dimanche, 21 décembre 2014 17:56

Fonel Appassionata : lu dans la presse

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Le magazine "Haute Fidélité" pour son numéro 205 a commis un Hors Série Spécial Vinyle dans lequel vous pourrez lire le test du préampli-phono, que nous apprécions tant, le Fonel Appassionata. 

"Cette première approche avec la marque Fonel s'est avérée de bon augure. L'Appassionata a défendu haut et fort les couleurs du tube... Autour d'un schéma exclusif, le constructeur a conçu une électronique extrêmement musicale dotée d'un pouvoir d'analyse et d'un niveau de définition particulièrement élevés... il mérite une écoute dans les meilleures conditions pour en apprécier le potentiel."


lien boutique : Fonel Appassionata

vendredi, 01 juillet 2016 00:00

Fonel Avalon : Le rêve !

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La mise au point et l'optimisation de cet amplificateur furent longues et laborieuses mais enfin, suite à de nombreuses modifications nous avons le bonheur d'écouter, depuis près de deux semaines un amplificateur MERVEILLEUX !

De mémoire d'audiophile, traînant dans le métier depuis de trop longues années, nous n'avons jamais entendu pareil résultat. C'est inouï ! L'équipe des développeurs de chez FONEL a réussi l'exploit de nous concevoir un appareil d'une musicalité, d'une finesse, d'une précision, d'une définition jamais entraperçues. 

Voilà vous venez de lire la conclusion de ce test, qu'allons pouvoir raconter de plus ? Voyez les notes en fin de test, nous n'en avons jamais attribuées de telles. 

lien boutique : FONEL AVALON 

jeudi, 28 janvier 2016 13:33

Fonel Avalon : lu dans la presse

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L'amplificateur intégré Haut de Gamme Fonel Avalon  vient d'être écouté et testé par la presse Hi-Fi française. Le magazine Haute-Fidélité dans son daté février/mars 2016, n° 215, relève :

"L'intégré Fonel dispose d'atouts technologiques incontestables (puissance, classe A, schéma hybride) et d'une musicalité de belle authenticité... Les voix sonnent avec une justesse tonale vraiment convaincante. La remarquable structure harmonique des notes contribue à une certaine similitude tonale avec les éléments séparés de notre système rerpére de haut de gamme, ce qui en soi est une véritable performance."

lien boutique : FONEL AVALON

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Test paru dans le magazine Haute Fidélité n°207 (en kiosque dès aujourd'hui) et rédigé par Monsieur Philippe David.

"Lorsque nous laissons filer les plages musicales au lieu de revenir aux morceaux choisis pour évaluer tel ou tel aspect de l'écoute, c'est la preuve que nous sommes en présence d'un grand amplificateur.

Cet amplificateur mérite que l'on s'y intéresse pour ses nombreuses qualités, à commencer par sa haute musicalité. Une belle réussite."

Lien boutique : Fonel Emotion Classe AB MKII

dimanche, 24 mai 2015 11:03

Fonel Eureka : le test

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En ce très beau dimanche printanier, un choix cornélien se posait, que devais-je faire ? Enfourcher le vélo et me balader dans la campagne champenoise ou écouter un peu de musique et tester enfin ces superbes colonnes semi-actives (chaque enceinte est équipée d'un amplificateur en classe AB alimentant les woofer) que sont les Fonel Eureka.

Se replonger dans la musique à l'écoute d'un système d'une très grande musicalité, une semaine après le salon Haute-Fidélité de Munich fut un grand plaisir. Le système écouté, quoique très onéreux (environ 25.000 euros) procure beaucoup plus de plaisir que certains systèmes écoutés outre-Rhin dix fois plus voire vingt fois plus onéreux.
Pour débuter ce test, l'amplificateur sélectionné fut l'exceptionnel Fonel Emotion Classe A, il n'y a pas de mal à se faire du bien. Ensuite les écoutes furent confirmées avec le beaucoup plus neutre, plus droit amplificateur Leema Tucana II et le plus grand public Yamaha A-S3000.

FABRICATION :

Ces colonnes, très logeables dans un intérieur domestique, d'une hauteur de 1 mètre, présentent une superbe façade en vrai bois d'arbre (Complice) équipées chacune de quatre haut parleurs de marque Vifa, un grave "papier" de 20 cm alimenté par son propre amplificateur de 260 w., deux médiums "papier" de 10 cm et d'un tweeter dual-ring. Ce sont des enceintes closes donc, dans l'absolu, faciles à positionner mais comme pour toutes les enceintes réellement Haut de Gamme, les murs trop proches seront leur ennemis.

