Ne vous fiez pas aux apparences, le mini système triphonique audio Fonel "La Viva" est une une vraie chaîne Haute Fidélité qui vous accompagnera durant vos longues pérégrinations musicales
Des systèmes audio 2.1 (deux point un), depuis de nombreuses années, nous en avons écouté. Dans 99% des cas ils sont loin d'atteindre les objectifs musicaux demandés pour intégrer la noble famille des chaînons Haute Fidélité.
Dès son installation, le système tout-en-un du fabricant allemand Fonel nous a séduit, l'écoute rapide et neutre méritait un test plus approfondi.
lien boutique : FONEL LA VIVA
FABRICATION :
Le système Fonel "La Viva" se compose de deux satellites et d'un caisson clos dans lequel est logé les amplificateurs, le convertisseur audio et toutes les connexions.
Chaque satellite mesure environ les 2/3 d"une page format A4 soit une hauteur de 25 cm sur une largeur de 17 cm. Ils sont clos, sans évent ce qui permet de les installer, par exemple, sur une étagère contre un mur. Nous y trouvons deux haut-parleurs Vifa gérant le medium et les aigüs. Aucun filtre pour ces haut parleurs ne vient encombrer le superbe châssis en bois et cuir (synthétique) d'un design somme toute assez original.
A la vue de la photo ci-dessous, vous remarquerez la forme assez spéciale de la face avant des satellites avec le tweeter positionné vers le bas et formant un angle de 150° (environ) avec le haut-parleur medium. L'objectif d'un tel dispositif et de créer une seule zone d'émission du son pour les deux haut-parleurs afin de "travailler" comme un haut-parleur large bande ou coaxial, l'image sonore ainsi formée pour l'auditeur s'en trouve, théoriquement, améliorée.
Le caisson d'une hauteur de 41 cm et d'une largeur de 35 cm embarque un très beau haut-parleur de grave de 24 cm, des amplificateurs en classe AB (grave et mediums) et en classe A (tweeters) pour chaque haut-parleur du système, un étage de préamplification comportant un volume analogique Alps, un Convertisseur Cirrus Logic 24-192 kHz possédant une horloge haute précision propriétaire et un système sans fil de type HiFace.
Une superbe télécommande en bois est fournit avec le système "La Viva", elle permet de sélectionner les sources, de gérer le volume et posséde une touche "mute" afin de positionner le volume à zéro lors d'un appel téléphonique par exemple.
Pour terminer ce petit tour d'horizon, précisons que ce mini-système audio signé Fonel vous sera livré avec des câbles pour les satellites d'une longueur standard de 3 mètres. D'autres dimensions, à la commande, sont possibles.

Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 22 m² et d'une hauteur de plafond d'environ 3,60 mètres.
pour ce test nous avons, pour sources, principalement utilisé un micro-ordinateur sous système Daphile (www.daphile.com) relié au système par un câble USB BlackRhodium Star.
Musiques écoutées :
IMAGE :
En ce début février 2016, le guitariste jazz, Bill Frisell commet son nouveau millésime. When You Wish Upon A Star, se compose de 16 plages toutes des reprises de musiques de Film. Qobuz, ne livrant pas le livret lors de l'achat des fichiers Haute Définition je ne pourrais pas vous en dire plus quant aux superbes musiciens qui accompagne le jazzman américain.
Quoiqu'il en soit l'enregistrement est de toute beauté et à son écoute, au travers du système Fonel "La Viva", les yeux clos, il nous est impossible d'affirmer que nous écoutons un système tri-phonique composé de si petits satellites. Sur un des thémes que E. Morricone composa pour le film "Once Upon a Time in the West", As a Judgement, nous écoutons sur notre droite une batterie puissante et profonde, sur la gauche la guitare de B. Frisell et au centre une contrebasse qui sera ensuite rejointe par un violon électrique. Tout ce beau monde est positionné parfaitement dans un espace tridimensionnel réaliste et surtout aucun flottement, aucune incertitude n'est ressentie même lorsque nous poussons le volume sonore à des niveaux déraisonables.
