vendredi, 17 septembre 2010 17:04

Stormaudio Vertigo 35 : le test d'un mélomane

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Lu sur un forum un test d'écoute d'un amplificateur Stormaudio V 35 :

"Comme sur les forums il a été dit tout et son contraire sur Stormaudio je voulais voir ce qu'il en était vraiment. J'ai donc pris contact avec le sympathique commercial de la société qui s'est proposé de venir faire des écoutes à la maison.
J'ai un ensemble Cyrus 8 et des David de chez Moca-Audio. Ce système me donne ou me donnait (devrais-je dire )satisfaction sauf sur un point : la scène sonore. Je voulais donc savoir quel était le maillon limitatif.
L'écoute s'est faite hier durant presque 3 heures sur principalement du jazz.
Après avoir réglé le V35 (8 ohms) sur des applaudissements, dès les premières notes de Patricia Barber je n'en crois pas mes oreilles. Quelle scène sonore mes amis ! Impressionnant ! Oubliés les enceintes et l'ampli j'étais dans la musique. Mon gars qui est très électro mais qui n'a pu rester me glisse " qu'est-ce que c'est agréable ! On est dedans "
J'en ai pourtant écouté des systèmes mais pas beaucoup m'ont donné cette émotion- là. Et à cet instant je l'avais Quel choc ! Le Cyrus est largué. On est dans une autre dimension. C'est naturel,dynamique,précis mais sans être chirurgical. On n'est pas dans l'esbrouffe ni le démonstratif. Il n'en fait pas trop comme quelquefois le Cyrus.
Pour une claque c'est une belle claque. C'est fou de voir des notes de musique s'échapper bien au-delà des enceintes. C'est fluide et pourtant ça prend aux tripes.Je pourrais écouter pendant des heures. Aucune agressivité et pourtant les impacts sont violents et les attaques comme les extinctions de notes me laissent sans voix. L'association avec les Moca est très belle. D'ailleurs mon visiteur ne tarissait pas d'éloges à leur sujet. Des enceintes neutres,ouvertes,droites et d'un rapport qualité-prix qui l'a sidéré.
Désolé pour mon c.r.qui n'est pas bien technique et sans doute trop dithyrambique mais je suis encore sous hypnose ! D'ailleurs je n'ai pas voulu écouter le V55. Le retour à la réalité aurait été trop dur
." (Sloop - 16 sept. 2010)

lundi, 14 février 2011 09:35

Stormaudio Vertigo 35 v2 : le test

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Avant toute chose je tiens à signaler que j'appréciais, malgré ces quelques petits défauts, la première mouture de cet amplificateur. Même si le Vertigo 35 de première génération n'était pas l'amplificateur le plus transparent du marché, à son écoute il se passait quelque chose, une émotion, une sensibilité, un caractère... impressions que je n'ai absolument pas retrouvées à l'écoute de cette deuxième mouture.

Tous les critères d'écoute sont supérieurs sur cette deuxième génération sauf, à mon avis, l'émotion musicale. Il me souvient, il y a quelques années, ce slogan, « l'émotion musicale », était utilisé par une marque française qui fabriquait des électroniques précises, rapides mais rêches, sans âme, incapables de transmettre justement cette émotion... J'ai malheureusement l'impression que Stormaudio se dirige vers ce type d'écoute avec, sur bien des critères, une qualité bien supérieure à ce que YBA a pu produire.

 

Mozart : Requiem (J. Savall)

  • Ce qui marque de suite c'est la grande transparence de l'écoute,
  • Les écarts de dynamique sont très bien reproduits,
  • Les timbres semblent justes mais un peu froids, sur les chœurs dans les voix d'homme par exemple, un peu plus de chaleur aurait emporté l'adhésion,
  • La scène sonore est parfaitement reproduite, l'orchestre, les solistes et les chœurs se positionnent correctement dans l'auditorium tant en profondeur, qu'en largeur.

Patricia Barber : C'est magnifique

  • L'introduction à la guitare sèche présente de belles attaques sur les cordes avec beaucoup d'informations fournies à l'auditeur,
  • La voix de P. Barber est bien présente au centre légèrement en avant mais elle reste froide sans émotion enfin me semble t'il.
  • Il en est de même pour le saxophone arrivant bien à sa place décalé à gauche, le son est riche mais manque un peu de « gras », il est peut être un peu trop ciselé et précis,

Count Basie : CB Express

  • De suite nous sommes surpris encore une fois par la grande transparence de cet amplificateur,
  • La scène sonore reproduite et stupéfiante de véracité,
  • Les musiciens sont bien distincts, très belle aération autour des instruments,
  • La dynamique est bien reproduite, les cuivres explosent comme au naturel,
  • La bande passante est très large, l’infra-basse est bien rendue au début de ce titre, avec beaucoup de profondeur et de fermeté,
  • La seule petite réserve concerne le swing qui ici ne saute pas aux oreilles, c'est bizarre...

Fish : Circle Line

  • Sur ce titre rock, les musiciens sont tous bien positionnés dans l'espace avec le chanteur au devant de la scène sonore,
  • Les guitares électriques sont agressives (manque un poil de suavité), et les attaques sur la caisse claire sont franches, rapides et sèches,
  • Dynamique, rapide et puissant le V35 est très à l'aise sur ce type de message sonore complexe et difficile à reproduire.

Pour conclure, le Stormaudio V35 v2 est un amplificateur intégré qui appréciera, me semble t'il, les enceintes un peu « grasses » délivrant un medium et bas medium légérement charnu (ProAc par exemple). De même il devra être fait très attention au choix des câbles (modulation, hp et secteur) car ce Stormaudio à tendance à exacerber le haut du spectre sonore et à devenir "un poil" agressif.

Système de test :

  • Amplificateur intégré Stormaudio V35 v2 (celui qui fut entre les mains de Lionel S.)
  • Source Marantz NA7004 + NAS Netgear et fichier wav
  • Enceintes Aurelia Cerica
  • Modulation RCA Studio Connections Reference
  • Câble HP Art & Technologie

Les Notes :

Fabrication : 13/20
Timbres : 11/20
Dynamique : 13/20
Image : 13/20
Transparence : 11/20
Qualité/Prix : 10/20

mercredi, 19 décembre 2012 10:14

Struss R150 : premières impressions

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Je vous rends ci dessous les quelques lignes que vient de me "mailer" le premier acquéreur d'un amplificateur Struss R150 en France.

