lundi, 04 juillet 2016 09:20

Davis Acoustics Cezanne HD : le test

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Depuis plus de 25 ans, en Champagne, la société DAVIS Acoustics conçoit et fabrique des enceintes acoustiques de prestige. Cette fabrication est réalisée dans leur site de production à Troyes.

Le modèle Cezanne HD, ici en test, est une enceinte colonne de belle taille (environ 105 cm), conçue pour des salons de 20 à 40 m2.

 

Lien boutique Internet : Davis Acoustics Cezanne HD

vendredi, 01 juillet 2016 18:27

AudiaFlight FL Three S : le test

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(43 Votes)

A l'apparition de cet amplificateur d'origine italienne, la presse française fut très élogieuse. Cet amplificateur intégré stéréo se voyait qualifier des adjectifs les plus sympathiques et musicaux.
Vous comprendrez aisément notre impatience. Depuis 18 mois nous attendions un prêt afin de l'écouter et de le tester dans les meilleures solutions, de manière professionnelle sans aucun a priori comme nous testons tous les autres produits que nous arrivons à dénicher. Merci à la société Tecsart, notre souhait est devenu réalité.

Pour rappel, La société Audia Flight a été fondée en 1996, mais auparavant ses créateurs développaient déjà des électroniques audio. Ils ont attendu quelques années avant de commercialiser leur premier amplificateur, le très fameux FL 100. Audia Flight est une entreprise 100% italienne et les produits sont fabriqués à Civitavecchia, à environ 80 km de Rome. 

L'amplificateur ici testé le Flight Three S est commercialisé au prix de 2.900 euros. En option, il est possible d'y adjoindre une entrée phono MM/MC (+300 euros) et une carte DAC USB (+400 euros). La version ici testée ne comporte aucune option. 

 

vendredi, 01 juillet 2016 00:00

Fonel Avalon : Le rêve !

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(58 Votes)

La mise au point et l'optimisation de cet amplificateur furent longues et laborieuses mais enfin, suite à de nombreuses modifications nous avons le bonheur d'écouter, depuis près de deux semaines un amplificateur MERVEILLEUX !

De mémoire d'audiophile, traînant dans le métier depuis de trop longues années, nous n'avons jamais entendu pareil résultat. C'est inouï ! L'équipe des développeurs de chez FONEL a réussi l'exploit de nous concevoir un appareil d'une musicalité, d'une finesse, d'une précision, d'une définition jamais entraperçues. 

Voilà vous venez de lire la conclusion de ce test, qu'allons pouvoir raconter de plus ? Voyez les notes en fin de test, nous n'en avons jamais attribuées de telles. 

lien boutique : FONEL AVALON 

lundi, 28 mars 2016 11:50

Marantz HD-AMP1 : le test

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(60 Votes)

L’amplificateur compact Marantz HD-AMP1 est un régal pour les yeux avec son look classique et élégant. Mais ne vous fiez pas à ses dimensions. Il cache, peut être, son jeu...

Grâce à sa technologie avancée d’amplification numérique en Classe D, il propose une puissance de 2x30 Watts pour 8 ohms alors que la double horloge, le filtre discret et ses modules de préamplification HDAM-SA2, spécialité Marantz, lui permettent de jouer dans la cour des Grands, enfin c'est ce que nous affirme le fabricant. Voyons et surtout écoutons... 

lien boutique : MARANTZ HD-AMP1

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FABRICATION :

Marantz en relançant la série MusicLink, créée en 1990 dont l'objectif était de reproduire de manière optimale la Musique à partir d'éléments d'une conception rarement égalée et de petite taille, met l’accent sur son engagement à l’égard de performances musicales pures. Le but est simple : apporter à l’auditeur toute l’émotion et les moindres détails musicaux du studio d’enregistrement d’origine dans un produit élégant et aux fonctionnalités complètes.
Quant à sa fabrication, le Marantz HD-AMP1 est logé dans un châssis double couche muni d’une plaque de fond supplémentaire, le parant ainsi contre tout effet néfaste que pourraient avoir des vibrations extérieures sur la qualité du son. Les pieds du châssis sont faits à partir d’un isolant en alliage d’aluminium prévu pour absorber toute vibration extérieure. 
La partie avant en aluminium est maintenue par une plaque inférieure à double couche et des panneaux latéraux en bois de style rétro. Les informations concernant le volume, l’entrée, la résolution, etc. sont affichées sur l’élégant écran à hublot Marantz, célèbre design de la marque.

Pour ce qui est du DESIGN et des qualités de fabrication perçues, le fabricant nippon commet un sans faute. L'amplificateur HD-AMP1 est une pépite que vous présenterez avec fierté au sein de votre salon. 

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Caractéristiques principales 

 

  • Amplificateur stéréo de classe D
    Puissance : 2x35 W sous 8 Ohms et 2x70 W sous 4 Ohms (20 Hz à 20 kHz, DHT de 0,05 %)
    DAC audio USB PCM 32/384 et DSD256
    Convertisseur numérique-analogique 32 bits et 384 kHz & DSD256 ESS Sabre ES9010KM2
    Compatible PCM et DSD (natif)
    Port USB asynchrone
    Double horloge numérique de haute précision (44,1 et 48 kHz)
    Afficheur LCD

  • 1x port USB type B
    1x port USB de type A
    1x entrée S/PDIF coaxiale RCA
    2x entrées S/PDIF optiques Toslink
    2x entrées ligne RCA
    1x entrée et 1x sortie remote RCA
    1x sortie caisson mono RCA
    1x sortie casque 6,35 mm

  • Télécommande
    Dimensions (lxhxp) : 304 x 107 x 352 mm
    Poids : 5,8 kg


Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 22 m², d'une hauteur de plafond d'environ 4 mètres. 

Musiques écoutées :

  1. HiRes - Manu Katché - Unstatic (Unstatic - Anteprima productions 2016) - Qobuz
  2. HiRes - Moussorgsky - Samuel Goldenberg und Shmuyle (K. Buniatishvili - Kaleidoscope - Sony 2016) - Qobuz
  3. HiRes - Gérard Manset - Que t'ont-ils faits  (Opération Aphrodite - Parlophone 2016) - Qobuz
  4. HiRes - Mason Bates - Broom Of the Sustem (The B-Sides - San Francisco Symphony 2016) - Qobuz
  5. HiRes - Claude Nougaro - Toulouse (Live New Morning - Mercury 1981) - Qobuz
  6. HiRes - L. van Beethoven - Symphonie n°5 (N. Harnoncourt - Sony 2016) - Qobuz

 

 IMAGE :

Mason Bates est un jeune compositeur américain (naissance en 1977) qui nous propose dans ce superbe enregistrement réalisé par M. Tilson-Thomas et son orchestre de San Francisco une composition qui inviterait à un "tea time" Igor Stravinsky et Phil Glass. La prise de son que nous offre ici le label de l'orchestre est en tout point exemplaire et, l'amplificateur/DAC Marantz HD-AMP1 nous la sert avec une belle maestria. L'image sonore construite est holographique au point de faire disparaître totalement les petite Perla de Xavian. Nous nous installons à une très bonne place au coeur de la salle du Davies Symphony Hall en Californie juste là entre la Baie et le Pacifique.
Quant à prendre du bon temps, autant persévérer et se déguster l'une des meilleures interprétations "live" qui existe de l'hymne que Claude Nougaro écrivit pour sa ville de Toulouse. Un soir de décembre, en cette fin d'année historique pour toute une génération, 1981, l'auteur-interprète entouré d'un "band" exceptionnellement en forme nous délecte d'une version toute en voix dans le club de jazz parisien qu'est le New Morning. Fermons les yeux et, grâce à ce voyage dans le temps que nous permet la Haute-Fidélité, inscrutons-nous dans cette salle mythique et apprécions... Les minutes s'égrênent et le plaisir perdure.
 
Vous avez compris, cet amplificateur/DAC Marantz HD-AMP1 sait se faire oublier et, dans une pièce de taille moyenne, est apte à l'envoûtement en construisant des scénes sonores véridiques et crédibles. 
 
  

 TIMBRES :

Ne prenons aucun raccourci et avouons le dès le début de ce paragraphe, là aussi l'amplificateur/DAC Marantz HD-AMP1 travaille plus que correctement. Alors certes, les graves ne sont pas abyssaux, certes les aigüs n'atteignent pas des hauteurs stratosphériques mais ce qu'il y a entre les deux, c'est à dire à peu près toute la musique, le Marantz HD-AMP1 le reproduit avec talent.

Pour s'en persuader, écoutons le piano de la belle géorgienne Khatia Buniatishvili dans ce qui est peut-être la plus belle réussite de son album, cet extrait des Tableaux d'un exposition du russe M. Moussorgsky. Pour le label Sony, l'ingénieur du son Nicolas Bartholomée n'a pas produit un travail exceptionnel mais, malgré ce fait, nous arrivons à goutter le toucher par moment très subtil de la pianiste, une main gauche intrinsigeante et une main droite virevoltante. Tous ces beaux détails, ces prècieuses informations nous sont délivrés sans rechigner par l'amplificateur/DAC Marantz HD-AMP1 qui nous fait vraiment croire à l'installation d'un grand piano dans notre petit salon. 

Reconnaissons que le couple Marantz HD-AMP1 et Xavian Perla est vraiment une très belle réussite !

Le septuagénaire, Gérard Manset, nous propose avec "Opération Aphrodyte" un album original digne d'un jeune auteur-compositeur possédant la sagesse d'un vieux bonze thailandais. S'appuyant sur le magnifique roman de Pierre Louÿs, Aphrodite (moeurs antiques), à lire absolument rien que pour la beauté du français déployé par l'auteur gantois, Manset, pour les fans, nous concède une production sans défaut ou presque. Sur le titre "Que t'ont-l faits" le Marantz HD-Amp1 nous distille une réalité, une beauté que ce soit la voix de l'artiste, que ce soit cette magnifique, sur la gauche, présence du saxophone, une vérité musicale rarement rencontrées chez une électronique grand public à ce tarif "entrée de gamme". Que reste t'il alors aux marques moins mainstream telles Arcam, Atoll, Cambridge Audio pour ne citer quelles ?

