lundi, 09 novembre 2020 10:56

Lawrence Audio Mandolin : le test

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Lawrence Audio est un fabricant d'enceintes acoustiques Haut de Gamme aux exigences qualitatives superlatives. A son catalogue, nous trouvons deux familles d'enceintes, les "Instruments" et les "Birds". Les Mandolin, ici présentées, sont les premiers modèles de la famille "Instruments". Ce sont des enceintes de type "bibliothèque" fournies avec leur support dédié.

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Les belles enceintes Lawrence Audio Violin SE sont arrivées chez Opus 51 fin novembre 2017. A cette époque les nouveautés furent nombreuses et, ce n'est que depuis quelques jours, que nous avons pu découvrir, écouter avec attention ces enceintes atypiques de par leur présentation, de par leur conception.

Après quelques tests plus ou moins concluant à nos oreilles, nous avons décidé de vous les présenter accompagnées de l'excellent amplificateur stéréo Fonel Emotion AB que nous ne présentons plus.

 

Système écouté : (lien boutique web)


Sources : Leema Libra (DAC)
Serveur audio : InnuOs Zenith
Amplificateur intégré : Fonel Emotion AB
Enceintes : Lawrence Audio Violin SE
Câbles de modulation : Fonel Reference XLR
Câble USB : Leema Reference 2
Câbles pour enceintes : Black Rhodium Athena
Cable secteur : Dilixaudio Power One - Black Rhodium Titan
Barrette secteur : Isol-8 - Dilixaudio mini-Terra

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Le Rodage Hi-Fi : Mythe Audiophile ou Véritable Alchimie Sonore ?

Vous venez de casser votre tirelire pour acquérir un amplificateur Marantz Model 60n et une paire d'enceintes Pylon Jade 20, persuadé que, dès la première note, votre salon se transformera en salle de concert privée. Mauvaise nouvelle : non seulement vos nouvelles enceintes ne sonnent pas comme dans le showroom, mais en plus, on vous annonce qu'il va falloir "les roder". Ah, ce doux euphémisme pour vous faire patienter pendant que vos haut-parleurs s'assouplissent... ou que votre oreille s'habitue ?

mercredi, 30 mars 2011 10:14

Leane Etnik M : le test

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Les enceintes colonnes Leane Etnik M sont hautes de 165 cm et sont recouvertes d'une finition "vrai cuir" assez exceptionnelle. Leur design dénote dans le petit monde des enceintes acoustiques françaises et cela pour le plus grand plaisir de nos intérieurs.
Leane est une toute nouvelle entreprise installée en Alsace, toute proche des usines Bugatti. Les enceintes sont conçues et réalisées entièrement en France, seuls les Haut Parleurs proviennent de Norvége.
Revenons au modèle qui nous intéresse les Etnik "M", dans la gamme elles viennent juste après les "S" et se positionnent juste avant les "L". Il est possible de se les procurer dans différentes teintes de cuir et même en laque blache ou noire. Leur tarif est de 4.990 euros ttc la paire en offre de lancement. Ce sont des enceintes de type colonne basses Réflex trois voix. Elles sont équipées de 2 boomers de 17 cm SEAS, d'un medium de 10 cm en papier SEAS et d'un tweeter SEAS.

Count Basie : CB Express

  • comme souvent sur ce titre notre première impression concerne les basses, ici elles sont précises et rapides même si l'infra basse est pratiquement absent, il a la grâce de ne pas venir nuire à l'écoute,
  • rapidement notre oreille est attirée par les cimbales de la batterie qui sont ici légérement mises en avant mais sont reproduites sans dureté avec leur vérité métallique,
  • les cuivre entrent en action et là nous sommes étonnés par la superbe image sonore reproduite. L'image horizontale est commune à pratiquement toutes les enceintes correctement conçues mais ici ce qui frappe c'est l'image verticale. L'orchestre est large, haut et profond,

Jessica Pilnas + Nils Landgren : The Winner Takes it All

  • ici, pour une rare fois, la chanteuse chante réllement debout. cela rappelle un peu l'image reproduite par de grands panneaux acoustiques, un règal,
  • la reproduction sonore semble transparente, précise et fouillée... Attention cette impression est peut être due à une légére remontée du haut du spectre (sans aucune projection et dureté) et à un très léger creux dans le bas medium ? Dans tous les cas l'écoute est extrêmement agréable et l'émotion musicale est palpable,
  • le solo au trombone de Nils Landgren est rendu avec toute sa beauté cuivrée, d'une grande présence et d'une profondeur abyssale.

S. Rachmaninov : Concerto n°2 (V. Ashkenazy + B. Haitink)

  • l'introduction du piano à la main gauche est un pur bonheur ensuite viennent les cordes de l'orchestre qui remplissent la salle d'écoute, grande émotion. Etrangement, avec les Leane la salle devient plus profonde que large,
  • certes nous aurions pu souhaiter un tout petit peu plus de matière dans les timbres des cordes basses par exemple mais n'oublions pas que nous sommes en présence d'enceintes mileu de gamme, et qu'ici sur ce type de musique l'écoute est vraiment très plaisante,

Système de test:

  • Amplificateur intégré Rogue Audio Tempest (KT88),
  • Lecteur de CD Resolution Audio Opus 21,
  • Cables Enceintes Abbey Road Reference,
  • Cable de modulation AudioQuest Columbia,

Les notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 13/20
Image : 12/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 12/20

dimanche, 28 août 2016 09:23

Leema Acoustics Tucana II : le test

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Leema Acoustics est une société galloise qui conçoit, avec des méthodes artisanales, du matériel Haute-Fidélité au sein d'un environnement industriel. L'élément Tucana II représente, à ce jour, l'amplificateur intégré stéréo le plus haut de gamme de l'entreprise. Sa conception et sa réalisation n'ont rien à envier aux produits leader du marché : Yamaha A-S3000, Marantz PM-11s1, Accuphase E-260.
Par contre, sans rien dévoiler de ce test, sa musicalité, sa vivacité, son dynamisme, sa neutralité, en font un produit d'excception ! A vous de juger.

Lien boutique web : Leema Tucana II

dimanche, 19 juillet 2015 09:01

Leema Elements Amplificateur : le test

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La société Leema fut créée en 1998 par deux ingénieurs de la BBC Lee Taylor et Mallory Nicholls qui avaient pour objectif la conception d'une enceinte "miniature" capable de rivaliser avec des systèmes audio beaucoup plus imposants et coûteux. Il leur fallut quatre années de laborieuses recherches pour finaliser l'enceinte Xen qui rencontra un fabuleux succès. Dans la foulée, Lee et Mallory développèrent leur premier amplificateur le Tucana qui reçu en 2007 la distinction en Grande Bretagne d'"amplificateur de l'année". L'aventure Leema était sur de bons rails... Aujourd'hui ces superbes produits "gallois" sont distribués en France par la société Exclusive-Audio et sont à découvrir entre autre chez Opus 51.

FABRICATION :

En 2015 Leema propose trois gammes d'électroniques ; Constellation, Spectrum et Elements, quatres modèles d'enceintes acoustiques et trois gammes de câbles audio.
Pour la première fois nous plongeons dans cet univers celtique et commençons notre quête par la découverte de la gamme Elements. Ici, nous découvrons un Amplificateur Stéréo Intégré, un DAC, un pré-amplicateur (analogique), un bloc de puissance stéréo, un étage de préamplification Phono et naturellement un lecteur CD. Tous les produits de la famille Elements se présente dans un un format inhabituel de 21,7 cm de large contre 43 cm pour le format standard, leur châssis est rigide, de qualité et la face avant de tous ces "éléments" est réalisée en aluminium de forte épaisseur, les finitions noire ou argent-blanc du plus bel effet sont disponibles. Une fois en main les produits Leema Elements inspirent confiance.

L'amplificateur Stéréo Intégré de la gamme Elements, sujet de ce test, annonce fièrement une puissance de 56 watts par canal sous 8 ohms. Nous constaterons que cette puissance, liée à une bonne capacité en courant semble réelle. C'est déjà un bon point pour ce produit.
Cet "Elements" est équipé de toutes les entrées analogiques nécessaires, et possède des sorties pour deux enceintes acceptant exclusivement les terminaisons bananes... à la mode anglaise. De série, Leema a eu l'intelligence de lui adjoindre un DAC 24/192 Haut de Gamme et asynchrone pour son entrée USB. Encore un bon point pour cet amplificateur !  
Une sortie casque et une entrée analogique sous jack 3.5 mm équipent la façade de cet amplificateur à la gauche d'un bel afficheur "led" indiquant et la source, et le volume, et la fréquence de fonctionnement du DAC.
Le tour du propriétaire est complet, commençons les écoutes... Celles-çi s'effectuèrent dans un pièce de 23 m² assez claire avec un temps de réverbération d'environ 0.8 seconde.



Caractéristiques principales 

- Puissance sous 8 Ω - 2 x 56 W RMS - sous 4 Ω - 2 x 105 W RMS - sous 2 Ω - 2 x 155 W RMS
- Entrées analogiques :
     - 3 x asymétriques RCA
     - 1 x symétrique XLR
     - 1 x 3.5 mm mini jack on front panel
- Entrées numériques :
     - 3 x SPDIF optique 24 bit / 192 kHz
     - 1 x SPDIF co-axiale RCA 24 bit / 192 kHz
     - 1 x USB Asynchrone 24 bit / 192 kHz
- Dimensions (L x H x P) - 217 mm x 90 mm x 375 mm


Musiques écoutées :

  1. CD - D. Colin et Ornette - La rua Madureira (Univers Nino / Cristal records 2014)
  2. CD - E. Rava - Smile (On the Dance Floor - ECM 2012)
  3. CD - Yello - The Expert (Touch - Yello 2009)
  4. CD - Tarja - Victim of Ritual (Colours in the Dark - earmusic 2013)
  5. CD - G. Mahler - Revelge  (Des Knaben Wunderhorn (Henschel-Herreweghe - Harmonia Mundi 2006)
  6. CD - Schubert - La Truite "Andantino" (Alvarez Quartet-B Furtok - Tacet 2001)


IMAGE :

La scène sonore retranscrite par un amplificateur est souvent, pour ne pas dire toujours, tributaire de la bande passante réelle qu'est capable de fournir cette électronique. Sur la papier, tous les amplificateurs du marché, de 300 à 15.000 euros ont une bande passante théorique de 5 à 50.000 Hz au minimum mais ceçi n'est vrai que si le signal retranscrit ne possède qu'une fréquence, en musique cela n'existe pas. Merci de ne jamais oublier que l'amplificateur "alimente" une résistance fluctuante ; l'enceinte acoustique, exercice compliqué et périlleux.

