vendredi, 22 février 2013 09:37

Tannoy Glenair 10 : le test

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Tannoy Glenair 10
Selon la définition Wikipedia l'addiction est "une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire".  Plus simplement peut-on devenir accro à l'écoute d'enceintes acoustiques très spéciales ? Pour les Glenair 10 la réponse est : oui.
Ces enceintes Tannoy représentent tout ce qu'un mélomane doit abhorrer : colorations excessives, subtilités d'un mammouth, bande passante assez réduite...Et pourtant, ce matin, je me surprend à les écouter avec plaisir, certes ce plaisir est certainement malsain car il me fait trop de bien pour être honnète mais il est tout de même présent. Quoique ?

Les écoutes se sont poursuivies avec attention, avec trop d'attention et là patatrac... Sur des titres que nous connaissons avec précision, stupéfaction ! Impossible de reconnaître nos Best Of. Tout était très différent, trop différent... Les basses sont moins précises qu'habituellement, le medium est beau mais chaud, trop chaud (?), les aigus restent discret et surtout semblent écourtés.

J'arrive à comprendre que certains audiophiles puissent aimer ce "type" de son, cette signature sonore mais je dois reconnaître que pour moi cela est difficile. Ces enceintes manquent de neutralité et de dynamique pour me permettre d'apprécier tous les types de musique que j'écoute, du moyen-Age à nos jours. De mon avis, seuls les admirateurs de Blues ou de Rock pourront écouter de longues heures, et avec, plaisir, ces Tannoy Prestige Glenair 10. Il faudra quand même m'expliquer comment le magazine Diapason a pu leur décerner il y a quelques années un Diapason d'Or. Encore un mystère à éclaircir.

Pour les sceptiques, je tiens à signaler que ces enceintes furent également écouter avec des électroniques à Tubes (KT88 ou EL34), avec des électroniques Classe A (Coda) et avec des amplificateurs numériques (NAD 390D), à chaque fois la conclusion fut la même. Pour ce test j'ai retenu l'amplificateur Marantz car tout comme le Struss 150 il ma paru être à même d'exploiter au mieux ces enceintes écossaises.


Le Système d'écoute :

Amplificateur
: Marantz PM11s3
Enceintes : Tannoy Prestige Glenair 10
Câbles de modulation  : Studio Connections Reference Plus
Cables secteursStudio Connections Power Carbon (ampli et source)
Filtre secteur : Isotek Titan

Notes :

Fabrication : 13/20

Image : 14/20
Timbres : 08/20
Dynamique : 09/20
Transparence : 08/20 
Qualité/Prix : 08/20

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3 Commentaires

  • Lien vers le commentaire Didier vendredi, 22 février 2013 13:02 Posté par Didier

    Addiction, ou nostalgie d'un temps hifiste révolu ?

  • Lien vers le commentaire Frédéric vendredi, 22 février 2013 13:13 Posté par Frédéric

    A mon age nous ne pouvons pas encore avoir la nostalgie de la Grande Epoque de la hi-fi :-)

  • Lien vers le commentaire ledoc dimanche, 24 février 2013 12:03 Posté par ledoc

    pour avoir écouté ma drôle de musique ( p ex : Ch Lloyd en live avec Z Hussain -magnifique enregistrement live avec E Hartland à la batterie ) , je n'ai rien reconnu à cet enregistrement que je connais très bien ; et Frédéric sait bien que ça nous sert à faire la part des bonnes enceintes ;
    Très déçu, pas d'émotion dans la voix de Hussain, peau de percussion fadasse , sans relief , percussions de Hartland assourdies , sax de Lloyd en recul
    bref , pas beaucoup de bon !!!
    il y a tellement d'autres excellentes enceintes dans l'auditorium !!

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