Il était une fois, un mélomane, un brin audiophile, qui comme quête absolue, s'était fixé la recherche de l'amplificateur idéal... Durant de longues heures d'écoute, parfois déplaisantes, il explorait ce qui lui passait par les oreilles, le chemin parcouru était recouvert d'embûches... Un désert... mais, un beau matin de décembre 2011, le graal à l'horizon, brillait. Mon chemin s'achevait, je m'installais et j'écoutais. La 5éme symphonie de G. Mahler irradiait l'auditorium, puissance, précision et délicatesse.
Le Coda CSib est un amplificateur intégré d'origine américaine, pesant près de 25 kg, d'une finition irréprochable (pour des électroniques américaines), il développe environ 300 watts par canal sous 8 ohms et est doté entre autre d'une entée symétrique et de deux paires de sortie pour enceintes. Pour résumé, en praticité, il possède tous les éléments qu'un audiophile peut attendre d'une telle électronique. Mais le plus important, me semble-t'il, c'est sa musicalité et là, quelques écoutes attentives vont nous révéler un grand nombre d'informations.
Brunos Coulais : Himalaya - Norbu
Gustav Mahler : Symphonie n°3 (B. Haitink + CSO)
Johann Cristoph Bach : Lamento (Carlos Mena - P. Pierlot + Ricercar Consort)
Spock's Beard : Feel Euphoria - The Bottom Line
Le Système d'écoute :
Amplificateur : Coda CSib
Sources : Rega Isis (pour les CD), Marantz SA11s2 (pour les sacd), Olive 4 HD (pour la musique dématérialisées)
Enceintes : Aurelia Graphica, Odyssée Acoustic Anaconda
Câbles de modulation : Studio Connections Reference +, Tellurium Q Graphite
Câbles HP : Studio Connections Reference +, Tellurium Q Graphite
Filtre secteur : Isotek Sigmas
Cable secteur : Isotek Synchro
Les Notes :
Fabrication : 16/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 15/20
Image : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 15/20
Ci-dessous, le Compte Rendu d'écoute d'un fidèle client B.D. suite à l'acquisition d'un amplificateur CODA CSib :
« Coda Csib : Premières impressions
A peine quelques heures de rodage pour le Coda Csib et il me fait déjà forte impression…Je n’ai pas résisté à la tentation de le confronter à mon Moon i7 et il y a faillit avoir KO !
Dynamique : Le Coda gagne par KO. Que cela soit sur les transitoires et percussions de la Tosca ou sur les attaques de lignes de basse de Marcus Miller, le Coda impressionne par sa rapidité, son « instantanéité » à délivrer le message…
Transparence : Sur les médiums/aigus, je dirais égalité. Très belle fluidité et précision du Coda sur ce registre. Aucune coloration non plus et pourtant c’est déjà ce qui me plaisait chez Moon…
Sur les basses, net avantage au Coda qui reproduit avec une aisance incroyable l’assise et la modulation sur ce registre…
Scène sonore : Egalité. Dans ce registre où les Montana Spi peuvent exceller, si l’amplificateur les y invite et le permet, aucuns problèmes non plus. La scène sonore est large et profonde, l’impression de réalisme est excellente…
Bref j’ai adoré mes premières heures d’écoutes (et dire qu’il n’est pas du tout rodé!!!) Que ce soit pour la qualité des timbres et la scène sonore le Coda Csib fait très bien son travail et quand il s’agit de rythmique, de rapidité et de gestion des basses : Il excelle ! J’insiste sur ces points car je trouve que le Csib est scotchant à ce tarif…
Je ne dis pas que le Moon est mauvais, ni qu’il est à jeter, mais le Coda est plus de 3000€ moins cher et il soutient largement la comparaison sur certains plans et il lui est supérieur sur d’autres… Alors soit il y en a un qui est trop cher, soit c’est l’autre qui ne l’est pas assez ! ;-) Mais tout ceci n’est que mon humble avis
En tous cas, je ne regrette absolument pas mon achat et je me demande, ainsi que mes Enceintes Montana Spi ;-), jusqu’ou cet ampli va m’emmener après une vraie période de rodage… »
Lu sur la toile, le message ci-dessous qui, pour tout un chacun peut être enrichissant :
"Débutant (je passe d'une config Cambridge Audio Azur 340 CD + ampli, avec enceinte Eltax à du Roksan Caspian M2 sur source dématérialisée avec DAC Atoll 100, avec enceintes Aurelia Saphira), j'ai passé beaucoup de temps et fait des km pour aller voir, écouter et discuter, suivant les conseils donnés ici.