Si, avec assiduité, vous avez lu nos précédents tests, vous savez que la plage The Expert du groupe Yello peut être très démonstrative. En compagnie du Leema, quelque soit les enceintes testées, l'écoute est bluffante, le système audio disparaît totalement et notre salon est submergé par des sons, des voix et une basse profonde rarement reproduite par un amplificateur appartenant à cette gamme tarifaire. Nous avons l'impression d'être un présence d'un système Haute Fidélité bien plus onéreux.  

Après l'écoute récréative de cette plage du groupe suisse Yello, abordons des "choses" un peu plus sérieuses et analysons le savoir-faire de ce Leema Elements dans la construction d'une scène sonore avec l'audition du lied Revelge de Gustav Mahler.  Le baryton allemand Dietrich Henschel se positionne d'emblée devant l'orchestre au milieu de notre salon, il devient presque palpable, sa voix étonne et sa narration passionne. Subtilement en retrait, l'orchestre symphonique s'étend de gauche à droite et d'avant en arrière sans limite physique audible. Fermons les yeux et retrouvons nous dans la salle où les musiciens furent captés... Enfin ne nous emballons pas, nous ressentons presque ce que nous venons de décrire...

TIMBRES :

Enrico Rava
est l'un de nos trompettiste préférés, sa trompette possède la chaleur, la beauté de son pays, l'Italie. En lui résonne Verdi et Puccini. En 2011, en compagnie de quelques musiciens amis, le Parco della Musica Jazz Lab, il rendait hommage, au travers d'un superbe concert capté par l'écurie allemande ECM, à Michaël Jackson. L'écoute du titre Smile, nous savons ce n'est pas une composition de M. Jackson mais ce fut l'un de ses thèmes favoris, révèle une trompette toute en splendeur, sensible, puissante, juste, procurant une émotion difficile à décrire mais forte. Rien ne s'installe entre nous et les musiciens, le système audio, d'une rare transparence, d'une vraie fidélité, laisse l'émotion nous gagner. Sans effort la Musique est là, elles n'est pas une abstraction intellectuelle.. 

En 2001, le Alvarez Quartet accompagné du contrebassiste B. Furtok et de la pianiste argentine C. Piazzini nous offrait une superbe interprétation du Quintette "La Truite" de Schubert. L'amplificateur Leema Elements démontre une belle transparence, le suivi des 6 instruments ne pose aucune difficulté, la ligne de la contrebasse reste bien définie et distincte, ce qui, sur ce type de produit dans cette gamme de prix, est très rare. L'entrée du piano est de toute beauté et n'écrase pas la légèreté du quatuor à cordes. Les cordes sonnent avec une belle vérité, nous sommes en présence d'un amplificateur précis, neutre et jamais dure et agressif.

D'où provient l'émotion lorsque nous écoutons de la musique ? La vraie émotion, celle qui vous hérisse les poils sans que vous y preniez garde. Plus le temps passe, plus nous sommes persuadé que seul un système extrêmement neutre et transparent est apte à être son vecteur. Le Leema Elements appartient à cette famille. Lorsque nous écoutons la superbe interprétation commis par la chanteuse Ornette et le clarinettiste basse D. Colin du petit chef d'oeuvre de Nino Ferrer "La rua Madureira" l'émotion est palpable, les moindres nuances de vibrato, les moindres hésitations, le somptueux timbre de la clarinette, tout tend vers le plaisir auditif. Nous n'écoutons plus du matériel Haute Fidélité, nous vivons une histoire triste et nostalgique.
 

DYNAMIQUE :

Restons en compagnie de Schubert et constatons que le label allemand Tacet nous propose avec cet enregistrement aucunement trafiqué une écoute à la dynamique digne, enfin presque, d'un concert. Entre le fortissimo des 6 instruments à l'unisson et le pianissimo du violon solo les écarts de dynamique sont gigantesque. l'amplificateur ne tasse jamais le fortissimo et le pianissimo n'ai jamais noyé dans un bruit électronique.

Tarja
est une chanteuse soprano finlandaise de Métal-Symphonique à la mode lyrique. Elle débuta sa carrière en "frontwoman" du groupe à succès Nightwish qu'elle quitta, pour une carrière solo, en 2005 (en réalité elle fut démissionnée du groupe). Son dernier album studio dont est extrait le titre Victim Of Ritual date de 2013. Cette composition ultra produite est introduite par le boléro de Ravel arrangé à la mode orientale et dérive assez rapidement vers un rock Métal FM d'assez bonne qualité. Le Leema Elements ne se démonte jamais, pendant toute cette avalanche de sons parfois sauvages et tel un fantassin de l'armée napoléonienne il reste droit dans ses bottes.

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Vous aurez compris à la lecture des différentes analyses précédentes que nous sommes tombés sous le charme de ce petit amplificateur. Pour être honnête, il nous a fallu un certain temps pour l'adopter. pour l'apprivoiser. Sa transparence, sa neutralité nous ont obligé à porter une très grande attention à tous les éléments qui lui étaient joints. L'idéal est de l'accompagner de câbles et d'enceintes d'une grande neutralité et d'une belle définition afin de ne jamais perdre aucune information, et de laisser la musique vivre.
Sa partie DAC est très correcte et permet de se passer de tout élément externe, branchez lui un serveur audio à (InnuOs par exemple) à son entrée USB et laissez vous transporter. Mieux encore, adjoignez lui le petit DAC Elements de chez Leema et là... Plaisirs garantis.
Le rapport Qualité/Prix/Musique de cet amplificateur Leema est excellent. Une belle découverte.


Les "Pros and Cons"  : 


     + les fonctionnalités très complètes pour un amplificateur stéréo Hi Fi ,
     + le format demie taille standard, facile à loger ,
     + le DAC complet avec 3 entrés numériques et une USB asynchrone,
     + sa grande neutralité
     -  sa grande neutralité qui rebutera les audiophiles habitués aux électroniques "timbrées"
     -  sinon rien pour ce tarif,   
     
 Le Système d'écoute :

Amplificateur : Leema Elements Integrated Amplifier
Sources : Leema Elements DAC - DAC interne - Soulines Elgar DCX
Enceintes : Xavian PiccolaSounddeco Alpha F1 - Sounddeco Alpha F2
Câbles de modulation : Studio Connections Reference Plus XLR
Câbles HP : Black Rhodium Iris (Sounddeco) - Absolue Créations Op-Tim (Xavian) - Studio Connections Reference + (Sounddeco F2)
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE

 

Les Notes  :
 
Fabrication : 14/20
Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 18/20
 

 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
jeudi, 20 août 2015 09:43

Leema Elements DAC : le test

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Ne revenons pas sur l'historique de la société Leema créée au Pays de Galle en 1998 par deux ingénieurs de la BBC Lee Taylor et Mallory Nicholls.

Le Convertisseur (DAC) préamplificateur testé ici est issu de la gamme Elements et vient compléter un lecteur CD, un amplificateur intégré stéréo, un bloc de puissance stéréo, un préamplificateur analogique et un superbe préphono MM et MC.


FABRICATION :

Ce test va nous permettre, vous permettre de découvrir le savoir faire "numérique" de la firme galloise. Ce DAC/préamplificateur se présente sous un un format inhabituel de 21,7 cm de large contre 43 cm pour le format standard, le châssis est rigide, la face avant est réalisée en aluminium de forte épaisseur. Le DAC Elements est disponible en finition noire ou argent-blanc du plus bel effet. Une fois en main les produits Leema Elements inspirent confiances.

Le Leema Elements DAC a la particularité d'être non seulement un DAC haut de gamme mais également un préamplificateur muni d'entrées numériques et de deux entrées analogiques. Autre fonctionnalité très intéressante, le Elements DAC se transforme en un superbe amplificateur pour casque audio.
Dans ce test il sera utilisé comme DAC à sortie fixe et les "données" musicales lui seront desservies soit par la platine CD/SACD Haut de Gamme Yamaha CD-S3000, soit par un PC équipé du logiciel JRiver que nous vous conseillons vivement si vous êtes adeptes des écoutes de musiques dématérialisées..