Cet enregistrement de la cinquième symphonie de L. van Beethoven capté lors d'un concert donné à Vienne en juin 2015 sera certainement l'un des testaments musicaux du grand chef N. Harnoncourt. Ici, le chef autrichien dirige l'orchestre qu'il a créé en 1953, le Concentus Musicus Wien qui joue sur instruments anciens. Si les violons paraissent encore un peu "verts", les cordes graves sont magnifiques et les pupitres des vents et des cuivres reconquièrent la place que le génie allemand leur avait dédiée. "Sony Classique" nous livre un enregistrement assez naturelle, à la dynamique presque respectée et à la scéné sonore réaliste. Tous ces éléments sont parfaitement gérés par le système Fonel "La Viva", cela en devient très étonnnant, peu de système audio à moins de 10.000 euros peuvent fournir de telles prestations.
TIMBRES :
DYNAMIQUE :
Comme vous l'avez certainement deviné, à la lecture des précédents paragraphes, le système Haute-Fidélité Fonel "La Viva" est d'une grande transparence et d'une belle neutralité. A ces qualités s'ajoute une dynamique hors paire pour un système à ce tarif.
L'écoute du troisième album de Roger Waters (ex-bassiste et tête pensante du Pink Floyd), Amused to Death, révéle généralement tous les défauts et manquements d'un système Hi-Fi. Ici quelles surprises ! La mise en phase des petits satellites à la forme si particulière est excellente et les effets de spatialisation sont rendus avec une précision chirurgicale, le moindre écarts de dynamique et instantanément retranscrit et ceçi sans tassement même à haut volume d'écoute, la moindre petite nuance dans la voix de Roger Waters est livrée avec réalisme.
Etonnant, à écouter absolument pour y croire !
RAPPORT QUALITE/PRIX :
Si nous devions partir sur une île déserte et que pour seul budget audio nous ayons 5.000 euros, alors le système Fonel "La Viva" serait de la partie car, marié à un ordinateur et à un gros disque dur, nous pourrions jouir de nos musiques durant de nombreuses années. C'est tout dire !
Avec "La Viva" nous sommes en présence d'un vrai système ACTIF et cela s'entend. Nous avons du mal à comprendre l'engouement pour les enceintes passives qui proposent quelquesoit leurs tarifs des écoutes légèrement aseptisées. Comme mélomane et après avoir gouté aux enceintes actives et, de Fonel et, de B&M il ne me viendrait plus à l'idée, si le budget était en ma possession, d'acquérir d'autres types d'enceintes et d'électroniques. Grâce à Fonel, le droit d'entrée dans l'univers de l'Actif de qualité devient un brin plus accessible et c'est tant mieux !
Les "Pros and Cons" :
Préamplificateur :
Amplificateurs : Fonel La Viva
Sources : micro-ordinateur Daphile
Enceintes : Fonel La Viva
Câbles de modulation :
Câbles HP : Fonel La Viva
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Conditionneur secteur : Isol-8
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Les Notes :
Fabrication : 15/20
Image : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 17/20
Qualité/Prix : 18/20
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Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
Depuis plusieurs années nous connaissons, nous écoutons l'amplificateur Fonel Emotion Classe A. C'est en parcourant la liste des tests que nous avons déjà rédigés que nous nous sommes aperçus, avec étonnement, que nous n'avions jamais réalisé le Test de ce produit, pourtant une Référence du magasin.
Nous profitons de la réception de la version 2018 que nous venons d'installer, pour le mettre "sur le grill". Allons-nous découvrir des qualités, des défauts qui nous avaient jusqu'alors échappés, nous qui croyons bien connaître ce Fonel Emotion Classe A ?
Système écouté :
Lecteur de CD et DAC : Fonel Simplicité Plus
Système vinyle : platine Soulines Edgar + Cellule Shelter 501 + pré-phono Leema Elements
Amplificateur intégré : Fonel Emotion Classe A
Enceintes : Lawrence Audio Cello
Câble de modulation : AudioQuest Wind
Câbles pour enceintes : BlackRhodium Athena
Cable secteur : Dilixaudio Power One
Barrette secteur : Nordost QB8 - Dilixaudio mini-Terra
Le préamplificateur-phono Fonel MM et MC se présente dans un superbe châssis anti-résonnant lourd et stable. Il est équipé de lampes et de transformateurs spécialement étudiés pour transmettre l'émotion musicale...
Musiques écoutées :
Le magazine "Haute Fidélité" pour son numéro 205 a commis un Hors Série Spécial Vinyle dans lequel vous pourrez lire le test du préampli-phono, que nous apprécions tant, le Fonel Appassionata.