DYNAMIQUE :

En ce printemps 2016, notre "batteur" national, Manu Katché, vient de commettre un nouvel album jazz ; Unstatic. Après les prestigieux albums ECM et ACT Music, Manu Katché s'auto-produit et apparaît au sein du label anteprima..."Unstatic, claque sur un groove élastique, sans cesse en mouvement, qui alterne pulsation jazzy et métrique funky, entrecoupées de poches de silence, où le batteur-leader glisse ses ponctuations si caractéristiques, en forme d’excitantes flambées rythmiques." Et tout cela l'amplificateur/DAC Marantz HD-AMP1 s'en délecte : la caisse clair sonne avec vivacité, sécheresse et précision, les cimbales, allons-nous enfin apprécier un amplificateur conçus autour de modules dits "numériques", sont riches et cuivrées, les cuivres sont, à l'écoute, en métal, informations qui méritent d'être ici grandement mis en valeur, seules la contrebasse et la grosse caisse manquent un brin de netteté et de différenciation. Mais quel plaisir que d'écouter ce beau disque, ici en fichiers dématérialisé HiRes, évolutions technologiques obligent, qui donne la pêche et nous réconcilie avec le jazz contemporain. Le trombone de Nils Landgren est à tomber !

Ecouter, de plus aimer cela, la cinquième symphonie de Ludwig van Beethoven en 2016, c'est un peu "has been" et pourtant...Depuis la découverte du dernier enregistrement de N. Harnoncourt, cette oeuvre est devenue une évidence. Dernièrement, chez un ami possèdant un système audio à pas de prix (compter en de nombreuses dizaines de milliers d'euros), voulant écouter cet enregistrement réalisé en live lors de concerts publics, rapidement nous avions déchanté devant la "bouillie" sonore, et le terme est presque faible qui nous était proposée. Qu'allait'il se passer, ici à l'audition de notre système moyen/bas de gamme (environ 4.000 euros l'ensemble)... La peur s'installe et puis... et puis... ça ira... Finalement l'écoute est agréable les intruments anciens, pas toujours justes et souvent acides, sont reproduits avec leur vérité dans un espace sonore permettant à l'orchestre de s'étager autant en largeur qu'en profondeur. L'amplificateur/DAC Marantz HD-AMP1 s'en sort avec les honneurs, ses capacités analytiques lui permettent de résoudre cette équation bien complexe. Sa neutralité légèrement chaude rend l'écoute agréable et confortable sans atténuer quelques aspérités bien réelles.

 

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RAPPORT QUALITE/PRIX :

Marantz avec cet amplificateur/DAC HD-AMP1 semble réussir la "quadrature du cercle", beau miracle en soi. A moins de 1500 euros nous ne lui connaissons aucun concurrent possédant autant de fonctions avec de réelles qualités musicales: amplification, DAC, ampli casque...

Par contre, ne vous attendez pas à le marier à des grosses enceintes colonnes, ceçi dans un grand espace sonore, il n'est pas fait pour cela. Après de nombreux tests, un salon de moins de 25m² et des enceintes bibliothèques de qualité mettent cet élément Hi-Fi en valeur, alors de nombreuses heures musicales vous délivrerons d'immenses joies.

 

Les "Pros and Cons"  : 

+ design et qualité de fabrications, 
+ fonctionnalités,
+ réelles qualités audiophiles
-  léger manque de précision dans le grave.
-  une entrée phono peut-être ?
-  un grand frère plus puissant ?
 
     
 Le Système d'écoute :

 

Amplificateurs : Marantz HD-AMP1
Sources : Daphile
Enceintes : Xavian Perla
Pieds support : Rogoz
Câbles USB : Black Rhodium Star USB
Câbles HP : Black Rhodium Samba
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Filtre secteur : ISOL-8


Les Notes  :
 
Fabrication : 17/20
Image : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 18/20
 

 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

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(8 Votes)

Entraperçu dans le n° 4 du magazine (?) VUMETRE, un entrefilet concernant les très efficaces supports de découplage Dilixiaudio Cantabile :

"Les supports de découplage Dilixaudio Cantabile ont été développés pour supprimer toute vibration parasite. Vendus par boîte de 4 au prix de 400 €, ils apportent un plus évident à l'écoute, et fonctionnent aussi bien sous les électroniques que sous les sources".

 

lien boutique internet : DILIXAUDIO CANTABILE

lundi, 29 février 2016 13:05

Yamaha A-S2100 : le test

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(101 Votes)

Le Yamaha A-S2100 est un amplificateur stéréo intégré de qualité audiophile. Il reprend le circuit d’amplification de l'amplificateur Haut de Gamme Yamaha A-S3000 en développant une puissance de 95 watts par canal. Il dispose d’un superbe châssis très épais, entièrement en aluminium avec les deux parois latérales en bois laqué et de larges Vu-mètres en façade. Son design faussement "rétro" en fait un objet Haute-Fidélité intemporel.

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lien boutique : YAMAHA A-S2100


FABRICATION :

En matière d'architecture le Yamaha A-S2100 accueille quelques nouveautés. De conception entièrement symétrique, l'amplificateur est composé d'un transformateur EI à forte puissance associé à quatre condensateurs, la stabilité du flux de courant est géré par douze régulateurs de type Shunter. Nous trouvons une amplification à base de transistors MOSFETs, elle utilise la technologie Yamaha Floating and Balanced Power Amp chargée de séparer le circuit d'amplification de la terre pour éviter les dégradations provoquées par les fluctuations de voltage. 

Pour la partie connectique, l'amplificateur Yamaha A-S2100 dispose de 4 sorties Haut-Parleur soit deux paires de borniers à vis plaqué or, une entrée XLR, une entrée analogique RCA, une entrée Phono MM/MC, une entrée ligne, une entrée/sortie REC, une entrée main, une entrée Tuner, une pre-out afin de raccorder l'amplificateur à un caisson de graves ou de l'utiliser comme amplificateur de puissance au sein d'une installation Home-cinema par exemple, et enfin une sortie casque de qualité audiophile.

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Caractéristiques principales 

 

  • Puissance IEC (8 ohms, 1 kHz, 0.02 % THD) : 95 W + 95 W
  • Puissance IEC (4 ohms, 20 Hz—20 kHz, 0.07% THD) 150 W + 150 W
  • Facteur d’amortissement (8 ohms, 1 kHz) : 250
  • Sensibilité/Impédance : CD 200 mV/47 k-ohms - Phono MM 2.5 mV/47 k-ohms - Phono MC 100 μV/50 ohms
  • Réponse en fréquence : sans égalisation 5 Hz–100 kHz +0 dB/-3 dB
  • Distorsion harmonique totale (20 Hz–20 kHz) : 0.025% (50 W/8 ohms)
  • (après correction) Alimentation transformateur double C et non pas toroïdal 
  • Transistors MOSFETs
  • Bi-amplification
  • Connectique : 4 paires de borniers à vis plaqué or, 1 entrée XLR, 1 entrée stéréo RCA, 1 entrée Phono MM/MC, 1 entrée ligne, 1 entrée/sortie REC, 1 entrée main, 1 entrée Tuner, 1 pre out, 1 sortie casque, Trigger, IR...
  • Dimensions (L x H x P) 435 x 157 x 463 mm
  • Poids 23.4 kg

Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 22 m², d'une hauteur de plafond d'environ 4 mètres. 

yamaha as2100 opus51 4Musiques écoutées :

 

  1. HiRes - E. Lalo - Symphonie Espagnole (R. Capuncon - P. Jaarvi - Orch. de Paris - Erato 2016) - Qobuz
  2. HiRes - J. Brahms - Poco Allegretto (Symphonie n°3 - R. Chailly - Decca 2013) - Qobuz
  3. HiRes - Kalle Kalima - Santi Anno (High Nonn - Act Music 2016) - Qobuz
  4. Vinyl - Dire Straits - Once upon a Time in the West (Communiqué - Vertigo 1979)
  5. Hires - Porcupine Tree - Phase I (Voyage 34 - Delerium Records 2004)



 IMAGE :

Dernièrement nous "testions" ces belles enceintes compactes Xavian Ambra accompagnées du magnifique amplificateur Fonel Avalon... Le retour à une réalité de vie est difficile. Comment Neil Armstrong a t'il pu re-marcher sur Terre après avoir foulé la Lune ?
 
La Symphonie espagnole du compositeur français Edouard Lalo est considérée aujourd'hui comme un concerto pour violon et orchestre aux ryrhmes espagnoles naguère en vogue. La star du violon français, R. Capucon nous en livre, en ce début d'année 2016, une version tout à fait honorable à la prise de son agréable.
De suite nous remarquons les grandes possibilités dynamiques de l'amplificateur Yamaha A-S2100, les attaques sont rapides mais qu'en est-il de l'image sonore ? Pour confirmer nos premières impressions, nous dûmes écouter de nombreux enregistrements d'orchestre, d'opéra, de petits ensembles baroques, d'instruments solistes (piano, violoncelle, violon) pour nous rendre à l'évidence que l'image sonore construite par cet amplificateur Yamaha était plus large que profonde. Il nous fut impossible d'en déterminer la cause. Le sous bassement de l'orchestre, là où l'édifice prend forme, était bien présent, le medium assez riche et les aigüs bien définis. Ne cherchons plus, c'est ainsi. mais cela n'a rien de problèmatique, nous sommes en présence d'une électronique à moins de 2.500 euros et perdons nos mauvaises habitudes de nanti.
Afin de conclure ce chapitre, disons que l'écoute proposée par l'amplificateur Yamaha A-S2100 nous installe plus en spectateur qu'en acteur.
  