"Je viens de recevoir l'amplificateur Struss R150 commandé il y a quelques jours chez Opus 51.
Il remplace l'ampli Euphya 280. Je souhaitais monter en gamme afin de pouvoir gagner en musicalité.
Je vous préviens, l'ampli n'est pas rodé mais les changements sont déjà impressionnant et je mesure bien mes mots.
Présentons rapidement ce produit inconnu en nos contrées : c'est un amplificateur stéréo intégré conçu et fabriqué en Pologne. Le concepteur possède 2 modèles à son catalogue, le R150 que je viens d'acquérir et le R550 qui est le vaisseau amiral de la marque. Le R150 développe sous 8 ohms 150 watts par canal, il est de conception dual mono c'est à dire que, pour schématiser, il comporte en son sein deux amplificateurs mono ce qui lui permet de distiller en autre une magnifique scène sonore et de tenir pratiquement toutes les enceintes du marché.
Pour l'instant, je ne connaîs que l'ampli R150. Et quel ampli!!!!!
Je passe à l'écoute de celui-ci et dès les premières minutes, je me rends compte du bond que je viens de faire. Les aigus et les graves se sont élargis. Les enceintes sont tenues "enfin" surtout dans les graves. Les instruments sonnent justes et vrais surtout la batterie. Je pense que je vais pouvoir exploiter mon système, la force de cet ampli est sa musicalité, sa neutralité et sa rapidité. Toute coloration est totalement absente. Il ne fait que restituer la source. Et il permet d'écouter sans fatigue auditive.

Voilà mes impressions, je ne regrette pas mon cadeau de Noêl. Comme je le disais, pour l'instant il n'est pas rodé.

Je vais pouvoir mieux vibrer à l'écoute de mes albums favoris.

A trés bientôt.

David.

PS : Merci à Frédéric Baussart d'Opus 51 pour cette découverte et bien sur pour ses précieux conseils.
"


Le Système d'écoute :

Amplificateur: Struss R150
Enceintes : Aurélia Saphira
Source : Résolution Audio Opus 21
Cables de modulation : Studio Connections Reférence Plus
Câbles enceintes : Studio Connections Monitor bi-wire
vendredi, 06 juillet 2012 09:47

Studio Connections

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De l'Importance d'un bon câblage

Abbey Road

Tous ceux qui connaissent le magasin savent le soin que nous prenons à utilser dans nos configurations en démonstration des câbles de qualité au juste prix.

Il y a 3 ans nous avions découvert les câbles Abbey Road et en avions acquis la distribution en France... Et puis cette distribution nous a été retirée.. D'autres ont promis au fabricant anglais de meilleurs résultats...

Depuis le début 2012, le concepteur anglais nous a demandé de reprendre la commercialisation des produits, désormais nommés Studio Connections. Ces câbles, d'une grande neutralité, d'une merveilleuse fidélité aux timbres et à la dynamique sont à découvrir chez opus 51.

Si vous désirez les tester au sein de votre système Haute Fidélité, nous pouvons vous les prêter contre un simple chèque de caution et une participation aux frais d'expédition.

A lire le test écrit par un client mélomane ICI

vendredi, 13 juillet 2012 09:53

Studio Connections : le test d'un mélomane

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Merci à David pour sa première contribution au Blog et à ce test des câbles Studio Connections :

"Je voulais partager avec vous mon expérience sur l'importance des câbles de modulation et d'enceintes. Lors de l’acquisition d'un système audio, on ne prend pas conscience de l'importance des câbles et pourtant c'est un élément très important, car il peut dégrader l'écoute.
Je suis bien placé pour en parler, j'ai fait l'erreur.
Lorsque j'ai changé mon système audio, j'ai gardé mes anciens câbles d'enceintes LINN K20 et de modulation LINN SILVER et je ne retrouvais pas l'écoute faite au magasin chez Opus 51.
Pourtant, Frédéric m'avait mis en garde.
Finalement après plusieurs mois, j'ai fait l'acquisition d'un câble modulation Studio Connections Reference +
et des câbles enceintes Studio Connections "Abbey Road" Monitor.
Ayant entre les mains les nouveaux et les anciens câbles, j'ai souhaité faire un petit comparatif.



1) Je commence mon test avec les anciens câbles LINN:
Sur le plan sonore, ce câble s'illustre principalement par une très grande dureté et un grave plein et très nerveux mais un peu trop.
Les enceintes Aurelia Saphira de nature transparente mettent en évidence ses caractéristiques. La musique est plus agressive et moins naturel. L'écoute finit par être fatigante. 


2) J'installe les câbles Studio Connections.
Je suis immédiatement surpris par la différence d'écoute. La dureté a disparu. Les Studio Connections brillent ici par leur transparence qui laisse à volonté s'exprimer la musique sans imposer quoi que ce soit, cela respire. Leur droiture et leur respect des timbres permettent de tirer la substantifique moelle du message musical. Les extinctions de notes sont plus naturelles, et le détourage des instruments de musique et des voix sont mieux appréhendés : ils confirment le côté neutre. L'image stéréo est excellente et équilibrée, les instruments sont parfaitement dissociés. Je peux l'affirmer, on tire la quintessence de son système audio.

La conclusion:
Vous l'aurez compris les câbles LINN ne s'adapte pas du tout à mon système audio. Les Studio Connections me redonnent le plaisir d'écouter de la musique.
Je vous conseille lors de l'acquisition de nouveaux matériels Haute Fidélité de ne pas négliger la partie câbles et de les changer si besoin en même temps car  sinon, vous garderez l'handicap du mauvais câble.
Le système audio s'aligne sur le maillon faible et donc vous le répercute sur votre écoute.
Je vous laisse et je retourne écouter de la musique."

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Euphya Alliance 280
Enceintes : Aurelia Saphira
Sources : Resolution Audio Opus 21

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La réaction d'un client après avoir découvert les cables Studio Connections Abbey Road Monitor :

"Bonjour Mr Baussart,

 Je prends le studio connections.

Après trois jours de rodage, j'ai retrouvé un grave présent mais expressif, avec de l'impact. Tout le contraire du MÎT. Le mot qui me vient pour l'ensemble de la restitution, c'est naturel. Avec une très belle aération qui apporte beaucoup de détails à la musique. Je suis quand même assez surpris des améliorations qu'apportent un câble. Je ne cherche pas à comprendre et je profite de ce que sont capables de restituer mon ampli et les enceintes.

Même mon épouse est bluffée, ça c'est top ! ( alors qu'en sortant de chez vous jeudi dernier, c'était plutôt : "t'as encore acheté quelque chose ?" ) Je vous renvoie le TelluriumQ Black ( il m'avait bien séduit par son côté scène sonore en profondeur et sa luminosité, mais je sentais que je pouvais m'en lasser assez vite )

À+"

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Dans le choix des câbles, comme dans le reste de mon installation, je privilégie toujours la neutralité. C’est pour moi la meilleure solution, car on fini toujours par se lasser des colorations que l’on trouvait pourtant agréable au début. J’en étais donc arrivé à acquérir des câbles de modularion « Studio Connections Monitor » qui correspondaient à mes attentes tout en restant dans des tarifs raisonnables, surtout que ma liaison préampli-ampli est longue de 8 mètres, XLR de surcroît, ce qui en fait vite une liaison onéreuse.

Après écoute, j’ai remplacé, ensuite, petit à petit, mes liaisons CD-préampli et pré RIAA-préampli par des « Studio Connections Référence » et, si le gain était sensible, je restais, maintenant je le sais, "bridé" par mes câbles Studio Connections Monitor de 2x8 m.

Dernièrement, grâce à une opportunité bien agréable, (merci à Opus 51 et à Studio Connections) j’ai pu remplacer mes 8m XLR.