Faut savoir mûrir son projet, son audition, ses attentes. (6 mois)
Merci à Lionel, à Frédéric Baussart (de Reims) et aux autres qui ont enrichi mes lectures et forgé mon opinion.
D'une 'petite' config que j'envisageais au début, j'ai finalement opté pour un investissement plus lourd. Il n'y a jamais de limite dans la hifi. Il faut s'en donner une, car le gain qualitatif n'évolue pas sur la même échelle que le prix. Un premier constat.
Autre impression, c'est mon principal propos: L'achat.
Lorsque j'ai affiné mon avis (config, matériel, coût), je me suis posé la question: où acheter...
Certes les prix qu'on peut trouver sur le net, ou dans certains magasins, sont très intéressants. Mais sans conseil.
Les enseignes classiques m'ont seules permis de me forger mon avis et de me proposer des écoutes, de la dispo et des CONSEILS.
Leur "sur-coût" est à mon sens en rapport avec la plus value qu'ils apportent.
Des magasins j'en ai fait. Des gars, j'en ai écouté. J'en ai vu de toute sorte. Habitant Compiègne, j'ai rayonné jusque Versailles, Reims (pour les extrêmes).
Je ne regrette pas mon achat éclairé en magasin. Pour une poignée d'euros, je me suis offert un conseiller (et il est même venu me livrer à domicile!!!). Alors, méfiez vous des sirènes du net, mais aussi des vendeurs à l'intérêt commercial...
Faut prendre son temps, mûrir la chose et écouter autant le matériel que l'Homme qui vous le vend.
Merci au bon conseiller qui m'a fait découvrir que j'avais une oreille..."
Les colonnes Balthus 70 de la maison champenoise Davis Acoustics, se positionnent comme des enceintes "entrée de gamme". A 750 euros la paire (offre valable jusqu'au 15 décembre 2018) elles méritent une grande attention si vous désirez vous équipez en éléments "musicaux".
Nous avons décidés de vous les proposez en magasin car à ce tarif elles n'ont guère de concurrentes sur le marché.
Venez les découvrir vous serez étonnés et... enchantés.
Système écouté :
Depuis plus de 25 ans, en Champagne, la société DAVIS Acoustics conçoit et fabrique des enceintes acoustiques de prestige. Cette fabrication est réalisée dans leur site de production à Troyes.
Le modèle Cezanne HD, ici en test, est une enceinte colonne de belle taille (environ 105 cm), conçue pour des salons de 20 à 40 m2.
Lien boutique Internet : Davis Acoustics Cezanne HD
Chez le fabricant champenois Davis Acoustics, la gamme Courbet se voit ajouter un nouvel élément, la petite enceinte, moins de 90 cm de hauteur, colonne Courbet n° 4.
L'enceinte colonne Davis Acoustics Courbet N°4 est un modèle deux voies intégrant un haut-parleur en Kevlar associé à un tweeter de haute qualité, elle prend place dans la gamme entre le modèle bibliothèque Courbet n° 3 et la fière colonne 3 voies Courbet n° 5.
Sa petite taille, son petit volume la destine à nos intérieurs modernes où elle prendra place sans dénaturer la décoration. Son potentiel la réserve à des pièces d'un volume inférieur à 100 m³.
"Elle a tout d'une Grande" :
Caractéristiques :
Notre écoute :
Les écoutes ont été réalisées dans une pièce d'un volume d' environ 80 m³. Ecartement des enceintes 2,20 m., distance du fauteuil 3,50 m.. Les enceintes sont à environ 1,00 m. des murs arrières et à 0,9 m des murs latéraux. Elles sont positionnées sur des pieds Rogoz avec un stabilisateur Dilixaudio. Les électroniques sont installées sur un meuble Rogoz .
Afin de forger notre opinion sur ces belles petites colonnes Courbet n°4, nous avons pris notre temps et les avons associées à plusieurs électroniques différentes : Marantz NR1200 (700 €), Naim Uniti Atom (2500 €), Leema Quasar (3.500 €), sans grande surprise les meilleurs résultats furent obtenus avec l'amplificateur/DAC/Réseau Leema. Nous devons avouer que le Marantz s'est montré très surprenant.