Caractéristiques principales 

DAC: Quattro 24bit/192kHz with multiple CS 4351 converters and Wolfson WM8805 low jitter receiver. Leema USB-M1 24/192 Module

Bande passante : 20Hz to 20kHz (+/- 0.25dB)
Distortion : inférieur à 0.001% (@ 1kHz)
THD : 0.005% (@ 0dBFs)
Jitter : moins de 50ps (@ 1kHz)

Sorties disponibles (niveau fixe ou variable) :
     - 1 x RCA stéréo
     - 1 x XLR stéréo

Entrées disponibles :
     - 1 x RCA stéréo (analogique)
     - 1 x mini jack 3.5 mm en façade (analogique)

Entrées numériques :
     - 3 x S/PDIF Coaxiale
     - 3 x S/PDIF Opticale
     - 1 x USB asynchrone

Sortie casque (3.5mm jack): 1

Télécommande : oui


Musiques écoutées :

  1. CD - M. Moussorgsky - Berceuse (Vishnevskaya - Rostropovich / Mercury 1962/2014)
  2. CD - Arvo Pärt - Passio (Passio - ECM 1988)
  3. HD - Marillion - Gaza (Sounds That Can't Be Made - Ear Music 2012)
  4. HD - Count Basie - Oh, Lady be Good! (Count Basie and the Kansas City 7 -Impulse 1962/2010)
  5. HD - H. Berlioz - Marche au supplice  (Symphonie Fantastique (Eugene Goossens - Everest 1959/2006)
  6. CD - Schubert - La Truite "Andantino" (Alvarez Quartet-B Furtok - Tacet 2001)


IMAGE :

Le compositeur estonien Arvo Pärt né en 1935 est associé au mouvement musical nommé Minimaliste, mais cela est certainement une  grossière erreur. Il n'existe aucun rapport entre les musiques de S. Reich, P. Glass ou J. Adams et celles très européennes de Arvo Pârt. Après un passage chez les sérialistes (Stockhausen, Nono, Boulez...), en 1968 le compositeur, natif de Paide, étudiera le plain-chant grégorien et les compositeurs médiévaux français et flamands (Guillaume de Machaut, Josquin des Prés...) et c'est en 1979 qu'il composera ses oeuvres les plus connues : Fatres et Tabula Rasa. A cette époque le compositeur expliquera sa manière de composer de la musique : « Je travaille avec très peu d'éléments - une ou deux voix seulement. Je construis à partir d'un matériau primitif - avec l'accord parfait, avec une tonalité spécifique. Les trois notes d'un accord parfait sont comme des cloches. C'est la raison pour laquelle je l'ai appelé tintinnabulation ».
Son oeuvre, pour nous l'une de ses plus abouties, la Passio Domini nostri Jesu Christi secundum Joannem, plus souvent appelée Passio, est basée sur la Passion du Christ selon l'Évangile de Jean pour solistes, chœur et orchestre. Sa composition s'achève en 1982. Le CD ECM que nous dégustons grâce au DAC Leema Elements est sa première trace enregistrée. Les 6 chanteurs solistes, le choeur et le petit ensemble instrumental (violon, hautbois, violoncelle, basson et orgue) prennent place dans un espace très bien défini avec la réverbération attendue d'une vaste église telle la Saint Jude on the Hill de Londres, endroit où se réalisa cet enregistrement. La précision dont fait preuve le Leema Elements DAC est bluffante, quelque soit les masses sonores reproduites tous les plans restent clairs et lisibles, la voix de basse de "Jésus" est de toute beauté et les graves produits par les grandes orgues de l'église sont abyssaux mais ne viennent jamais envahir, noyer les autres parties.

Changement radical de style avec Marillion, groupe anglais rattaché au courant musical Rock-Progressif (King Crimson, Genesis, Yes, Pink Floyd...). Leur premier album est arrivé sur le marché en 1983 alors avec comme chanteur Fish et le dernier en date nous a été livré en 2012. "Sounds That Can't Be Made" constitue le 17° album du groupe, avec comme chanteur Steve Hogarth qui a remplacé le chanteur initial en 1988. Le disque recueille dès sa sortie des critiques élogieuses, y compris auprès de la presse musicale grand public pourtant prompte par le passé à descendre le groupe, et même dans certains médias généralistes comme le Huffingtonpost, The Guardian voire en France Paris Match. La composition "Gaza" très controversée du fait des paroles où Steve Hogarth se met dans la peau d’un petit gazaoui pour dire son désespoir, souvenez-vous des bombardements de Gaza en 2012 ! Ici le groupe joue une musique d'une rare violence intérieure, d'une colère noire retenue à la production pratiquement parfaite, pour ce type de musique. L'image, construite en studio semble idéalement mise en valeur, dans cette version Haute Définition 24/96, par le Leema DAC Elements. Le chanteur se détache au milieu de la scène avec une très grande stabilité, les effets spéciaux, assez nombreux, envahissent le salon d'écoute et chaque instrument possède son propre espace. Les lignes musicales restent très lisibles malgré, par moment, un discours et une production complexe. 


TIMBRES :

L'histoire de la Musique, de Modest Moussorgsky, a retenu trois oeuvres principales qui sont son poème symphonique Une Nuit sur le Mont Chauve, sa suite pour piano orchestrée par Maurice Ravel Les Tableaux d'une Exposition et son opéra Boris Godounov. Nous vous conseillons, vivement, de jeter une oreille à son cycle de mélodies Chants et danses de la mort d'où est tirée la berceuse qui nous sert de référence pour ce test. "Une mère berce son bébé malade, qui gémit. La Mort apparaît, déguisée en nourrice, et berce le bébé qui s'endort d'un sommeil éternel" ; le couple Rotropovitch nous offre une interprétation poignante et d'une tristesse profonde. Contre toute attente, dans cet enregistrement Mercury Living Presence de 1961 le grand violoncelliste est devant le clavier d'un Grand Piano de concert. Tout commence par quelques accords de la main gauche plaqués avec retenue où nous apprécions le grave et la tenue des notes que distille le Leema Elements DAC. Cette même écoute via le DAC de notre lecteur Yamaha CD-S3000 procure un piano moux et dont le grave manque de consistance, quelle différence de musicalité entre ces deux appareils ! Cette grande différence va également se faire ressentir sur les subtiles variations que la soprano russe Galina Vishnevskaya proposent dans sa magnifique interprétation, les écarts de dynamique, à l'écoute du Leema Elements DAC nous font croire à la présence des artistes dans notre salon, la moindre nuance est retranscrite avec bonheur.

Rien ne sert de présenter ce grand homme de la musique du XXéme siècle qu'était Count Basie de son vrai patronyme Wiliam Basie ayant quitté définitivement la scène en 1984 après 79 ans de bons et loyaux services. Son surnom de "machine a swing" n'a jamais été usurpé. En 1962, il enregistre pour la label Impulse, en petite formation, le magnifique album Count Basie and the Kansas City 7 d'où, pour notre test, nous retiendrons le grand classique des frères Gershwin Oh, lady be Good!. Entouré de 7 musiciens d'exception cet enregistrement des studios van Gelder, quelle référence ! nous délivre un Count Basie en grande forme. Ce master HD en 24/88,2, tiré du SACD, impressionne par son naturel, tout commence avec un solo magistral du "Count" sur la voix gauche au swing impressionnant ; son touché au piano dans les notes aiguës est sans pareil. Déjà le corps vibre et dès l'introduction de la section rythmique, batterie, guitare, contrebasse, sur la voix de droite il nous est impossible de ne pas battre le tempo. Toutes les qualités musicales du Leema Elements DAC apparaissent dès le solo du saxophoniste Frank Foster, voix de gauche du système Haute Fidélité, le son de l'instrument paraît vrai, rien ne s'interpose entre l'auditeur que nous sommes et le musicien qui dans un studio new-yorkais, il y a maintenant 53 ans, distribuait avec grâce ces quelques notes magiques de musique. Alors le trompettiste That Jones prend la relève, le bonheur s'amplifie... Quel son ! 

DYNAMIQUE :

Hector Berlioz est le compositeur Romantique français. En 1830, six ans après la composition par Beethoven de sa 9éme symphonie, il va établir les jalons de ce que devrait devenir la Symphonie musicale. Il crée, en quelque sorte, la musique descriptive. Reconnu comme un Grand maître, et cela de son vivant, dans l'art de l'orchestration musical il déploie tout son savoir et son génie dès cette première grande composition qu'est la Symphonie Fantastique. "Dans cette oeuvre Le traitement expressif de l'orchestre est sans précédent. La musique exprime alternativement la beauté (au début), l'élégance (de la scène de bal), le pastoral (les champs), les ténèbres (l'échafaud), le démoniaque (le sabbat) ; une révolution dans l'art de l'orchestration : les anciens recherchaient une musique claire et distincte et utilisaient pour cela la sonorité native des instruments, mais Berlioz ordonnait à l'orchestre de murmurer, de chanter, de crier et même de hurler". Pour ce test nous nous contenterons de la partie Démoniaque "Marche au Supplice". L'interprétation qu'en donna en 1959 Sir Eugen Goossens n'est pas une Référence, l'orchestre Londonien et le chef sont incapables d'insuffler de la vie, de l'énergie, de la folie à leur interprétation et même la fanfare (1'39-) résonne indolemment, sans la moindre précision rythmique. Mais, parce qu'il y a un mais, l'enregistrement est somptueux de réalisme tant dans l'image réellement holographique que dans les timbres reproduits. Cette version parue en septembre 1959 bénéficiait de la stéréo et d'une captation à trois micros sur bande 35 mm, assurant une définition et un relief sonores qui fondent aujourd'hui encore l'orgueil du label Everest et justifie cette nouvelle réédition remasterisée en Haute Définition 24/192. Le Leema Elements DAC nous étonne, nous subjugue, par ce qui est sans doute son point fort, son rendu dynamique. Aucun tassement, aucune compression ne sont remarqués. Vous en voulez, vous en aurez, telle est sa définition. Sur cet enregistrement à la dynamique exacerbée, réelle en quelque sorte, comme dans une salle de concert, du pianississimo ou fortississimo, toutes les nuances dynamiques nous sont parfaitement offertes, le bruit de fond est repoussé très loin et malgré un volume sonore élevé aucune limite n'est ressentie.


RAPPORT QUALITE/PRIX :

Si vous avez lu, dans son entièreté, ce test, et nous louons votre courage, vous avez compris que nous avons apprécié ce Leema Elements DAC. C'est peut être la première fois que l'apport d'un DAC, à moins de 3.000 euros, apporte vraiment un gros plus, lors de nos écoutes, par rapport à un lecteur de CD moyen/haut de gamme (Marantz SA14s1, Rega Saturn-R, Yamaha CD-S2100. Roksan Caspian M2, Leema Elements CD...). Comme tous les produits Leema que nous connaissons, ce qui frappe dès les premières notes, les premiers accords, lors de nos longues heures de plaisirs musicaux en compagnie de DAC Elements, ce sont et, sa neutralité et, sa dynamique... Galvaudons, galvaudons ! Un voile s'est levé devant notre système Haute-Fidélité Complice
Autre grand étonnement, les écoutes de musiques dématérialisées en Haute Définition, sont de toute beauté, dynamiques, vivantes, précises et fluides.
Vous possédez déjà un lecteur de CD entrée/moyen de gamme d'une valeur dans une fourchette allant de 500 à 3500 euros, il a déjà quelques années, vous voulez l'"upgrader", y ajouter des fonctions comme une entrée USB par exemple, le Leema Elements DAC est fait pour vous. Allez le découvrir en magasin, vous serez bluffé !


