canal à 8Ω @1kHz, assurant un son précis, dynamique et détaillé. Le IS-1000 MkII propose une grande variété d'entrées numériques et analogiques et permet la connectivité de plusieurs appareils analogiques symétriques et/ou asymétriques. 

Le IS-1000 MkII est compatible avec un système multiroom. Conçu pour le streaming haute résolution via diverses plateformes (Tidal, Qobuz...), le IS-1000 MkII est contrôlable via l'application GN Control sur iOS et Android. De plus, la lecture depuis un NAS ou une clé USB est possible.

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L'amplificateur connecté Gold Note IS-1000, fidèle à la démarche audiophile du fabricant italien, présente un châssis robuste en acier et aluminium pour protéger ses composants des interférences électromagnétiques.
Il bénéficie d'une alimentation de haute qualité avec un transformateur torique de 600 VA triplement blindé, réduisant le bruit au minimum. Doté de quatre condensateurs Konek de 4700 µF et de transistors montés en parallèle, cet ampli offre une puissance remarquable de 2 x 125 watts sous 8 ohms en classe AB, tout en minimisant la distorsion.

L'amplificateur connecté Gold Note IS-1000 offre une alimentation optimale aux enceintes grâce à une technologie exclusive de réglage du facteur d'amortissement. La commande en façade permet de choisir entre deux niveaux, 250 ou 25. Le réglage sur 250 convient aux enceintes exigeantes avec de gros haut-parleurs de grave, tandis que le réglage sur 25 simule un ampli à tube de moindre puissance, idéal pour des enceintes sensibles.
Pour des basses puissantes, la fonction Boost propose 3 niveaux d'augmentation du niveau des basses (50 Hz).

L'amplificateur connecté Gold Note IS-1000 intègre un lecteur réseau complet (streamer) avec WiFi et Ethernet, permettant l'accès à des musiques jusqu'à 24 bits / 192 kHz, MQA et DSD64.
Utilisant un DAC BurrBrown PCM1796, il prend en charge Roon et divers services en ligne tels que Qobuz, Tidal, Deezer, Spotify, et vTuner pour les webradios. La diffusion depuis un smartphone, une tablette ou un ordinateur Apple est possible via AirPlay.

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L'amplificateur connecté Gold Note IS-1000 offre de multiples entrées pour connecter facilement toutes vos sources.
La section numérique comprend trois entrées optiques et une entrée coaxiale, idéales pour lecteur CD ou téléviseur. Un port USB-A permet la lecture depuis une clé USB ou un disque dur externe.
L'étage analogique est complet avec une entrée symétrique XLR et deux entrées asymétriques RCA. Pratique, il dispose de deux sorties RCA, une de niveau ligne et une de niveau variable, pour brancher un ampli casque ou un ampli de puissance.
Pour les vinyles, une version avec pré-ampli phono MM et MC intégré, Gold Note IS-1000 Deluxe, est également disponible.

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Caractéristiques techniques :

Ampli stéréo connecté - Classe AB
Transformateur torique de 600 VA
Puissance : 125 watts sous 8 ohms
THD : 0,005 %
Rapport signal/bruit : 100 dB en entrée ligne

DAC BurrBrown PCM1796 (24-192 et DSD64)
Compatible : Roon Ready, Tidal Connect, Airplay, vTuner, Tidal, Qobuz, Deezer, Spotify Connect
Application de contrôle

Connectique
1x entrée symétrique XLR
2x entrées asymétriques RCA de niveau ligne
3x entrées optiques
1x entrée coaxiale
1x entrée USB-A
1x port Ethernet
1x sortie RCA de niveau ligne
1x sortie RCA de niveau variable

Dimensions (lxhxp) : 430 x 135 x 375 mm
Poids : 18 kg

Tarif au 15/01/2024 : 4.800 euros ttc

Lien Boutique Web : Gold Note IS-1000 MkII 

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Mes impressions d'écoute :

Évitons les détours, après une période de mise en marche d'environ 96 heures, l'amplificateur Gold Note IS-1000 se révèle être une agréable surprise.
Les qualités de ce produit "made in Italy", offrant une gamme étendue de services et un prix inférieur à 5000 euros ttc, dépassent mes attentes. En contemplant l'annonce de Naïm Audio concernant la sortie d'un amplificateur intégré connecté utilisant la technologie Class D en "Purify" à environ 10.000 euros, je ne peux m'empêcher de constater la puissance de l'impact des artisans italiens.