Caractéristiques
 :
Sensibilité 91,5 dB
Enceinte trois voies passive cde type close
bande passante : 22 - 35000 Hz
Puissance amplificateur AB pour la partie grave : 260 W
Ajustement du grave :  ± 3 dB
Dimensions : 1050 x 330 x 250 mm
Poids : 32 Kg (l'enceinte)


IMAGE :


Comme tout système Haut de Gamme qui se respecte, à l'écoute attentive (!) les enceintes disparaissent réellement, sur le Stevie Ray Vaughan, par exemple, les yeux clos, il devient impossible de les positionner avec précision dans l'auditorium. La scène sonore, devant nous est réaliste autant en profondeur quand largeur, ceci devient encore plus flagrant à l'audition de l'enregistrement Mercury du Shéhérazade de 1958 qui, si par les timbres reproduits date un peu, par son image, par l'espace tridimensionnel qu'il construit devant le mélomane est exceptionnel.
Nous retrouvons ces mêmes qualités sur le très réussi dernier album de Francis Cabrel, certainement son tout meilleur depuis longtemps. L'artiste se tient devant l'auditeur entouré de ses musiciens, nous sommes plongés dans un studio assez petit en grande intimité avec les intrumentistes. Bravo !

TIMBRES :

L'orchestre de 1958, à l'écoute des Eureka est très différent de l'orchestre de 2014. Sur le Shéhérazade, les timbres sont légèrement surannés, l'interprétation de Dorati sort des sentiers battus, l'oeuvre de Rimsky Korsakov devient presque rugueuse, violente loin des clichés vaporeux des Milles et une Nuits romantiques habituels, mais malgré cela les microphones, très certainement à tubes, rendent certes parfaitement la dynamique mais impriment une coloration à tous les timbres des instruments. Cette coloration très typique des 50's disparaît à l'écoute de la magnifique oeuvre de Addinsell qui, en un peu plus de 10 minutes, vous résume tout Rachmaninov. Là, le grand piano de concert s'installe dans l'auditorium avec sa dynamique, la main gauche plaque des accords vigoureux et précis reproduits à merveille tandis que la main droite égrene une multitude de notes perlées virevoltantes dans l'espace, nous oublions complètement le système audio pour prendre un réelle plaisir à vivre la musique. Et nous n'avions encore rien entendu...
Si vous connaissez Opus 51, vous savez certainement notre attachement à la musique fin de siècle du Vienne Impérial et encore plus à celle de Gustav Mahler. L'interprétation, en soit, des Knaben Wunderhorn par J. Norman est exceptionnelle quoiqu'en disent certains experts. Ici à l'écoute du LP elle devient MAGIQUE, la voix de la Diva est... "divanesque" ! Sa présence, sa dynamique, son timbre (les chanceux qui l'ont entendue en concert le savent) sont reproduits avec vérité, c'est à tomber ! Encore Bravo !


DYNAMIQUE :

Parlons vrai, le critère "dynamique" concerne plus les sources et encore plus l'amplificateur, écoutez un Devialet et vous comprendrez... que les enceintes. Encore plus important que la dynamique est la micro-dynamique, c'est à dire la reproduction sans tassement des plus infimes écarts dans l'intensité des notes (cf encore une fois le contre exemple Devialet). Mais certaines enceintes sont conçues, mal conçues, de telle sorte que toutes les notes sont pratiquement jouées avec la même intensité sonore, comme si le rendu musical optimal était celui d'un enregistrement transformé en fichier mp3 128 K. J'ai eu cette désagréable surprise, par exemple, à l'écoute des Tannoy Turnberry ou d'autres modèles de la marque Raidho ou  Scansonic, liste non exhaustive mais enceintes écoutées très récemment ayant ce grave défaut et me venant en tête.
Les Fonel Eureka sont loin de tout cela la dynamique reproduite arrive presque, j'ai bien écrit presque, à celle entendue lors de concert. La dynamique c'est la possibilité de reproduire avec silence les notes les plus faibles et avec aisance les nuances les plus fortes plus l'écart est grand, plus le respect de la réalité musicale est présente. Mais ces critères exigent des amplificateur très réactifs et costauds. Avec les Eureka se problème disparaît car elles s'occupent, avec grande maestria, elles-même de ce qui est le plus pénible pour un amplificateur, j'ai pointé cette fameuse gestion des notes les plus graves grandes consommatrices d'énergie.