"Cette première approche avec la marque Fonel s'est avérée de bon augure. L'Appassionata a défendu haut et fort les couleurs du tube... Autour d'un schéma exclusif, le constructeur a conçu une électronique extrêmement musicale dotée d'un pouvoir d'analyse et d'un niveau de définition particulièrement élevés... il mérite une écoute dans les meilleures conditions pour en apprécier le potentiel."
lien boutique : Fonel Appassionata
La mise au point et l'optimisation de cet amplificateur furent longues et laborieuses mais enfin, suite à de nombreuses modifications nous avons le bonheur d'écouter, depuis près de deux semaines un amplificateur MERVEILLEUX !
De mémoire d'audiophile, traînant dans le métier depuis de trop longues années, nous n'avons jamais entendu pareil résultat. C'est inouï ! L'équipe des développeurs de chez FONEL a réussi l'exploit de nous concevoir un appareil d'une musicalité, d'une finesse, d'une précision, d'une définition jamais entraperçues.
Voilà vous venez de lire la conclusion de ce test, qu'allons pouvoir raconter de plus ? Voyez les notes en fin de test, nous n'en avons jamais attribuées de telles.
lien boutique : FONEL AVALON
L'amplificateur intégré Haut de Gamme Fonel Avalon vient d'être écouté et testé par la presse Hi-Fi française. Le magazine Haute-Fidélité dans son daté février/mars 2016, n° 215, relève :
"L'intégré Fonel dispose d'atouts technologiques incontestables (puissance, classe A, schéma hybride) et d'une musicalité de belle authenticité... Les voix sonnent avec une justesse tonale vraiment convaincante. La remarquable structure harmonique des notes contribue à une certaine similitude tonale avec les éléments séparés de notre système rerpére de haut de gamme, ce qui en soi est une véritable performance."
lien boutique : FONEL AVALON
Test paru dans le magazine Haute Fidélité n°207 (en kiosque dès aujourd'hui) et rédigé par Monsieur Philippe David.
"Lorsque nous laissons filer les plages musicales au lieu de revenir aux morceaux choisis pour évaluer tel ou tel aspect de l'écoute, c'est la preuve que nous sommes en présence d'un grand amplificateur.
Cet amplificateur mérite que l'on s'y intéresse pour ses nombreuses qualités, à commencer par sa haute musicalité. Une belle réussite."
Lien boutique : Fonel Emotion Classe AB MKII
) équipées chacune de quatre haut parleurs de marque Vifa, un grave "papier" de 20 cm alimenté par son propre amplificateur de 260 w., deux médiums "papier" de 10 cm et d'un tweeter dual-ring. Ce sont des enceintes closes donc, dans l'absolu, faciles à positionner mais comme pour toutes les enceintes réellement Haut de Gamme, les murs trop proches seront leur ennemis.
IMAGE :
Comme tout système Haut de Gamme qui se respecte, à l'écoute attentive (!) les enceintes disparaissent réellement, sur le Stevie Ray Vaughan, par exemple, les yeux clos, il devient impossible de les positionner avec précision dans l'auditorium. La scène sonore, devant nous est réaliste autant en profondeur quand largeur, ceci devient encore plus flagrant à l'audition de l'enregistrement Mercury du Shéhérazade de 1958 qui, si par les timbres reproduits date un peu, par son image, par l'espace tridimensionnel qu'il construit devant le mélomane est exceptionnel.
Nous retrouvons ces mêmes qualités sur le très réussi dernier album de Francis Cabrel, certainement son tout meilleur depuis longtemps. L'artiste se tient devant l'auditeur entouré de ses musiciens, nous sommes plongés dans un studio assez petit en grande intimité avec les intrumentistes. Bravo !
TIMBRES :
L'orchestre de 1958, à l'écoute des Eureka est très différent de l'orchestre de 2014. Sur le Shéhérazade, les timbres sont légèrement surannés, l'interprétation de Dorati sort des sentiers battus, l'oeuvre de Rimsky Korsakov devient presque rugueuse, violente loin des clichés vaporeux des Milles et une Nuits romantiques habituels, mais malgré cela les microphones, très certainement à tubes, rendent certes parfaitement la dynamique mais impriment une coloration à tous les timbres des instruments. Cette coloration très typique des 50's disparaît à l'écoute de la magnifique oeuvre de Addinsell qui, en un peu plus de 10 minutes, vous résume tout Rachmaninov. Là, le grand piano de concert s'installe dans l'auditorium avec sa dynamique, la main gauche plaque des accords vigoureux et précis reproduits à merveille tandis que la main droite égrene une multitude de notes perlées virevoltantes dans l'espace, nous oublions complètement le système audio pour prendre un réelle plaisir à vivre la musique. Et nous n'avions encore rien entendu...
