Bach – Les Variations Goldberg (Glenn Gould 1955)
Artistes principaux : Glenn Gould
Paru en 1956 (enregistrement juin 1955 Columbia Masterworks Records)
Genre : classique
Note Technique : 5/10
Lien Qobuz : Variations Goldberg
Amis mélomanes, il est temps de faire frétiller vos tympans avec la noble arrivée de la marque Eversolo chez Opus 51. Oui, je sais, encore une marque qui vous promet monts et merveilles pour « révolutionner » votre écoute. Mais cette fois, tenez-vous bien : Eversolo, c’est un peu le caviar de l’univers hi-fi (le prix en moins… ou en plus, selon votre banquier).
D’abord, laissez-moi vous susurrer quelques doux noms :
En somme, Eversolo se targue de déployer une précision chirurgicale, un design épuré et des composants triés sur le volet, le tout pour vous convaincre que l’extase sonore est à portée de main… ou à portée de carte bleue, c’est selon. La bonne nouvelle : tout cela est enfin disponible chez Opus 51. Alors si vous pensiez avoir fait le tour des sensations fortes en hi-fi, Eversolo vient justement vous rappeler qu’il y a toujours une nouvelle marche à gravir dans la quête de l’écoute parfaite.
Rendez-vous chez Opus 51 et, avec un peu de chance, vous sortirez conquis… ou un brin plus cynique, mais au moins votre musique n’aura jamais sonné aussi bien.
Bonne quête acoustique !
Le Rodage Hi-Fi : Mythe Audiophile ou Véritable Alchimie Sonore ?
Vous venez de casser votre tirelire pour acquérir un amplificateur Marantz Model 60n et une paire d'enceintes Pylon Jade 20, persuadé que, dès la première note, votre salon se transformera en salle de concert privée. Mauvaise nouvelle : non seulement vos nouvelles enceintes ne sonnent pas comme dans le showroom, mais en plus, on vous annonce qu'il va falloir "les roder". Ah, ce doux euphémisme pour vous faire patienter pendant que vos haut-parleurs s'assouplissent... ou que votre oreille s'habitue ?
Pylon Audio : encore une marque, mais pas n'importe laquelle
Pour ceux qui veulent se faire une idée du son Pylon sans traverser l’Europe, sachez que quelques références sont à découvrir à Reims, chez Opus 51. Une bonne occasion de juger par vous-même si cette marque polonaise mérite sa réputation.
Bon, on en a vu passer des fabricants d’enceintes, et franchement, beaucoup se ressemblent. Mais de temps en temps, une marque sort du lot, et Pylon Audio en fait partie. Une boîte polonaise, lancée en 2011, qui a décidé de faire les choses à sa façon : conception et fabrication maison, contrôle total sur la chaîne de production, et un rapport qualité/prix qui fait grincer des dents certains concurrents. Allez, voyons ce qu’ils ont dans le ventre.
Led Zeppelin – Physical Graffiti (1975)
Artistes principaux : Led Zeppelin - Robert Plant : chant, Jimmy Page : guitare, John Paul Jones : basse et claviers, John Bonham : batterie
Paru en le 24 février 1975 (Swan Song Records (le label du groupe, fondé en 1974)
Genre : Rock, Blue Rock
Note Technique : 5/10
Lien Qobuz : Led Zeppelin
Après l'énorme succès de "Houses of the Holy" (1973), Led Zeppelin, toujours plus mégalos, ont décidé de voir encore plus grand. Ils ont enregistré un tas de nouveaux morceaux en 1973-74, mais se sont retrouvés avec un excédent de matériel. Plutôt que de faire le tri, ils ont eu la "brillante" idée d'en faire un double album en y ajoutant des chutes de studio de leurs albums précédents.
"Physical Graffiti", c'est le titre de ce truc. Un titre qui se veut sans doute être une métaphore de leur ambition démesurée. On y trouve un peu de tout : du blues, du hard rock, du folk, et même des touches de progressif. Bref, un fourre-tout indigeste où le groupe semble s'éparpiller. On a l'impression qu'ils ont voulu caser toutes leurs idées, même les plus mauvaises.
Alors, chef-d'œuvre ou pétard mouillé ?
Keith Jarrett : The Köln Concert (24 janv. 1975)
Artistes principaux : K. Jarret (piano)
Paru en 1975 , Columbia Records
Genre : Jazz, Improvisation Piano
Note Technique : 8/10
Lien Qobuz : The Köln Concert
Encore un anniversaire pour ce fameux Köln Concert. Comme si on n’avait pas déjà tout entendu à propos de la soirée où Keith Jarrett, au bout du rouleau, aurait improvisé un chef-d’œuvre sur un piano de secours. On dit que les premières notes évoquent le lever de rideau de l’Opéra de Cologne, et il faut croire que certains y voient un signe du destin — pourquoi pas. L’histoire est connue : Jarrett arrive fatigué, malade du dos, et trouve un instrument qui grince plutôt qu’il ne chante. De quoi annuler le concert ? Pas du tout. Comme souvent, ce sont les pires obstacles qui nourrissent la légende.