TRANSPARENCE :

Ici aussi, si l'enceinte est conçue correctement avec des haut parleurs neutres, la transparence doit être de mise. Mais malheureusement, une très grande majorité des enceintes actuelles sont très colorées, les haut parleurs bien souvent utilisés qu'ils soient en céramique, en polypropylène ou tout autre matière exotique imposent aux timbres une coloration marquée c'est à dire créent des harmoniques audibles autour des sons reproduits...
Alors l'enceinte chante !
C'est étrange certaines personnes semblent être insensibles à ces harmoniques que j'estime disgracieuses pour preuve, la lecture d'un test concernant des enceintes Vienna Acoustics où le journaliste, certainement de bonne foi, concluait son article en écrivant que ces Grand Bach, puisqu'ainsi se nomme ces enceintes autrichiennes, sont des enceintes colonnes d'une très grande neutralité alors que c'est tout le contraire, tous les haut parleurs utilisés par ce constructeur impriment une coloration à la reproduction sonore de vrais instruments, et principalement des cuivres. Souvenez-vous de la trompette "en plastique" de Louis Armstrong Sourire

Fonel équipe toutes ses enceintes de haut parleurs assez simples et classiques, certains diront bon marché, utilisés dans les bandes passantes où ils s'expriment parfaitement d'où cette grande neutralité et transparence à l'écoute des réalisations du constructeur allemand. Seul souhait que nous pourrions avoir c'est une sensation encore plus grande de rapidité mais celle-ci ne se retrouve que dans certaines, très rares, réalisations très Haut de Gamme.

 

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Arrêtons de rêver et retour sur Terre, en France, en Champagne et constatons qu'une paire d'enceinte à 9.500 euros ce n'est pas rien mais... Le mélomane, l'audiophile en a, pour une fois dans le monde de la Hi-Fi Haut de Gamme, pour son argent. L'écoute de ces enceintes, si vous possédez une vraie bonne et musicale électronique, est exceptionnelle. Des heures entières sans ressentir la moindre fatigue, l'envie de "galoper" d'une galette à une autre, le plaisir des émotions, la puissance d'un riff, le sursaut à l'attaque franche et décisive d'une caisse claire, la frayeur au triple forte d'un orchestre symphonique, tout ici est Magie.

Les "Pros and Cons" - hommage à Roger Waters Complice  : 
     + la beauté de la finition, vrai bois des façades des enceintes, 
     + les vraies qualités musicales,
     + la facilité d'emploi,
     - guère (je n'ai jamais compris ce qu'entendait pas là un trop célèbre journaliste),
     - le prix mais réellement justifié
 

Musiques écoutées :

  1. CD - Francis Cabrel - Dur comme Fer (In extremis - Sony Music 2015)
  2. CD - Addinsell - Warsaw Concerto (Piano Concerto, D. Angatsehewa - Ars production 2015)
  3. CD - Rimsky-Korsakov - Scheherazade (Antal Dorati 1958 - Mercury Living Presence 2015)
  4. LP - Mahler - Des Knaben Wunderhorn (J. Norman - J. Shirley-Quirk - B. Haitink - Philips 1976)
  5. LP - Stevie Ray Vaughan - Tin Pan Alley (Couldn't Stand The Weather - Epic 1984)
  6. LP - ACDC - For Those About To Rock (We Salute You - Atlantic 1981)
 

Le Système d'écoute :

Amplificateur : Fonel Emotion A, Leema Tucana II et yamaha A-S3000
Sources : Fonel CD Simplicité - Soulines Dostoyevsky DCX - Ortofon Quintet Blue MC - Fonel Symphony
Enceintes : Fonel Eureka
Câbles de modulation : Studio Connections Platinum XLR et RCA
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources et enceintes)
 

Les Notes :

Fabrication : 16/20
Image : 17/20
Timbres : 17/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 17/20 
Qualité/Prix : 18/20

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51
dimanche, 04 septembre 2016 14:50

Fonel Renaissance : le test

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Avant de commencer ce test, un petit clin d'oeil à Olga de la société Fonel Audio basée, pour encore quelques mois, à Berlin :  "Il y a deux moyens d'oublier les tracas de la vie : la musique et les chats." (A. Schweitzer)... Pour nous, c'est la musique...

Ne revenons pas sur cette compagnie allemande qui depuis de nombreuses années conçoit et produit des éléments Haute-Fidélité de grande qualité. En test un appareil que nous pratiquons depuis maintenant quelques mois, le préamplificateur Fonel Renaissance

Lien boutique web : Fonel RENAISSANCE

mercredi, 14 février 2024 18:18

Gold Note IS-1000 MkII, le tout-en-un italien

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L'épopée de Gold Note se tisse avec dévotion et talent, nichée dans les collines florentines. Un ensemble hétérogène de destins s'entrelace au sein de ce magnifique siège social, tous convergeant vers un seul objectif : le son italien. L'initiateur de cette aventure, Maurizio Aterini, éveille sa passion pour les systèmes audio à l'âge tendre de huit ans, lorsqu'une nuit, son père introduit un système stéréo qui bouleversera sa vie.

