En écoute, depuis quelques jours, la nouvelle enceinte dédiée au rendu des basses, conçue et fabriquée par nos amis Tchèques de chez Xavian ; le New Basso. Ce caisson particulièrement étudié pour le rendu musical s'intégrera sans difficulté dans un système audio plus particulièrement orienté vers la recherche de la qualité musicale.

Son domaine de prédilection restera la Haute Fidélité et, marié à des enceintes Hi-Fi de grande qualité (ici sur la photo les Xavian XN 125), il distillera une ligne grave articulée, précise, dense et généreuse.

Il y a une année Cabasse présentait la gamme Stream avec le Stream 3, un kit 2.1 connecté dérivé du CinEole. Changement radical avec le Stream 1 qui est une enceinte "360°", donc a priori facile à intégrer. L'occasion pour le constructeur d'améliorer la connectivité avec quelques éléments à la mode, comme le NFC.

Le Cabasse Stream 1 se présente Galet monobloc de 13,7 x 46 x 32,5 cm pesant 5 kg qui se place aussi bien à l'horizontale (voir la photo ci-dessus) qu'à la verticale. Le Stream 1 exploite une combinaison de trois-parleurs (basse double bobine, medium et tweeter) affichant des puissances de 2 x 10 Watts et 2 x 20 Watts. Il dispose d'une connectivité sans fil Wi-Fi et Bluetooth (compatible APTx) que viennent compléter une entrée minijack, une prise USB et port Ethernet. La réponse en fréquence s'étend de 50 Hz à 20 kHz. La Stream 1 prend nativement en charge les format WAV, FLAC, WMA, AIFF, AAC, ALAC, MP3.

Le Cabasse Stream 1 est compatible avec un maximum de sources audio (physique ou non) grâce à sa compatibilité DLNA, la présence du Wi-Fi ou Ethernet et les entrées physiques. Cabasse avance aussi une compatibilité directe avec le service de musique en ligne Deezer et l'intégration de Webradios via le service vTuner.

Le Cabasse propose une télécommande avec la Stream 1 mais il est tout a fait possible de piloter le système via une application téléchargeable gratuitement pour les système iOS et Android.

La Stream 1 se décline en noir ou en blanc au prix 599 euros.

Anathema est à l'origine un groupe de doom-death britannique (courant à la croisée du doom metal et du death metal popularisé aussi par My Dying Bride et Paradise Lost) formé à la fin des années 1980 à Liverpool par Darren White, les frères Cavanagh, Danny et Vincent, et le bassiste Duncan Patterson qui évoluera au fil des années dans un rock plutôt psychédélique et atmosphérique. (Wikipedia).
Aujourd'hui le groupe appartient plus à la mouvance Rock Progressif d'où sa présence dans ce blog 

"Weather Systems (avril 2012) est la suite logique du changement de style musical entamé depuis quelques années. Les guitares sont acoustiques, épurées, précises et aériennes, parfois empreintes d’une distorsion chaleureuse, jamais menaçante, toujours gracieuse. La présence plus affirmée du chant féminin de Lee Douglas appuie l’orientation arachnéenne poursuivie depuis We're Here Because We're Here (« Lightning Song », aussi lumineuse que son titre le suggère). Vincent Cavanagh assoit ses plus belles lignes vocales qui, associées aux accords fins du piano et aux synthétiseurs délicats parsemant l’œuvre, apportent authenticité aux effets psychiques immédiats de l’album. Weather Systems est une de ces créations sonores qui peuvent remettre d’aplomb le plus dépressif des suicidaires.

La qualité dominante de ce délicieux recueil de neuf chansons réside avant tout dans son instantanéité. L’auditeur sera, et ce dès la première écoute, touché par les mélodies ciselées et les harmonies consistantes qui foisonnent en son sein. Il est par exemple impossible de passer à côté d’un « The Beginning and the End » tant le caractère immédiat et terriblement efficace des accords joués est frappant de justesse émotionnelle. Le solo de guitare lunaire et solaire de mi-composition récompensera le persévérant. Il s’agit là de la plus belle chanson de cet album, celle qui sera sans aucun doute écoutée en boucle par des milliers de mélomanes comblés. « The Gathering Of The Clouds » arrive en deuxième position. Cette dernière bouleverse grâce au jeu de guitare acoustique rapide et précis, aux vocalises bien pensées que se partagent Cavanagh et Douglas. Quelques nuages sombres viennent parfois assombrir le ciel bleu dépeint en toute quiétude par Anathema : plus ténébreuse et complexe, « The Storm Before The Calm » n’en est pas moins réussie et rend hommage aux compositions passées du groupe, celles de Judgement et Eternity. « The Lost Child » rappelle le dernier Fovea Hex, entre expérimentations et piano-voix inquiétant. In fine, toutes les compositions valent les minutes d’écoute qu’elles arriveront sans problème à arracher à l’auditeur, soit-il le plus réticent d'entre eux.