 TIMBRES :

N'y allons pas par quatre chemins, les timbres, la capacité à retranscrire avec vérité tous les instruments de l'orchestre, c'est le point faible de l'amplificateur Yamaha A-S2100, rien de catastrophique mais rien de formidable...
Brahms par Chailly, c'est une évidence : "Tant de jeunesse, d'énergie et de rigueur, tant de profondeur dans la simplicité. Je croyais ne pas aimer Chailly, et j'étais un fichu crétin. Il y aurait des pages à écrire pour détailler les qualités de ces interprétations, mais d'autres ici le feront sans doute mieux que moi. Simplement.... écoutez, c'est une merveille."
Si la prise de son DECCA est très correcte, le rendu des timbres, des couleurs orchestrales, par notre électronique en test est à la longue un peu fatigant. Les violons peuvent chanter avec quelques duretés dans les aigüs, les bois sont pauvres de richesses harmoniques, les cuivres manquent d'un brin de sincérité. Seules les cordes graves prouvent leur vaillance. 
Ces défauts se retrouvent en tout point identique (aïgus acides, mediums légèrement aseptisés) à la découverte du nouvel album du guitariste jazz virtuose Kalle Kalima. Sur le titre Santy Anno, composition traditionnelle bien connue en France, merci H. Aufray, les cimbales deviennent rapidement déregeantes, et les cordes aigüs de la guitare manquent de plénitude.
Pour les prochains acquérieurs de cet amplificateur, prenez garde à les marier à des enceintes légèrement sombres et surtout pensez à vos câbles. Ceux-ci ne devront pas, tels les Absolue Créations par exemple, mettre en avant artificiellement le haut de la bande passante audible.

DYNAMIQUE :

A contrario, la dynamique semble être le point fort de cet amplificateur. Si les musiques populaires modernes sont "votre tasse de thé", alors le Yamaha A-S2100 sera un compagnon aimé.
Nostalgie, un vieux Dire Straits de derrière les fagots, le vinyle d'époque acheté à la "Clè de Sol", les rémois d'un âge certain doivent se souvenir. Les attaques sont belles, franches et rapides, le jeu cristallin de M. Knopfler est rendu dans tous ses éclats. Un bon et beau moment de musique.
L'entrée phono, utilisée ici en version MC (cellule Benz oblige !) est de qualité et rendra honneur à vos belles galettes noires. A utiliser et écouter sans modération.
Une heure de musique, un voyage au pays du LSD, proposée par le magicien de la Prog Steven Wilson. A mi chemin entre un bon Pink-Floyd et un bon Crimson King, Voyage 34 est fort bien mis en valeur par l'amplificateur Yamaha A-S2100. Les guitares volent dans la salle d'écoute et les attaques sur la caisse claire de la batterie sont sans trainées, immédiates. Cette électronique japonaise aime jouer ce rock tendu et riche.

RAPPORT QUALITE/PRIX :

A la lecture de ce test, vous aurez certainement compris que ce bel amplificateur, aux finitions plus que soignées, a été élaboré plus spécialement pour nos musiques modernes.
Aficionados de musiques acoustiques classiques ou autres, passez votre chemin... D'autres produits existent bien plus performants quant à leurs qualités "harmoniques".
Fervent adorateur du "Rythme Binaire", vous apprécierez chez le Yamaha A-S2100 sa capacité à rendre la musique live, sans voile et sans traînée.
Vous voilà prévenus, choisissez votre camps mais dans tous les cas prenez garde, vos enceintes devront tendre vers le côté obscur et vos câble jamais ne devront briller. 


Les "Pros and Cons"  : 

+ qualité de fabrication, connectique Haut de Gamme
+ la dynamique et le soutien rythmique,
+ l'entrée phono MM et MC
-  les timbres et couleurs un peu aseptisés.
-  attention aux enceintes et câbles utilisés.
 
     
 Le Système d'écoute :

 

Amplificateurs : Yamaha A-S2100
Sources : Leema Elements DAC
Enceintes : Xavian Ambra, Xavian Piccola
Pieds support : Rogoz
Câbles de modulation : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Filtre secteur : ISOL-8


Les Notes  :
 
Fabrication : 16/20
Image : 13/20
Timbres : 11/20
Dynamique : 16/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 14/20
 

 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

dimanche, 21 février 2016 09:21

Xavian Ambra : le test

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(27 Votes)

  

  

lien boutique : XAVIAN AMBRA


FABRICATION :

Le système "mosaïque" servant à la fabrication du coffret des enceintes Ambra permet d'obtenir grâce aux lames collées de Noyer italien, une qualité de fabrication assez exceptionnelle.

Les deux haut-parleurs équipant ces belles enceintes bibliothèques sont fabriqués par la société italienne AudioBerletta, créée par Monsieur "Xavian" lui-même.

Les borniers arriéres, de type monocablage, sont de conception Xavian et acceptent aussi les câbles nus de belle section que les connecteurs bananes ou fourches.

xavian ambra opus51 2L'évent avant fait des ces enceintes des produits faciles à installer dans votre salle d'écoute, même accolées à un mur, elles donneront le meilleur d'elle-même, seule alors l'image perdra un peu de profondeur.

Caractéristiques principales 
 
  • Haut parleur medium : 180 mm Audiobarletta
  • Haut parleur aigu : 26 mm Audiobarletta – soft dome, copper shorting ring
  • Systeme : Dual Band damped bass-reflex, leading slotted bass-reflex
  • Bande passante : 42 to 20,000 Hz (+/- 3 Db dans l'axe)
  • Connexion : 1 paire de borniers (signée Xavian)
  • Impedance : 8 ohms
  • fréquence de Crossover : 2700 Hz
  • Sensibilité ( 2,83V / 1m ) : 88 dB
  • Puissance recommandée : 30 – 150 W
  • Dimensions (HxLxP) : 380 x 230 x 276 mm
  • Poids : 9,2 kg pièce

Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 22 m² et d'une hauteur de plafond d'environ 4 mètres. Les enceintes ont été installées sur des pieds Rogoz spécialement conçus pour la gamme Natura de Xavian.

 xavian ambra opus51

Musiques écoutées :

 

  1. HiRes - Ravel - La Valse (P. Jordan - Orch. National de l'Opéra de Paris - Virgin 2015) - Qobuz
  2. HiRes - Stravinsky - Adoration de la Terre (Le Sacre du Printemps - Teodor Currentzis - Sony 2015) - Qobuz
  3. HiRes - Natalia MateoTake a Walk On the Wild Side (Heart of Darkness - Act Music 2015) - Qobuz



 IMAGE :

L'enregistrement de La Valse de Maurice Ravel proposé par l'orchestre français de l'Opéra de Paris dirigé par Philippe Jordan, vient de se voir décerner les honneurs d'une Victoire de la Musique. Ce prix mérité couronne une interprétation toute en finesse permettant de goûter l'ensemble des sortilèges instrumentaux déployés par le compositeur. 
La prise de son réalisée par J.-M. Golaz nous installe dans la Grande salle de l'Opéra Bastille. Les enceintes compactes Xavian Ambra transforment notre "petit" salon d'écoute en une immense salle de concert... Phénomène un peu déconcertant mais rapidement agréable et convaincant.
Comme souvent, lors de dégustations auditives de bonnes enceintes compactes, nous remarquons que l'image sonore élaborée par les Xavian Ambra est d'un réalisme confondant. Ici nous apprécions, grâce à ce bel enregistrement, les capacités tridimensionnelles d'une écoute stéréophonique. Que reste t'il aux enregistrements réalisés en 5.1 ?
 
 

 TIMBRES :

Souvenirs d'une écoute effroyable réalisée lors d'un salon Hi-Fi parisien du dernier automne, des JMR actives s'essayaient à reproduire la richesse harmonique de l'orchestre de Stravinsky ; même les néophytes devaient souffrir !
Ce superbe enregistrement du Sacre du Printemps proposé par Sony Classical nous permet de succomber à l'interprétation que nous offre T. Currentzis et son ensemble MusicAeterna. Les Xavian Ambra accompagnées de l'exceptionnel amplificateur Fonel Avalon nous remettent les "couleurs en place"... L'orchestre de Stravinsky est digne des "Mille et une couleurs", la palette orchestrale, ici déployée ravit nos oreilles, les vents, les bois et les cuivres sonnent vrais et harmonisent notre espace musical.
Osons un tout petit regret ; la légéreté des contrebasses et des timbales... ces instruments sont bien présents mais semblent manquer d'ampleur. Attention, les Xavian Ambra sont des enceintes compactes moyen de gamme qui au vu de leurs nombreuses qualités nous entraînent vers des sommets qu'elles ne peuvent pas toujours atteindre alors, tournons-nous vers les Xavian Orféo.

  
 

DYNAMIQUE :

Amateurs de jazz vocal féminin original, l'album de Natalia Mateo "Heart of Darkness" est pour vous. Depuis maintenant plus de vingt ans, vingt quatre années exactement, le label munichois Act Music permet à de nombreux musiciens de grand talent de prendre leur envol et, pour cela, nous l'en remercions.
Sur la piste qui nous intéresse, la magnifique reprise du titre phare de Lou Reed "Take a Walk on the Wild Side" nous constatons une belle rapidité et légéreté sur toutes les attaques (batterie, piano, et autres percussions), les enceintes répondent aux moindres injonctions de l'amplificateur.
Mais là aussi, la petite virgule négative, qui nous vient à l'oreille, est le léger manque d'ampleur au niveau des graves reproduits. Comment vous expliquer clairement ce ressenti ? Les graves de la grosse caisse ou de la contrebasse sont bien présents mais ils sont légers, leurs poids ne correspondent peut être pas tout à fait à leurs puissances. Mais attention, notre exigence, ici, est élevée parce-que dans les mediums et dans les aigüs, les Xavian Ambra sont remarquables. 
 

xavian ambra opus51 3

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Encore une fois, le facteur d'enceintes acoustiques Tchèque Xavian a tout bon. Sa trilogie d'enceintes compactes est exceptionnelle. Même si nous étions sceptiques quant à la réelle utilité commerciale de l'Ambra, nous devons contaster qu'à son prix elle "chatouille" de par ses grandes qualités des enceintes colonnes et compactes bien plus onéreuses. Les gros faiseurs d'enceintes industrielles et de nombreux petits artisans français ou autres n'ont plus qu'à rester cloitrer chez eux en pleurant à l'écoute de leurs réalisations bien médiocres. Pourquoi acquérir, par exemple, une paire d'enceinte B&W CM10 lorsque la Xavian Ambra existe ?