Les années 80 voient Maurizio se plonger dans l'étude de l'ingénierie et, en 1992, il fonde un studio de conception technique. Le tournant survient avec la création du bras de lecture spécifique, le B-5, une œuvre dont la distribution minutieuse des poids persiste sur les platines Gold Note, inchangée. Au fil des commandes internationales, l'entreprise gagne une réputation distinguée dans l'ingénierie sonore.

En 2012, une décision cruciale se dessine : Gold Note émerge, abandonnant l'industrie de la sous-traitance. Dans ce nouveau chapitre, l'univers de la Haute-Fidélitér accueille la marque, immédiatement reconnue pour ses valeurs familiales, son design et sa qualité sonore.

Plus de dix années se sont écoulées depuis cet instant inaugural, l'entreprise a conquis  les principaux marchés, incarnant l'excellence sonore, l'innovation et le respect de la tradition sonore italienne au sein de l'univers compétitif et dense de l'audiophilie.

dimanche, 16 mai 2021 17:40

GoldenEar BRX , de petites géantes : le test

Écrit par

Créée aux Etats-Unis en 2010 par Don Givogue et par Sandy Gross, co-fondateur de Polk Audio et de Definive Technology en 1999, GoldenEar qui a été rachetée en 2019 par le fabricant californien de câbles audio et video AudioQuest possède déjà un catalogue riche de nombreuses références colonnes et bibliothèquesLe fabricant californien vient d'y ajouter une petite enceinte compacte très étonnante sur bien des points.

samedi, 14 mai 2011 08:24

Heil AMT Aulos Bookshelf : le test

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Pour quelques jours (et peut être plus si affinités) nous avons dans notre auditorium en écoute les nouvelles enceintes suisses Heil Aulos. Elles viennent d'être encensées par la presse :

"Bien que connaissant les extraordinaires possibilités du transducteur Heil, nous n'en sommes pas encore revenus de son intégration totalement réussie dans cette enceinte compacte Aulos Bookshelf, avec cet exceptionnel 17 cm. En effet, la clarté, la netteté, la justesse de transcription de cette enceinte fixent de nouveaux critères de musicalité liés à un pouvoir d'analyse hors pair. A écouter de toute urgence, une véritable nouvelle référence est née dans cette catégorie (2.100 € ttc la paire)... Un véritable concentré d'énergie et de justesse musicale" (Stereo et Images - Avril 2011)

LE TEST :

Ecoute en tout point assez exceptionnelle à la hauteur de la réputation de ces formidables enceintes bibliothèques.
Après avoir tâtonné quant à l'amplificateur à utiliser, c'est avec le Roksan Caspian que nous arrivons à la plus belle transparence et à une rapidité tout à fait inattendue, le tout avec une très grande musicalité.
Je suis vraiment emballé par l'écoute que je viens de réaliser ce matin...
A découvrir !

Comparaison Heil AUlos vs Fischer & Fischer SN70 :

Voilà j'ai écouté et comparé...  La Fischer& Fischer SN70 est plus énergique, peut être un peu plus précise et beaucoup plus "physique". L'énergie musicale est transmise, sans être amortie à l'auditeur. Cela doit provenir de l'ardoise, très inerte, qui constitue la matière premiére de cette enceinte.
La Heil Aulos propose une écoute plus enveloppante, un peu plus "tranquille" mais un peu moins vivante. Les timbres sont peut être un tout peu plus chatoyant que ceux reproduit par la SN70.
Ces deux bibliothèques sont des enceintes de qualité mais, dès que l'auditeur désire de l'énergie, de la vie, une écoute plus "live" la Fischer SN70 me semble être un choix préférable. Maintenant pour le passionné de musiques acoustiques aux timbres riches et somptueux, la Heil Aulos mérite l'attention.

Système de test :

  • Amplificateur Roksan Caspian M2
  • DAC Rega
  • Câble de modulation Odeion
  • Câble HP TelluriumQ Black

Les Notes :

Fabrication : 14/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 14/20
Image : 15/20
Transparence : 15/20
Qualité/Prix : 15/20

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Avant de débuter ce test, soyons basiques et éclaircissons nous les idées. C'est quoi un convertisseur audio plus communément dénommé DAC ?