Si vous connaissez Opus 51, vous savez certainement notre attachement à la musique fin de siècle du Vienne Impérial et encore plus à celle de Gustav Mahler. L'interprétation, en soit, des Knaben Wunderhorn par J. Norman est exceptionnelle quoiqu'en disent certains experts. Ici à l'écoute du LP elle devient MAGIQUE, la voix de la Diva est... "divanesque" ! Sa présence, sa dynamique, son timbre (les chanceux qui l'ont entendue en concert le savent) sont reproduits avec vérité, c'est à tomber ! Encore Bravo !
DYNAMIQUE :
Parlons vrai, le critère "dynamique" concerne plus les sources et encore plus l'amplificateur, écoutez un Devialet et vous comprendrez... que les enceintes. Encore plus important que la dynamique est la micro-dynamique, c'est à dire la reproduction sans tassement des plus infimes écarts dans l'intensité des notes (cf encore une fois le contre exemple Devialet). Mais certaines enceintes sont conçues, mal conçues, de telle sorte que toutes les notes sont pratiquement jouées avec la même intensité sonore, comme si le rendu musical optimal était celui d'un enregistrement transformé en fichier mp3 128 K. J'ai eu cette désagréable surprise, par exemple, à l'écoute des Tannoy Turnberry ou d'autres modèles de la marque Raidho ou Scansonic, liste non exhaustive mais enceintes écoutées très récemment ayant ce grave défaut et me venant en tête.
Les Fonel Eureka sont loin de tout cela la dynamique reproduite arrive presque, j'ai bien écrit presque, à celle entendue lors de concert. La dynamique c'est la possibilité de reproduire avec silence les notes les plus faibles et avec aisance les nuances les plus fortes plus l'écart est grand, plus le respect de la réalité musicale est présente. Mais ces critères exigent des amplificateur très réactifs et costauds. Avec les Eureka se problème disparaît car elles s'occupent, avec grande maestria, elles-même de ce qui est le plus pénible pour un amplificateur, j'ai pointé cette fameuse gestion des notes les plus graves grandes consommatrices d'énergie.
TRANSPARENCE :
Ici aussi, si l'enceinte est conçue correctement avec des haut parleurs neutres, la transparence doit être de mise. Mais malheureusement, une très grande majorité des enceintes actuelles sont très colorées, les haut parleurs bien souvent utilisés qu'ils soient en céramique, en polypropylène ou tout autre matière exotique imposent aux timbres une coloration marquée c'est à dire créent des harmoniques audibles autour des sons reproduits...
Alors l'enceinte chante !
C'est étrange certaines personnes semblent être insensibles à ces harmoniques que j'estime disgracieuses pour preuve, la lecture d'un test concernant des enceintes Vienna Acoustics où le journaliste, certainement de bonne foi, concluait son article en écrivant que ces Grand Bach, puisqu'ainsi se nomme ces enceintes autrichiennes, sont des enceintes colonnes d'une très grande neutralité alors que c'est tout le contraire, tous les haut parleurs utilisés par ce constructeur impriment une coloration à la reproduction sonore de vrais instruments, et principalement des cuivres. Souvenez-vous de la trompette "en plastique" de Louis Armstrong 
Fonel équipe toutes ses enceintes de haut parleurs assez simples et classiques, certains diront bon marché, utilisés dans les bandes passantes où ils s'expriment parfaitement d'où cette grande neutralité et transparence à l'écoute des réalisations du constructeur allemand. Seul souhait que nous pourrions avoir c'est une sensation encore plus grande de rapidité mais celle-ci ne se retrouve que dans certaines, très rares, réalisations très Haut de Gamme.