Le remplacement du Monitor par le Référence Plus est un régal. Tout est meilleur, les détails ressortent mieux, les dernières petites duretés sont gommées, la micro-dynamique est plus perceptible, l’image est superbe, les plans sonores plus précis, plus stables, bien mis en valeur, la position des divers interprètes est facile à imaginer, c'est beaucoup plus joli dans l'aigu qui devient plus cristallin, surtout avec les vinyles et les SACD. On retrouve tous les infimes scintillements, toutes les signatures des différentes cymbales.
Les graves sont plus tendus, mieux définis et cela contribue à l’assise des masses orchestrales, elle aussi d’une stabilité exemplaire.
La neutralité est respectée et je retrouve ce qui m'avait plu dans le Monitor mais toutes les qualités sont exacerbées.

Lien Boutique : Studio Connections Reference Plus
vendredi, 22 février 2013 09:37

Tannoy Glenair 10 : le test

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Selon la définition Wikipedia l'addiction est "une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire".  Plus simplement peut-on devenir accro à l'écoute d'enceintes acoustiques très spéciales ? Pour les Glenair 10 la réponse est : oui.
Ces enceintes Tannoy représentent tout ce qu'un mélomane doit abhorrer : colorations excessives, subtilités d'un mammouth, bande passante assez réduite...Et pourtant, ce matin, je me surprend à les écouter avec plaisir, certes ce plaisir est certainement malsain car il me fait trop de bien pour être honnète mais il est tout de même présent. Quoique ?

Les écoutes se sont poursuivies avec attention, avec trop d'attention et là patatrac... Sur des titres que nous connaissons avec précision, stupéfaction ! Impossible de reconnaître nos Best Of. Tout était très différent, trop différent... Les basses sont moins précises qu'habituellement, le medium est beau mais chaud, trop chaud (?), les aigus restent discret et surtout semblent écourtés.

J'arrive à comprendre que certains audiophiles puissent aimer ce "type" de son, cette signature sonore mais je dois reconnaître que pour moi cela est difficile. Ces enceintes manquent de neutralité et de dynamique pour me permettre d'apprécier tous les types de musique que j'écoute, du moyen-Age à nos jours. De mon avis, seuls les admirateurs de Blues ou de Rock pourront écouter de longues heures, et avec, plaisir, ces Tannoy Prestige Glenair 10. Il faudra quand même m'expliquer comment le magazine Diapason a pu leur décerner il y a quelques années un Diapason d'Or. Encore un mystère à éclaircir.

Pour les sceptiques, je tiens à signaler que ces enceintes furent également écouter avec des électroniques à Tubes (KT88 ou EL34), avec des électroniques Classe A (Coda) et avec des amplificateurs numériques (NAD 390D), à chaque fois la conclusion fut la même. Pour ce test j'ai retenu l'amplificateur Marantz car tout comme le Struss 150 il ma paru être à même d'exploiter au mieux ces enceintes écossaises.


Le Système d'écoute :

Amplificateur
: Marantz PM11s3
Enceintes : Tannoy Prestige Glenair 10
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference Plus
Cables secteursStudio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Titan

Notes :

Fabrication : 13/20

Image : 14/20
Timbres : 08/20
Dynamique : 09/20
Transparence : 08/20 
Qualité/Prix : 08/20

samedi, 20 avril 2013 10:15

Transrotor Dark Star : le test

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Doit on, encore, présenter le constructeur allemand de platines Transrotor ?
Pour les retardataires, ou pour les dormeurs appuyés contre le radiateur, Transrotor conçoit et fabrique en Allemagne des platines vinyles depuis 1976., avec comme principale philosophie : "ce que vous voyez, c'est ce que vous entendez..."
Maintenant, je vous dois la vérité, je n'en sais pas plus, le site Internet de cette entreprise allemande est tellement mal conçu qu'il est impossible d'obtenir des informations sur les produits proposés. C'est bien dommage ! 

La Dark Star, ici testée, est une platine assez imposante, équipée d'un lourd plateau en aluminium, d'une alimentation déportée dans un boitier externe qui permet, également, de sélectionner la bonne vitesse (33 ou 45 tours), d'un moteur désolidarisé du socle principal et d'un bras Transrotor 9.1 et d'une cellule MC (Haut Niveau) Sumiko Evo Special n° 3.
 

Musiques écoutées :
  1. Miles Davis : Tutu (Tutu - WarnerBros 1986)
  2. ACDC : For Those About to Rock We Salute You (For Those About to Rock We Salute You - Atlantic Records 1981)
  3. Marillion : The Invisible Man (Marble - Rocket Records - 2004)
  4. Carl Nielsen : Symphonie n° 4 (Karajan - OPB - DG - 1982)

La magie du vinyl ! La célérité des attaques, la fluidité de la musique, la beauté des timbres, tout est, ici, transcendé. Grâce à cette platine Transrotor, nous découvrons un plaisir vrai à redécouvrir toutes nos galettes noires et, elles sont nombreuses.

Hors toutes les qualités, ci dessus énoncées, il en est une supplémentaire qui est l'image sonore délivrée à l'auditeur. Cet espace est réellement tridimensionnel. Nous sommes immergés dans la musique, alors le "système Haute Fidélité" disparaît au profit de l'émotion.

Pour être crue, l'expérience doit être vécue, ici les mots deviennent impuissants pour exprimer ce qu'est le... réel.



Le Système d'écoute :

Amplificateur :
Struss R150

Sources : Dark Star (bras SME Série V) avec préphono Project Phono Box RS et cellule MC Haut Niveau Sumiko Evo 3
Enceintes : AudioSolutions Rhapsody 130
Câbles de modulation  : KimberKable KS1036
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Filtre secteur : Isotek Titan

Notes  :

Fabrication : 16/20
Image : 16/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 16/20

samedi, 11 janvier 2014 11:04

Trigon Recall II : le test

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En septembre 1996 deux ingénieurs allemands décidèrent de s'associer afin de créer une entreprise qui allait concevoir et commercialiser du matériel Haute Fidélité Moyen-Haut de Gamme à prix réaliste. Trigon était né et se situe, aujourd'hui, proche de la commune de Cassel.
Trigon
c'est le "made in Germany" dans toute sa splendeur. Les électroniques sont construites comme des chars d'assaut donc de ce côté il n'y aura pas de soucis de longévité.

Pour évaluer les qualités musicales du lecteur "entrée de gamme" du constructeur allemand, nous l'avons comparé à deux des platines de référence, au moins à nos oreilles, situées dans la même gamme tarifaire : le lecteur/DAC Rega Saturn-R  et la platine CD-DAC Marantz SA14s1.

En avant la musique...
 


