Je rentre d’Asie avec la tête pleine de sons : un temple de Kyoto au petit matin, le vacarme hypnotique d’un marché de Taipei, la plainte métallique d’un shamisen dans une ruelle d’Osaka… et puis, un beau jour, on se retrouve à Reims, dans le calme d’un salon, face à deux enceintes et un câble.
Oui, un câble. Le genre d’objet que les sceptiques jugent plus décoratif qu’acoustique.