RAPPORT QUALITE/PRIX :
: Musiques écoutées :
Le Système d'écoute :
Les Notes :
Avant de commencer ce test, un petit clin d'oeil à Olga de la société Fonel Audio basée, pour encore quelques mois, à Berlin : "Il y a deux moyens d'oublier les tracas de la vie : la musique et les chats." (A. Schweitzer)... Pour nous, c'est la musique...
Ne revenons pas sur cette compagnie allemande qui depuis de nombreuses années conçoit et produit des éléments Haute-Fidélité de grande qualité. En test un appareil que nous pratiquons depuis maintenant quelques mois, le préamplificateur Fonel Renaissance.
Lien boutique web : Fonel RENAISSANCE
L'épopée de Gold Note se tisse avec dévotion et talent, nichée dans les collines florentines. Un ensemble hétérogène de destins s'entrelace au sein de ce magnifique siège social, tous convergeant vers un seul objectif : le son italien. L'initiateur de cette aventure, Maurizio Aterini, éveille sa passion pour les systèmes audio à l'âge tendre de huit ans, lorsqu'une nuit, son père introduit un système stéréo qui bouleversera sa vie.
Les années 80 voient Maurizio se plonger dans l'étude de l'ingénierie et, en 1992, il fonde un studio de conception technique. Le tournant survient avec la création du bras de lecture spécifique, le B-5, une œuvre dont la distribution minutieuse des poids persiste sur les platines Gold Note, inchangée. Au fil des commandes internationales, l'entreprise gagne une réputation distinguée dans l'ingénierie sonore.
En 2012, une décision cruciale se dessine : Gold Note émerge, abandonnant l'industrie de la sous-traitance. Dans ce nouveau chapitre, l'univers de la Haute-Fidélitér accueille la marque, immédiatement reconnue pour ses valeurs familiales, son design et sa qualité sonore.
Plus de dix années se sont écoulées depuis cet instant inaugural, l'entreprise a conquis les principaux marchés, incarnant l'excellence sonore, l'innovation et le respect de la tradition sonore italienne au sein de l'univers compétitif et dense de l'audiophilie.
Créée aux Etats-Unis en 2010 par Don Givogue et par Sandy Gross, co-fondateur de Polk Audio et de Definive Technology en 1999, GoldenEar qui a été rachetée en 2019 par le fabricant californien de câbles audio et video AudioQuest possède déjà un catalogue riche de nombreuses références colonnes et bibliothèques. Le fabricant californien vient d'y ajouter une petite enceinte compacte très étonnante sur bien des points.
Pour quelques jours (et peut être plus si affinités) nous avons dans notre auditorium en écoute les nouvelles enceintes suisses Heil Aulos. Elles viennent d'être encensées par la presse :
"Bien que connaissant les extraordinaires possibilités du transducteur Heil, nous n'en sommes pas encore revenus de son intégration totalement réussie dans cette enceinte compacte Aulos Bookshelf, avec cet exceptionnel 17 cm. En effet, la clarté, la netteté, la justesse de transcription de cette enceinte fixent de nouveaux critères de musicalité liés à un pouvoir d'analyse hors pair. A écouter de toute urgence, une véritable nouvelle référence est née dans cette catégorie (2.100 € ttc la paire)... Un véritable concentré d'énergie et de justesse musicale" (Stereo et Images - Avril 2011)
LE TEST :
Ecoute en tout point assez exceptionnelle à la hauteur de la réputation de ces formidables enceintes bibliothèques.
Après avoir tâtonné quant à l'amplificateur à utiliser, c'est avec le Roksan Caspian que nous arrivons à la plus belle transparence et à une rapidité tout à fait inattendue, le tout avec une très grande musicalité.
Je suis vraiment emballé par l'écoute que je viens de réaliser ce matin...
A découvrir !
Comparaison Heil AUlos vs Fischer & Fischer SN70 :
Voilà j'ai écouté et comparé... La Fischer& Fischer SN70 est plus énergique, peut être un peu plus précise et beaucoup plus "physique". L'énergie musicale est transmise, sans être amortie à l'auditeur. Cela doit provenir de l'ardoise, très inerte, qui constitue la matière premiére de cette enceinte.
La Heil Aulos propose une écoute plus enveloppante, un peu plus "tranquille" mais un peu moins vivante. Les timbres sont peut être un tout peu plus chatoyant que ceux reproduit par la SN70.