Musiques écoutées :

  1. CD - Bernard Lavilliers - L'empire du milieu (Arrêt sur image - Universal 2002)
  2. CD - CW Gluck - Orfeo ed Euridice (Che Puro Ciel - Harmonia Mundi 2013)
  3. CD - Hilary Kole - The Snake (Haunted Heart - Justin Time Records 2009)
  4. CD - Steven Richman - Nutcracker Suite (The Nutcracker Suites - Harmonia Mundi 2013)
 
Dès les premières minutes d'écoute ce lecteur Trigon impose des qualités musicales similaires à celles exposées par le lecteur de CD Roksan Caspian M2, la même clarté, la même légèreté dans le grave mais il distille plus d'informations et donc plus de détails. L'image sonore est précise mais manque un peu et de largeur et de profondeur, surtout par rapport à ce que présente la platine Marantz SA14s1 qui elle dispense une écoute plus fluide, plus précise encore et surtout décortique une ligne de basse plus profonde et rapide.
Par rapport au Rega Saturn-R le Trigon est plus lumineux et sa courbe de réponse a une légère propension à s'accentuer vers le haut medium ce qui le destine, de préférence, à des systèmes Haute Fidélité possédant une écoute sombre et un peu terne. Comme son concurrent anglais, le Trigon, par rapport au Marantz est un peu nonchalant, les attaques sur les percussions par exemple sont un peu plus paresseuses, moins immédiates, mais il vrai, qu'ici, le nouveau Marantz SA14s1 excelle.
Quant au rendu des timbres, il n'y a rien à signaler de particulier, les cuivres, les cordes, les vents sonnent vrai, les voix ne semblent pas voilées et la présence des instrumentistes est correctement rendue.

En conclusion, le Trigon est un lecteur de CD correct qui propose l'avantage de posséder des sorties symétriques. Son acquéreur ne se sentira pas floué et profitera des qualités musicales de cet "allemand" durant de nombreuses saisons. Son seul gros défaut, à ce jour en France, est son tarif. Un repositionnement à moins de 2000 euros en ferait un très bon rapport Qualité/Prix.

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel "Emotion"
Enceintes : PSB Synchrony One
Câbles de modulation : Studio Connections Reference + RCA
Câble Numérique : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connection Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Gigawatt

 

Les Notes :

Fabrication : 13/20
Image : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 13/20
mardi, 18 février 2025 07:16

Ultra Fide Audio : le test

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Fondée par une équipe de passionnés d’électronique audio et d’audiophiles aguerris, Ultrafide Audio est une marque britannique dont la philosophie repose sur une idée simple : offrir une restitution sonore d’une authenticité absolue, sans compromis sur la qualité de conception et de fabrication.

Forte d’une expertise acquise dans le secteur professionnel du son (studios d’enregistrement, mastering), la marque a appliqué les standards de l’audio pro à ses électroniques destinées aux audiophiles les plus exigeants.

Chaque produit Ultrafide Audio est pensé pour être "future-proof", avec des architectures évolutives et des composants sélectionnés pour garantir des performances constantes au fil du temps.
Cette approche artisanale et exigeante fait de la marque une référence émergente dans le monde de la haute-fidélité, rivalisant avec les plus grands noms du secteur.

vendredi, 27 décembre 2013 10:00

Un beau système Hi-Fi

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En compagnie d'un mélomane, hier, nous avons eu la chance ou plutôt le bonheur de passer quelques heures à composer un système Haute-Fidélité d'une belle musicalité. Le choix fut draconien mais le résultat vraiment présent. Précision, dynamique, fluidité, image tout, via ces électroniques et ces enceintes, invite à la méditation musicale.

Vous remarquerez que cette chaîne Hi-Fi est composée, hormis les éléments standards, d'une platine vinyle afin de profiter d'un Vieux Stocks de galettes noires que possède le client et d'un lecteur réseau pour permettre l'écoute, entre autre, des Radios Web dont Allegro Musics Complice 

A découvrir si votre budget le permet.

Pour environ 4.500 euros le système se composait de :

- un amplificateur intégré stéréo Rega Brio-R,
- un lecteur de CD Rega Apollo-R,
- un lecteur réseau Cabasse Stream Source,
- une platine vinyle Rega RP1,
- une paire d'enceinte Aurelia Ambera,
- des câbles de modulation et d'enceintes Black Rhodium


Notes  :

Fabrication : 13/20
Image : 14/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 17/20

mercredi, 27 février 2013 10:53

Un système de Référence ?

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(18 Votes)
En ce moment nous avons en écoute un système très surprenant de naturel, de fluidité et de musicalité. Nous désirions terminer le mois sur une note positive et prendre du plaisir à écouter de la Musique...
Les enceintes Neat acoustics Momentum 4i ont toujours été parmi celles que nous préférons dans cette gamme tarifaire, moins de 4.000 euros la paire. Elles offrent une écoute précise, définie et énergique, leur seule défaut c'est de demander un amplificateur" neutre et bien construit Complice.

nad c 390dd

Ici, nous les avons alimentées avec l'amplificateur "révolutionnaire (?)" NAD C 390 DD, un 2 x 150 w. entièrement numérique. Les résultats sont plus que concluant. Comme source, nous avons utilisé le drive/lecteur réseaux NAD M50 connecté, à l'amplificateur, via sa sortie numérique AES/EBU. Pour les câbles, ici eaucune hésitation, la neutralité, l'absence de coloration, la fidélité étaient indispensables, seuls les Studio Connections Référence Plus pouvaient nous apporter ce que nous désirions.
Pour les supports, nous savons maintenant depuis quelques jours, qu'ils sont un élément réellement destructeur dans le résultat sonore délivré par un système Haute Fidélité, donc fini le verre et Merci à la société 
Rogoz pour ces superbes meubles en bois.

Le système, ici, mis en oeuvre, pour notre magasin est Haut de Gamme. Pour l'acquérir le mélomane devra débourser la très modique somme d'environ 12.000 euros, hors conditionneur secteur Isotek Titan. Le budget semble pharaonique mais... quand on aime on oublie de compter et surtout on oublie d'être raisonnable Sourire


Musiques écoutées :
  1. Mahler : Symphonie n°3 (B. Haitink - Chicago Symphony Orchestra - Live CSO 2007)
  2. Mumford & Sons : The Cave (Sigh No More - Universal 2009)
  3. Sting : Whenever I Say Your Name (DG - 2010)
  4. Oscar Peterson : Night Train (PWR - réédition 2013)
 
Commençons et terminons par la conclusion, tout le monde ainsi sera gagnant. La brièveté et la précision sont importantes en ces époques d'urgence.
Les principaux points positifs de ce système Haute Fidélité sont sa neutralité, sa "spacialité" (pas joli ce mot), le rendu des timbres des instruments, en un mot sa TRANSPARENCE. Tous les audiophiles qui ont goûtés à ce système depuis maintenant dix jours sont étonnés par le rendu de l'espace sonore des différents enregistrements, même lorsque le message à reproduire est complexe, la symphonie de Mahler par exemple, les plans sonores restent distincts et lisibles. Les Cuivres (Cors, Trombones et Trompettes) sont retranscris avec rudesse et puissance, les percussions sont profondes, rapides et massives, les cordes sont subtiles, la prise de son nous permet d'apprécier les dimensions de la salle du Chicago Symphony Orchestra, la musique respire.

Un système que nous conseillons sans réserve.