Les "Pros and Cons"  : 

     + les fonctionnalités (DAC, préampli, ampli casque),
     + neutralité, dynamique, musicalité,
     + net apport lors de la lecture de musiques Haute Définition, 
     - rien à ce prix !
     
 Le Système d'écoute :

Amplificateur : Leema Tucana II
Sources : Leema Elements DAC - Yamaha CD S3000 
Enceintes : Xavian Carisma
Câbles de modulation : Studio Connections Reference Plus XLR
Câbles HP : Bleck Rhodium Isis
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE


Les Notes  :
 
Fabrication : 14/20
Image : 15/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 18/20
 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

vendredi, 15 janvier 2016 09:46

Leema Libra : lu dans la presse

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Le Préampli / DAC Haut de Gamme Leema Libra vient d'obtenir les honneurs de la presse Hi-Fi française. Le magazine Haute-Fidélité dans son daté décembre/janvier 2016, n° 214, affirme :

"Les grandes qualités musicales de ce DAC s'illustrent sur tous les aspects de nos tests sans complaisance, sachant que de nombreux enregistrements présentent des passages pouvant mettre en difficulté bien des électroniques. Le Leema surmonte tous ces pièges avec une grande facilité... La conception électronique, assez complexe sous le capot et très professionnelle, ne présente aucune difficulté d'exploitation, en raison d'une ergonomie trés intuitive... Leema Acoustics gagne à être connue, ce que ne dément pas ce fabuleux Libra." (P. David)

 

lien boutique : LEEMA LIBRA

vendredi, 26 juillet 2024 10:36

Leema Neutron et Graviton : le test

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(7 Votes)

Dans le berceau de la Tamise, où les brumes du temps s'entremêlent aux échos du passé, Leema Acoustics a pris racine. Deux magiciens du son, jadis au service de la BBC, ont uni leurs talents pour donner vie à une petite enceinte, telle une graine sonore plantée dans le jardin de la haute-fidélité.

Au fil des saisons, leur création a fleuri, s'épanouissant en une gamme d'électroniques sophistiquées. Comme des oiseaux migrateurs en quête d'un nouveau nid, ils ont trouvé refuge dans les vallons verdoyants du Pays de Galles, où l'air pur nourrit leur créativité.

Aujourd'hui, nous découvrons les fruits de leur labeur : un préamplificateur et un amplificateur stéréo, duo harmonieux offrant une symphonie de performances à un prix qui ne fait pas grincer les oreilles. Dans un monde où la hi-fi se fait de plus en plus discrète, telle une violette timide, Leema ose le grand format, tel un chêne majestueux dans une forêt de bonsaïs.

Ces deux boîtiers, unis comme un couple de danseurs, forment le cœur battant d'un système audio au charme d'antan. C'est un pont jeté entre le présent et le passé, une mélodie vintage qui résonne dans l'air du temps, rappelant que la musique, comme les souvenirs, gagne parfois à prendre son temps.

samedi, 03 novembre 2012 11:01

Legacy Classic HD : Et le Blues prend vie !

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Legacy Classic HD
A défaut d'être au salon Haute Fidélité et de m'ennuyer ferme, ce matin je me retrouve donc au magasin avec quelques idées en tête. Déjà, rendre vie à l'un de nos auditorium, le rouge à l'origine consacré au Home Cinema... Il faut se rendre à l'évidence, du matériel Home Cinéma nous n'en vendons pratiquement jamais au magasin et je ne comprends pas pourquoi. Cette salle est pourtant réellement bien aménagée et, les deux systèmes mis en action, fonctionnent à merveille... Tant pis, je vais installer un système Haute Fidélité, oui mais pas n'importe lequel. Pas un système Hi-Fi dont j'ai l'habitude et qui prône l'absolue neutralité et transparence, non je vais mettre en oeuvre pratiquement tout le contraire... Un système typé, une chaîne Haute Fidélité au plaisir immédiat et permettant le "foot clapping" à tous les coups. Là l'écoute des musiques Blues, Country et Variétés seront jouissives.

Musiques écoutées :
  1. Blues Company : Cold Rain (ré-édition inakmusik - 2011)
  2. Alison Krauss : Lie awake (paper airplane - 2011)
  3. Alain Bashung : Il voyage en solitaire
  4. Lady Antebellum : All we'd ever nedd (2008)
  5. Albert King & Steve Ray Vaughan : Call it Stormy Monday (1983)

Image :
tous les musiciens se répartissent dans un espace sonore large et profond. C'est assez réaliste et cette image reste stable, le chanteur ou la chanteuse, quelque soit la hauteur de sa voix, ne se balade pas de gauche à droite mais reste bien au centre.
Timbres :
nous écoutons un amplificateur à tubes. Le Rogue Audio Tempest n'essaie pas de nous masquer son ADN, et c'est tant mieux car quel est l'intérêt d'acquérir un "Tube" qui tente de sonner comme un transistor ? Les basses sont ici un peu rondes. Le medium est chaleureux ce qui nous permet de goutter à des timbres de voix plus sensuels que nature. L'aigu ne flirte pas avec les étoiles mais reste à sa place sans nous agresser. Les timbres sont certes enjolivés mais nous tombons vite sous le charme de cette reproduction sonore. La guitare de Albert King semble plus vrai que nature, nous avons l'impression de l'écouter "live" directement "pluger" à son ampli.
Dynamique :
ce n'est certainement pas le système le plus rapide, le plus précis et le plus dynamique que je connaisse mais cette chaine Haute Fidélité nous offre une musique vivante et agréable, les défauts laissent vite place à un plaisir immédiat et sans limite, le pied tape le sol et lors des solos de Steve Ray Vaughan nous nous trouvons dans le studio d'enregistrement parmi les quelques spectateurs ayant la chance d'assister à un grand moment de musique.
Transparence
Nous sommes en présence d'un système plus interprète que fidèle à la réalité. Mais le choix avait été fait dès sa conception où rien n'avait été laissé au hasard. Un lecteur incisif et précis, un amplificateur à tubes donc légèrement rond et chaud et des enceintes assez typées "son américain" fournissant des timbres pleins et chaleureux, jamais étriqués inspirant une "certaine joie de vivre", nous sommes sur la "Route 66", et gouttons notre plaisir sans arrière pensée.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Rogue Audio Tempest II
Sources : Denon DCD 1510
Enceintes : Legacy Classic HD
Câbles de modulation  : Studio Connections Monitor
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :


Fabrication : 15/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 12/20
Image : 14/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 14/20 (voir le texte ci dessus)

jeudi, 09 février 2012 17:52

Legacy Classic HD : le test.

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(24 Votes)


Voilà, à le demande de nombreuses personnes (une petite dizaine), je me lance. J'espère que la chute ne sera pas trop rude. Je dois tester ces gros "bébés" américains que sont les Legacy Audio HD.

Petit tour du propriétaire,  ces enceintes colonne culminent à 115 cm du sol, ce sont des 3 voies équipées de deux haut parleurs de grave (21 cm), d'un haut parleur (17 cm) dédié aux fréquences mediums et haut mediums (450 Hz - 4 kHz) et d'un tweeter ruban permettant de reproduire avec délicatesse les fréquences hautes jusqu'à 30 kHz. Ces enceintes pésent environ 40 kg pièce et apprécient les grands espaces. Tous les haut parleurs sont de conception Legacy je crois, tous, sauf le tweeter, sont équipés de membranes argent/graphite (Fils d’argent tissés sur une membrane en fibres de carbone renforcée par une couche de Rohacell® ultralégère). Le tarif, environ 6.000 € ttc la paire suivant la finition désirée.

Bon ça va, assez de technique... Tous ces détails sont-ils réellement intéressant ? L'objectif d'une enceinte acoustique n'est-il pas, nonobstant toutes ses qualités techniques, de retransmettre de la meilleure manière possible toutes les informations fournies par l'amplificateur qui les "drive" ?

Après une bonne semaine de fonctionnement non-stop, et après avoir essayé quelques amplificateurs bien différents, pour ce test mon dévolu s'est porté sur une électronique américaine à tube (4 x KT88) : le Rogue Audio Tempest.

Shinta : They can't take that away from me (guitares acoustiques + voix)

  • que ces enceintes sont rapides ! Les attaques sur les cordes des guitares sont un réel règal,
  • la voix de la chanteuse apparaît tel un hologramme entre les deux enceintes avec une vraie présence physique. La voix est transmise sans aucune accentuation des sifflantes ou chuitantes.
  • les guitares sont rendues avec un grand naturel. Ici, on ne rencontre pas les excès de brillance artificielle flateuse habituelle, d'agression métallique, de définition au microcospe.
  • Ce titre nous a permis de déterminer la grande qualité du medium et des aigus de ces enceintes. Mariées à l'excellent amplificateur à lampes Rogue Audio, ces registres vous seront, alors, servis en toute beauté.

Dire Straits : Money for Nothing

  • dans ce Rock à la manière Dire Straits, les Classic HD révélent un grave rapide, profond et sec, sans l'apparition de toniques de matériau de membranes ou de coffret,
  • la voix de Knopfler, entre les deux enceintes, est saisissante de vérité, même à des volumes sonores indécents.
  • le taux de distorsion apparaît très faible malgré des niveaux sonores impressionnants mais sans effet de projection.