La conception de l'amplificateur Gold Note IS-1000 est indéniablement qualitative, que l'on considère son esthétique sobre et classique, l'arrière équipé de connecteurs nombreux et de qualité, ou encore le dessus orné d'une gravure étrusque(?) représentant un musicien jouant de la trompette militaire. Chaque élément contribue à conférer à cet amplificateur une conception résolument haut de gamme.

Permettez-moi, chers lecteurs, d'être tout à fait sincère avec vous. À l'écoute de l'amplificateur Gold Note IS-1000, je me suis délecté de retrouver maintes qualités qui m'avaient charmé lors de mes sessions d'écoute avec l'amplificateur français Neodio TMA. Toutefois, l'amplificateur italien, objet de notre test actuel, présente un léger supplément de fermeté et de précision dans les basses fréquences, suggérant peut-être une alimentation électrique plus robuste.

En dépit de cela, le bonheur d'une Classe AB parfaitement maîtrisée se déploie avec une virtuosité remarquable, offrant une expérience d'écoute d'une fluidité digne des meilleures reproductions "tubes", sans les défauts inhérents à cette technologie (révolue ?). Il convient de noter que le Gold Note IS-1000, probablement dans le dessein de procurer un confort auditif optimal, tend légèrement à mettre en avant la bande passante située dans le haut grave (environ 150-300 Hz). Néanmoins, il s'abstient de tout excès, contrairement à environ 90% des amplificateurs à lampes, une concession que je fais, avec tout le respect dû aux fervents de cette technologie, davantage en quête d'une sonorité séduisante que d'une fidélité sonore authentique.

Revenons à l'essentiel. À l'écoute de l'amplificateur Gold Note IS-1000, que ce soit accompagné des remarquables enceintes françaises Focal Kanta n°1, injustement mésestimées pour leurs véritables qualités (au diable les politiques commerciales de Focal), ou des petites merveilles polonaises, assurément parmi les meilleures dans leur catégorie, les Intrada Nadia, nous avons toujours pris plaisir à nous délecter de nombreuses œuvres musicales, des danses médiévales au dernier album de IAM (oui, je l'ai écouté même si je n'ai pas tout compris), en passant bien sûr par des symphonies de Gustav Mahler et quelques titres de Gérard Manset, sans oublier les quatre albums que je vous présente ci-dessous cet article.

Le GoldNote IS-1000 offre une expérience auditive riche en nuances, avec une fermeté remarquable dans les graves, tout en ménageant un spectre sonore aigu subtil, dépourvu d'agressivité. En fin de compte, il se profile comme un produit aisé à apprivoiser, convenant aisément aux longues séances d'écoute musicale.

Permettez-moi de m'attarder un instant sur la praticité de ce produit italien. À ma connaissance, Gold Note n'est point une multinationale de l'Hi-Fi ; il demeure une PME italienne sérieuse, étroitement liée à sa clientèle, disposant de ressources indubitablement limitées. Et pourtant, l'application qu'ils ont conçue pour tirer parti de la fonction de streaming de l'IS-1000 se révèle bien plus pratique et aisée que celle développée par le groupe Marantz-Denon, par exemple. Ici, vous avez le privilège non seulement de vous connecter à un disque dur externe (par le biais de la prise USB à l'arrière de l'amplificateur), mais également à un NAS, ainsi qu'aux principaux services de musique en ligne tels que Deezer, Tidal, Qobuz, Spotify et vTuner. Le tout se déroule avec une simplicité et une aisance remarquables.

Pour clore ce test autorisez-moi de vous entretenir brièvement du DAC interne, ce convertisseur numérique/analogique qui équipe l'amplificateur GoldNote IS-1000. Il accomplit sa tâche avec une justesse particulièrement notable, évitant toute sonorité agressive dans les hautes fréquences. Il respecte scrupuleusement les nuances chromatiques et la dynamique de la musique, mais a la propension à mettre légèrement en avant les médiums, tels que les voix humaines.
Bien entendu, l'adjonction d'un convertisseur externe (comptez au minimum 2 500 euros ttc pour obtenir quelque chose de qualitatif) peut apporter une amélioration significative à votre écoute, tout en préservant les grandes qualités musicales inhérentes au Gold Note IS-1000.