Le Système d'écoute :

Amplificateur 
: NAD C 390DD 

Sources : NAD M 50 (drive CD et lecteur réseau)
Enceintes : Neat Acoustics Momentum 4i
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference Plus
Cables secteurs : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)

Filtre secteur : Isotek Titan

Notes :

Fabrication : 15/20

Image : 15/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 15/20

mardi, 24 septembre 2024 11:23

Une écoute de rêve

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Ah, mon cher, laissez-moi vous conter cette escapade sonore qui m'a transporté, moi, vieux barbon désabusé, dans les méandres d'un week-end musical dont la réminiscence me hante encore en ce morne mardi.

Figurez-vous que je me suis offert le luxe, que dis-je, l'extravagance, de m'entourer d'un système HiFi qui ferait pâlir d'envie les anges eux-mêmes. Petit par la taille, certes, mais titanesque par l'ambition. Le B.audio Alpha One, ce bijou alsacien conçu par ces malins Bermann, trône désormais dans mon modeste salon de 20 m², marié aux graciles colonnes Lawrence Audio Dove.

Pendant deux jours, j'ai plongé corps et âme dans un océan musical, m'abreuvant sans retenue de plus de 12 heures d'écoute attentive. Du violon solo de J.S. Bach, austère et majestueux, à la débauche sonore de la Turangalîla de Messiaen, en passant par les improvisations de Jarrett et les envolées de Miles Davis, sans oublier ce diablotin finlandais d'Iiro Rantala, chaque note était une révélation.

Ce système, loin d'être un doux rêveur romantique, est un implacable témoin de la réalité sonore. Violon, piano, clarinette, hautbois, trompette - tous rendus avec une fidélité à faire pleurer un luthier. Et dire que j'étais encore sobre ! Imaginez donc l'expérience après quelques flûtes de notre divin nectar champenois...

Non, mes amis, point de défaut à l'horizon. C'est le Graal audiophile, l'Eldorado des mélomanes, loin des sentiers battus d'un marketing qui nous fait trop souvent préférer l'étiquette au contenu de la bouteille.

Voilà, je vous livre ici cette modeste épître, témoignage de mon euphorie face à ce prodige sonore. Un système qui, j'ose le dire, réconcilierait même un sourd avec la musique. Et maintenant, si vous le permettez, je vais retourner à mes écoutes. La journée est encore jeune, et Bach m'appelle.

Système audio écouté :

Amplificateur : B.audio Alpha One (amplificateur intégré, stremer et DAC)
Enceintes acoustiques : Lawrence Audio Dove
Câble réseaux : AudioQuest Diamond
Câble secteur : Dilixaudio
câbles enceintes : AlbedoSilver Monolith 

mercredi, 14 novembre 2012 09:16

Vienna Acoustics Mozart se : le test

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Après plus de 250 heures de rodage je vous propose le test des nouvelles productions des autrichiens de Vienna Acoustics, les Mozart se.
Lors des différentes écoutes nous avons comparé ces magnifiques autrichiennes à la star des enceintes colonnes à moins de 3.500 euros  les Aurelia Saphira et aux toutes nouvelles et étonnantes Boston M 350.


Pour les faire chanter, après avoir testé différents amplificateurs dont le NAD M3, nous avons porté notre dévolu sur le tout nouveau Struss R150, une pépite polonaise que vous devez absolument découvrir et qui à le don de transcender toutes les enceintes
Ceux avec qui nous avons discuté des enceintes Vienna Acoustics savent que je trouvais de nombreux défauts aux anciennes Mozart et Beethoven baby, entre autre un grave ingérable, trop mou et surtout trop envahissant. J'ai, ici encore, tenté l'expérience Vienna parce que la fabrication de ces enceintes est magnifique. Les baffles sont de toute beauté et dignes d'intégrer les plus beaux intérieurs.

Musiques écoutées :
  1. Liszt - Les Jeux d'eau a la Villa D'Este (Claudio Arrau - Philips)
  2. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book)
  3. Gérard Manset : Demain il Fera Nuit
  4. Pink Floyd : The Great Gig in the Sky (The Dark Side Of The Moon)
  5. P. Mascagni : 'Inneggiamo' (Santuzza, Lucia, Choeur)

Image :
L'amplificateur ici excelle, et les enceintes suivent. L'image sonore reproduite est réellement tridimensionnelle. Un grand merci à Monsieur "Stéréo". Le plus étonnant est d'obtenir une écoute toute en profondeur, les cuivre sont réellement au fond de l'orchestre, lorsque la voix de Louis Armstrong envahit le premier plan sonore, les choeurs Gospel s'étagent bien de droite à gauche derrière la voix soliste qui reste étonnement stable.
Timbres :
L'écoute du piano et de cette extraordinaire pièce qu'est "Les Jeux d'eau a la Villa d'Este" est somptueuse. Le piano possède une vraie assise et n'est jamais brouillon ou agressif. Je me prête à écouter la somptueuse interprétation de Claudio Arrau et suis envahit par cette musique romantique et déjà peut être expressionniste. Par contre à l'écoute de Louis Armstrong je suis étonné par le timbre de la trompette. Les couleurs de l''instrument me semble un peu moins brillantes, un peu plus mates et ternes qu'à l'habitude. Cette impression se confirmera lors d'autres écoutes, les haut parleurs utilisés semblent imprimer une très légère coloration aux timbres naturels. Etrangement, cela ne ressent que sur certains instruments, ceux qui ont tendance à s'exprimer dans le haut medium.
Dynamique :
Certes ce ne sont pas les enceintes les plus rapides du monde, mais l'écoute est très plaisante et tout est stable et reste en place. Les graves autrefois envahissant sont aujourd'hui précis et profonds. Si vous pouvez associer ces belles colonnes à des électroniques rapides, ici le superbe Struss R150, alors la dyamique sera correcte et plausible.
Transparence:
La transparence est intimement liée aux timbres et donc vous comprenez qu'ici ce n'est pas le point fort de ces colonnes surtout lors de l'écoute de musiques acoustiques non traficotées. Maintenant sur des écoutes de Jazz, de rock/pop et autres musiques électroniques les Vienna Acoustics sont très à l'aise et procurent de réelles émotions.

En conclusion les Mozart représentent une réelle évolution et me semblent nettement plus intéressantes à l'écoute que leurs devancières.
Dans leur gamme de prix elles se positionnent plus que correctement et même si elles ne possèdent pas toutes les qualités de vivacité, de timbre, de transparence des Aurelia Saphira elles sont à l'écoute plus convaincantes que des Mulidine Cadence par exemple et mérite le détour pour le mélomane désirant acquérir de beaux objets musicaux.


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Struss R150
Sources : NAD M5 et T+A 1250R
Enceintes : Vienna Acoustics Mozart se
Câbles de modulation  : Studio Connections Refrence +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : GigaWatt PF1

Les Notes :


Fabrication : 16/20
Image : 14/20
Timbres : 12/20

Dynamique : 12/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 13/20
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Un passant sachant écouté vient de rédiger un test d'écoute très élogieux des enceintes Vienna Acoustics "The Kiss". Grand merçi à lui pour ce beau travail :

"Un bon café , qqs chouquettes et qqs CD et nous voilà devant ces beaux objets . En effet , c'est important aussi et en plus c'est original . C'est orientable dans tous les sens pour le médium aigu, donc on doit pouvoir optimiser dans toutes les salles , je pense .
Je ne reviendrai pas sur la première configuration, pour ne fâcher personne ; cela reste un secret entre Fred et moi .