 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Coda CSib, Marantz PM15s2 Limited, Rogue Audio Tempest
Sources : Marantz SA11s2, Resolution Audio Opus 21
Enceintes : Legacy Audio Classic HD
Câbles de modulation : Tellurium Q Graphite
Câbles HP  : Tellurium Q Graphite
Filtre secteur : Isotek Sigmas
Cable secteur : Isotek Synchro

Les Notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 14/20
Image : 13/20
Transparence : 12/20
Qualité/Prix : 12/20

mercredi, 29 août 2018 15:08

Lyngdorf TDAI-3400 : le test

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(38 Votes)

L'amplificateur danois Lyngdorf TDAI-3400 annonce 2x200 watts sous 8 ohms. Il comprend un système d'optimisation acoustique d'une efficacité redoutable. Sa connectique numérique et analogique, ses connexions réseau prévoient presque tout ce que vous pouvez imaginer. Malgré toutes ses possibilités, son design est discret et se révèle convivial.

 

Système écouté :


Source  DAC : Lyngdorf TDAI-3400
Système vinyle : platine Soulines Edgar + Cellule Shelter 501pré-phono Leema Elements
Amplificateur intégré : Lyngdorf TDAI-3400
Enceintes : Lawrence Audio Cello
Câble de modulation :
Câbles pour enceintes : BlackRhodium Athena
Cable secteur : Dilixaudio Power One
Barrette secteur : Nordost QB8 - Dilixaudio mini-Terra

 

dimanche, 06 novembre 2011 10:53

Marantz CD6004 : le test

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(72 Votes)

Marantz CD 6004
Depuis quelques jours le Marantz CD 6004 est en rodage dans l'auditorium "jaune". A priori, successeur du CD 6003 (simple update ?) je n'avais pas une envie particulière à aller plus avant dans sa découverte mais...
En ce dimanche matin, vu que la Nature nous impose ses Forces déchaînées, il m'est impossible d'enfourcher ma bicyclette et de parcourir les magnifiques routes de la montagne de Saint Thierry.

Alors, j'insérais dans ce lecteur CD, une gallette des Temptations (Masterpiece) et stupéfaction !
Pour poursuivre l'écoute, un peu de nostalgie (cela doit être du à la saison) avec un CD live des Eagles et l'un de mes titres préférés de ce groupe américain "The Last Resort". A l'écoute le ressenti est identique : précision, détails, dynamique et étendue du spectre sonore étonnant !

Alors me vint l'idée saugrenue de le comparer, dans une même configuration, à l'un de mes lecteurs de CD préférés à moins de 800 €, j'ai nommé le très primé Rega Apollo. Waouf ! La claque ! Je vais devoir ranger aux oubliettes cette platine Rega... Qui heureusement pour la fabricant anglais devrait disparaître de son catalogue produits dès le mois prochain. Le lecteur Marantz, nouvelle génération, fait tout mieux. En écoutant l'Apollo la musique manque de vie, de relief. L'image semble plate et terne, le Marantz remet des couleurs et de la vivacité. Lors de l'écoute, mille détails avalés tout crus par le Rega, apparaissent aux oreilles. La musique revit avec une pulsation interne communicative. Dans le haut du spectre sonore, lors du rendu des balais sur une caisse claire par exemple, de nombreux petits détails sont clairement exposés, chaque brin prend forme et l'interêt pour l'auditeur est alors multiplié au centuple. A l'autre extrémité de la bande sonore, toujours en comparaison avec le Rega Apollo, nous sommes surpris par la profondeur des impacts, leur énergie et leur précision.

Pour conclure, pour qui cherche à ce jour un lecteur de CD à moins de 800 euros, il n'y a aucune hésitation à avoir, le Marantz CD 6004 s'impose comme une évidence.

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Marantz PM 6004, Roksan Kandy II
Sources : Marantz CD 6004
Enceintes : Neat acoustics Motive 3 et Motive 2se
Câble de modulation :Opus 1, Tellurium Q Blue
Câble HP  : Tellurium Q Blue

Les Notes :

Fabrication : 13/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 12/20
Image : 12/20
Transparence : 14/20
Qualité/Prix : 16/20

lundi, 28 mars 2016 11:50

Marantz HD-AMP1 : le test

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(61 Votes)

L’amplificateur compact Marantz HD-AMP1 est un régal pour les yeux avec son look classique et élégant. Mais ne vous fiez pas à ses dimensions. Il cache, peut être, son jeu...

Grâce à sa technologie avancée d’amplification numérique en Classe D, il propose une puissance de 2x30 Watts pour 8 ohms alors que la double horloge, le filtre discret et ses modules de préamplification HDAM-SA2, spécialité Marantz, lui permettent de jouer dans la cour des Grands, enfin c'est ce que nous affirme le fabricant. Voyons et surtout écoutons... 

lien boutique : MARANTZ HD-AMP1

DSC01250 hd amp1

FABRICATION :

Marantz en relançant la série MusicLink, créée en 1990 dont l'objectif était de reproduire de manière optimale la Musique à partir d'éléments d'une conception rarement égalée et de petite taille, met l’accent sur son engagement à l’égard de performances musicales pures. Le but est simple : apporter à l’auditeur toute l’émotion et les moindres détails musicaux du studio d’enregistrement d’origine dans un produit élégant et aux fonctionnalités complètes.
Quant à sa fabrication, le Marantz HD-AMP1 est logé dans un châssis double couche muni d’une plaque de fond supplémentaire, le parant ainsi contre tout effet néfaste que pourraient avoir des vibrations extérieures sur la qualité du son. Les pieds du châssis sont faits à partir d’un isolant en alliage d’aluminium prévu pour absorber toute vibration extérieure. 
La partie avant en aluminium est maintenue par une plaque inférieure à double couche et des panneaux latéraux en bois de style rétro. Les informations concernant le volume, l’entrée, la résolution, etc. sont affichées sur l’élégant écran à hublot Marantz, célèbre design de la marque.

Pour ce qui est du DESIGN et des qualités de fabrication perçues, le fabricant nippon commet un sans faute. L'amplificateur HD-AMP1 est une pépite que vous présenterez avec fierté au sein de votre salon. 

 DSC01251 hd amp1

Caractéristiques principales 

 

  • Amplificateur stéréo de classe D
    Puissance : 2x35 W sous 8 Ohms et 2x70 W sous 4 Ohms (20 Hz à 20 kHz, DHT de 0,05 %)
    DAC audio USB PCM 32/384 et DSD256
    Convertisseur numérique-analogique 32 bits et 384 kHz & DSD256 ESS Sabre ES9010KM2
    Compatible PCM et DSD (natif)
    Port USB asynchrone
    Double horloge numérique de haute précision (44,1 et 48 kHz)
    Afficheur LCD

  • 1x port USB type B
    1x port USB de type A
    1x entrée S/PDIF coaxiale RCA
    2x entrées S/PDIF optiques Toslink
    2x entrées ligne RCA
    1x entrée et 1x sortie remote RCA
    1x sortie caisson mono RCA
    1x sortie casque 6,35 mm

  • Télécommande
    Dimensions (lxhxp) : 304 x 107 x 352 mm
    Poids : 5,8 kg


Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 22 m², d'une hauteur de plafond d'environ 4 mètres. 

Musiques écoutées :

  1. HiRes - Manu Katché - Unstatic (Unstatic - Anteprima productions 2016) - Qobuz
  2. HiRes - Moussorgsky - Samuel Goldenberg und Shmuyle (K. Buniatishvili - Kaleidoscope - Sony 2016) - Qobuz
  3. HiRes - Gérard Manset - Que t'ont-ils faits  (Opération Aphrodite - Parlophone 2016) - Qobuz
  4. HiRes - Mason Bates - Broom Of the Sustem (The B-Sides - San Francisco Symphony 2016) - Qobuz
  5. HiRes - Claude Nougaro - Toulouse (Live New Morning - Mercury 1981) - Qobuz
  6. HiRes - L. van Beethoven - Symphonie n°5 (N. Harnoncourt - Sony 2016) - Qobuz

 

 IMAGE :

Mason Bates est un jeune compositeur américain (naissance en 1977) qui nous propose dans ce superbe enregistrement réalisé par M. Tilson-Thomas et son orchestre de San Francisco une composition qui inviterait à un "tea time" Igor Stravinsky et Phil Glass. La prise de son que nous offre ici le label de l'orchestre est en tout point exemplaire et, l'amplificateur/DAC Marantz HD-AMP1 nous la sert avec une belle maestria. L'image sonore construite est holographique au point de faire disparaître totalement les petite Perla de Xavian. Nous nous installons à une très bonne place au coeur de la salle du Davies Symphony Hall en Californie juste là entre la Baie et le Pacifique.
Quant à prendre du bon temps, autant persévérer et se déguster l'une des meilleures interprétations "live" qui existe de l'hymne que Claude Nougaro écrivit pour sa ville de Toulouse. Un soir de décembre, en cette fin d'année historique pour toute une génération, 1981, l'auteur-interprète entouré d'un "band" exceptionnellement en forme nous délecte d'une version toute en voix dans le club de jazz parisien qu'est le New Morning. Fermons les yeux et, grâce à ce voyage dans le temps que nous permet la Haute-Fidélité, inscrutons-nous dans cette salle mythique et apprécions... Les minutes s'égrênent et le plaisir perdure.
 
Vous avez compris, cet amplificateur/DAC Marantz HD-AMP1 sait se faire oublier et, dans une pièce de taille moyenne, est apte à l'envoûtement en construisant des scénes sonores véridiques et crédibles. 
 
  

 TIMBRES :

Ne prenons aucun raccourci et avouons le dès le début de ce paragraphe, là aussi l'amplificateur/DAC Marantz HD-AMP1 travaille plus que correctement. Alors certes, les graves ne sont pas abyssaux, certes les aigüs n'atteignent pas des hauteurs stratosphériques mais ce qu'il y a entre les deux, c'est à dire à peu près toute la musique, le Marantz HD-AMP1 le reproduit avec talent.