Les Davis Acoustics Courbet n° 4 depuis leur mise sur le marché en octobre 2019 sont encensées par la presse et par tous les revendeurs de la marque... Nous pratiquons les premières écoutes avec appréhension car si nous nous retrouvons avec la même déconvenue que lors de notre écoute de l'amplificateur NAD M10 (voir ici : https://www.opus51.fr/nouveautes-hifi/item/921-nad-m10-le-succes-est-il-merite), notre déception sera immense.
Rassurez-vous, la déception ne fut pas au rendez-vous, ces petites et discrétes enceintes colonnes en donnent largement pour votre argent. Nous les avons écoutées de nombreuses heures avec plaisir. Elles sont étonnantes même si il est vrai quelques défauts dans le rendu sonore persistent. Si leurs médiums enchantent, si leur "joie musicale" est contagieuse, si leur emprise sur l'espace de votre salon est admirable, le rendu des hauts graves est par moment légèrement envahissant, l'infra grave est, et c'est normal au vu du volume de cette petite colonne, inexistant, mais qui désire du 30 Hz dans 25 m² ? Les aigüs pourraient être plus subtiles et filés plus dans le haut mais alors ces enceintes auraient un prix de vente bien supérieur.
Si vous recherchez des enceintes à moins de 2.500 euros la paire, si vous désirez quelles soient performantes, petites, discrétes et costaudes alors ne cherchez plus, les Davis Acoustics Courbet n° 4 sont pour vous !
Les Notes :
Fabrication : 13/20
Image : 14/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 15/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51. Les avis donnés ne concernent que le produit testé.
Depuis maintenant quelques semaines nous possédons en magasin une paire de Davis Acoustics Courbet n° 7, fleuron de la nouvelle gamme Courbet qui signe un renouveau bienvenu chez le fabricant champenois. Le Design est sobre et élégant, il permet aux enceintes de cette gamme de s'intégrer parfaitement dans tous les intérieurs même les plus élaborés. Les équipements (haut-parleurs) de cette gamme sont de nouvelles créations hormis le medium qui équipait déjà les fameuses Olympia One Master.
Il était temps, pour nous, en ces périodes estivales de les mettre sur le grill. Surtout que les quelques écoutes déjà réalisées nous semblaient plus que prometteuses...
Système écouté : (lien boutique web)
Lecteur de CD et DAC : Fonel Simplicité Plus
Amplificateur intégré : Leema Tucana II Anniversary
Enceintes : Davis Acoustics Courbet n° 7
Câble de modulation : Fonel Référence
Câbles pour enceintes : Studio Connections Reference Plus
Cable secteur : Dilixaudio Power One
Barrette secteur : Isol-8 - Dilixaudio mini-Terra
Ainsi nous sont présentées les enceintes Davis Acoustics Nikita 3 par son concepteur :
"Les « Nikita » peuvent remettre en question de nombreuses écoutes de colonnes. D’une ouverture totale, définies et douces à la fois, les Nikita vont littéralement s’effacer au profit de la musique. La sensation de spontanéité délivrera une écoute très différente et très juste aussi, elles vont vous installer au plus près de la salle d’enregistrement et pour une immersion totale !"
La promesse est grande mais est-elle totalement tenue ? C'est ce que nous allons essayé de vérifier...
La Davis Acoustics Olympia Master One selon ses fabricants est un "véritable petit bijou d’ébénisterie, cette enceinte utilise les dernières technologies DAVIS (membrane KEVLAR de 5ème génération, filtre spécifique, tweeter dôme souple…), pour une écoute de proximité."
Lu dans la presse spécialisée française, d'où l'intérêt que nous portions à cette enceinte :
"Davis réussit un coup de maître avec cette nouvelle Olympia One à qui l’on peut prédire un avenir brillant tant son rapport qualité/prix est favorable et tant dans l’absolu la performance musicale nous a bluffés."
Lien boutique web : Davis Acoustics Olympia One Master
Davis Acoustics est un concepteur et fabricant d'enceintes acoustiques champenois qui "bouge les lignes" depuis maintenant plus de trente années.Justement, pour son trentième anniversaire, ce facteur d'éléments Haute-Fidélité ressort, améliorée, une des ses créations phares la Stentaure.