Bref , on a branché les bons outils et cela me parait un élément fondamental . Fred s'est orienté sur l'ensemble lecteur cd et ampli Art et Technologie et je dois dire que ce mariage ( de raison ) m' a enthousiasmé avec ma "drôle de musique " .

Présence , douceur , clarté et précision . qualificatifs qui lui vont bien.
Sur l'album Mineapolis de Portal avec un son studio travaillé, beaucoup de fermeté , de détails que j'avais un peu oublié chez moi . La voix de P Barber en live est très chaude et sensuelle. Percussions prises en analogique avec une chaleur , une épaisseur qui fait plaisir .
L album de M Benita , pas mal electro montre la solidité de cette enceinte , on se croirait sur un dance floor !
Baron et Haden, en live avec une atmosphère très intimiste , presque charnel avec des bruits de bar , à coté de la scène !
B Assad , la guitariste brésilienne avec sa fraicheur de voix, des percussions très cinglantes . Du jazz, tradition avec l'album de S Huchard et percussions africaines en plus : en live , on s'y croirait , des cuivres très chaud , en particulier le bugle de Tassel , un son très chaud , une sonorité qui fait plaisir à l'oreille .
Allez , pour vous faire plaisir , on s'est quand écouté le requiem de Mozart par Savall , pour revenir à une "moins drôle " musique et là aussi, tout est en place, flamboyant proche de nous.

Mon avis n'est que mon avis, mais juge le système dans son entier , cela me parait important à préciser . On se rend compte à quel point l'assemble est important et ce n'est pas notre ami Doyard , le vigneron, qui me dira le contraire ! ;-)" (Hervé R.)

lundi, 04 novembre 2024 09:32

Wiim Ultra : mon écoute

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Le lecteur réseau WiiM Ultra est un concentré de fonctionnalités : streamer multiroom, pré-ampli hi-fi et ampli casque réunis en un seul appareil. Équipé du système LinkPlay, il lit sans effort vos fichiers audio partagés en DLNA jusqu'à 24 bits/192 kHz, mais aussi les flux en Chromecast et Bluetooth.

Côté streaming, il est compatible avec les grandes plateformes comme Spotify, Tidal, Amazon Music et Qobuz. Sa connectique ultra-complète permet de brancher un large éventail de sources, qu'il s'agisse d'une platine vinyle ou même d'une télé via son port HDMI ARC. Le contrôle ?

Un jeu d'enfant grâce à son écran tactile, une appli mobile intuitive et la compatibilité avec Alexa, Google Assistant et Siri.

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Wilson Audio est l'une des rares entreprises dans le monde de l'audio qui, depuis sa création, ne fabrique que du matériel Haut de Gamme. Cette société américaine a été fondée dans l'Utah en 1973 par David Wilson et Sheryl Lee Wilson. Nous avons la chance et le bonheur d'avoir, au sein de Opus 51, depuis quelques jours et pour quelques jours encore le modèle Sabrina.
Naturellement nous avons testé ces petites colonnes avec de nombreuses électroniques (Marantz, Helixir, Denon, Marantz...) et avons trouvé notre bonheur lorsque nous les avons associées au magique Avalon, amplificateur intégré en pure classe A de la firme allemande Fonel.
La source utilisée est notre Référence actuelle, le fabuleux lecteur de CD et SACD Marantz SA-10, platine dont nous nous servons régulièrement comme DAC afin de déguster les fichiers DSD stockés sur notre serveur audio InnuOS.
Les câbles ont été choisis avec grand soin ; en modulation l'évidences le Fonel Reference, pour les enceintes, les Wilson Audio n'acceptant que les terminaisons fourches, nous fûmes "obligés" d'utiliser les câble Reference + de Studio Connections et pour l'alimentation de l'amplificateur l'étonnant, l'extraordinaire câble Dilixaudio Power One.

Système écouté : (lien boutique web)


Sources : Marantz SA-10 pour les SACD
Serveur audio : InnuOs Zen Mini XL
Amplificateur intégré : Fonel Avalon
Enceintes : Wilson Audio Sabrina
Câbles de modulation : Fonel Reference XLR
Câble USB : Leema Reference 2
Câbles pour enceintes : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Dilixaudio Power OneBlack Rhodium Titan
Barrette secteur : Isol-8

dimanche, 21 février 2016 09:21

Xavian Ambra : le test

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lien boutique : XAVIAN AMBRA


FABRICATION :

Le système "mosaïque" servant à la fabrication du coffret des enceintes Ambra permet d'obtenir grâce aux lames collées de Noyer italien, une qualité de fabrication assez exceptionnelle.

Les deux haut-parleurs équipant ces belles enceintes bibliothèques sont fabriqués par la société italienne AudioBerletta, créée par Monsieur "Xavian" lui-même.

Les borniers arriéres, de type monocablage, sont de conception Xavian et acceptent aussi les câbles nus de belle section que les connecteurs bananes ou fourches.

xavian ambra opus51 2L'évent avant fait des ces enceintes des produits faciles à installer dans votre salle d'écoute, même accolées à un mur, elles donneront le meilleur d'elle-même, seule alors l'image perdra un peu de profondeur.

Caractéristiques principales 
 
  • Haut parleur medium : 180 mm Audiobarletta
  • Haut parleur aigu : 26 mm Audiobarletta – soft dome, copper shorting ring
  • Systeme : Dual Band damped bass-reflex, leading slotted bass-reflex
  • Bande passante : 42 to 20,000 Hz (+/- 3 Db dans l'axe)
  • Connexion : 1 paire de borniers (signée Xavian)
  • Impedance : 8 ohms
  • fréquence de Crossover : 2700 Hz
  • Sensibilité ( 2,83V / 1m ) : 88 dB
  • Puissance recommandée : 30 – 150 W
  • Dimensions (HxLxP) : 380 x 230 x 276 mm
  • Poids : 9,2 kg pièce

Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 22 m² et d'une hauteur de plafond d'environ 4 mètres. Les enceintes ont été installées sur des pieds Rogoz spécialement conçus pour la gamme Natura de Xavian.

 xavian ambra opus51

Musiques écoutées :

 

  1. HiRes - Ravel - La Valse (P. Jordan - Orch. National de l'Opéra de Paris - Virgin 2015) - Qobuz
  2. HiRes - Stravinsky - Adoration de la Terre (Le Sacre du Printemps - Teodor Currentzis - Sony 2015) - Qobuz
  3. HiRes - Natalia MateoTake a Walk On the Wild Side (Heart of Darkness - Act Music 2015) - Qobuz



 IMAGE :

L'enregistrement de La Valse de Maurice Ravel proposé par l'orchestre français de l'Opéra de Paris dirigé par Philippe Jordan, vient de se voir décerner les honneurs d'une Victoire de la Musique. Ce prix mérité couronne une interprétation toute en finesse permettant de goûter l'ensemble des sortilèges instrumentaux déployés par le compositeur. 
La prise de son réalisée par J.-M. Golaz nous installe dans la Grande salle de l'Opéra Bastille. Les enceintes compactes Xavian Ambra transforment notre "petit" salon d'écoute en une immense salle de concert... Phénomène un peu déconcertant mais rapidement agréable et convaincant.
Comme souvent, lors de dégustations auditives de bonnes enceintes compactes, nous remarquons que l'image sonore élaborée par les Xavian Ambra est d'un réalisme confondant. Ici nous apprécions, grâce à ce bel enregistrement, les capacités tridimensionnelles d'une écoute stéréophonique. Que reste t'il aux enregistrements réalisés en 5.1 ?
 