Pour s'en persuader, écoutons le piano de la belle géorgienne Khatia Buniatishvili dans ce qui est peut-être la plus belle réussite de son album, cet extrait des Tableaux d'un exposition du russe M. Moussorgsky. Pour le label Sony, l'ingénieur du son Nicolas Bartholomée n'a pas produit un travail exceptionnel mais, malgré ce fait, nous arrivons à goutter le toucher par moment très subtil de la pianiste, une main gauche intrinsigeante et une main droite virevoltante. Tous ces beaux détails, ces prècieuses informations nous sont délivrés sans rechigner par l'amplificateur/DAC Marantz HD-AMP1 qui nous fait vraiment croire à l'installation d'un grand piano dans notre petit salon. 

Reconnaissons que le couple Marantz HD-AMP1 et Xavian Perla est vraiment une très belle réussite !

Le septuagénaire, Gérard Manset, nous propose avec "Opération Aphrodyte" un album original digne d'un jeune auteur-compositeur possédant la sagesse d'un vieux bonze thailandais. S'appuyant sur le magnifique roman de Pierre Louÿs, Aphrodite (moeurs antiques), à lire absolument rien que pour la beauté du français déployé par l'auteur gantois, Manset, pour les fans, nous concède une production sans défaut ou presque. Sur le titre "Que t'ont-l faits" le Marantz HD-Amp1 nous distille une réalité, une beauté que ce soit la voix de l'artiste, que ce soit cette magnifique, sur la gauche, présence du saxophone, une vérité musicale rarement rencontrées chez une électronique grand public à ce tarif "entrée de gamme". Que reste t'il alors aux marques moins mainstream telles Arcam, Atoll, Cambridge Audio pour ne citer quelles ?

DYNAMIQUE :

En ce printemps 2016, notre "batteur" national, Manu Katché, vient de commettre un nouvel album jazz ; Unstatic. Après les prestigieux albums ECM et ACT Music, Manu Katché s'auto-produit et apparaît au sein du label anteprima..."Unstatic, claque sur un groove élastique, sans cesse en mouvement, qui alterne pulsation jazzy et métrique funky, entrecoupées de poches de silence, où le batteur-leader glisse ses ponctuations si caractéristiques, en forme d’excitantes flambées rythmiques." Et tout cela l'amplificateur/DAC Marantz HD-AMP1 s'en délecte : la caisse clair sonne avec vivacité, sécheresse et précision, les cimbales, allons-nous enfin apprécier un amplificateur conçus autour de modules dits "numériques", sont riches et cuivrées, les cuivres sont, à l'écoute, en métal, informations qui méritent d'être ici grandement mis en valeur, seules la contrebasse et la grosse caisse manquent un brin de netteté et de différenciation. Mais quel plaisir que d'écouter ce beau disque, ici en fichiers dématérialisé HiRes, évolutions technologiques obligent, qui donne la pêche et nous réconcilie avec le jazz contemporain. Le trombone de Nils Landgren est à tomber !

Ecouter, de plus aimer cela, la cinquième symphonie de Ludwig van Beethoven en 2016, c'est un peu "has been" et pourtant...Depuis la découverte du dernier enregistrement de N. Harnoncourt, cette oeuvre est devenue une évidence. Dernièrement, chez un ami possèdant un système audio à pas de prix (compter en de nombreuses dizaines de milliers d'euros), voulant écouter cet enregistrement réalisé en live lors de concerts publics, rapidement nous avions déchanté devant la "bouillie" sonore, et le terme est presque faible qui nous était proposée. Qu'allait'il se passer, ici à l'audition de notre système moyen/bas de gamme (environ 4.000 euros l'ensemble)... La peur s'installe et puis... et puis... ça ira... Finalement l'écoute est agréable les intruments anciens, pas toujours justes et souvent acides, sont reproduits avec leur vérité dans un espace sonore permettant à l'orchestre de s'étager autant en largeur qu'en profondeur. L'amplificateur/DAC Marantz HD-AMP1 s'en sort avec les honneurs, ses capacités analytiques lui permettent de résoudre cette équation bien complexe. Sa neutralité légèrement chaude rend l'écoute agréable et confortable sans atténuer quelques aspérités bien réelles.

 

DSC01253 hd amp1 

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Marantz avec cet amplificateur/DAC HD-AMP1 semble réussir la "quadrature du cercle", beau miracle en soi. A moins de 1500 euros nous ne lui connaissons aucun concurrent possédant autant de fonctions avec de réelles qualités musicales: amplification, DAC, ampli casque...

Par contre, ne vous attendez pas à le marier à des grosses enceintes colonnes, ceçi dans un grand espace sonore, il n'est pas fait pour cela. Après de nombreux tests, un salon de moins de 25m² et des enceintes bibliothèques de qualité mettent cet élément Hi-Fi en valeur, alors de nombreuses heures musicales vous délivrerons d'immenses joies.

 

Les "Pros and Cons"  : 

+ design et qualité de fabrications, 
+ fonctionnalités,
+ réelles qualités audiophiles
-  léger manque de précision dans le grave.
-  une entrée phono peut-être ?
-  un grand frère plus puissant ?
 
     
 Le Système d'écoute :

 

Amplificateurs : Marantz HD-AMP1
Sources : Daphile
Enceintes : Xavian Perla
Pieds support : Rogoz
Câbles USB : Black Rhodium Star USB
Câbles HP : Black Rhodium Samba
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Filtre secteur : ISOL-8


Les Notes  :
 
Fabrication : 17/20
Image : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 18/20
 

 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

vendredi, 05 février 2021 11:54

Marantz Model 30 : le test

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Le Marantz Model 30 est un amplificateur stéréo de nouvelle génération, il est équipé de circuits HDAM et d'une amplification en classe D afin de délivrer une puissance de 2 x 100 watts sous 8 ohms.  Il embarque des composants haut de gamme sélectionnés avec soin par le Marantz Sound Master afin de proposer une écoute détaillée et subtile.

L'amplificateur Marantz Model 30 adopte un robuste châssis en aluminium dont le nouveau design est inspiré des emblématiques électroniques Marantz des années 50 à 70. En interne, il adopte une architecture particulière puisqu'il est conçu en deux blocs séparés, avec un pré-amplificateur distinct de la section d'amplification. Gage de qualité ? 

vendredi, 25 février 2022 15:26

Marantz Model40n : le test

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(45 Votes)

Le Marantz Model 40n est un amplificateur stéréo proposant 2 x 70 W. "tout-en-un" qui cumule les technologies issues des meilleurs produits du fabricant nippon : lecteur connecté, DAC à la connectivité étendue, amplificateur intégré avec étage phono.

Le Marantz Model 40n devrait séduire les mélomanes les plus difficiles.

mercredi, 27 mai 2015 09:30

Marantz NA-6005 : le test

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(120 Votes)
Le Marantz NA-6005 est un lecteur audio réseau  équipé d'un DAC 24 bits / 192 kHz et DSD, de contrôleurs réseau WiFi et Ethernet compatibles AirPlay et DLNA, et permet l'écoute des radios web et du service de musique en ligne Spotify.
Nous avons de la chance il est également, via son port USB, compatible avec les iPhone, iPod et iPad tandis que son entrée numérique optique permet d'y connecter un téléviseur HD ou  tout autre source numérique, une Box ou une console de jeux par exemple. Ce lecteur réseau est équipé d'un récepteur Bluetooth, pour une écoute directe avec tout smartphone ou tablette.

Est-ce un produit Haute-Fidélité ?

C'est ce que nous allons essayer d'établir avec ce test.


FABRICATION :



Le Marantz NA-6005 bénéficie d'un châssis en métal avec une façade en aluminium et plastique, il est disponible en deux teintes noire et argent.
Il intégre, pour décoder tous les formats audio, une puce de conversion numérique-analogique Cirrus Logic CS4398, capable de prendre en charge les flux PCM stéréo jusqu'à 24 bits / 192 kHz, ainsi que les flux DSD 2,8 et 5,6 MHz. Ce DAC est servi par un étage de sortie à composants discrets HDAM SA2, une exclusivité Marantz.Le grand intérêt de ce lecteur est la lecture de multiples formats de fichiers audio, partagés sur un réseau domestique. En effet le NA-6005 est compatible DLNA / UPnP (Devialet devrait s'en inspirer). Ce lecteur est donc pilotable via une application pour smartphone ou tablette. Au regard de la façade arrière, nous regrettons amèrement le sortie numérique spdif coaxiale qui aurait permis d'utiliser ce lecteur réseau conjointement à un DAC Haut de Gamme. Pour nous, c'est indiscutablement une erreur grossière pour un produit à près de 600 euros !

Caractéristiques principales 
:

DAC externe S/PDIF optique
Puce Cirrus Logic CS4398, décodage PCM 24/192 et DSD 64/128
WiFi, Ethernet, AirPlay et DLNA
Compatible radios web et Spotify Connect
Lecture fichiers audio MP3, WMA, AAC, FLAC, ALAC, WAV, AIFF et DSD (.DSF)
Lecture gapless
Ampli casque
Afficheur LCD
Télécommande
Dimensions (lxhxp) : 440 x 104 x 329 mm
Poids : 6 kg

IMAGE :

Chez Marantz ce lecteur réseau, dénommé NA-6005, arrive après le très correct NA-8005 et surtout après le superbe NA11-s1 un des meilleurs lecteur réseau du marché. Jusqu'à présent, l'objet semble plus que satisfaisant, son tarif et ses fonctionnalités semblent attractif mais, va t'il confirmer ces bonnes impressions lors de nos différentes écoutes ? "Let's go !"

Par rapport à l'écoute du CD avec le lecteur Fonel Simplicité, l'écoute du lied Revelge de G. Mahler est triste et sans relief, l'image sonore est réduite en largeur et en profondeur c'est un peu comme si nous regardions une image en format "jpeg" après avoir vu la même en format "tiff" (les photographes comprendront) sur un bel écran étalonné. 

A l'écoute du titre de F. Cabrel, Le Pays d'à Côté, tiré de son album In Extremis, nous retrouvons une image légèrement rabotée sur les côtés et surtout une forte accentuation de la mise en avant de la voix du chanteur avec une mise au second plan des instrumentistes, phénomène qui n'existe pas lors de l'audition sur notre source de référence.