Lien boutique web : Davis Acoustics Stentaure Série 30
Et dire qu'en ce dimanche, sur ma bicyclette, j'aurais du parcourir les routes de la Montagne de Reims. Oui mais voilà, depuis ce matin 6h30, il tombe des larmes de pluie. Donc je me suis retranché, avec grand désespoir, dans un des auditoriums du magasin afin d'écouter de la belle musique. Le système Haute Fidélité en chauffe comprenait en son sein le tout nouvel amplificateur, pour Opus 51, Denon 2010AE. Le travail ma ratrappa, je devais le tester, je l'avais promis à mes chers lecteurs.
Présentons briévement la Bêêête : 24 kg sur la balance, c'est lourd ; une finition impeccable, à la japonnaise (Accuphase, Marantz...) ; toutes les connectiques désirées avec un petit oubli concernant au moins une entrée symétrique ; un design année 80-90 inspirant la confiance ; un prix étonnant au vu des qualités de cet amplificateur stéréo intégré soit 2.490 € ttc. En l'admirant, j'éprouve une grande souffrance pour certaines productions artisanales, certes parfois de qualité, mais loin d'inspirer une telle assurance. En ces temps de crises, prendre une assurance, une garantie pour se conforter de longues heures d'émotions musicales, cela n'a aucun prix.
Ecoutons la musique. Parce que Musiques il y a avec ce Denon 2010AE. Ici, nonobstant, son tarif, je l'ai marié à des enceintes Aurelia Graphica qui ne pardonnent guère aux électroniques leurs insuffisances. J'ai dérogé à ma règle qui veut qu'un sysème Hi-Fi, pour être performant, doit être homogène et qui dit homogénéité, dit prix équivalent pour tous les éléments de l'ensemble. En source, quoique j'ai pu lire à gauche ou à droite sur des forums audiophiles se proclamant mélomanes, l'Olive 4 HD en lecture de fichiers Haute Définition remplit avec bonheur sa fonction. Pour les câbles en O2A et TelluriumQ mon coeur balance...
Tous les types de musiques y sont passés, du rock progressif (Neal Morse, Marillion), de la variété française (Lavilliers, Brel, Manset), du jazz (Nik Bärtsch's Ronin, Oscar Peterson, Niels Landgren) aux musiques dîtes classiques (Bach, Beethoven, Mahler et Stravinsky) en passant naturellement vers l'Opéra, mon petit péché mignon.
Toutes s'écoutent avec grand plaisir. Cet amplificateur possède une réserve d'énergie stupéfiante et jusque là inconnue de votre écrivaillon dans cette gamme tarifaire. C'est réellement impressionnant, dans le grave j'ai pu découvrir des informations, des modulations que certains amplificateurs beaucoup plus onéreux sont incapables de fournir. Cet appareil est apte à retranscrire avec tranparence de très nombreuses modulations, à l'écoute de certains CD, j'ai vraiment eu l'impression d'entendre autre chose, plus de choses. Contrairement à mes craintes élaborées lors de l'écoute de certains produits entrée de gamme de ce constructeur japonnais, le haut du spectre sonore n'est jamais projetté, n'est jamais dure et aride, il est soyeux, confortable et riche. Du côté dynamique, certes j'ai déjà entendu ampli plus rapide mais généralement cette célérité s'effectue au détriment de la matière, de la richesse des timbres donc, ici, rien à regretter.
Justement abordons le sujet de la retranscription des timbres des instruments et des voix, tout est agréable, tout semble juste, la voix de Brel dans sa chanson Orly vous hérisse les poils tant l'émotion est présente. Mais là, tout est question de goût et seuls juges, je vous laisse.
Quant à la reproduction de l''image sonore elle est construite au niveau des enceintes en largeur et profondeur, elle est bien dimensionnée et reste réaliste ce qui tendrait à acréditer cet amplificateur d'une bonne gestion de la phase acoustique.
En conclusion dans cette gamme tarifaire, et en toute objectivité le DENON 2010AE est un très bon amplificateur stéréo intégré digne de s'intégrer à votre espace de vie.