L’avenir de la distribution audio moyen et haut de gamme en France : repenser le partenariat entre marques, distributeurs et boutiques
Depuis plus de quarante ans, le marché français de la Hi-Fi a connu des transformations profondes, tant dans les habitudes des consommateurs que dans les modèles de distribution. Jadis, les passionnés de haute fidélité arpentaient les magasins spécialisés, échangeaient avec des vendeurs experts et découvraient les nouveautés en conditions d’écoute optimales. Aujourd’hui, les enjeux sont multiples : l’e-commerce a bouleversé les schémas d’achat, les coûts de stock pèsent lourdement sur la rentabilité des indépendants, et la clientèle est désormais plus sensible au marketing des grandes marques industrielles, au point de négliger ou d’ignorer parfois les fabricants artisanaux aux produits pourtant souvent plus qualitatifs.
Dans cet article, nous dresserons un panorama des évolutions du marché, nous analyserons les difficultés rencontrées par les magasins indépendants, puis nous proposerons des pistes pour réinventer la distribution et restaurer un véritable partenariat entre les marques, les distributeurs et les points de vente. Enfin, nous verrons comment répondre aux nouvelles attentes d’une clientèle de plus en plus informée, mais aussi de plus en plus influencée par la communication des « mastodontes » du secteur.
L’hiver s’illumine de mille promesses : place aux soldes !
Dès ce mercredi 8 janvier 2025, les vitrines s’animent, les étiquettes frémissent et les bonnes affaires s’invitent dans le quotidien des mélomanes. Entre enceintes élégantes et amplificateurs raffinés, entre convertisseurs sophistiqués et streamers dernier cri, la saison des réductions déploie son faste hivernal. Quatre semaines durant, jusqu’au mardi 4 février 2025, les chasseurs de bonnes affaires arpenteront les auditiriums de Opus 51, à l’affût des trésors cachés et des remises enchanteresses.
Que la symphonie des soldes commence !
Lien Boutique Internet : SOLDES OPUS 51
Coups de cœur audio 2024 : l'année des belles surprises
Alors que le froid s’est installé sur la Champagne et que la neige menace de recouvrir les vignes, nous voici plongés dans l’ambiance feutrée de cette fin d’année. Le 29 décembre, le soleil a déjà disparu à l’horizon, laissant place à une nuit hivernale propice à la réflexion. C’est le moment idéal pour revenir sur les coups de cœur audio qui ont marqué cette année 2024. Contre toute attente, ils ont été nombreux, et je suis moi-même surpris par la richesse des découvertes réalisées.
Plutôt que de détailler chaque produit, je vous invite à consulter les tests publiés sur ce blog (un accès direct est disponible via le menu en haut à droite de l’écran, merci Jérémy !). Aujourd’hui, je souhaite mettre en lumière les véritables pépites qui ont enchanté mes oreilles cette année.
Ah, les disques de Noël... L'éternelle symphonie glacée qui revient nous hanter à chaque hiver ! Dans ce grand cirque des festivités musicales, les mêmes artistes déterrent leurs vieux carnets de chants, comme Diana Krall dont le jazz, aussi prévisible que les flocons de décembre, nous enveloppe de sa froideur calculée, millésime après millésime.
Et que dire de Tony Bennett, ce crooner éternel, qui nous ressert son 'Winter Wonderland' comme un chocolat chaud tiédi au micro-ondes ? Ou de Michael Bublé, ce Sinatra des temps modernes, qui fait fondre les cœurs des ménagères avec ses reprises aussi lisses que la glace d'un lac gelé ?
Puis surgit l'ombre d'Elvis, ce phénix du rock qu'on invoque rituellement à chaque solstice, pour qu'il nous susurre ses mélancolies hivernales. Dans son sillage, voici que resurgissent les Beach Boys, ces californiens égarés dans la neige, tentant désespérément de nous faire croire que 'Little Saint Nick' est aussi cool que leurs tubes estivaux.
Nils Landgren, ce Viking du swing, dégaine son trombone tandis que BB King nous rejoue ses blues de Noël, aussi glacés que les vitrines des grands magasins. Et parlons de Nat King Cole, dont le 'Christmas Song' résonne dans nos têtes comme une berceuse entêtante qu'on ne peut plus arrêter.
Cette grande valse du recyclage musical, aussi brillante que les guirlandes de plastique qui ornent nos centres commerciaux, fait tourner la grande roue du commerce. Rod Stewart lui-même s'y met, transformant sa voix rocailleuse en velours festif, pendant que Bob Dylan grommelle 'Must Be Santa' comme un père Noël grognon qui aurait bu trop de vin chaud.
Les maisons de disques, ces alchimistes modernes, transforment ces rengaines éculées en lingots d'or, pendant que le public, fidèle à son rôle de dinde de Noël consentante, se précipite année après année vers ces festins musicaux réchauffés. Même les Ramones, ces punks au grand cœur, n'ont pas résisté à l'appel des cloches de Noël, nous offrant leur version survitaminée de 'Merry Christmas'.
Mais n'est-ce pas là la magie de Noël ? Cette capacité infinie à nous faire avaler les mêmes mélodies comme si c'était la première fois, dans un éternel retour aussi prévisible que réconfortant, pendant que Frank Sinatra continue de nous faire rêver d'un 'White Christmas' depuis l'au-delà...
Sélection Qobuz 2024 : Disques de Noël