Peut-être est-ce l’œuvre de l’orchestration mirifique, toujours est-il qu’il se dégage quelque chose de divin et d’incroyablement triomphal dans ce Weather Systems… Qu’il sera d’ailleurs de bon ton de considérer comme tout meilleur album d’Anathema, toutes périodes confondues : le voilà, leur plus abouti, leur plus consistant, leur plus élégant, leur plus agréable. Venant d’une formation relativement irrégulière dans ses productions, qu’il s’agisse de quantité ou de qualité, la réussite est d’autant plus totale qu’elle constitue une véritable surprise." (http://www.destination-rock.com/albums/album-weathersystems.html)

Vincent Cavanagh : chant, guitare
Danny Cavanagh : guitare, chant, claviers
Jamie Cavanagh : basse
Lee Douglas : voix
John Douglas : batterie
Daniel Cardoso : clavier

Qualités Artistiques : 3.75/5
Qualité Enregistrement : 4/5

"Signe des temps, le NAD M2 est un amplificateur numérique qui réussi à marier une puissance importante et des capacités dynamiques de premier ordre à des qualités audiophiles digne d’un appareil de haut de gamme. La transparence est au rendez-vous, aussi bien sur ses entrées analogiques que sur ses entrées numériques et l’image stéréo est impressionnante de profondeur et de précision. C’est vrai, il manque encore les qualités de timbres et la fluidité dans le haut du spectre auxquelles on peut accéder avec des appareils audiophiles de moindre puissance. Cependant ses performances, sa finition et son convertisseur numérique convaincant en font un appareil désirable dans le cadre d’un système équipé d’enceintes un peu difficiles, surtout lorsqu’il est associé à une source numérique de haut de gamme. Après, il s’agit plus d’une question de goût et de priorité que de qualité intrinsèque…" (http://www.evmag.fr/site.php?page=audio233)

Nous sommes de l'opinion de ce blogeur... Cet amplificateur "digital" est fait pour être associé à des enceintes difficiles qui ne projettent pas le son dans le haut medium et l'aigü. Si vous recherchez désespérément un amplificateur pour mettre en valeur vos belles enceintes Haut de Gamme, alors le NAD M2 est peut être l'attendu. 

" Les lieder du Des Knaben Wunderhorn (« Le cor enchanté de l'enfant ») appartiennent au jardin secret de Gustav Mahler. Un mystère entoure leur composition, entre 1888 et 1901. Ne les ayant jamais conçus ni programmés comme un cycle intégral, selon un ordre et un nombre fixes, Mahler, qui les dirige au coup par coup, les engrange plutôt comme des semences, pour nourrir certains mouvements de ses symphonies. Et pourtant, une profonde unité organique soude cette douzaine de tableaux de la vie populaire, inspirés de contes médiévaux. « Leur dénominateur commun, c'est le rêve », proclame Philippe Herreweghe. A la tête de son Orchestre des Champs-Elysées, il en signe une version à la fois incisive et suavement onirique, épurée et méticuleusement fouillée : une révélation ! « Je dirige la musique de Mahler comme celle de Bach », proclame le chef belge. En veillant à l'efflorescence translucide de la polyphonie comme au kaléidoscope chatoyant des timbres. Sur leurs instruments d'époque, les musiciens de son orchestre ne sont pas en reste, les deux chanteurs à la diction affûtée non plus. Loin de dissiper toute ambiguïté, leur précision renforce au contraire l'ambivalence affective de ces lieder. En effet, humour juif et ironie viennoise rongent cet univers faussement naïf où la joie n'affranchit pas du désespoir, ni l'amour de la solitude. Les marches militaires s'y désagrègent en marches funèbres, les hallalis de cuivres en sonneries aux morts. Une évidence s'impose : cette musique vénéneuse prophétise le monde déglingué et cruel du Wozzeck d'Alban Berg. Et plus que jamais le nôtre." Gilles Macassar (Télérama 2006)

S. Connolly, mezzo-soprano
D. Henschel, baryton
Orchestre des Champs-Elysées
P. Herreweghe, direction

Harmonia Mundi 2006

Qualités Artistiques : 5/5
Qualité Enregistrement : 4.5/5