Le Système d'écoute :
Amplificateur : Denon 2010AE
Sources : Olive 4 HD - Rega Isis
Enceintes : Aurelia Graphica
Câble de modulation : O2a Quintessence
Câble HP : TelluriumQ Ultra Black
Les Notes :
Fabrication : 16/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Image : 14/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 16/20
L'amplificateur intégré stéréo Denon PMA-2500NE est le fleuron Hi-Fi de la marque nippone sur le marché européen. Il est équipé de circuits push-pull avec transistors MOS-FET à ultra haute intensité, ainsi que d'un DAC compatible PCM jusqu'à 32 bits / 384 kHz et DSD jusqu'à 11,2 MHz, pour la conversion numérique-analogique depuis n'importe quelle source stéréo.
A la demande de plusieurs lecteurs, nous nous attelons à la rédaction de ce test. Ce produit est apparu il y a environ 24 mois. Si vous êtes assidus et courageux, vous avez peut-être lus, sur ce blog, des tests d'enceintes où nous utilisions le Denon PMA-2500 NE comme amplificateur (surtout pour les tests des produits Focal) c'est dire, a priori, tout le bien que nous pensons de ce produit.
Le Denon PMA-3000NE, dernier-né de la lignée, remplaçant de ce cher PMA-A110 qui avait su séduire les amateurs éclairés. Ce petit bijou délivre 80W par canal sous 8 ohms, de quoi satisfaire les caprices des enceintes les plus pointilleuses du marché. Une puissance maîtrisée, une fidélité irréprochable, à voir ?
Comme tous les joyaux haut de gamme de la maison Denon, il est bien entendu conçu et façonné dans les ateliers de Shirakawa, au Japon. Pas de surprise là-dessus, on n'attendait pas moins de leur part.
Amplification push-pull avancée, traitement numérique du signal d'une sophistication presque arrogante, et un étage phono qui tient tête à la concurrence… Le PMA-3000NE promet de délivrer une expérience sonore d'une clarté et d'une précision qui frôlent l'insolence. Mais après tout, n'est-ce pas ce qu'on est en droit d'exiger à ce niveau ?
Depuis plusieurs semaines l'amplificateur/DAC Denon PMA-A110 ne chôme pas. Il a fonctionné sur de nombreuses enceintes très différentes (Focal, Acoustic Energy, Davis Acoustics, Martin Logan, Lawrence Audio...).
Je commence à très bien le cerner mais, ce "test" je me refusais de l'écrire. Pourquoi travailler pour mes chers collègues mais avant tout concurrents ? Pour ces vendeurs sur le web qui vous le conseillerons sans l'avoir jamais mis en oeuvre, ces télévendeurs qui vous en parlerons sans réellement connaître son potentiel, ils débiteront une fiche marketing lue sur écran mais ne saurons jamais combien le travail des ingénieurs japonais afin de concevoir cette électronique fut de haute volée.
Le test du superbe amplificateur intégré stéréophonique Denon PMA-A110.
- prix : 6900 euros
- poids : 5.9 kg
- télécommande : oui... de toute beauté et programmable via le site Devialet
DYNAMIQUE :
Lors du titre Drum Solo de Manu Katché enregistré en live, le Devialet Expert 200 développe une belle énergie, les impacts sont rapides et précis. En comparaison avec notre amplificateur intégré de référence (Fonel Emotion) seul manque au Devialet un brin d'énergie, de puissance dans l'impact, mais rien de grave. La batterie prend possession de la zone d'écoute et à fort niveau (environ -10.00 sur l'amplificateur), nous nous surprenons à sursauter lors de certaines frappes.
Il est incontestable que Bernard Haitink est l’un des plus grands mahlériens de notre époque, l’orchestre de Chicago est l’une des plus éminentes phalanges au monde, la version de la deuxième symphonie qui nous est délivrée dans cette enregistrement public est, comment le décrire, expérimentale, intellectuelle et captivante. La prise de son Haute Définition délivre, d'origine une très belle dynamique qui par moment met à mal le "pauvre" amplificateur Devialet mais, avec honnéteté je dois le reconnaître il n'est pas le seul dans ce cas. Ici pour obtenir un niveau sonore acceptable, le niveau sur la façade du Devialet Expert 200 indique 0.00 soit des pics sonores à 90 dB à 2m50 des enceintes, nous devons "monter le son" et dans les "horribles" forte(s) du grand orchestre mahlérien, l'amplificateur a tendance à s'étouffer, les sons nous sont projetés aux oreilles de manière assez peu agréable. Ces problèmes disparaissent à une écoute sonore plus normale mais moins captivante (pics à 75 dB)... Enfin ! nous avons à faire avec un orchestre de plus 80 musiciens
TRANSPARENCE :
Pour rester avec G. Mahler et sa deuxième symphonie, une écoute attentive de l'andante moderato met en valeur toutes les qualités analytiques de l'amplificateur Devialet Expert 200. Nous apprécions le fourmillement et la précision avec lesquelles sont rendues toutes les subtilités orchestrales voulues par le compositeur. L'écoute est, alors, passionnante.