Ces deux bibliothèques sont des enceintes de qualité mais, dès que l'auditeur désire de l'énergie, de la vie, une écoute plus "live" la Fischer SN70 me semble être un choix préférable. Maintenant pour le passionné de musiques acoustiques aux timbres riches et somptueux, la Heil Aulos mérite l'attention.
Système de test :
Les Notes :
Fabrication : 14/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 14/20
Image : 15/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 15/20
Avant de débuter ce test, soyons basiques et éclaircissons nous les idées. C'est quoi un convertisseur audio plus communément dénommé DAC ?
"Le DAC (pour Digital Analog Converter) est un appareil qui s’intercale entre une source numérique (lecteur CD, serveur audio, sortie audio d’un ordinateur) et l’amplificateur, pour opérer la conversion du signal numérique en signal analogique. Pour clarifier, prenons le cas des platines CD. Elles se composent principalement de 2 parties, la partie lectrice qui se charge de collecter les informations fixées en format numérique sur le support CD, et la partie conversion (DAC) qui transforme ces informations numériques en flux analogiques exploitable par les étages d'entrée de nos amplificateurs ou pré-amplificateurs."
Depuis 1982 nous vivons, pour nous les mélomanes, dans l'ère du numérique, rapidement la petite galette brillante a remplacé la grande galette noire, le 16/44 numérique a mis aux oubliettes le format analogique Nombreux sont les mélomanes qui pleurèrent les qualités de dynamique, de fluidité, de timbres, de scéne sonore de leur vieux vinyles... Et rien n'y faisait... Il est vrai que depuis 15 ans les DAC ont réalisé de vrais progrès mais ils n'égalent toujours pas, même pour les plus onéreux, une belle installation vinylé.
Et Helixir Audio avec son convertissuer HRDDAC arriva sur le marché ! (lire le pourquoi du comment ici : http://www.helixir-audio.com/produits-audio/convertisseur-hrddac)
Boutique web : Helixir Audio HRDDAC
Une respiration bienvenue
Il y a des week-ends qui tombent à point nommé.
Celui-ci, après plusieurs jours d’écoute intensive organisés dans le cadre de nos Journées Portes Ouvertes, avait un goût particulier. Légèrement roussi par l’effervescence technique, les câbles qui s'entrelacent, les discussions passionnées – parfois trop – et cette sensation de passer plus de temps à parler de technique de ressenti qu’à écouter de la musique.
Mais ce dimanche-là, le magasin était soudain redevenu un salon. Le tumulte avait laissé place au silence. Et dans ce silence, j’ai installé un système prêt, disponible, serein, comme un ami patient qui vous attend au coin du feu.Ce système, c’est celui que vous pouvez aujourd’hui venir écouter chez Opus 51 :
les enceintes EQaudio EQ6, épaulées dans le registre grave par le caisson Velodyne VI-Q10, l’ensemble animé avec souplesse et rigueur par le superbe amplificateur Leema Tucana II Anniversary, et nourri en musique par le lecteur réseau Eversolo DMP-A8, le tout habillé de câbles Albedo Silver Flat One.
Une configuration sans surcharge, sans gadgets, qui ne cherche ni à impressionner, ni à séduire artificiellement. Mais une configuration qui sait faire oublier qu’elle en est une.
Système en écoute :
Amplificateur : GoldNote IS-1000
Lecteur de CD : GoldNote CD-5
Enceintes : AudioSolutions O322B
Cables : AlbedoSilber Flat One
Je pousse la porte de l'auditorium blanc, par la baie vitrée, un ciel bleu Klein coule comme de l’encre fraîche ; les oiseaux, perchés sur les bambous, improvisent une fugue baroque tandis que le vent feuillette les feuilles avec la nonchalance d’un critique blasé. Tout respire la sérénité — un décor prêt-à-méditer que la hi-fi s’apprête à vandaliser, délicatement.
Dans ma main gauche, un café serré dont l’amertume picote la langue comme un haïku raté ; dans la droite, ma tablette, auréolée de la toute nouvelle fonction Qobuz Connect — miracle numérique promis à révolutionner mon quotidien, du moins jusqu’à la prochaine mise à jour. Un effleurement d’écran, et ma playlist Playlist Qobuz s’échappe, cascade lumineuse de bits se ruant vers le WiiM Amp Pro.