Les "Pros and Cons"  : 

+ la qualité de fabrication,
+ la musicalité en tout point magnifique,
+ la subtilité et la richesse du message sonore délivré,
- des graves trop légers peut être.
- réclament de très bons supports.
 
     
 Le Système d'écoute :

 

Amplificateurs : Fonel Avalon, Melody EL34
Sources : Leema Elements DAC
Enceintes : Xavian Ambra
Pieds support : Rogoz
Câbles de modulation : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Filtre secteur : ISOL-8


Les Notes  :
 
Fabrication : 16/20
Image : 16/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 17/20
 

 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

dimanche, 07 février 2016 12:28

Fonel "La Viva" : le test

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(21 Votes)

Ne vous fiez pas aux apparences, le mini système triphonique audio Fonel "La Viva" est une une vraie chaîne Haute Fidélité qui vous accompagnera durant vos longues pérégrinations musicales

Des systèmes audio 2.1 (deux point un), depuis de nombreuses années, nous en avons écouté. Dans 99% des cas ils sont loin d'atteindre les objectifs musicaux demandés pour intégrer la noble famille des chaînons Haute Fidélité.

Dès son installation, le système tout-en-un du fabricant allemand Fonel nous a séduit, l'écoute rapide et neutre méritait un test plus approfondi.

lien boutique : FONEL LA VIVA

 

FABRICATION :

Le système Fonel "La Viva" se compose de deux satellites et d'un caisson clos dans lequel est logé les amplificateurs, le convertisseur audio et toutes les connexions.
Chaque satellite mesure environ les 2/3 d"une page format A4 soit une hauteur de 25 cm sur une largeur de 17 cm. Ils sont clos, sans évent ce qui permet de les installer, par exemple, sur une étagère contre un mur. Nous y trouvons deux haut-parleurs Vifa gérant le medium et les aigüs. Aucun filtre pour ces haut parleurs ne vient encombrer le superbe châssis en bois et cuir (synthétique) d'un design somme toute assez original.
A la vue de la photo ci-dessous, vous remarquerez la forme assez spéciale de la face avant des satellites avec le tweeter positionné vers le bas et formant un angle de 150° (environ) avec le haut-parleur medium. L'objectif d'un tel dispositif et de créer une seule zone d'émission du son pour les deux haut-parleurs afin de "travailler" comme un haut-parleur large bande ou coaxial, l'image sonore ainsi formée pour l'auditeur s'en trouve, théoriquement, améliorée.
Le caisson d'une hauteur de 41 cm et d'une largeur de 35 cm embarque un très beau haut-parleur de grave de 24 cm, des amplificateurs en classe AB (grave et mediums) et en classe A (tweeters) pour chaque haut-parleur du système, un étage de préamplification comportant un volume analogique Alps, un Convertisseur Cirrus Logic 24-192 kHz possédant une horloge haute précision propriétaire et un système sans fil de type HiFace.
Une superbe télécommande en bois est fournit avec le système "La Viva", elle permet de sélectionner les sources, de gérer le volume et posséde une touche "mute" afin de positionner le volume à zéro lors d'un appel téléphonique par exemple.
Pour terminer ce petit tour d'horizon, précisons que ce mini-système audio signé Fonel vous sera livré avec des câbles pour les satellites d'une longueur standard de 3 mètres. D'autres dimensions, à la commande, sont possibles. 

fonel laviva remote

Caractéristiques principales 
 
  • les entrées : fonel laviva opus51   
       - 1 x USB asynchrone : 192 kHz/24 bit (HiFace 2)
       - 1 x Connexion sans fil : 48 kHz/16 bit
       - 1 x S/PDIF (coaxiale)
       - 1 x Optique
       - 1 x RCA réellement analogique
       - 1 x Mini-jack analogique
  • Bande passanet des électroniques : 5 - 100 000 Hz
  • THD : Pnom < 0.005% bei P=1 W, < 0.001%
  • Bande passante acoustique : 30 - 30.000 Hz
  • Nombre d'amplificateurs : 3 par canal
  • Dimensions:
       - Satellites : 250 x 170 x 145 mm
       - Caisson : 410 x 350 x 355 mm
  • Poids de l'ensemble :34 kg
 
 
 

Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 22 m² et d'une hauteur de plafond d'environ 3,60 mètres. 
pour ce test nous avons, pour sources, principalement utilisé un micro-ordinateur sous système Daphile (www.daphile.com) relié au système par un câble USB BlackRhodium Star.

 

Musiques écoutées :

  1. HiRes - Bill Frisell - As a Judgement  (When You Wish Upon A Star - Okeh 2016) Qobuz
  2. HiRes - L. van Beethoven - Symph. n° 5 - Finale (Harnoncourt - Sony Classique 2016) Qobuz
  3. HiRes - Miles Davis - Concierto d'Aranjuez (Sketches of Spain - Sony 1959) Qobuz
  4. HiRes - P. Vasks - Gramata cellam Fortissimo (vasks:Presence - Sol Gabetta - Sony Classique 2015) Qobuz
  5. HiRes - G. Mahler - Symph n°6 - Andante (M. Tilson-Thomas - San Francisco Symphony 2002) Qobuz
  6. HiRes - R. Waters - Amused to Death (Amused to Death - Columbia 2015) Qobuz

 

 IMAGE :

En ce début février 2016, le guitariste jazz, Bill Frisell commet son nouveau millésime. When You Wish Upon A Star, se compose de 16 plages toutes des reprises de musiques de Film. Qobuz, ne livrant pas le livret lors de l'achat des fichiers Haute Définition je ne pourrais pas vous en dire plus quant aux superbes musiciens qui accompagne le jazzman américain.
Quoiqu'il en soit l'enregistrement est de toute beauté et à son écoute, au travers du système Fonel "La Viva", les yeux clos, il nous est impossible d'affirmer que nous écoutons un système tri-phonique composé de si petits satellites. Sur un des thémes que E. Morricone composa pour le film "Once Upon a Time in the West", As a Judgement, nous écoutons sur notre droite une batterie puissante et profonde, sur la gauche la guitare de B. Frisell et au centre une contrebasse qui sera ensuite rejointe par un violon électrique. Tout ce beau monde est positionné parfaitement dans un espace tridimensionnel réaliste et surtout aucun flottement, aucune incertitude n'est ressentie même lorsque nous poussons le volume sonore à des niveaux déraisonables.

Cet enregistrement de la cinquième symphonie de L. van Beethoven capté lors d'un concert donné à Vienne en juin 2015 sera certainement l'un des testaments musicaux du grand chef N. Harnoncourt. Ici, le chef autrichien dirige l'orchestre qu'il a créé en 1953, le Concentus Musicus Wien qui joue sur instruments anciens. Si les violons paraissent encore un peu "verts", les cordes graves sont magnifiques et les pupitres des vents et des cuivres reconquièrent la place que le génie allemand leur avait dédiée. "Sony Classique" nous livre un enregistrement assez naturelle, à la dynamique presque respectée et à la scéné sonore réaliste. Tous ces éléments sont parfaitement gérés par le système Fonel "La Viva", cela en devient très étonnnant, peu de système audio à moins de 10.000 euros peuvent fournir de telles prestations. 

 

 TIMBRES :

Il m'en souvient, je devais avoir dix-huit ans, au volant d'une Renault, j'entrai en Espagne. La Radio jouait le Concierto d'Aranjuez par Miles Davis... Nostalgie...
La fameux test de la trompette est réussit avec maestria, la Fonel" La Viva" respecte les couleurs de cet instrument qui ici ne klaxonne pas, qui ici ne se mue pas en jouet pour jeune enfant. L'art du grand Miles nous est rendu, grâce à cette version HiRes, dans toute sa splendeur, quelle subtilité, quelle délicatesse dans les phrasés.
 
Peteris Vasks est un compositeur contrebassiste letton né en 1945. En 1978, il composa un "livre" pour violoncelle solo au nom de "Gramata cellam", ici interprété par Sol Gabetta et son célébre Guadagnini de 1759.
Grâce à l'écoute du violoncelle, nous nous rendons compte que les ingénieurs allemands (?) ont bien travaillé. Le mariage entre le caisson et les satellites est tout simplement parfait. La bande passante exploitée par l'instrument à cordes s'étend du grave, reproduit par le caisson, au medium, reproduit par les satellites mais dans aucun cas nous ne ressentons de différence de timbre et de vivacité. Bon travail là aussi.
 
Existe t'il musique plus belle que cet Andante de la sixiéme symphonie de Gustav Mahler, le calme après la tempête, le repos avant la lutte finale.
L'interprétation offerte par le chef américain M. Tilson-Thomas à la tête de son orchestre de San Francisco nous permet de gouter avec grand plaisir à toutes les subtilités d'orchestration mise en oeuvre par le grand Maître autrichien. Les timbres, les couleurs reproduit par la Fonel "La Viva" sont dignes d'ensembles Haute Fidélité bien plus onéreux. Mais Attention, ici rien n'est tricherie, rien n'est artificiellement embelli, tout est rendu dans son plus simple apparat, tel medium ne sera pas réchauffé, tel grave ne sera pas boursouflé, tel aigü ne sera pas tronqué et masqué.
 