"Le DAC (pour Digital Analog Converter) est un appareil qui s’intercale entre une source numérique (lecteur CD, serveur audio, sortie audio d’un ordinateur) et l’amplificateur, pour opérer la conversion du signal numérique en signal analogique. Pour clarifier, prenons le cas des platines CD. Elles se composent principalement de 2 parties, la partie lectrice qui se charge de collecter les informations fixées en format numérique sur le support CD, et la partie conversion (DAC) qui transforme ces informations numériques en flux analogiques exploitable par les étages d'entrée de nos amplificateurs ou pré-amplificateurs."

Depuis 1982 nous vivons, pour nous les mélomanes, dans l'ère du numérique, rapidement la petite galette brillante a remplacé la grande galette noire, le 16/44 numérique a mis aux oubliettes le format analogique Nombreux sont les mélomanes qui pleurèrent les qualités de dynamique, de fluidité, de timbres, de scéne sonore de leur vieux vinyles... Et rien n'y faisait... Il est vrai que depuis 15 ans les DAC ont réalisé de vrais progrès mais ils n'égalent toujours pas, même pour les plus onéreux, une belle installation vinylé.

Et Helixir Audio avec son convertissuer HRDDAC arriva sur le marché ! (lire le pourquoi du comment ici : http://www.helixir-audio.com/produits-audio/convertisseur-hrddac)

Boutique web : Helixir Audio HRDDAC

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Une respiration bienvenue

Il y a des week-ends qui tombent à point nommé.
Celui-ci, après plusieurs jours d’écoute intensive organisés dans le cadre de nos Journées Portes Ouvertes, avait un goût particulier. Légèrement roussi par l’effervescence technique, les câbles qui s'entrelacent, les discussions passionnées – parfois trop – et cette sensation de passer plus de temps à parler de technique de ressenti qu’à écouter de la musique.

Mais ce dimanche-là, le magasin était soudain redevenu un salon. Le tumulte avait laissé place au silence. Et dans ce silence, j’ai installé un système prêt, disponible, serein, comme un ami patient qui vous attend au coin du feu.Ce système, c’est celui que vous pouvez aujourd’hui venir écouter chez Opus 51 :

les enceintes EQaudio EQ6, épaulées dans le registre grave par le caisson Velodyne VI-Q10, l’ensemble animé avec souplesse et rigueur par le superbe amplificateur Leema Tucana II Anniversary, et nourri en musique par le lecteur réseau Eversolo DMP-A8, le tout habillé de câbles Albedo Silver Flat One.

Une configuration sans surcharge, sans gadgets, qui ne cherche ni à impressionner, ni à séduire artificiellement. Mais une configuration qui sait faire oublier qu’elle en est une.

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Système en écoute :

Amplificateur : GoldNote IS-1000
Lecteur de CD : GoldNote CD-5
Enceintes : AudioSolutions O322B

Cables : AlbedoSilber Flat One

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Je pousse la porte de l'auditorium blanc, par la baie vitrée, un ciel bleu Klein coule comme de l’encre fraîche ; les oiseaux, perchés sur les bambous, improvisent une fugue baroque tandis que le vent feuillette les feuilles avec la nonchalance d’un critique blasé. Tout respire la sérénité — un décor prêt-à-méditer que la hi-fi s’apprête à vandaliser, délicatement.

Dans ma main gauche, un café serré dont l’amertume picote la langue comme un haïku raté ; dans la droite, ma tablette, auréolée de la toute nouvelle fonction Qobuz Connect — miracle numérique promis à révolutionner mon quotidien, du moins jusqu’à la prochaine mise à jour. Un effleurement d’écran, et ma playlist Playlist Qobuz s’échappe, cascade lumineuse de bits se ruant vers le WiiM Amp Pro.

Les premières basses bousculent le silence ouaté, et l’on jurerait voir un merle lever la tête, outré de ce groove importun. Moi, j’enfonce le dos dans le fauteuil, prêt à scruter, à jauger, à décocher des épigrammes si le mariage Indiana Line Utah 5 / WiiM Amp Pro dérape. Que la scène commence : entre la zenitude du jardin et l’ironie de mes esgourdes, il ne reste plus qu’à faire danser les décibels — avec élégance, ou avec fracas, mais sûrement pas avec tiédeur.