Hormis le zozotement insupportable, ici, de Oxmo Puccino, l'audition de la chanson Jamais quand il faut de I. Maalouf propose des choeurs détaillés à souhait, un ensemble orchestral précis et bien en place avec une orchestration fouillée. L'amplificateur Devialet Expert 200 ne masque aucune information et fournit une écoute analytique.
Le pouvoir analytique à niveau sonore raisonnable (75 dB à 2,50 mètres des deux enceintes sur des enceintes d'un rendement de 91,5 dB) est un des points forts de cet amplificateur, la bande passante "ressentie" semble très étendue si les enceintes restent faciles à "driver" comme c'est le cas ici (pour rappel, les Fonel Eureka possèdent leur propres amplificateurs pour le grave soit de 0 à 250 Hz ce qui représente environ 80% de l'énergie musicale.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Là où le bât blesse c'est à l'affichage du prix. Pour 6.900 euros ce produit est positionné à un tarif un peu trop élevé. Si seulement Devialet vendait cet Expert 200 au prix 4.900 euros, nous serions en possession d'un rapport Qualité/Prix de 16. Au vu des fonctionnalités, de la qualité de fabrication, de certaines qualités sonores, le Devialet eût été un bon investissement... L'entreprise française est-elle un brin trop gourmande ?
Naturellement nous avons testé l'entrée phono de l'Expert 200, elle est complètement paramétrable avec une facilité incroyable, terminé les "jumpers" à monter ou à baisser. A l'écoute nous apercevons le charme du vinyle sans être toutefois subjugué, la fluidité, la micro-dynamique d'un très bon étage de prèamplification phono n'est pas tout à fait au rendez-vous.
Les Notes :
Fabrication : 18/20
Image : 13/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 13/20
Qualité/Prix : 10/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
Entraperçu dans le n° 4 du magazine (?) VUMETRE, un entrefilet concernant les très efficaces supports de découplage Dilixiaudio Cantabile :
"Les supports de découplage Dilixaudio Cantabile ont été développés pour supprimer toute vibration parasite. Vendus par boîte de 4 au prix de 400 €, ils apportent un plus évident à l'écoute, et fonctionnent aussi bien sous les électroniques que sous les sources".
lien boutique internet : DILIXAUDIO CANTABILE
Pour ce Disquaire Day 2018, nous vous avons concoctés un système Haute-Fidélité entièrement analogique sans aucun artefact pouvant intervenir sur la beauté musicale de vos sillons préférés.
Venez redécouvrir vos Vinyles préférés sur une chaine Hi-Fi composée d'enceintes "Large Bande" (un seul haut-parleur et aucun filtre entre l'amplificateur et l'enceinte), un amplificateur à lampes et une platine vinyle équipée d'une cellule Benz, une Référence !
Platine vinyle Funk Firm Vector V + cellule Benz Micro.
Enceintes Large Bande Bodnar Audio Alcedo.
Amplificateur Fezz Audio Luna Prestige.
Dynaudio EMIT 30 : Un pied dans le haut de gamme, l’autre sur la moquette
Dynaudio… Cette marque danoise qui, depuis des décennies, nous fabrique des enceintes avec un sérieux nordique et une constance métronomique. Des enceintes conçues par des ingénieurs en col roulé qui ne plaisantent pas avec la neutralité du son… enfin, c’est ce qu’ils aiment à dire. Parce qu’en réalité, leur signature sonore, aussi maîtrisée soit-elle, n’est pas toujours aussi froide et clinique qu’ils voudraient le faire croire.