 

 TIMBRES :

Souvenirs d'une écoute effroyable réalisée lors d'un salon Hi-Fi parisien du dernier automne, des JMR actives s'essayaient à reproduire la richesse harmonique de l'orchestre de Stravinsky ; même les néophytes devaient souffrir !
Ce superbe enregistrement du Sacre du Printemps proposé par Sony Classical nous permet de succomber à l'interprétation que nous offre T. Currentzis et son ensemble MusicAeterna. Les Xavian Ambra accompagnées de l'exceptionnel amplificateur Fonel Avalon nous remettent les "couleurs en place"... L'orchestre de Stravinsky est digne des "Mille et une couleurs", la palette orchestrale, ici déployée ravit nos oreilles, les vents, les bois et les cuivres sonnent vrais et harmonisent notre espace musical.
Osons un tout petit regret ; la légéreté des contrebasses et des timbales... ces instruments sont bien présents mais semblent manquer d'ampleur. Attention, les Xavian Ambra sont des enceintes compactes moyen de gamme qui au vu de leurs nombreuses qualités nous entraînent vers des sommets qu'elles ne peuvent pas toujours atteindre alors, tournons-nous vers les Xavian Orféo.

  
 

DYNAMIQUE :

Amateurs de jazz vocal féminin original, l'album de Natalia Mateo "Heart of Darkness" est pour vous. Depuis maintenant plus de vingt ans, vingt quatre années exactement, le label munichois Act Music permet à de nombreux musiciens de grand talent de prendre leur envol et, pour cela, nous l'en remercions.
Sur la piste qui nous intéresse, la magnifique reprise du titre phare de Lou Reed "Take a Walk on the Wild Side" nous constatons une belle rapidité et légéreté sur toutes les attaques (batterie, piano, et autres percussions), les enceintes répondent aux moindres injonctions de l'amplificateur.
Mais là aussi, la petite virgule négative, qui nous vient à l'oreille, est le léger manque d'ampleur au niveau des graves reproduits. Comment vous expliquer clairement ce ressenti ? Les graves de la grosse caisse ou de la contrebasse sont bien présents mais ils sont légers, leurs poids ne correspondent peut être pas tout à fait à leurs puissances. Mais attention, notre exigence, ici, est élevée parce-que dans les mediums et dans les aigüs, les Xavian Ambra sont remarquables. 
 

xavian ambra opus51 3

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Encore une fois, le facteur d'enceintes acoustiques Tchèque Xavian a tout bon. Sa trilogie d'enceintes compactes est exceptionnelle. Même si nous étions sceptiques quant à la réelle utilité commerciale de l'Ambra, nous devons contaster qu'à son prix elle "chatouille" de par ses grandes qualités des enceintes colonnes et compactes bien plus onéreuses. Les gros faiseurs d'enceintes industrielles et de nombreux petits artisans français ou autres n'ont plus qu'à rester cloitrer chez eux en pleurant à l'écoute de leurs réalisations bien médiocres. Pourquoi acquérir, par exemple, une paire d'enceinte B&W CM10 lorsque la Xavian Ambra existe ?


Les "Pros and Cons"  : 

+ la qualité de fabrication,
+ la musicalité en tout point magnifique,
+ la subtilité et la richesse du message sonore délivré,
- des graves trop légers peut être.
- réclament de très bons supports.
 
     
 Le Système d'écoute :

 

Amplificateurs : Fonel Avalon, Melody EL34
Sources : Leema Elements DAC
Enceintes : Xavian Ambra
Pieds support : Rogoz
Câbles de modulation : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Filtre secteur : ISOL-8


Les Notes  :
 
Fabrication : 16/20
Image : 16/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 17/20
 

 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

mercredi, 12 juin 2013 11:16

Xavian Bonbonus : le test

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"L'harmonie est la combinaison judicieuse de divers éléments afin de créer un Tout. Nos créations sont en constante évolution et amélioration afin de poursuivre la conquête de la Musique. Le souci maniaque du détail démontre la passion que nous avons de notre travail. Depuis 1995, notre mission est de construire des enceintes acoustiques d'un très haut niveau d'exigence, utilisant des matériaux et composants d'origine italienne ou scandinave. Nous avons, maintenant, la chance que nos produits soient distribuées et appréciées dans le monde entier." (Roberto Balertta, fondateur de la marque Xavian)

La Xavian Bonbonus se présente comme une bibliothèque de petite taille  (273 x 160 x 200 mm). Sa finition bois exemplaire permet à Xavian de la proposer en 8 teintes différentes afin de la marier parfaitement à votre intéreiur. Elle est équipée de deux haut-parleurs, un basses/madium de 13 cm et un tweeter soie de 25 mm. Ces enceintes sont fabriquées à la main, par des artisans, en République Tchèque.


Caractéristiques :
     - Type : bass-reflex, évents en façade
     - Bibliothèque : 2 voies
     - Sensibilité : 87 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 59-30.000 Hz 
     - Impedance : 8 om
     - Fréquence Crossover : 3000 Hz
     - Dimensions (mm) : 273 x 160 x 200 mm
     - Poids : 6 kg pièce


Musiques écoutées :
  1. Oscar Peterson Trio - You look good to me (We Get Request - Verve 1964)
  2. Pink Floyd - Another Brick in the Wall (The Wall - EMI 1979)
  3. Händel - Comfort Ye (Le Messie - Archiv produktion 1988)
  4. Dire Straits - Private Investigation (Alchemy - Warner Bros - 1983)
  5. Chantal Chamberland - Fever (This Our Time - EvoSound 2002)
  6. Daft Punk - Give Life Back to Music (Acces Random Memory - Columbia Records 2013)

Etonnantes ces bibliothèques !

L'écoute de ces superbes petites boîtes made in "Czech Republic" est très éloignée de ce que propose habituellement ce type d'enceinte à moins de 500 euros ttc la paire. Pas de bruit de caisse, des timbres fidèles, une finition exemplaire, un plaisir enjoué mais maîtrisé de retranscrire toutes les musiques. A ce jour, dans cette gamme de prix, les nouvelles Cabasse MT31 étaient nos références suivies de près par les Boston A26... Mais maintenant il n'y a plus besoin de photo finish pour départager les concurrents, les Bonbonus possèdent quelques longueurs d'avance.