DYNAMIQUE :

Comme vous l'avez certainement deviné, à la lecture des précédents paragraphes, le système Haute-Fidélité Fonel "La Viva" est d'une grande transparence et d'une belle neutralité. A ces qualités s'ajoute une dynamique hors paire pour un système à ce tarif.
L'écoute du troisième album de Roger Waters (ex-bassiste et tête pensante du Pink Floyd), Amused to Death, révéle généralement tous les défauts et manquements d'un système Hi-Fi. Ici quelles surprises ! La mise en phase des petits satellites à la forme si particulière est excellente et les effets de spatialisation sont rendus avec une précision chirurgicale, le moindre écarts de dynamique et instantanément retranscrit et ceçi sans tassement même à haut volume d'écoute, la moindre petite nuance dans la voix de Roger Waters est livrée avec réalisme.

Etonnant, à écouter absolument pour y croire ! 

  

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Si nous devions partir sur une île déserte et que pour seul budget audio nous ayons 5.000 euros, alors le système Fonel "La Viva" serait de la partie car, marié à un ordinateur et à un gros disque dur, nous pourrions jouir de nos musiques durant de nombreuses années. C'est tout dire !

Avec "La Viva" nous sommes en présence d'un vrai système ACTIF et cela s'entend. Nous avons du mal à comprendre l'engouement pour les enceintes passives qui proposent quelquesoit leurs tarifs des écoutes légèrement aseptisées. Comme mélomane et après avoir gouté aux enceintes actives et, de Fonel et, de B&M il ne me viendrait plus à l'idée, si le budget était en ma possession, d'acquérir d'autres types d'enceintes et d'électroniques. Grâce à Fonel, le droit d'entrée dans l'univers de l'Actif de qualité devient un brin plus accessible et c'est tant mieux !

 

Les "Pros and Cons" : 

+ qualités de fabrication,
+ les fonctions disponibles,
+ grandes qualités musicales,
-  attention au réglage et à l'emplacement du caisson,
-  pas de liaison Bluetooth,
- pas de sortie casque. 
 
     
Le Système d'écoute :
 

Préamplificateur :
Amplificateurs : Fonel La Viva
Sources : micro-ordinateur Daphile
Enceintes : Fonel La Viva
Câbles de modulation :
Câbles HP : Fonel La Viva
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Conditionneur secteur : Isol-8


Les Notes  :
 
Fabrication : 15/20
Image : 16/20
Timbres : 15/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 17/20 
Qualité/Prix : 18/20
 

 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

jeudi, 28 janvier 2016 13:33

Fonel Avalon : lu dans la presse

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L'amplificateur intégré Haut de Gamme Fonel Avalon  vient d'être écouté et testé par la presse Hi-Fi française. Le magazine Haute-Fidélité dans son daté février/mars 2016, n° 215, relève :

"L'intégré Fonel dispose d'atouts technologiques incontestables (puissance, classe A, schéma hybride) et d'une musicalité de belle authenticité... Les voix sonnent avec une justesse tonale vraiment convaincante. La remarquable structure harmonique des notes contribue à une certaine similitude tonale avec les éléments séparés de notre système rerpére de haut de gamme, ce qui en soi est une véritable performance."

lien boutique : FONEL AVALON

vendredi, 15 janvier 2016 09:46

Leema Libra : lu dans la presse

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Le Préampli / DAC Haut de Gamme Leema Libra vient d'obtenir les honneurs de la presse Hi-Fi française. Le magazine Haute-Fidélité dans son daté décembre/janvier 2016, n° 214, affirme :

"Les grandes qualités musicales de ce DAC s'illustrent sur tous les aspects de nos tests sans complaisance, sachant que de nombreux enregistrements présentent des passages pouvant mettre en difficulté bien des électroniques. Le Leema surmonte tous ces pièges avec une grande facilité... La conception électronique, assez complexe sous le capot et très professionnelle, ne présente aucune difficulté d'exploitation, en raison d'une ergonomie trés intuitive... Leema Acoustics gagne à être connue, ce que ne dément pas ce fabuleux Libra." (P. David)

 

lien boutique : LEEMA LIBRA

dimanche, 10 janvier 2016 21:26

Cabasse Iroise 3 : le test

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Les grandes enceintes colonnes Iroise 3 sont le haut de gamme de la série Altura MC du fabricant breton Cabasse.


En toute honnéteté je n'imaginais pas vous proposer le test de ces enceintes Cabasse mais, en les associant hier, par hasard, à des électroniques Haut de Gamme (blocs de puissance monophoniques) dans le grand auditorium du magasin Opus 51, je fus surpris du résultat et voulais partager avec vous mon ressenti. 

Avec 150 Watts de puissance admissible (1000 Watts en crête), et des haut-parleurs de haute qualité, la Cabasse Iroise 3 fait dans le Haut de Gamme.

lien boutique : CABASSE IROISE 3 

 

FABRICATION :

Les Cabasse Iroise 3 se présentent comme de grandes colonnes, environ d'une hauteur de 1,20 m., aux belles finitions laquées. Ce sont des enceintes 3 voies composées du transducteur aigu-médium BC13 coaxial à la pointe de la technologie de de deux haut-parleurs de grave de 21 cm composés d'une membrane en Duocell permettant, notamment grâce à son profil exponentiel, d'utiliser au mieux les qualités dynamiques des moteurs à grande course. Nous remarquons que la face avant de l'enceinte ne montre aucun trou de fixation : le cadre qui dissimule les haut-parleurs s'accroche magnétiquement au corps de l'Iroise 3 ! 

Caractéristiques principales 
 
  • Type : 3 voies
  • Conception Bass-reflex
  • Bande passante : 50 Hz - 24 kHz
  • Impédance nominale : 8 ohms
  • Impédance minimale : 3,3 ohms
  • Fréquences de coupure : 750 et 3700 Hz
  • Rendement : 93 dB
  • Haut-parleurs
    • aigu-médium : BC13 (type coaxial)
    • grave : 2 x 21MD20LB (21 cm)
  • Dimensions (L x H x P) : 320 x 1160 x 420 mm - Poids : 35 kg

Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 50 m² et d'une hauteur de plafond d'environ 3,30 mètres. 

 

Musiques écoutées :

 

  1. HD - G. Mahler - Symph. 10 Purgatorio  (Y. Nézet-Séguin - Orchestre Métropolitain - ATMA 2015) Qobuz
  2. HD - Raphaël - Solitude des latitudes (Raphal Revisite Manset - WM FR Affiliated 2015) Qobuz
  3. HD - Armstrong & Ellington - The Mooche (The Great Reunion - Ble Notel 1961) Qobuz 
  4. HD - Thomas Newman - Snow Plane (Spectre - Decca 2015) Qobuz
  5. HD - J. S. Bach - Prelude BWV 846 (Clavier Bien tempéré Livre 1 - C. Frisch - Alpha 2015) Qobuz
  6. HD - J. S. Bach - Toccata BWV 565 (Suzuki plays Bach Organ Works -Bis 2015)

 

 IMAGE :

Les symphonies de Gustav Mahler constituent un ensemble sans précédent dans l’histoire de la musique, tant par leurs dimensions colossales que par l’originalité de leur propos. À travers elles, Mahler disait vouloir « exprimer tout le contenu de ma vie » et « créer un univers avec tous les moyens à ma disposition ».
Lorsque Mahler est mort, seul le premier mouvement de la Symphonie n° 10 était complété et orchestré dans sa totalité. Cela dit, les esquisses des autres mouvements étaient très avancées : elles en présentent un déroulement complet à l’exception de deux pages manquantes sur 166. Les deuxième et troisième mouvements y sont partiellement orchestrés. Mais telle qu’elle se présente, la Symphonie no 10 n’en demeure pas moins un chef-d’oeuvre testamentaire d’une valeur inestimable.

La prise de son du label canadien ATMA (ingénieurs du son : Carlos Prieto, François Goupil) met particulièrement en valeur ce qui est ici la principale qualité des enceintes Cabasse Iroise 3 ; leur capacité à restituer une image sonore holographique. Elles disparaissent, et ce terme n'est pas galvaudé, réellement de notre salon d'écoute et laisse la place à un grand orchestre symphonique installé dans la grande salle canadienne de la Maison symphonique à Montréal.

Que ce soit en largeur, profondeur ou hauteur l'auditeur restera "bluffé" par le savoir-construire de ces enceintes en ce qui concerne l'image sonore à reproduire.

 

 TIMBRES :

"La nuit semble douce et magique,
Ça ressemble aux Amériques,"

Francopholies de la Rochelle, juillet 2015, les microphones de Radio France sont présents pour capter un moment magique. Le chanteur Raphaël "revisite" quelques titres de Manset, c'est une rare réussite.  Accompagné d’un quatuor à cordes et d’une formation rock emmenée par l’excellent guitariste Yann Péchin, il sait trouver la bonne distance et le ton juste. 
Les Cabasse Iroise 3 nous permettent de participer à la fête en nous plongeant dans la salle du spectacle et en nous offrant, sur la chanson Solitude des Latitudes, la beauté du quatuor à cordes et du travail assez exceptionnel de l'artiste principal, quelles modulations sur la voix.
En approfondissant, un tout petit peu nos écoutes afin de bien percevoir ces belles Cabasse, à l'écoute du trompettiste Louis Armstrong accompagné de Duke Ellington, quelques harmoniques artificielles, très légères et certainement dûes aux matériaux employés à la fabrication des haut-parleurs, viennent tempérer notre beau plaisir d'écoute.
Autre petit bémol, il nous semble que le haut du spectre sonore aurait mérité un peu plus d'attention, à l'écoute du célèbre Prélude de J.S. Bach interprété par Céline Frisch, le clavecin, instrument riche en harmoniques (couleurs) nous paraît un peu bridé, rien de rédhibitoire mais tout de même...