Les premières basses bousculent le silence ouaté, et l’on jurerait voir un merle lever la tête, outré de ce groove importun. Moi, j’enfonce le dos dans le fauteuil, prêt à scruter, à jauger, à décocher des épigrammes si le mariage Indiana Line Utah 5 / WiiM Amp Pro dérape. Que la scène commence : entre la zenitude du jardin et l’ironie de mes esgourdes, il ne reste plus qu’à faire danser les décibels — avec élégance, ou avec fracas, mais sûrement pas avec tiédeur.
Après plus de 45 ans de quête, d'écoutes itinérantes du Japon à Taïwan, d'Allemagne en Belgique, en passant par les nombreuses sessions chez Opus 51, j’ai touché au but : ce système que je construis depuis l’adolescence, pièce après pièce, rencontre le B.audio B.dpr EX, le bloc Ultrafide DIAS, les enceintes Lawrence Audio Harp et les câbles Albedo Silver Monolith Reference. Voici l’histoire de cette alchimie.
Système en écoute :
Amplificateur : Mélody dark EL34
Serveur Audio : système complet mini Zen InnuOS + Alimentation + Phoenix USB
Convertisseur : Marantz CD50
Enceintes : Mulidine Da Capo
Cables : AlbedoSilber Blue
Ce dimanche après-midi, poussé par une étrange envie de m’autoflageller, je décide de m’installer devant un système HiFi que je devrais normalement fuir comme la peste. Un amplificateur à lampes Melody Dark, des enceintes Mulidine Daccapo, une source Marantz CD50 et des câbles AlbedoSilver Blue, autant dire un cauchemar technophile sur le papier. L’ensemble respire cette prétention audiophile qui, habituellement, me hérisse le poil. Alors pourquoi ? Peut-être par ennui, ou par pur goût de l’absurde.
Après tout, à quoi bon prendre la vie au sérieux quand on peut la prendre avec un soupçon d’ironie ?
Et pourtant... Alors que défilent Marillion, Pink Floyd, Genesis, Prince et Roger Waters, dans ce dimanche automnal aussi gris que l'humeur du ciel, je m’étonne à m’abandonner à l’expérience.
Un café, puis deux, puis trois. J’écoute, et contre toute attente, je prends un pied monumental. Ça en devient presque embarrassant. Si je m’arrête pour réfléchir, tout cloche : le rendu sonore est outrancier, presque vulgaire dans sa puissance, les basses font trembler les murs, et ce système me balance un son qui devrait normalement me faire grimacer.
Mais si je lâche prise, c’est une vague qui me submerge. L’énergie brute et indomptée de cet ensemble me contamine. Le volume est absolument scandaleux, comme une fête qui a mal tourné, mais qu’importe ?
Je suis seul chez Opus 51, et je savoure ce moment, comme on savoure un cocktail bien trop fort. C’est un shoot inattendu, une drogue sonore qui, d’un coup, m’envoie dans les étoiles. Waouh ! Et le plus sidérant dans tout ça ? En ce jour sacré, je n’ai même pas touché au whisky. Saint miracle !
Puis vient le retour à la réalité, comme après toute bonne cuite existentielle.
Il est passé 16 heures, cela fait deux heures que je m'abrutis volontairement dans ce déluge sonore. Lentement, je commence à sentir mon cerveau se rebeller, comme un corps qui en a trop vu. Je coupe tout, sort de la pièce, et dans un éclair de lucidité cynique, je me dis que c’était bien trop beau pour durer. Mon esprit m’a sans doute joué un sale tour. Et à la réflexion, qui pourrait raisonnablement vivre avec un tel système à long terme ? Certainement pas moi.
Mais, tout comme une virée au pub un vendredi soir, c’était amusant, absurde, et totalement déraisonnable. Un plaisir coupable, comme une mauvaise habitude qu'on aime à retrouver... mais jamais trop souvent.
La collision chic entre rigueur britannique et groove canadien
(Roksan Attessa ⇄ PSB Imagine T54 : chronique d’un parfait amour)
Samedi matin, mai morose : un ciel couleur bulot, 12 °C qui piquent, et votre serviteur – 25 ans de tests hi-fi dans les pattes et la cafetière déjà tiède – expédie cette bafouille avant de rejoindre ses pantoufles façon ermites des ondes. On me demande : « Mais qui sont donc ces deux protagonistes ? » Allez, flash-back express.