TIMBRES :

La rugosité, la puissance des Cuivres de l'orchestre de Minneapolis sont complètement lissées et aseptisées, à l'écoute du Shéhérazade dirigé par A. Dorati. Cet enregistrement aux timbres riches devient, ici, presque banal. Le violon solo perd de sa réalité et l'instrument ne devient plus qu'une corde sur lequel glisse un archet sans corps et sans âme.

La voix de Francis Cabrel, même si elle reste identifiable, perd de sa réalité et manque de nuance, c'est étonnant comme un grand nombre d'harmoniques (en fait des informations) disparaît. Comment un fabricant sachant construire de très beaux appareils arrive t'il à un tel résultat ? N'est-ce pas l'envie, le cahier des charges, d'obtenir un produit aseptisé apte à reproduire des fichiers compressés dans de bonnes conditions, destiné à une clientèle qui attache peu d'importance aux qualités musicales de son investissement ?

A l'actif de Marantz, il faut reconnaître que cela devient une règle dans le marché de l'audio aujourd'hui ! 

DYNAMIQUE :

La dynamique pêche principalement par une ligne de basse peu précise, manquant de relief et de profondeur. A l'écoute du Stevie Ray Vaughan, la ligne de basse est peu lisible et parfois brouillonne. Lorsque les cordes de la guitare du musicien doivent "claquer" le message sonore reste très, trop sage et manque de relief... L'écoute devient un brin ennuyeuse et légèrement vaporeuse Complice
Ces mêmes défauts se retrouvent amplifiés lorsque nous décidons de déguster le titre de Yello "The Expert", non seulement l'image est réduite dans les trois dimensions mais nous perdons tout le charme de toutes ses attaques de note ultra rapides, la voix perd de sa précision et de sa compréhension.


TRANSPARENCE :

Par transparence, nous pouvons entendre "respiration", et c'est vraiment ce qui semble manquer le plus à la découverte de ce lecteur réseau. A l'écoute du grand orchestre symphonique dans l'oeuvre de Rimsky-Korsakov, la musique arrive globalement, comme dans un sac dans lequel tout serait en vrac. Certes pour faire comprendre le sujet j'exagère le trait... mais à peine.
De même le Tin Pan Alley manque d'ampleur, de respiration, d'aération, la musique est compacte, aucun instrument ne se détache, l'écoute peut paraître très plate.

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Sorti du carton le Marantz NA-6005 est pratiquement inaudible, tout commence à se mettre en place, ou presque, après 20 heures de fonctionnement. Maintenant la vraie question est-ce que le client, pour l'achat de ce produit à 600 euros, en a pour son argent ?
Les fonctionnalités attendues sont présentes, le produit est simple et pratique à utiliser. Un petit bémol, son afficheur LCD est bien tristounet,  par exemple il aurait vraiment été intéressant d'afficher la photo de l'album écouté.
Au niveau son, le NA-6005 est, pour moi, fort moyen, son écoute ne procure guère de plaisir et comporte trop de points négatifs. Son acquisition dépendra de vos besoins, mais un tarif de 449 euros, pour un tel produit eut été plus réaliste.

Marantz NA6005


Les "Pros and Cons"  : 

     + fonctionnalités , 
     - qualités musicales,
     - afficheur LCD,
     - son prix,

 

Musiques écoutées :

  1. SD - G. Mahler - Revelge  (Des Knaben Wunderhorn (Henschel-Herreweghe - Harmonia Mundi 2006)
  2. SD - F. Cabrel - Le pays d'à côté (In extremis - Sony Music 2015)
  3. SD - Rimsky-Korsakov - Scheherazade (Antal Dorati 1958 - Mercury Living Presence 2015)
  4. SD - Yello - The Expert (Touch - Yello 2009)
  5. HD - Stevie Ray Vaughan - Tin Pan Alley (Couldn't Stand The Weather - Epic 1984)
 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel Emotion A,
Sources : Marantz NA-6005 - Fonel CD Simplicité
Enceintes : Fonel Eureka
Câbles de modulation : Studio Connections Référence RCA
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources et enceintes)
 

Les Notes :

Fabrication : 12/20
Image : 10/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 09/20
Transparence : 09/20 
Qualité/Prix : 12/20

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
lundi, 01 novembre 2010 19:30

Marantz Na7004 : le test

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(65 Votes)

Ce "Network Audio Player" Marantz NA-7004 peut pratiquement tout faire (Radio Internet, FM, DAB, ipod, client UPnP...), ici ce que j'ai testé ce sont ses qualités musicales car finalement à quoi sert un tel appareil si ce n'est à retranscrire un message musical du mieux possible, et Marantz, sans dévoiler le résultat des différents tests, semble avoir réussi son coup...

Pour commencer je n'ai testé ce lecteur qu'en utilisant des fichiers FLAC 24/96 ou 24/88.2 (réalisés par votre serviteur ou télécharger sur Qobuz). Ces fichiers étaient stockés sur un NAS et le Marantz relié à un routeur via sa prise RJ45. Voilà c'est tout pour la technique quoique...
(Bizarrement j'ai remarqué qu'un fichier WAV non compressé en 16/44  (obtenu depuis un CD) était de bien meilleure facture une fois transformé (via un logiciel) en fichier FLAC 24/88.2, cela demande des explications mais se sera pour un autre post.)

Disques écoutés :

Purcell - Music for a while (A. Deller)

  • La différenciation des plans sonores est exceptionnelle, Alfred Deller est au premier plan, le clavecin est un peu plus éloigné, une vraie sensation de profondeur et de relief, la musique et les musiciens respirent.
  • Aucune dureté n'est à remarquer, la voix semble très naturelle et les notes ont du poid.
  • Chaque ligne musicale est d'une grande lisibilité, l'écoute est très détaillée sans paraître analytique.

Charles Lloyd : Gunman (Zakir Hussain) - Magnifique enregistrement public (ECM 2006)

  • Le rendu des percussions est exceptionnel de précision, de détails et de présence (les grains de sabl,e au tout début du morceau, circulent avec aisance de gauche à droite et peuvent être "compter")
  • La voix de Z. Hussain est très réaliste et passe avec naturel de gutturale à la voix de tête. Ici aussi les plans sonores se détachent avec précision.
  • Scéne sonore très large et profonde, nous assistons réellement à un concert, nous sommes dans la salle à quelques rangs de la scène.
  • Les différents timbres des instruments semblent être fidélement rendus.
  • Rien à repprocher sur cette écoute.

Manu Codjia Trio - Redemption Song (24/44.1 Khz)

  • Enregistrementstudio "jazz moderne" très bien rendu avec le Marantz,
  • Les trois musiciens sont à leur place et ne bougent pas d'un iota,
  • La batterie est précise et rapide, la contrebasse est un peu ronde dans le bas (mais cela semble voulu à la production) et les guitares sont très présentes mais sans agressivité,
  • Toujours cet effet d'écoute 3D proposant une profondeur rarement écoutée sur des lecteurs de CD même Haut de Gamme.

Hadouk Trio - Dragon de Lune (Baldamore)

  • Scéne sonore époustouflante, écoute vraiment 3D mais restant naturelle,
  • Belle fluidité du rendu musical, comme l'eau d'une rivière tranquille, la musique s'écoule,
  • Superbe rapidité au niveau des attaques mais sans esbrouffe, là encore tout reste naturel...
  • Ecoute de grande qualité inenvisageable pour un appareil d'un tel prix il y a encore quelques semaines... Etonnant !

Pour la Radio, j'ai vais râler (comme d'habitude direz ceux qui me lisent sur les Forums) pourquoi France Musique ne fournit pas un flux mp3 encodé en 320 k. ? Le 128 k. fournit est certe assez qualitatif mais loin des ambitions de la musique proposée... C'est bien dommage. Devons-nous faire pression ?

 

Le système de test :

  • lecteur Marantz NA 7004
  • amplificateur intégré REGA Osiris
  • enceintes Montana EPX
  • Câbles de modulation Odeion Alpha (RCA)
  • Câbles HP Abbey Road Reference en bi-câblage
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(38 Votes)

Notre plaisir premier est d'écouter, de dévorer, cela en devient maladif, de la musique, des Musiques. Que ce soit sur des systèmes audio très haut de gamme ou sur des systèmes Hi-Fi entrée/moyenne gamme nous recherchons toujours, le plaisir, l'émotion. Ceux-ci ne peuvent, à notre avis, être véhiculés que par des systèmes audio neutres, précis, détaillés et globaux. Il est inutile de rechercher le petite paille qui se trouve au fond de vos enregistrements préférés si ceux-çi sont rendus avec une véracité fausse (coloration excessive par exemple ou dynamique trop tassée).

C'est pourquoi nous essayons de concocter des systèmes audio, quelque soit leur gamme, qui procurent ce plaisir et cette émotion lorsque vous désirez un moment de bonheur musical.
Le couple amplificateur Marantz NR1200 et enceintes Davis Acoustics Balthus 70 permet-il cette performance ? C'est ce que nous allons essayer de découvrir...

MarantzNR1200DavisBalthus opus51 1

Marantz NR1200 :

L'ampli-tuner réseau stéréo Marantz NR1200 grâce à une conception totalement Hi-Fi offre le célèbre son Marantz.
Le NR1200 dispose des dernières options de streaming audio et de connectivité numérique. Il permet de diffuser de la musique à partir des principaux services de streaming audio via Bluetooth, Apple AirPlay 2 ou l'application HEOS intégrée. Écoutez la radio FM/DAB+, la radio Internet, un large éventail de services musicaux ou connectez votre platine à l'entrée phono pour écouter de la musique de qualité. Le NR1200 supporte également la dernière connectivité HDMI avec 5 entrées et 1 sortie, de quoi connecter votre téléviseur via HDMI ARC et vos lecteurs source, notamment un décodeur, un lecteur Blu-ray ou une console de jeux.
Tout cela dans un format élégant et discret.