 

DYNAMIQUE :

Du haut de ses 93 db de rendement, les écarts de dynamique produits par la musique n'effraient pas les Cabasse Iroise 3. Avec des enceintes acoustiques d'un tel rendement, la dynamique "pure" n'est jamais une difficulté, ce qui peut poser problème, c'est la micro-dynamique ; le rendu des plus infimes variations internes à la musique. 

Les Bandes Sons des films à grands spectacles sont souvent des enregistrements à grand écart dynamique. A l'écoute de la BOF du dernier 007, Spectre nous constatons que les Iroise 3 s'en donnent à coeur joie. Aucun tassement, du plus infime son aux masses sonores les plus impressionnantes, toute la musique est rendue dans ses véritables dimensions. Nous ne ressentons aucune crispation et la moindre nuance de l'orchestre est fidélement retranscrite.

Les graves sont propres, rapides et tendus même si ils manquent de profondeur, une quinte supplémentaire dans le bas du spectre sonore aurait été appréciées. Cela se ressent particulièrement à l'écoute de la très célèbre Toccata de J.S. Bach interprétée par Masaaki Suzuki sur les Orgues de Groningen (Pays-Bas XVIIéme siècle), les jeux du pédalier, certainement un 32 pieds (?), n'affirment pas leurs fondamentales, pour être simple la note jouée n'est pas reproduite par les enceintes, seules ses harmoniques sont présentes. 

  

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Les enceintes Cabasse Iroise 3, associées à des électroniques neutres, dynamiques et puissantes, permettent d'écouter toutes les sortes de musique dans de bonne condition, sans lassitude et avec plaisir. Pour s'exprimer pleinement elles réclament des pièces aux dimensions généreuses, plus de 30 m².

Les quelques petits points négatifs constatés, ici ou là, sont aisément tolérables au vu du tarif proposé.

 

Les "Pros and Cons" : 

+ la belle qualité de fabrication pour des enceintes à ce prix,
+ l'image sonore qui nous plonge dans la musique,
+ le côté "live" et dynamique de la musique,
-  manque de finesse dans le haut du spectre.
-  un peu courte dans les graves.
-  la taille (?)
 
     
Le Système d'écoute :
 

Préamplificateur : Leema Libra
Amplificateurs : Blocs de Puissance Lemma Hydra II
Sources : Melco NA1 + Leema Libra
Enceintes : Cabasse Iroise 3
Câbles de modulation : Studio Connections Reference Plus
Câbles HP : Studio Connections Platinum
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Conditionneur secteur : Isotek


Les Notes  :
 
Fabrication : 16/20
Image : 17/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 15/20
 

 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

jeudi, 07 janvier 2016 17:17

Rega RX5 : le test

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(36 Votes)

Les enceintes de type colonne Rega RX5 sont  des modèles 2 voies 1/2 bass reflex équipés de haut-parleurs et de filtres conçus par Rega et assemblés à la main.

Les enceintes colonne Rega RX5 sont munies d’un haut-parleur de grave latéral. L’image stéréo et le niveau de grave peuvent être ajustés en variant la distance entre les enceintes et les murs arrières et latéraux. Si les graves deviennent trop envahissants, placez les enceintes de telle sorte que les haut-parleurs latéraux soient orientés vers l’intérieur.

La position idéale des enceintes dans une pièce mérite un travail de patience et de précision ; zapper cette étape, c'est passer à côté de son matériel Haute-Fidélité.

lien boutique : Rega RX5


FABRICATION :

Le haut-parleur médium-grave Rega DX-125 qui se trouve au cœur de toute la gamme RX utilise une membrane en papier recouvert d'un traitement spécifique. Il devrait se marier parfaitement avec le tweeter Rega ZRR.
Les basses fréquences sont confiées à un transducteur maison de 18 cm implanté sur le côté de l'enceinte : le Rega RR7.8. 
Ces transducteurs sont montés dans un coffret réalisé en MDF de 18 mm d’épaisseur et orné d’un plaquage en bois véritable. 
Son impédance nominale mesurée à 6 Ohms, sa sensibilité de 89 dB et sa puissance admissible de 110 Watts rendent les Rega RX5 assez simple à marier avec la majorité des amplificateurs stéréo du marché, 50 watts de qualité suffiront !

 

Caractéristiques principales Rega RX5
 
  • Type : 2,5 voies
    • HP Aigus : Rega ZRR
    • HP Médium-grave : Rega DX-125
    • HP Grave : Rega RR7.8
  • Charge : bass-reflex
  • Évent : orienté vers l'avant
  • Coffret : MDF 18 mm d'épaisseur, placage bois véritable
  • Impédance nominale : 6 Ohms
  • Sensibilité : 89 dB
  • Puissance admissible : 110 W
  • Dimensions (lxhxp) : 182 x 835 x 342 mm
  • Poids unitaire : 16,6 kg (pièce)

Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 22 m² et d'une hauteur de plafond d'environ 4 mètres. 

 

Musiques écoutées :

 

  1. HD - L. van Beethoven - Symph. 7 Allegretto  (H. von Karajan - Berliner Philharmoniker - DG 1963)
  2. HD - Natacha Atlas - These Things (Myriad Road - Universal 2015) Qobuz
  3. HD - Muddy Waters - You Gonna Need My Help (Folk Singer - Universal 1964) Qobuz 
  4. HD - Christophe - Les Mots Bleus (Intime - Capitol 2014) Qobuz 

 

 IMAGE :

Il est de bon ton, aujourd'hui de dénigrer ce qui fut naguère encensé. H. von Karajan fut certainement un homme abominable mais ce fut un très grand musicien. Ecoutant plusieurs versions de la septième symphonie de L. van B., dont certaines primées par la presse lors de ces dernières années, afin de me "mettre" les Rega RX5 dans l'oreille, par curiosité, et ayant téléchargé sur Qobuz en HiRes, il y a quelques semaines l'intégrale des symphonies du compositeur allemand enregistrée en 1962 par le chef omnipotent des Berliner Phlharmoniker, je constatais le vrai plaisir que me procurait l'interprétation de ce géant de la direction d'orchestre, son rubato imprimait une émotion à l'oeuvre que d'autres grands chefs contemporains avaient beaucoup de difficulté à faire ressortir, ressentir... Et que dire de la pâte sonore de l'Ochestre Phlharmonique de Berlin... Extase !
Bien sûr les Rega RX5 sont un peu limitées pour justifier ce ressenti, malgré tout elles ne sont pas ridicules. Dans notre salon d'écoute elles construisent une image plus profonde que large mais l'orchestre que nous écoutons demeure bien un grand orchestre et cela n'est-il pas le principal ? L'image sonore dans le registre grave demeure peu précise mais dans les mediums et aigüs tous les instruments regagnent leur place et restent stables dans un espace tridimensionnel.
 
 

 TIMBRES :

"Je me suis fermée la nuit,
Me suis réveillée vieillie"

En 1995 Natacha Atlas se fît connaitre grâce à son premier album, très World Fusion, Diaspora (titre prémonitoire ?) mais, depuis que de chemin parcouru. 20 ans plus tard la chanteuse égyptienne nous revient avec un album très jazz. « Ce retour, commente d’ailleurs I. Maalouf, risque de désorienter ceux qui voient encore en Natacha celle qui murmure Mon amie la rose, se déhanchant dans l'une de ces robes multicolores à paillettes. Mais pour tous ceux qui n'ont pas de mal à imaginer un Orient différent, plus en phase avec le monde d'aujourd'hui, cet album semblera tout à fait évident. » Sur le titre "These Things", elle est accompagnée de la magnifique trompette d' I. Maalouf qui ici ressemble à s'y méprendre, au niveau couleurs, à une... vraie trompette. Merci Rega ! La voix de l'artiste se compose de belles harmoniques qui nous plonge dans un monde de déserts et de pyramides.
Globalement tout ce qui se passe au dessus du grave est d'un bon niveau, les problèmes arrivent lorsque nous tendons l'oreille et essayons de comprendre ce qui se déroule dans le bas du spectre sonore. Comme me le dit souvent un ami "mais ton enceinte dans le grave, elle ne sait reproduire qu'une seule note", et malheureusement, en exagérant un peu, avec les Rega RX5, c'est ce qui se produit. Elles ont des difficultés à moduler un grave profond et rapide. Attention, cela n'a rien de dramatique et elles font bien mieux que de nombreuses enceintes reconnues du marché car ici nous évitons les trop nombreux bruits de caisse des enceintes moyenne gamme (Focal, Dali, Davis, Dali, Magnat...). 

 

DYNAMIQUE :

 "Ce disque du maître du Chicago blues est un disque majeur du blues acoustique. Car malgré son titre c'est bien de blues qu'il s'agit. Et quel blues!!! Du 100% authentique. Le début des années 60 a vu un regain d'intérêt pour cette musique aux USA, et c'est à ce moment là que des vieux musiciens ayant survécu à leur dure double condition de noir et d'artiste ont eu l'opportunité d'enregistrer des albums, et de faire des concerts. Pour cet enregistrement Muddy Waters a imposé aux producteurs un jeune guitariste inconnu, Buddy Guy. Son art de l'accompagnement et du solo en acoustique atteint ici des sommets jamais égalés dans la dicographie." 
Les Rega RX5 nous régalent sur ce type de musiques acoustiques voix guitare. La présence et la force du chant de Muddy Waters nous sont rendues dans toute leur grandeur, à aucun moment nous ne ressentons ni tassement de la dynamique, ni distorsion ou harmoniques désagréables dans le haut du spectre sonore. Du bien bel ouvrage de la part des ingénieurs anglais !