PSB Speakers naît en 1972 au fond d’un sous-sol ontarien, quand Paul Barton (les initiales du nom) préfère bricoler des haut-parleurs que des cabanes en bois. Sa marotte ? Les mesures en chambre anéchoïque du Conseil national de recherches du Canada : moins de flafla, plus de courbes Droites Comme Un Caribou. Résultat : des enceintes réputées pour leur neutralité sans chichis – la politesse canadienne traduite en acoustique.
Roksan, débarquée à Londres en 1985, raconte une tout autre saga. Deux ingénieurs d’origine iranienne, Touraj Moghaddam et Tufan Hashemi, veulent injecter un soupçon de groove perse dans le flegme britannique. Platines Xerxes, puis électroniques au design pas franchement victorien : la marque taille sa réputation sur un mélange d’ingénierie bien serrée et de musicalité épicée. Aujourd’hui, sous pavillon britannique pur malt, le credo reste : fièvre rythmique et finition classieuse – tea time avec un shot de safran.
Voilà, les présentations sont faites ; votre chroniqueur peut refermer son carnet, saluer ce duo Grande-Bretagne-Canada et, si le thermomètre ne monte pas, hiberner tout le week-end au son d’un bon vieux Miles.
Ah, mon cher, laissez-moi vous conter cette escapade sonore qui m'a transporté, moi, vieux barbon désabusé, dans les méandres d'un week-end musical dont la réminiscence me hante encore en ce morne mardi.
Figurez-vous que je me suis offert le luxe, que dis-je, l'extravagance, de m'entourer d'un système HiFi qui ferait pâlir d'envie les anges eux-mêmes. Petit par la taille, certes, mais titanesque par l'ambition. Le B.audio Alpha One, ce bijou alsacien conçu par ces malins Bermann, trône désormais dans mon modeste salon de 20 m², marié aux graciles colonnes Lawrence Audio Dove.
Pendant deux jours, j'ai plongé corps et âme dans un océan musical, m'abreuvant sans retenue de plus de 12 heures d'écoute attentive. Du violon solo de J.S. Bach, austère et majestueux, à la débauche sonore de la Turangalîla de Messiaen, en passant par les improvisations de Jarrett et les envolées de Miles Davis, sans oublier ce diablotin finlandais d'Iiro Rantala, chaque note était une révélation.
Ce système, loin d'être un doux rêveur romantique, est un implacable témoin de la réalité sonore. Violon, piano, clarinette, hautbois, trompette - tous rendus avec une fidélité à faire pleurer un luthier. Et dire que j'étais encore sobre ! Imaginez donc l'expérience après quelques flûtes de notre divin nectar champenois...
Non, mes amis, point de défaut à l'horizon. C'est le Graal audiophile, l'Eldorado des mélomanes, loin des sentiers battus d'un marketing qui nous fait trop souvent préférer l'étiquette au contenu de la bouteille.
Voilà, je vous livre ici cette modeste épître, témoignage de mon euphorie face à ce prodige sonore. Un système qui, j'ose le dire, réconcilierait même un sourd avec la musique. Et maintenant, si vous le permettez, je vais retourner à mes écoutes. La journée est encore jeune, et Bach m'appelle.
Système audio écouté :
Amplificateur : B.audio Alpha One (amplificateur intégré, stremer et DAC)
Enceintes acoustiques : Lawrence Audio Dove
Câble réseaux : AudioQuest Diamond
Câble secteur : Dilixaudio
câbles enceintes : AlbedoSilver Monolith
Découvrez l’ampli-casque HiFiMAN Serenade, un appareil polyvalent qui réunit plusieurs fonctionnalités en un seul boîtier : un convertisseur numérique-analogique (DAC) haute résolution, un amplificateur de casques audiophile, un préamplificateur et même un lecteur réseau grâce à son port LAN RJ45 et sa connexion Wi-Fi intégrée. Fruit de la collaboration entre HiFiMAN et GoldenWave, il embarque la technologie R2R Hymalaya Pro, une interface USB XMOS XU316 et un circuit d’amplification classe A pour un son de qualité. Avec sa puce Bluetooth 5.0, il propose une connexion sans fil fiable, tandis que sa connectivité étendue, incluant le Wi-Fi, lui permet de s’adapter à de nombreuses configurations hi-fi. Pour en savoir plus sur ses performances et ses spécificités, poursuivez votre lecture…