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Après plus de 45 ans de quête, d'écoutes itinérantes du Japon à Taïwan, d'Allemagne en Belgique, en passant par les nombreuses sessions chez Opus 51, j’ai touché au but : ce système que je construis depuis l’adolescence, pièce après pièce, rencontre le B.audio B.dpr EX, le bloc Ultrafide DIAS, les enceintes Lawrence Audio Harp et les câbles Albedo Silver Monolith Reference. Voici l’histoire de cette alchimie.

dimanche, 06 octobre 2024 16:15

HiFi : Mulidine et Melody

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Système en écoute :

Amplificateur : Mélody dark EL34
Serveur Audio : système complet mini Zen InnuOS + Alimentation + Phoenix USB 
Convertisseur : Marantz CD50
Enceintes : Mulidine Da Capo

Cables : AlbedoSilber Blue

 

Ce dimanche après-midi, poussé par une étrange envie de m’autoflageller, je décide de m’installer devant un système HiFi que je devrais normalement fuir comme la peste. Un amplificateur à lampes Melody Dark, des enceintes Mulidine Daccapo, une source Marantz CD50 et des câbles AlbedoSilver Blue, autant dire un cauchemar technophile sur le papier. L’ensemble respire cette prétention audiophile qui, habituellement, me hérisse le poil. Alors pourquoi ? Peut-être par ennui, ou par pur goût de l’absurde.
Après tout, à quoi bon prendre la vie au sérieux quand on peut la prendre avec un soupçon d’ironie ?

Et pourtant... Alors que défilent Marillion, Pink Floyd, Genesis, Prince et Roger Waters, dans ce dimanche automnal aussi gris que l'humeur du ciel, je m’étonne à m’abandonner à l’expérience.
Un café, puis deux, puis trois. J’écoute, et contre toute attente, je prends un pied monumental. Ça en devient presque embarrassant. Si je m’arrête pour réfléchir, tout cloche : le rendu sonore est outrancier, presque vulgaire dans sa puissance, les basses font trembler les murs, et ce système me balance un son qui devrait normalement me faire grimacer.
Mais si je lâche prise, c’est une vague qui me submerge. L’énergie brute et indomptée de cet ensemble me contamine. Le volume est absolument scandaleux, comme une fête qui a mal tourné, mais qu’importe ?
Je suis seul chez Opus 51, et je savoure ce moment, comme on savoure un cocktail bien trop fort. C’est un shoot inattendu, une drogue sonore qui, d’un coup, m’envoie dans les étoiles. Waouh ! Et le plus sidérant dans tout ça ? En ce jour sacré, je n’ai même pas touché au whisky. Saint miracle !

Puis vient le retour à la réalité, comme après toute bonne cuite existentielle.
Il est passé 16 heures, cela fait deux heures que je m'abrutis volontairement dans ce déluge sonore. Lentement, je commence à sentir mon cerveau se rebeller, comme un corps qui en a trop vu. Je coupe tout, sort de la pièce, et dans un éclair de lucidité cynique, je me dis que c’était bien trop beau pour durer. Mon esprit m’a sans doute joué un sale tour. Et à la réflexion, qui pourrait raisonnablement vivre avec un tel système à long terme ? Certainement pas moi.
Mais, tout comme une virée au pub un vendredi soir, c’était amusant, absurde, et totalement déraisonnable. Un plaisir coupable, comme une mauvaise habitude qu'on aime à retrouver... mais jamais trop souvent.

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La collision chic entre rigueur britannique et groove canadien

(Roksan Attessa ⇄  PSB Imagine T54 : chronique d’un parfait amour)

Samedi matin, mai morose : un ciel couleur bulot, 12 °C qui piquent, et votre serviteur – 25 ans de tests hi-fi dans les pattes et la cafetière déjà tiède – expédie cette bafouille avant de rejoindre ses pantoufles façon ermites des ondes. On me demande : « Mais qui sont donc ces deux protagonistes ? » Allez, flash-back express.

PSB Speakers naît en 1972 au fond d’un sous-sol ontarien, quand Paul Barton (les initiales du nom) préfère bricoler des haut-parleurs que des cabanes en bois. Sa marotte ? Les mesures en chambre anéchoïque du Conseil national de recherches du Canada : moins de flafla, plus de courbes Droites Comme Un Caribou. Résultat : des enceintes réputées pour leur neutralité sans chichis – la politesse canadienne traduite en acoustique.

Roksan, débarquée à Londres en 1985, raconte une tout autre saga. Deux ingénieurs d’origine iranienne, Touraj Moghaddam et Tufan Hashemi, veulent injecter un soupçon de groove perse dans le flegme britannique. Platines Xerxes, puis électroniques au design pas franchement victorien : la marque taille sa réputation sur un mélange d’ingénierie bien serrée et de musicalité épicée. Aujourd’hui, sous pavillon britannique pur malt, le credo reste : fièvre rythmique et finition classieuse – tea time avec un shot de safran.