 

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Dois-je le reconnaître, c'est à reculons que j'entamai le test des enceintes Rega RX5 car, il me faut l'admettre, les anciennes Rega RS5 ou RS7 ne m'avaient jamais emballé et je ne comprenais pas, d'ailleurs je ne comprend toujours pas, les éloges dithyrambiques lues dans la presse spécialisée à leur propos.

Ici, nous sommes en présence d'enceintes agréables à écouter et sortant du lot habituel des enceintes produites par les grands faiseurs industriels du marché (Focal, B&W, Dali, Monitor Audio...), enceintes trop souvent bien peu dignes du mot "Haute Fidélité".

J'ai passé une journée agréable en compagnie des Rega RX5 même si il est vrai elles semblent beaucoup plus à leur aise sur des musiques acoustiques jazz ou blues, que sur des musiques symphoniques ou opéra. Les rockers et les rappeurs devront également passer leur chemin...

Après de nombreux tests, nous vous conseillons vivement de les accompagner d'électroniques Rega, amplificateur Rega Elex-R ou mieux encore Rega Elicit-R.

 

Les "Pros and Cons" : 

+ pour une enceinte Rega, la qualité de la fabrication,
+ une belle présence dans la salle d'écoute,
+ qualité des timbre au dessus de la moyenne,
- la gestion des graves.
- il est presque impératif de les marier à un amplificateur de la marque.
- le prix ? 
 
     
Le Système d'écoute :
 

Amplificateurs : Rega Elelicit-R
Sources : Onix M35
Enceintes : Rega RX5
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor Plus
Câbles HP : BlackRhodium Iris
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE
Conditionneur secteur : ISOL-8


Les Notes  :
 
Fabrication : 14/20
Image : 13/20
Timbres : 13/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 13/20 
Qualité/Prix : 14/20
 

 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

samedi, 02 janvier 2016 10:43

Xavian Perla : le test

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 "Le Naturel dans toute chose est bon."

Telle pourrait être la devise des nouvelles créations de Xavian, les enceintes de bibliothèque Perla. Ces enceintes de petit format, à peine plus hautes qu'un format A4 et légèrement moins larges que celui-ci, appartiennent à la famille Natura du fabricant tchèque. Dans un très proche avenir cette gamme se développera autour d'autres modèles, bibliothèques et colonnes, dans ce même type de réalisation, haut de gamme au tarif accessible pour tous les mélomanes audiophiles.

Avec la conception de la Perla, Xavian s'est astreint à l'impossible. Utilisant des matériaux nobles et naturels comme le noyer italien, Roberto Barletta, a exigé de ses équipes une enceinte à l'écoute très naturelle et vivante.

Les objectifs ont'ils été atteints ? 

  

lien boutique : XAVIAN PERLA


FABRICATION :

Perla opus51 1Le système "mosaïque" servant à la fabrication du coffret des enceintes Perla permet d'obtenir grâce aux lames collées de Noyer italien, une qualité de fabrication jamais constatée dans cette gamme tarifaire ; rigide et beau.

Les deux haut-parleurs équipant ces petites enceintes bibliothèques sont fabriqués selon un cahier des charges très stricte fourni par Xavian ; papier et soie.

Les borniers arriéres, en simple montage, sont de conception Xavian et permettent de positionner ces enceintes contre un mur arrière. 

L'évent avant fait des ces enceintes de vraies enceintes de bibliothèque, vous pourrez, si vous le désirez, les poser simplement sur une étagère ou entre deux livres au sein d'une bibliothèque.

 

Caractéristiques principales 
 
  • xavian perla 01haut parleur grave/medium : 150 mm sous cahier des charges Xavian
  • haut parleur aigu : 26 mm sous cahier des charges Xavian
  • Systeme : bass-reflex, évent accordé sur la face avant
  • Chassis bois massif
  • bande passante : 55 to 20,000 Hz (+/- 3 dB dans l'axe)
  • Connexion : 1 paire pour bananes (signé Xavian)
  • Impedance : 8 ohms
  • fréquence de Crossover : 3000 Hz
  • Sensibilité ( 2,83V / 1m ) : 88 dB
  • Puissance recommandée : 30 – 120 W
  • Dimensions (HxLxP) : 315 x 190 x 236 mm
  • Poids : 7 kg pièce

Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 22 m² et d'une hauteur de plafond d'environ 4 mètres. Les enceintes ont été installées sur des pieds Rogoz spécialement conçus pour la gamme Natura de Xavian.

 

Musiques écoutées :

 

  1. CD - M. Moussorgsky - Une nuit sur le Mont Chauve (L. Maazel - Berliner Philharmoniker - DG 1959)
  2. CD - Ibrahim Maalouf - Douce (feat. O. Puccino) (Diagnostic - IBM3 2011)
  3. CD - R. Wagner - Tristan und Isolde - Liebstod (H. Behrens/L. Bernstein - Decca 1982)
  4. CD - Ruth Young - Time after Time (This is always - nagel heyer records 2005)
  5. CD - Popa Chubby - Rock on Blues Man (Big, Bad and Beautiful - dixiefrog 2015) 


Perla opus51 2

 IMAGE :

"Ton pouls ralentit, écoute
Glisse dans la douce transe"

En 2011, notre fierté nationale qu'est Ibrahim Maalouf, nous proposait un album très personnel inspiré par sa propre histoire. Sur Douce, où nous entendons la voix un peu spéciale de Oxmo Puccino, les Xavian Perla réalisent l'exploit de nous "expédier" dans la "douce transe" grâce à une rare reproduction holographique de la musique. L'auditeur est littéralement enveloppé par les instruments de l'ensemble Diaspora, le chanteur et le trompettiste sont là devant vous bien au centre, tout est stable rien ne bouge ce qui prouve le savoir-faire Xavian concernant la mise en phase des haut-parleurs (souvenirs d'enceintes françaises écoutées récemment qui proposaient une instabilité flagrante de la musique avec des rotations de phase incroyables à notre époque où les outils informatiques aident à ce respect de la phase).
 
 
 

 TIMBRES :

En 1959 un tout jeune chef d'orchestre américain, Lorin Maazel, invité par H. von Karajan, dirigeait et enregistrait avec le célébre orchestre berlinois, les Berliner Phlharmoniker. De ces séances d'enregistrement pour le label allemand Deutsche Grammophon nous avons retenu pour ce test la célébre ouverture de M. Moussorgsky "Une nuit sur le mont Chauve" ici dans l'orchestration de Rimsky Korsakov. 

Cette oeuvre pour grand orchestre n'est, lors de cette écoute, jamais réduite à quelques instruments. Les Xavian Perla malgré leurs modestes dimensions restituent sans peine l'énergie et la dynamique, bien sûr à hauteur domestique, de l'Orchestre Philharmonique de Berlin. Les vents, les bois et les cuivres nous délivrent une richesse et une étendue de timbres, de couleurs, rarement entendues lors d'auditions d'enceintes de ce budget et de ce format. Quel plaisir de se prendre au jeu et d'assister aux dialogues des musiciens ! Alors certes les contrebasses manquent peut être un peu d'assises mais leurs lignes restent toujours lisibles et elles ne sont jamais noyées dans la masse. Autre plaisir, malgré l'âge de cet enregistrement, 56 ans, l'écoute n'est jamais fatigante, le haut du spectre n'aggresse pas l'auditeur et nous pouvons déguster la direction nerveuse et précise du chef américain.
 
 
 

DYNAMIQUE :

A l'écoute des Perla sur Douce de I. Maalouf ce qui impressionne, c'est la qualité des attaques sur les diverses percussions. Les peaux réagissent instantanément aux moindre injonctions des doigts et paumes des musiciens, la dynamique ne semble jamais tassée. Ces petites enceintes répondent au quart de tour, la dégustation de la musique en devient un régal...

Passons à une musique plus "root", plus sauvage avec l'enregistrement live réalisé en 2015 par la guitariste Popa Chubby (ne traduisons pas son nom, svp). Les Xavian Perla étonnent et, de par leur vivacité et, de par leur capacité à reproduire un grave tendu et rapide même si il n'est pas abyssale. Là encore, nous sommes enchantés par le fait que ces enceintes ne soient à aucun moment aggressives car cet enregistrement sur d'autres "produits" (Davis, Triangle, Magnat...) doit vite devenir insupportable. Les différents "riffs" de Popa gardent leur colère interne intacte, la rage de ce Blues des bas-fonds New-Yorkais n'est pas estompée, les Perla nous permettent de la toucher, de la ressentir et de la vivre avec, il est vrai un certain confort d'écoute assez agréable.

 

RAPPORT QUALITE/PRIX :

La découverte de ces petites Xavian Perla nous a enthousiasmés. Il est formidable de constater qu'en 2015, il est possible d'écouter de la musique, toutes les musiques, au travers d'enceintes acoustiques (appelées baffles par certains) plus petites qu'une feuille en papier de format A4.

Attention tout de même aux électroniques, à l'amplificateur qui sera utilisé. Celui-çi doit être vif et neutre sans aucune matité. Pour en croire notre expérience, il sera préférable de les associer à un Yamaha A-S2100 qu'à un Marantz PM-14s1, l'idéal étant certainement, pour rester dans la gamme des amplificateurs à 2.000 euros le Leema Elements.

Comme toutes les enceintes compactes, les Xavian Perla réclament des supports de qualité. Nous avons demandé à Rogoz de nous concevoir un pied adapté. Ce qui fut fait et, le plus à l'écoute, par rapport à des pieds lambda (Atacama, Sonorous, De Conti et même Custom design) est indéniable.

Les Xavian Perla possédent à l'écoute un zest de la magie que nous avons ressentie lors du test des superbes enceintes Xavian Orféo, et c'est déjà beaucoup...