Aujourd’hui, on s’intéresse aux EMIT 30, une paire d’enceintes colonne qui se veut l’entrée de gamme de Dynaudio. Et chez eux, l’entrée de gamme, c’est déjà le haut de gamme chez d’autres.
lien boutique : Edwards Audio IA1-R
Caractéristiques :
Puissance : 2 x 50 watts sous 8 ohms
Entrées : 3 x haut niveau RCA
Bande passante: 20-20.000 +/- 1.5 dB
Télécommande : oui
Musiques écoutées :
Le Système d'écoute :
Les Notes :
Souvent lors de nos écoutes en magasin, lorsque nos clients recherchent des enceintes entrée/moyenne gamme nous utilisons comme amplificateur le "petit" Edwards Audio IA2-R. Cela s'est fait naturellement sans acte volontaire de notre part, cet anglais s'est imposé de par son naturel, son dynamisme, sa musicalité et son tarif abordable...
Quelques mois après avoir fait sa connaissance, il était temps que nous nous mettions au travail et que nous vous le présentions.
FABRICATION :
Sa fabrication est à l'anglaise (voir les produits Rega), simple et efficace.
Ses dimensions, boîte à chaussure, lui permettent de ne pas envahir vos meubles et étagères.
Sa face avant en "Plexiglas" procure à cet amplificateur un côté haut de gamme, surtout lorsque vous le mettrez sous tension.
Sa face arrière propose toutes les connexions, 4 entrées ligne, 3 en RCA et une mini-jack 3.5mm, une entrée phono MM en option (+100 euros) et 2 sorties pour enceintes exclusivement avec connecteurs bananes, à l'anglaise. Rien de superflu, que du nécessaire et... c'est bien suffisant pour écouter de la Musique !
Musiques écoutées :
J'ai entendu dire que lors de notre précédent test, nous parlions trop Musique et pas assez Technique... Nous allons essayés de corriger le tir mais avouons, cela va nous être bien difficile car pour nous la finalité de tous les produits que nous testons est d'écouter de la musique, des musiques... de découvrir et de partager .
D'ailleurs pour prouver notre bonne volonté, tous les enregistrements CD écoutés pour ce test ont été pris dans le superbe, que disons-nous magnifique coffret "The Originals" édité par la Deutsche Grammophon il y a une année déjà.
Soit, 50 galettes à déguster sans modération, proposant une synthèse de l’écurie Deutsche Grammophon : dans leurs atours réactualisés, où chaque compact disc est réhabillé comme s’il s’agissait du vinyle d’époque (avec visuel de couverture originale). Les interprétations légendaires s’y bousculent faisant de cette nouvelle somme, un coffret discographique à acquérir ABSOLUMENT.
Attention : cet amplificateur est assez sensible à la phase du secteur... Cela signifie que lorsque la phase est connectée "du bon côté", le son du Edwards Audio IA2-R s'en trouvera comme bonifié. La qualité des graves et des aigus, le relief de l'image stéréo seront directement affectés par cette "phase", et l'impression globale, à l'écoute, sera meilleure.
IMAGE :
Tester la bande passante d'un système audio cela devient un brin plus compliqué. La meilleure solution, à notre avis, c'est d'écouter un enregistrement bien réalisé d'une oeuvre du XXéme siècle pour grand orchestre : une symphonie de Mahler, de Shostakovitch ou une musique de film (J. Williams, H. Zimer, J. Horner...) par exemple. Ici nous écouterons une oeuvre rendue ô combien célèbre par le cinéma, un poème symphonique composé en 1896 par le munichois Richard Strauss, Also Sprach Zarathustra. La version que nous en offre H. von Karajan, à la tête de l'Orchestre Philharmonique de Berlin, certainement le plus beau son du monde, démontre les capacités et les limites de notre amplificateur. L'amplificateur Edwards Audio IA2-R, propose une bande passante légèrement atténuée aux deux extrémités du spectre, atténuation plutôt moins importantes que certains concurrents. est-ce un point négatif ? Oui et... Non. Un tel amplificateur est dédié à des enceintes qui sont incapables de reproduire correctement une fréquence grave de 35 Hz et encore moins une fréquence à plus 16 kHz. Donc cette limite est même bien venue car quelle est l'utilité d'exciter des haut-parleurs dans des fréquences qu'ils maîtrisent mal ?
Globalement l'image construite par l'amplificateur Edwards Audio IA2-R est plus profonde que large ce qui nous déroute un peu car c'est bien la première fois que nous rencontrons ce phénomène.