Voilà, les présentations sont faites ; votre chroniqueur peut refermer son carnet, saluer ce duo Grande-Bretagne-Canada et, si le thermomètre ne monte pas, hiberner tout le week-end au son d’un bon vieux Miles.

mardi, 24 septembre 2024 11:23

HiFi : Une écoute de rêve

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Ah, mon cher, laissez-moi vous conter cette escapade sonore qui m'a transporté, moi, vieux barbon désabusé, dans les méandres d'un week-end musical dont la réminiscence me hante encore en ce morne mardi.

Figurez-vous que je me suis offert le luxe, que dis-je, l'extravagance, de m'entourer d'un système HiFi qui ferait pâlir d'envie les anges eux-mêmes. Petit par la taille, certes, mais titanesque par l'ambition. Le B.audio Alpha One, ce bijou alsacien conçu par ces malins Bermann, trône désormais dans mon modeste salon de 20 m², marié aux graciles colonnes Lawrence Audio Dove.

Pendant deux jours, j'ai plongé corps et âme dans un océan musical, m'abreuvant sans retenue de plus de 12 heures d'écoute attentive. Du violon solo de J.S. Bach, austère et majestueux, à la débauche sonore de la Turangalîla de Messiaen, en passant par les improvisations de Jarrett et les envolées de Miles Davis, sans oublier ce diablotin finlandais d'Iiro Rantala, chaque note était une révélation.

Ce système, loin d'être un doux rêveur romantique, est un implacable témoin de la réalité sonore. Violon, piano, clarinette, hautbois, trompette - tous rendus avec une fidélité à faire pleurer un luthier. Et dire que j'étais encore sobre ! Imaginez donc l'expérience après quelques flûtes de notre divin nectar champenois...

Non, mes amis, point de défaut à l'horizon. C'est le Graal audiophile, l'Eldorado des mélomanes, loin des sentiers battus d'un marketing qui nous fait trop souvent préférer l'étiquette au contenu de la bouteille.

Voilà, je vous livre ici cette modeste épître, témoignage de mon euphorie face à ce prodige sonore. Un système qui, j'ose le dire, réconcilierait même un sourd avec la musique. Et maintenant, si vous le permettez, je vais retourner à mes écoutes. La journée est encore jeune, et Bach m'appelle.

Système audio écouté :

Amplificateur : B.audio Alpha One (amplificateur intégré, stremer et DAC)
Enceintes acoustiques : Lawrence Audio Dove
Câble réseaux : AudioQuest Diamond
Câble secteur : Dilixaudio
câbles enceintes : AlbedoSilver Monolith 

dimanche, 05 janvier 2025 09:51

Hifiman Serenade : mon écoute

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Découvrez l’ampli-casque HiFiMAN Serenade, un appareil polyvalent qui réunit plusieurs fonctionnalités en un seul boîtier : un convertisseur numérique-analogique (DAC) haute résolution, un amplificateur de casques audiophile, un préamplificateur et même un lecteur réseau grâce à son port LAN RJ45 et sa connexion Wi-Fi intégrée. Fruit de la collaboration entre HiFiMAN et GoldenWave, il embarque la technologie R2R Hymalaya Pro, une interface USB XMOS XU316 et un circuit d’amplification classe A pour un son de qualité. Avec sa puce Bluetooth 5.0, il propose une connexion sans fil fiable, tandis que sa connectivité étendue, incluant le Wi-Fi, lui permet de s’adapter à de nombreuses configurations hi-fi. Pour en savoir plus sur ses performances et ses spécificités, poursuivez votre lecture…

mardi, 02 août 2011 09:07

Home Cinéma : Audyssey MultiEQ XT®

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Audyssey XT

La gamme des amplificateurs Audio/Video Marantz 2011-2012 est équipée des systèmes de correction Audyssey. L'Audyssey  MultEQ® XT rectifie les problèmes d’égalisation qui déséquilibrent les systèmes audios. Alors nous obtenons une qualité d’écoute maximale pour tous les auditeurs d'une zone d’écoute définie. Sur la base de plusieurs mesures, MultEQ® XT calcule une solution d’égalisation qui rectifie les problèmes de temps et de réponse dans cette zone d’écoute mais effectue aussi une configuration automatique et complète du système surround.

Pour en savoir plus sur ce système voir le site du concepteur Audyssey...

Pour tester ce système de réglage nous avons installé un amplificateur Marantz SR5006 accompagné d'enceintes Boston Acoustics. Les réglages furent effectués dans les règles de l'art (comme nous l'avons étudié lors de notre stage Audyssey) sur 6 positions précises autour de la zone d'écoute et les tests commencèrent. Il faut avouer que jusqu'à présent les réglages automatiques (principalement effectués avec des amplificateurs Onkyo) ne nous avaient pas convaincu et que, souvent, si ce n'est toujours, nous finalisions ces réglages à l'oreille.