 

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Conclusions :

Depuis quelques temps, nous étions en quête d'un amplificateur "tout-en-un" susceptible de succéder au Denon PMA-A110 au sein de notre magasin Opus 51. Aujourd'hui, je me réjouis d'avoir découvert cette perle rare. Non seulement l'amplificateur Gold Note IS-1000 accomplit brillamment cette mission, mais il offre un streamer intégré en plus, une caractéristique loin d'être négligeable. En ce qui concerne sa musicalité, après deux semaines d'écoute assidue, il m'apparaît plus dynamique, légèrement plus véloce que le Denon, bien que cela demeure une subtile nuance.
Je trouve une réelle satisfaction à constater qu'une petite entreprise européenne peut, dans cette gamme tarifaire, rivaliser avec une multinationale américaine. Un brin de chauvinisme peut-être, mais après tout, pourquoi pas ?

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Les Notes  :
 
   Fabrication : 17/20
   Image : 16/20
   Timbres : 16/20
   Dynamique : 17/20
   Transparence : 16/20 
   Qualité/Prix : 18/20

Quelques albums à découvrir :

  Messiaen Schubert
  John Surman Steve Hackett

 

Messiaen : Turangalîla-Symphonie

Artistes principaux : Toronto Symphony Orchestra, Nathalie Forge,t Gustavo Gimeno, Marc-André Hamelin
Compositeur : Olivier Messiaen
Label : harmonia mundi (2024)
Genre : Classique Musique symphonique


Sous la direction de Gustavo Gimeno, l'Orchestre symphonique de Toronto enchante les auditeurs avec une interprétation saisissante de la Turangalîla-Symphonie de Messiaen. Cette œuvre complexe, oscillant entre les danses campagnardes et les méditations métaphysiques sur l'amour et la mort, est magistralement exécutée, révélant une virtuosité subtile. Marc-André Hamelin, au piano, déploie des cadences virtuoses, tandis que Nathalie Forget ensorcelle le mélomane que je suis avec ses ondes Martenot, une voix électronique éthérée.

Gimeno a dirigé avec une habileté raffinée, particulièrement dans le cinquième mouvement, où des rythmes enjoués sont délivrés avec entrain. Les percussions du TSO sont dirigées avec une agilité remarquable, créant des moments exaltants.

La Turangalîla, influencée par Wagner, offre des moments captivants, transformant des thèmes abrupts en débordements extatiques dans les cordes. Cette pièce, enregistrée par le TSO en 1967 sous la direction de S. Ozawa, occupe une place singulière dans son histoire. Ces performances (live), enregistrées pour Harmonia Mundi lors de cette saison commémorative du centenaire de l'orchestre, préservent avec élégance cette exploration vibrante des frontières de la musicalité du XXe siècle, perpétuant ainsi un moment magistral pour les générations futures.

 

Anja Linder : Schubert

Artistes principaux : Anja Linder, Laurent Korcia, Julie Sévilla-Fraysse
Compositeur : Franz Schubert
Label : Naive (2024)
Genre : Classique Chambre

Dans les méandres du destin, la harpiste Anja Linder, victime d'un accident d'une gravité extrême, s'est réappropriée tout son art avec l'assistance d'une harpe électro-pneumatique façonnée sur mesure pour elle. Guidé par les méandres d'un ordinateur, ce nouvel instrument simplifie la manipulation des pédales tout en élargissant les horizons musicaux. Ainsi s'aventure-t-elle dans les paysages sonores de Schubert, un symbole éloquent de sa renaissance après quatre longues années d'absence, renouant avec son instrument bien-aimé.

Les œuvres soigneusement choisies, toutes des transcriptions, tracent les contours de moments singuliers de son existence. La Sonate Arpeggione et le célèbre andante du Trio opus 100 ont depuis longtemps nourri ses fantasmes, comme elle l'exprime dans les lignes accompagnant son album. Anja Linder, aux côtés du violoncelle ailé et lumineux de Julie Sévilla-Fraysse, dévoile ici son propre arrangement de l'Arpeggione. Une expérience musicale fusionnelle.