TIMBRES :
DYNAMIQUE :
La dynamique : que serez la musique sans le rythme ? Voilà ce que nous allons essayer d'éprouver à l'écoute d'un élément Haute Fidélité ; sa capacité à respecter le rythme, c'est à dire principalement sa capacité à gérer les écarts micro-dynamiques. Cela peut sembler abscons mais en finalité cela est très simple. De nombreux systèmes Haute Fidélité lissent, simplifient la musique, ils soustraient une grande partie du relief musical... Voilà c'est la dynamique qui disparaît. D'autres, par contre, souvent des amplificateurs à Lampes en rajoutent mais cela nous paraît moins catastrophiques...
Comment tester cette dynamique ? Avec des pressages CD récents cela devient très difficiles car tous sont compressés, la dynamique est atténuée afin de facilité l'écoute, nous avons l'impression d'entendre de nombreuses informations mais en réalité tous les sons, nous exagérons un peu mais à peine, sont au même niveau sonore. Cela est très pratique lors d'écoutes en milieu bruyant (voiture par exemple) ou via des systèmes sonores entrées de gamme (mini chaines, systèmes multiroom...) mais cela devient insupportable en écoute Haute-Fidélité. Que cela soit dit !
Certains label discographique s'honorent, et ils ont bien raison, de proposer des enregistrements naturels, non retouchés. C'est eux que vous devez privilégier pour ce type de test : Chesky records, Challenge Records, Reference Recording, Stockfish Records, 2L, Exton et bien d'autres maisons de disque travaillent biens... A vous de choisir.
Dans le Blue traditionnel de David Johansen and the Harry Smiths enregistré par l'équipe Chesky en 2000, la dynamique de chaque instrument et de la voix masculine sont bien respectées lorsque nous l'écoutons au travers l'amplificateur Edwards Audio IA2-R. Notre élément audio anglais se sort bien de ce test, à aucun moment il ne tasse la dynamique. Les moindres nuances des percussions, les belles attaques sur les cordes de la contrebasse sont retranscrites avec véracité. Certes sa puissance est limitée mais à écoute domestique tout se déroule ma foi plutôt bien.
Reference Recordings est un label californien basé à San Francisco qui propose des enregistrements de grande qualité. Pas d'esbroufe mais la vérité, tel pourrait être leur slogan. Dans cet enregistrement où Dick Hyman (piano) est accompagné de 6 superbes musiciens "old school" dont K. Peplowski à la clarinette, nous succombons à la richesse des timbres et à la dynamique des instruments entendus. Un peu d'enthousiasme ne fait jamais de mal. Sur un système audio plus haut de gamme, l'écoute d'un tel enregistrement possède un nous-ne-savons-quoi qui vous transporte ailleurs. Mais, là, avec l'amplificateur Edwards Audio IA2-R s'est franchement déjà bien !
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Les quelques limites que nous avons ressenties lors de nos écoutes sont assez logiques pour un amplificateur intégré stéréo de cette gamme de prix, elles ne sont pas rédhibitoires pour qui veut se faire plaisir à écouter de la musique.
Nous avons comparé le Edwards Audio IA2-R à quelques leader du marché et, il n'a pas de quoi rougir. Ils sont très, trop rares les amplificateurs entrée/moyen gamme capables de reproduire la musique dans de telles conditions qualitatives. Naturellement, et nous ne vous mentirons pas, cet amplificateur, comme tous les amplificateurs à moins de 1.500 euros est plus apte à reproduire les petits ensembles orchestraux, les musiques modernes que de grands ensembles symphoniques. Pour qui est amoureux des musiques jazz, des musiques baroques alors le Edwards Audio IA2-R est une belle acquisition (les musiques commerciales modernes passeront aussi sans aucune difficulté sur ce type de produit, mais là nous écrasons des évidences).
Les résultats sonores obtenus en compagnie des enceintes de la marque Xavian série Neox sont d'un grand intérêt, attention de ne pas relier cet amplificateur à des enceintes qui auraient tendance à être "sèches" et à trop exposer le haut du spectre sonore.
Les "Pros and Cons" :
Amplificateur : Edwards Audio IA2-R
Sources : Leema Elements CD
Enceintes : Xavian Neox 2
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor Plus
Câbles HP : Studio Connections Reference Plus
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Les Notes :
Fabrication : 13/20
Image : 13/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 16/20
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