Au premier BluRay glissé dans le lecteur (Quantum of Solace), nous fumes bluffés, tous les sons voltigeaient dans l'espace avec un grand naturel sans aucune exagération. Le caisson de basses était enfin à sa place discret mais présent sans boursouflure, il restituait une ligne de basse franche, profonde et rapide. Cette première écoute fut très concluante et, finalement, nous devons avouer qu'ils nous auraient été impossible d'effectuer un tel réglage à l'oreille. Bravo aux ingénieurs de Audyssey.

Deuxième épreuve, bien plus compliquée celle là, l'écoute de la piste sonore LPCM stéréo d'un concert. Le système Audissey allait'il se montrer aussi concluant en correction de salle sur de la musique que sur les bandes sons d'un film d'action ?
Ne maintenons pas ce suspens insoutenable plus longtemps... Le système Audyssey est, là aussi, très performant. L'écoute fut tout à fait satisfaisante digne de certains amplificateurs intégré stéréo à prix équivalent au SR5006. Une vraie et heureuse surprise. Ici le système Audissey MultEQ® XT fut réglé en position "flat" c'est à dire que la correction effectuée par l'amplificateur propose une courbe  musicale très linéaire, très neutre digne d'une installation Haute Fidélité. La scéne sonore est retransmise avec un grand réalisme, les timbres sonnent justes et la bande passante subjective semble très étendue sans aucune mise en avant soit des basses, soit du medium, soit de l'aigü. Enfin il est possible de se faire plaisir en écoutant de la musique avec uns installation Home Cinéma d'un budget tout à fait accessible (environ 3.500 euros 5 enceintes + 1 caisson + 1 ampli).

Maintenant nous attendons avec impatience, mais là nous ne possèdons aucune information exclusive, des amplisficateurs stéréo Haute Fidélité équipés du système de correction Audissey. Nous, les mélomanes, pourrions avoir de belles surprises !

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Avant d’aller plus en avant dans la découverte de ces enceintes Intrada Claude, je dois vous expliquer comment ce produit inconnu en nos contrées s’est retrouvé installé en nos auditoriums.

Comme, si vous êtes un lecteur assidu de ce blog, vous devez le savoir, depuis quelques mois nous avons choisi, après moult écoutes, de vous proposer les produits du constructeur alsacien B.audio.

Un jour, il y a de cela quelques semaines, j’ai reçu, pour rien vous cacher un mail en provenance de Poznan, une ville située en Pologne à mi chemin entre Berlin et Varsovie. Ce mail émanait du distributeur polonais des produits B.Audio en Pologne, il m’expliquait qu’il réalisait dans son pays les démonstrations des DAC et amplificateurs alsaciens en compagnie des enceintes de la marque Intrada dont il était le créateur.
Des messages de marques qui font de la « retape », nous en recevons très régulièrement mais souvent ces entreprises sont asiatiques. Une petite lumière intérieure s‘alluma et de suite je regardais le site internet de Intrada loudspeakers, un distributeur des produits B.audio ne pouvait pas être totalement sourd à la musique.


Intrada présente trois modèles d’enceintes acoustiques passives, toutes sous forme de colonne ; Erik, Claude et Maurice (Satie, Debussy et Ravel) un très bon départ que cette dénomination, il faut oser.
La conception des produits, à la vue des textes publiés sur les quelques pages web m’a paru saine et, le constructeur, dans sa grande mansuétude, me proposa le prêt des enceintes Claude que nous allons vous présenter plus en détails.

 

samedi, 12 octobre 2024 10:38

Intrada Josquin : le test

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Ces dernnières semaines, tel un explorateur des mondes sonores oubliés, je me suis abandonné à une odyssée musicale aussi intime que délicieuse.

Pour accompagner cette plongée dans le passé, mon passé, j’ai convoqué les Intrada Josquin, ces enceintes que j’avais longuement admirées sur le site web de leur créateur polonais, mais dont la véritable magie ne s’est révélée à moi qu’en les retrouvant dans mon salon, dans l’intimité. Comme de vieilles amies, elles m’avaient manqué sans que je ne m’en rende compte, et leur écoute fut un baume à mes oreilles.

Dans cette gamme de prix, malheureusement, rares sont les enceintes capables de délivrer une telle intensité émotionnelle. Avec un prix haut de gamme avoisinant les 18.000 euros, les Intrada Josquin offrent un ravissement auditif inégalé, comme des traductrices fidèles et émouvantes de la moindre note. Dans les lignes qui suivent, je tenterai de capter pour vous les nuances et la beauté de ces merveilles acoustiques, qui ont su faire vibrer mon âme mélomane.