Autre délice de cette publication, la redécouverte du violoniste Laurent Korcia, trop rarement immortalisé sur disque ou scène ces dernières années. Il se joint en duo à Anja Linder pour interpréter le Lied de Mignon et le Nachtstück (Nocturne), D. 672. Les trois virtuoses convergent à la clôture du programme pour l'inoubliable andante con moto, popularisé par Stanley Kubrick dans son film Barry Lyndon en 1975. La présence inédite de la harpe confère à cette composition une touche de charme singulière, une nouvelle éclatante dans le paysage musical.

 

John Surman : Words Unspoken

Artistes principaux : John Surman, Rob Luft, Rob Waring, Thomas Strønen
Compositeur : John Surman
Label : ECM (2024)
Genre : Jazz


Soutien inébranlable du label ECM depuis la fin des années 70, John Surman demeure une figure inépuisable, célébrant ses 80 ans avec un coffre toujours robuste. Naviguant entre le jazz de chambre, l'avant-garde libre et le folk onirique, le saxophoniste britannique dévoile un album au titre évocateur, "Words Unspoken", exprimant l'indicible. La télépathie et la symbiose entre Surman et ses jeunes collaborateurs - le guitariste Rob Luft, le vibraphoniste Rob Waring et le batteur Thomas Strønen - rendent superflus les mots non dits.

L'album, fruit de la collaboration, reflète l'aspiration de Surman à créer un dessein collectif tout en laissant la liberté à chacun d'explorer de nouvelles avenues. L'originalité de l'instrumentation - saxophone, vibraphone, guitare, batterie - contribue à l'ambiance rêveuse présente dans les dix compositions du maître octogénaire. Le soprano, le baryton et la clarinette-basse, armes de prédilection de Surman, façonnent une expérience sonore onirique et en lévitation.

Le phrasé unique de Surman, empreint d'une poésie rare, se révèle particulièrement dans des morceaux tels que le langoureux "Flower In Aspic". La sensation d'avancer discrètement, de fusionner avec la nature - la musique de Surman évoquant montagnes, océans, lacs, plaines et vallées - offre une évasion captivante du tangible. Un nouveau rêve d'une beauté inégalée.

 

Steve Hackett : The Circus and the Nightwhale

Artistes principaux : Steve Hackett
Compositeur : Steve Hackett
Label : InsideOutMusic (2024)
Genre : Progressive Rock

Avec obstination, Steve Hackett présente son 29ème opus, "The Circus and the Nightwhale", se décrivant comme autobiographique et cathartique. Il explore le contraste entre "le cirque" (l'univers du spectacle) et "la baleine" (les pensées négatives menaçant de tout engloutir). La sincérité du message est incontestable, mais la façon dont Hackett traduit ce concept en musique, incorporant l'ensemble de son expérience musicale, est une entreprise (trop ?) ambitieuse.

Dans une entrevue, Hackett exprime son désir de créer "un film pour les oreilles". L'aspect cinématographique se révèle être le point le plus abouti de l'album. Les ambiances sont soigneusement tissées à travers des éléments atmosphériques et des liaisons entre les morceaux. Malgré des tentatives de dévier de son style habituel, certaines pistes se distinguent, notamment le ton résolument rock de "People of the Smoke" ou l'introduction du saxophone dans "Taking You Down", évoquant le free jazz.

Cependant, je dois souligner le manque de créativité dans "The Circus and the Nightwhale". Certains thèmes vocaux semblent pâles, et les transitions courtes, comme "At the Sea", semblent être présentes principalement pour maintenir une continuité. La technique impeccable de Hackett à la guitare semble parfois l'emporter sur la sensibilité du jeu, ce qui peut être perçu dans des morceaux comme "Get Me Out" ou "Breakout" comme des démonstrations de virtuosité plutôt que des appels à l'émotion. Les adeptes de l'ancien guitariste de Genesis pourront y trouver leur compte, tandis que ceux en quête de renouveau créatif pourront percevoir une maîtrise technique prédominante.

 

 Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51. Les avis donnés ne concernent que le produit testé.

 

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