Le premier mouvement de la troisième symphonie de G. Mahler est un vrai défi pour ce type d'enceintes dans cette gamme de prix... Habituellement il nous est pratiquement impossible, sous peine de déguster une purée très épaisse, d'écouter de la musique symphonique ou de l'opéra avec un tel matériel. Ici les Xavian Bonbonus, nous épatent. Nous avons pu écouter sans déplaisir tout le premier mouvement de ce chef d'oeuvre. Certes l'infra-grave était absent mais rien de réellement rédhibitoire. L'orchestre n'est pas simplifié, il reste riche d'informations, de couleurs, de dynamqiue, l'écoute s'effectue sans déplaisir.
 
Ce Pink Floyd n'est pas ma tasse de thé, je trouve la production de cet album un peu lourde, un peu surproduite ce qui enléve trop d'immédiateté, trop de vie... Là les Xavian ne trichent pas, l'hélicoptère ne fera pas trembler vos murs mais la guitare de Gilmour reste de toute beauté.

Xavian BonbonusCertes à  l'écoute de la merveille du Oscar Peterson Trio, la contrebasse manque un peu d'ampleur mais le piano n'est, quant à lui, jamais dur, jamais agressif. Merci Xavian, c'est un bel exploit car fréquemment, sur ce type d'enceinte, la main droite d'Oscar P. se transforme rapidement en calvaire.

Passons rapidement dans le dur avec l'écoute du dernier Daft Punk. Je me dois d'être franc, cette musique n'est pas mon idéal mais ici j'ai un vrai coup de coeur pour la production et les guitares de Niles Rodgers (Chic, Luther Vandross, Diana Ross, David Bowie, Madonna...). La reproduction manque un peu d'assise sonore et un peu d'ampleur, mais c'est la première fois que j'écoute ce titre sur un tel système, en effet je l'avais découvert sur les Xavian Virtuosa et le Rega Osiris ; un autre monde. Malgré ces défauts, les guitares restent vives et présentent, l'oreille goûte avec un réel plaisir au son Nile Rodgers.

Les Xavian Bonbonus sont de belles et bonnes enceintes bibliothèques précises et musicales. A aucun moment elles n'essaient de se faire plus imposantes que ce qu'elles sont mais en contre partie elles restent toujours extrêmement musicales et passionnantes. Seul bémol à prendre en compte lors de votre achat concerne le volume sonore qu'elles sont aptes à développer, ne vous attendez pas à sonoriser la cathédrale de Reims, elles chantent à merveille dans des volumes de salle inférieurs à 15 m².
 
Le Système d'écoute :

Amplificateur :
Trigon Energy, Marantz PM6004, mini chaine Denon Piccolo
Sources : T+A MP1250
EnceintesXavian Bonbonus
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference Plus
Câbles HP  : Black Rhodium Samba
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Sirius 

Notes  :

Fabrication : 13/20
Image : 13/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 17/20
mardi, 27 août 2013 11:43

Xavian Delizia : le test

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Les Xavian Delizia (En vente ici), dernières créations de Roberto Barletta, sont, après 200 heures de rodage, en test. Leur simplicité n'a rien a envier à leur grande musicalité. Pour un budget de 850 euros la paire, le mélomane est gâté. Certainement l'enceinte colonne la plus intéressante à écouter, à déguster dans cette gamme de prix.

Ici, elles sont accompagnées des électronique Rega Brio-R et lecteur de CD Apollo-R, du nouveau DAC NAD D1050 et des câbles BlackRhodium Twist et Prélude.

Caractéristiques :
     - Type : bass-reflex
     - Colonne : 2 voies (1 x 23 mm (dôme soie de marque Xavian) et 2 x 132 mm (papier traité de marque Xavian))
     - Sensibilité : 87 dB @ 2.83V 1m
     - Bande passante : 50-20000 Hz 
     - Impedance : 4 ohms
     - Fréquence Crossover : 3.000 Hz
     - Dimensions (mm) : 900 x 160 x 200
     - Poids : 12 kg pièce

Ecoute :

Musiques écoutées :

  1. Daft Punk - Give Life Back to Music (Acces Random Memory - Columbia Records 2013)
  2. Anne Bisson : With a Little Help from My Friendsonight (Portraits & Perfums - 2011)
  3. Liszt - Les Jeux d'eau à la Villa D'Este (Alfred Brendel - Philips 1987)
  4. Louis Amstrong : Sometimes i feel like a mothereless child (The Good Book - MCPS 1958-2009)

L'écoute du titre de Daft Punk est de suite impressionnant sur Xavian Delizia. La musique prend possession du salon, elle nous enveloppe et l'écoute en devient réellement jouissive et festive. Les guitares de Nile Rodgers sont précises et rapides, la ligne de basse est retranscrite sans bavure, la voix trafiquée, et c'est le moins que nous puissions dire, est bien métallique, artificielle et chantante. Rien à dire, pour un tel investissement la maîtrise de la musique par ce système Haute Fidélité, ici écouté, est impressionnante.

Poursuivons, ces écoutes, avec la reprise d'un titre phare des Beatles par Anne Bisson, l'une des plus belles reprises que nous connaissons, caustique et ironique. La voix, les cordes, la guitare, la pseudo-harpe, tout est reproduit avec une grande fidélité dans les timbres, les instruments chantent vrais. La scène sonore, fabriquée en studio nous semble t'il, est large et profonde. Un régal !

Rien que pour le plaisir, dégustons en cette belle matinée de fin d'été, certainement l'oeuvre pour piano que nous préférons, Les Jeux d'eau à la Villa D'Este de F. Liszt. Le piano jubile au milieu des fontaines romaines, le thème arrive, d'un romantisme exacerbé, la main droite continue d'égrener les gouttes d'eau et sur les Delizia cela est superbe. Seul petit reproche, la main gauche (les graves) du piano auraient pu être un peu plus profonds, un peu plus denses, mais gardons à l'esprit que nous écoutons des enceintes à moins de 1.000 euros la paire... Le résultat sonore est incroyable !

L'écoute du Gospel interprété par Louis Armstrong nous permet de tester, sur la trompette, la fidélité de timbre de ces enceintes. Ici aucun reproche à formuler, la trompette du grand jazzman appartient bien à la famille des Cuivres (comprenne qui voudra Complice).

Pour conclure, nous pouvons affirmer que nous n'avons jamais entendu de telles qualités dans une enceinte colonne dont le prix est inférieur à 1.000 euros la paire. Vous désirez écouter de la musique dans de très bonnes conditions, accompagnées d'un amplificateur musical (Rega Brio-R, Marantz 6005...) les Xavian Delizia seront le délice suprême !


Le Système d'écoute :

Amplificateur : Rega Brio-R
Sources : Rega Apollo-R, NAD dac D1050
Enceintes : Xavian Delizia
Câbles de modulation  : Black Rhodium Prelude
Câbles HP  : Black Rhodium Twist
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek


Notes  :

Fabrication : 12/20
Image : 13/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 12/20
Transparence : 12/20 
Qualité/Prix : 19/20