mercredi, 06 décembre 2017 10:32

Lawrence Audio Violin SE : le test

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Lawrence Audio Violin SE

Avec les Violin SE, Lawrence Audio condense tout son savoir-faire acoustique dans une enceinte compacte au design sculptural, inspiré des courbes sensuelles d’un instrument à cordes. D’un simple regard, l’objet intrigue et séduit ; à la première note, il enchante par sa richesse harmonique et sa finesse de restitution.

Vous êtes en quête d’une enceinte Haute-Fidélité capable d’illuminer un salon de 15 à 35 m² ? Et surtout, vous aimez savourer vos albums favoris sans regarder l’horloge ? Alors faites une halte, le temps d’une écoute… Ces Lawrence Audio Violin SE méritent qu’on leur prête l’oreille – et le cœur.

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Dans le monde souvent austère des enceintes acoustiques, certaines surgissent comme des fulgurances esthétiques, des éclats de poésie sonore. Les Violin SE de Lawrence Audio ne se contentent pas de diffuser la musique : elles l’incarnent.

Leur silhouette, toute en courbes élancées et en bois somptueusement travaillé, évoque la grâce racée d’un violon alto sculpté par un luthier inspiré. Un luthier du futur, sans doute, tant la modernité des lignes dialogue avec un classicisme assumé. L’œil caresse les nervures, le galbe, la finition – et déjà l’oreille s’impatiente.

Puis vient l’instant de grâce. On lance un disque – une sonate, une voix, un quartet – et la pièce se métamorphose. Les Lawrence Audio Violin SE n’analysent pas la musique, elles la restituent comme on respire : avec naturel, avec ampleur, avec ce grain d’humanité qui fait frissonner. La scène sonore s’ouvre comme un théâtre de chambre, précis mais jamais chirurgical, ample sans emphase. Chaque timbre y trouve sa juste place, chaque inflexion sa vérité.

Ce ne sont pas des enceintes, à proprement parler. Ce sont des instruments de concert miniaturisés, des sculptures musicales qui murmurent à l’oreille du mélomane des promesses tenues. Leur voix est celle du bois, de l’air et de l’âme.

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Chaque composant ici semble avoir été sélectionné avec l’attention d’un horloger suisse. Le tweeter à ruban, à la fois rapide et infiniment nuancé, déploie une aération stupéfiante sur les hautes fréquences, sans jamais tomber dans l’agressivité. Il dialogue avec un grave-médium de 6.5 pouces à cône en fibre de carbone, d’une transparence rare, qui restitue les voix humaines avec une chaleur presque organique. Le grave descend avec fermeté et autorité, sans jamais peser sur le message musical.

 

Caractéristiques :

Type : bibliothèque, 2 voies, 3 HP 
Amplification recommandée : 30-150 Watts
Impédance (moyen) : 8 Ohms
Efficacité : 88 dB (2,83V/1m)
Réponse en fréquences : 35 Hz - 40 Khz ( +/- 3dB)
Haute Parleurs :

HP grave/médium : 1 x 200 mm Carbone
HP Tweeter : 1 x AMT 120x25 mm et 1 x ruban 60x8,5 mm (dos de l'enceinte)

Dimensions ( LxHxP en mm) : 810 x 260 x 400
Poids : 20 Kg pièce.

Lien Boutique Web : Lawrence Audio Violin SE

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L'Art de l'Écoute
     Une romance sonore


Il pleut ce matin de printemps, et la pluie dessine sur les carreaux de ma fenêtre des arabesques fugaces qui se marient aux premières notes d' une cantate de J.S. Bach. Mes Lawrence Audio Violin SE se réveillent avec une délicatesse presque humaine, comme si elles savaient qu'aujourd'hui n'est pas un jour ordinaire.

Ces enceintes, compagnes fidèles de tant d'années passées à décortiquer les mystères de la musique, révèlent aujourd'hui leur âme la plus tendre. Elles ne se contentent plus de restituer le son – elles le caressent, le magnifient, le transforment en une expérience charnelle qui transcende la simple écoute.
La cantate s'épanouit dans l'espace de mon salon avec une précision chirurgicale, mais aussi avec cette chaleur particulière qui fait des Lawrence Audio Violin SE des instruments d'exception. Chaque voix du chœur trouve sa place dans un paysage sonore d'une profondeur saisissante. Les graves descendent avec une autorité noble, sans jamais masquer la crystalline pureté des aigus. C'est J.S. Bach dans toute sa splendeur architecturale, mais filtré par la sensibilité de ces transducteurs tawaïnais qui savent faire chanter le bois et vibrer l'âme.

Puis vient Beethoven, sa Sixième, la Pastorale. Oh, comme ces enceintes semblent comprendre l'intention du maître de Bonn ! L'orage musical se déchaîne avec une violence contrôlée, tandis que les moments de sérénité bucolique respirent avec une ampleur qui emplit la pièce d'une présence quasi-physique. Les Lawrence Audio Violin SE révèlent chaque détail de l'orchestration avec une évidence troublante : le chant des oiseaux devient presque tangible, le murmure du ruisseau coule réellement entre les murs de ma demeure.

Mais c'est avec Pink Floyd Live at Pompeii que la magie opère vraiment. Ces enceintes, nées pour la précision audiophile, embrassent soudain une esthétique plus brute, plus primaire. Elles n'édulcorent rien de la puissance brute du groupe britannique, mais elles subliment chaque réverbération des antiques pierres italiennes. La basse pulse avec une profondeur tellurique, les guitares de Gilmour s'étirent dans l'espace avec une spatialisation époustouflante, et la batterie de Mason frappe avec un réalisme qui fait trembler les fondations de ma maison centenaire.

En ce jour pluvieux où la lumière filtrée du printemps caresse mes Lawrence Audio Violin SE, je réalise que l'écoute n'est plus seulement un acte critique, mais un moment d'intimité profonde. Ces enceintes ne se contentent pas de jouer la musique – elles la vivent, la respirent, la font mienne. Elles transforment ma solitude de vieux critique en une communion silencieuse avec les génies de tous les temps.
La pluie continue de tomber, et moi, je continue d'écouter, bercé par cette romance éternelle entre l'art et la technologie, entre l'émotion et la précision, entre le silence et la musique.

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