 

Caractéristiques :

Type : amplificateur amplificateur intégré stéréophonique
Puissance : 2 x 75 W
Préampli : 2.2
Entrées : 5 entrées HDMI (v2.0b), entrées audio et vidéo (3 audio), sans entrée multicanale, phono (MM), entrées numériques (1 optique et 1 coaxiale)
Sorties : 1 sortie HDMI (v2.0b), sortie préampli (2.2)
Autres : 1 port USB Host, 1 port Ethernet
Prises de façade : , entrée audio numérique (), 1 sortie casque
Multimédia : MP3, WMA, AAC, Flac, Alac, DSD, AIFF, UPnP (DLNA), Bluetooth 4.1 + EDR, Airplay, Webradios
Compatibilité audio : DTS:X
Traitement vidéo : transparence au xvYCC, transparence au Deep Color, transparence au 1 080p/24,
Fonctions : pilotage via IP, OSD (français, couleur, via HDMI), télécommande universelle (préprogrammée), CEC, ARC, Tuner FM
Finition : noir ou argent/doré
Dim. (L x H x P) : 440 x 367 x 105 mm
Poids : 7,9 kg
Prix public au 10-12-2019 : 699 euros ttc

MarantzNR1200DavisBalthus opus51 3Davis Acoustics Balthus 70 :

Est-il nécessaire de vous présenter ces enceintes conçues en France par la société champenoise Davis Acoustics ?

Si vous êtes passés à côté de ce Best-seller, veuillez vous reporter s'il vous plaît à notre écoute ici présentée : https://www.opus51.fr/les-tests/item/883-davis-acoustics-balthus-70-notre-ecoute

 

MarantzNR1200DavisBalthus opus51 4

Notre écoute :

Les écoutes ont été réalisées dans une pièce d'un volume d' environ 80 m³. Ecartement des enceintes 2,20 m., distance du fauteuil 3,50 m.. Les enceintes sont à environ 1,00 m. des murs arrières et à 0,9 m des murs latéraux.Les électroniques sont installées sur un meuble Rogoz. Les câbles pour enceintes sont de marque Neodio et le câble réseau RJ45 de marque AudioQuest (Diamond)

Nous possédons un budget de moins de 1.500 euros ttc pour le couple enceintes et électroniques, notre dévolu s'est porté sur les éléments ci-dessus décrits, allons-nous pouvoir "vivre" avec un tel système audio ?

Après plusieurs heures, plusieurs jours nous pouvons répondre par l'affirmatif à cette interrogation. Nous avons écouté, écouté, écouté tous les types de musiques... Classique, Jazz, Pop, Rock, Prog, Electro et même rap... Tout y est passé...

Les timbres que le système reproduit à défaut d'être les plus beaux que nous ayons entendus sont rendus avec une vérité plausible. La dynamique n'est que très rarement restreinte, l'image sonore est bien construite, elle est aussi large que profonde.
Certes un aigu un peu plus précis, un peu plus défini n'aurait pas été un luxe mais il faut reconnaître que ce système n'est jamais agressif pour nos oreilles. Il est facile à vivre, il ne nous oblige pas au bout de 15 minutes d'écoute à baisser le volume... Vous devez connaître ce phénoméne à l'écoute de trop nombreux systèmes dits Haute-Fidélité, on "pousse" un peu le son histoire de se faire plaisir, c'est "super" pendant quelques instants mais cela "prend" vite la tête... Ici avec Marantz et Davis ce n'est jamais le cas, le plaisir est très souvent au rendez-vous. 
Le gros "plus" de cet ensemble est la restitution des mediums, vous savez tous les sons qui réellement importent le plus ; les voix, la très grande majorité des instruments de musique, ce que votre oreille capte en premier et, surtout si ces "sons" sont vrais c'est l'émotion qui sera de mise. Dans cette gamme de prix, dans ce registre nous ne connaissons pas mieux !
Le grave ne sera jamais envahissant et sera toujours suffisant surtout si votre pièce d'écoute est de moyenne dimension (inférieure à 50 m²). Ce registre est bien géré et, par le Marantz et, par les Davis, il module, il informe et par moment il impacte. 

Allez écouter ce "petit" système Haute Fidélité, probablement vous serez étonnés. Ces dernières années , les produits entrée/moyenne gamme ont fortement progressés et étonnent par les réelles qualités sonores. 

MarantzNR1200DavisBalthus opus51 2

 

 

 

dimanche, 02 septembre 2018 10:14

Marantz PM-10 : le test

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(54 Votes)

Cela fait maintenant plus d'une année que nous possédons, en magasin, l'amplificateur intégré stéréo Haut de Gamme Marantz PM-10.

Il ne se passe pas un mois sans nous lisions, dans les revues, les blogs spécialisés en France et ailleurs, une critique très élogieuse de cet amplificateur.  Nous avons décidé de nous le mettre entre les oreilles. Cette électronique est, pour le constructeur nippon, "révolutionnaire". Afin de concevoir cet amplificateur, les ingénieurs de chez Marantz sont partis d'une page blanche avec l'objectif d'atteindre à encore plus de qualités tout en respectant la Nature en consommant le moins d'énergie possible.

 

Système écouté :


Source  DAC : Marantz SA-10
Serveur Audio : Innuos Zen MkII
Système vinyle : platine Soulines Edgar + Cellule Shelter 501
Amplificateur intégré : Marantz PM-10
Enceintes : Lawrence Audio Cello et Lawrence Audio Dove
Câble de modulation : Fonel Reference XLR
Câbles pour enceintes : MG Audio design Planus III
Cable secteur : Dilixaudio Power One
Barrette secteur : Nordost QB8 - Dilixaudio mini-Terra

 

samedi, 18 août 2012 17:38

Marantz PM11s3 : le test

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(80 Votes)
 
Comme tous les produits Marantz de la gamme Premium, l'amplificateur intégré stéréo PM11s3 possède une qualité de fabrication irréprochable. Il développe 2 x 100 watts sous 8 Ohms, possède une entrée phono de qualité (MM et MC) et une sortie casque. Comme fonctionnalités, il est équipé de tout ce qu'un mélomane peut désirer (bypass, préout, transformation en bloc de puissance, sorties enceintes pour bi-cablâge...).
Commençons ce test en vous dévoilant la conclusion, c'est original mais cela vous évite de perdre du temps à lire les comptes rendus d'écoute Complice.
Cet amplificateur est en ballotage et en concurrence prix et qualité avec le Coda CSi Limited (voir le test ici) et l'AVM A5.2 (test ici). Le Coda magnifie les enregistrements et les belles écoutes deviennent fantastiques... L'allemand AVM est d'une neutralité absolue, c'est celui que je choisirai mais attention du fait que j'écoute de la musique toute la journée ce que je recherche n'est pas forcément ce que souhaite un mélomane "épisodique". Le Marantz est certainement entre les deux, une fois bien marié (il est extrêmement sensible à la qualité des câbles Haut Parleur) il n'est certes pas le plus neutre mais il sait restituer les qualités et les défauts de nos galettes argentés ou de nos fichiers numériques. Il peut être un très bon investissement pour le mélomane souhaitant profiter de la musique sans se poser trop de question.

Bernard Lavilliers : Night Bird (ré-édition CD 1998)

  • Image : Belle image en largeur mais manquant un brin de profondeur. Ce petit défaut est certainement du à la ligne de basse moins précise et ciselée qu'avec ce même titre écouté sur l'amplificateur allemand AVM A5.2.
  • Timbres : La voix de Lavilliers est belle typée assez Haute-Fidélité, manquant un brin de réalisme.
  • Dynamique : Manifestement sur ce titre aux impacts percutants, le Marantz n'est pas à son aise. Il a tendance à tasser un peu la dynamique. A sa décharge, 99% des amplis que j'ai eu l'occasion d'écouter font exactement la même chose et très souvent en bien pire Complice
  • Transparence : Avec le PM11s3 ce qui me paraît étonnant c'est que ce titre sonne "beau" et pourtant il arrache vraiment. La production, ici, est tout sauf propre. Du coups ce qui est rassurant c'est, qu'avec ce Marantz, toutes les galettes sonneront biens et, pour les mélomanes, cela est rassurant.

Dead Can Dance : Children Of The Sun (Anastasis - 2012)

  • Après 16 ans de silence le groupe austro-britannique Dead Can Dance nous livre un nouvel Opus, Anastasis. La production est exceptionnelle, les claviers symphoniques n'ont peut être jamais été aussi bien exploités. Les influences médiévales et religieuses (hormis l'avant dernière plage du CD) de la musique ont complétement disparu dans cet album pour laisser place à une écriture plus limpide et plus accessible.
  • Image : Les sons remplissent l'auditorium. Les nappes sonores des claviers synthétiques enveloppent l'auditeur dans une architecture grandiose.
  • Timbres : Les voix de Lisa Gerrard (contralto) et de Brendan Perry (baryton) semblent justes et vraies même si nous aurions souhaité un peu plus de précision dans les articulations (voir les impressions à l'écoute du titre de B. Lavilliers).
  • Dynamique : Les fortes ruptures de dynamique ne semblent vraiment pas être le principal point fort de cet amplificateur, les transitoires manquent, pour ce type de musique, d'un brin de rapidité et de franchise
  • Transparence : la qualité de la production de cet album saute vraiment aux oreilles. Le Marantz reproduit fidèlement les moindres détails voulus par le producteur. En cela cette électronique est transparente, maintenant tous les timbres paraissent beaux, en cela cette électroniques triche, certes très bien, mais manque de transparence !

Le Système d'écoute :


Amplificateur : Marantz PM11 s3
Sources :  T+A1250R - AVM CD 3.2
Enceintes : Aurelia Cerica
Câbles de modulation : Studio Connections Reference+
Câbles HP  : TelluriumQ Ultra Black
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1


Les Notes :

Fabrication : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 13/20
Image : 15/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 14/20