Les "Pros and Cons"  : 

+ la construction et les finitions,
+ la qualité des timbres,
+ la scéne sonore holographique,
-  faire attention aux choix des électroniques et des câbles.
-  utilisation obligatoire d'un bon support.
 
 
     
 Le Système d'écoute :

 

Amplificateurs : Fonel Emotion AB et Leema Tucana II
Sources : Yamaha CD S3000- Platine vinyle Soulines Elgar + étage phono Elements Leema
Enceintes : Xavian Perla
Câbles de modulation : BlackRhodium Sonata
Câbles HP : BlackRhodium Iris
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE


Les Notes  :
 
Fabrication : 16/20
Image : 15/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 17/20
 

 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

samedi, 28 novembre 2015 08:08

Xavian Perla : lu dans la presse

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L'enceinte bibliothèque Xavian Perla vient d'obtenir les honneurs de la presse Hi-Fi française. Le magazine Haute-Fidélité dans son daté décembre/janvier 2015 affirme :

"Belle surprise, dans tous les sens du terme, que ces Xavian Perla qui rappellent une fois de plus qu'une compacte bien pensée vaut souvent mieux qu'une grosse enceinte plus spectaculaire mais moins fidèle. Des prestations sonores très enviables et une fabrication très noble font de la Perla une enceinte de mélomane esthéte. Xavian, un construsteur à suivre." (Dominique Mafrand)

 

lien boutique internet : XAVIAN PERLA

vendredi, 27 novembre 2015 09:40

Yamaha MusicCast ISX-80 : Diapason d'Or

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(27 Votes)

Que d'éloges pour l'enceinte mobile Yamaha ISX-80 qui s'intégre au système multiroom, MusicCast, du constructeur nippon. Cette enceinte est à écouter chez Opus 51.

"Image sonore limpide et transparente. L'excellence de la restitution, qui tranche avec la plupart des modèles concurrents, est surprenante. Le piano se révèle de premier ordre ; les voix parlées sont remarquables. Quant à l'écoute du Concerto pour violon de Tchaïkovski, nous nous sommes aller à prendre un réel plaisir : le plus beau des compliments..." (Diapason déc. 2015)

Mieux que Bose, plus performant et musical que Sonos, Yamaha MusicCast !

mercredi, 07 octobre 2015 10:59

Xavian Orfeo : le test

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(45 Votes)

Depuis, mantenant plus de deux ans, nous écoutons et apprécions les enceintes du construteur italo-tchèque Xavian. Sa gamme d'enceintes XN Series, aux superbes finitions, à la musicalité chaleureuse plaît aux mélomanes de tout bord. Notre surprise fut grande lorsque nous écoutâmes pour la première fois les toutes nouvelles Orféo. 

Ces magnifiques enceintes compactes Xavian Orféo sont l'aboutissement d'un travail de 25 années de recherches, de tests, d'essais dans l'univers de l'audio Haut de Gamme. L'objectif affiché par Roberto Barletta, fondateur de la marque Xavian était de créer une enceinte aux performances exceptionnelles : musicalité, naturel, cohérence, dynamique, précision...

lien boutique : Xavian Orféo


FABRICATION :

xavian orfeoJusqu'à ce jour, les produits Xavian étaient façonnés autour des haut-parleurs conçus spécifiquement pour la marque par le fabricant scandinave ScanSpeak. Mais Roberto désirait encore un peu plus de performance et, pour atteindre ce but, il a créé sa propre fabrique de haut-parleurs, AudioBarletta, et utilise ces "drivers" haut de gamme, boomer et tweeter, dans cet aboutissement qu'est l'enceinte Xavian Orféo.

Le "Corpus" des enceintes compactes Xavian Orféo est réalisé, fait exceptionnel dans le monde de la Haute-Fidélité, en bois de Noyer Italien sélectionné avec grand soin par Roberto lui même. Avant d'être travaillé ce bois doit mûrir plus de trois semaines, ensuite d'habiles menuisiers au sein de l'usine Tchèque de Xavian façonne le magnifique châssis de l'Orféo.

Le filtre est constitué des meilleurs composants fabriqués par Mundorf . Ces "éléments" ont été choisi exclusivement pour leur très grande musicalité. Le filtre interne à l'enceinte fonctionne selon le processus "Fase Zéro" propre à Xavian, permettant une cohérence parfaite de la phase.

Caractéristiques principales 
 
  • haut parleur medium : 175 mm AudioBarletta
  • haut parleur aigu : 29 mm AudioBarletta
  • Systeme : bass-reflex, filtre Phase Zero, composants Mundorf
  • Chassis bois massif
  • bande passante : 33 to 30,000 Hz (+/- 3 dB dans l'axe)
  • Connexion : 1 paire pour bananes (signé Xavian)
  • Impedance : 8 ohms
  • fréquence de Crossover : 2250 Hz
  • Sensibilité ( 2,83V / 1m ) : 85 dB
  • Puissance recommandée : 50 – 300 W
  • Dimensions (HxLxP) : 380 x 236 x 282 mm
  • Poids : 17 kg pièce

Musiques écoutées :

 

  1. HD - The Bassface Swing Trio - Oh, Lady Be Good (Tribute to Cole Porter - Stockfish 2007)
  2. HD - Anton Bruckner - Symphonie n°7 (Budapest Festival Orchestra / Ivan Fischer - Channel Classics 2014)
  3. LP - McLaughlin, de Lucia, Di Meola - Mediterranean Sundance (Friday Night in San Francisco - Columbia 1981)
  4. CD - Igor Stravinsky - Le Sacre du Printemps (Eiji Oue - Minnesota Orchestra - Reference Recording 1996)
  5. HD - Franz Liszt - Sonate en si mineur (Le Piano de demain / Roger Muraro - La Dolce Volta 2015)

Ces beaux objets sonores que sont les Xavian Orféo "chantent" chez Opus 51 depuis plus d'un mois. Un mois d'écoutes intensives, près de 500 heures de fonctionnement. De jour en jour, elles se sont bonifiées et, pour ce test, nous décidâmes de les exploiter à 1000%. A cet effet, au diable l'avarice, nous les avons connectées aux, nous ne trouvons pas l'adjectif adéquat... aux puissants blocs stéréo, bridgés en mono Leema Hydra II, eux mêmes servis par le très musical préamplificateur/DAC Fonel Renaissance. Soit plus de 17.500 euros d'électronique pour alimenter des enceintes à environ 6.000 euros la paire. Une folie ?

Les écoutes ont toutes été réalisées dans une pièce d'environ 30 m² et d'une hauteur de plafond d'environ 4 mètres. 

 

 IMAGE :

Nous sommes en présence d'enceintes compactes d'un volume moyen de 24 litres, alors évacuons rapidement le problème des graves car nous vous sentons venir... Dans notre auditorium, lors des nombreuses heures passées en compagnie des Orféo, jamais nous n'avons ressenti de manque dans ce secteur de la bande passante. Certes le 20 Hz, ici est très, très estompé mais cela est vrai pour 99,99% des enceintes du marché. Nous préférons, de loin un beau 60 Hz précis, rapide, délicat qu'un 30 Hz bourdonnant et jouant toujours "la même note".
 
Les enregistrements audio élaborés par le label allemand StockFish sont dans leur très grande majorité de belle qualité. La relecture du standard de Cole Porter "Oh! Lady Be Good" par le Trio Bassface Swing est musicalement intéressante et passionnante au niveau technique. Les instruments nous sont offerts avec richesse et vérité, chacun à leur place et le tout dans un espace sonore bien déterminé. Les musicien s'adressent à nous, auditeurs et jouent pour notre plus grande joie.
 
Anton Bruckner, est l'autre grand symphoniste autrichien de la fin du XIXéme siècle. Influencé par l'oeuvre de R. Wagner, son leg se compose de dix symphonies et de quelques oeuvres religieuses et chorales. L'interprétation et l'enregistrement qu'en propose Ivan Fischer et son orchestre de Budapest est en tout point magnifique. Le grand orchestre symphonique se pose, s'installe dans le salon d'écoute, les cordes sur la gauche, les trompettes au fond légérement à droite, tous les pupitres trouvent leur place avec précision. l'image est stable et restera stable du triple pianissimo au triple fortissimo ; très beau travail de mise en phase des haut-parleurs, bravo monsieur Barletta. Les deux enceintes se font très discrètes et disparaissent lors de ces séances de plaisir musical, seuls les musiciens restent en notre présence.

 

 TIMBRES :

Igor Stravinsky, en 1913 quand il composait son oeuvre "Le Sacre du Printemps", savait-il qu'il marquerait de son empreinte indélébile l'histoire de la Musique ? "Le Sacre" est l'une des oeuvres musicales les plus importantes du XXéme siècle. L'enregistrement que nous en donne Reference Recording est exceptionel, peut être l'un des enregistrements d'orchestre symphonique les plus aboutis. La plage dynamique est ici très étendue, l'image sonore est d'une profondeur rarement connue et les timbres sont subtilement rendus. L'introduction de l'oeuvre, où les multiples instruments de la famille des bois interviennent en solo et à l'unisson est de toute beauté, chaque instrument est bien différencié, nous dégustons avec un délice extrême toutes ses couleurs savamment orchestrées par Stravinsky. Les enceintes Xavian Orféo nous délectent d'un ravissement de tout instant, nos oreilles sont aux aguets et se surprennent à des timbres et des harmonies que trop rarement restitués dans le monde de la Haute Fidélité.


Xavian Orfeo Opus
 

DYNAMIQUE :

Friday Night in San Francisco est un album des trois virtuoses de la guitare que sont Paco de LucíaJohn McLaughlin et d'Al Di Meola. Il a été édité en 1981, et fut enregistré lors d'un concert au Théâtre Warfield de San Francisco, le 5 décembre 1980. Ce jour là et les musiciens, et les techniciens étaient touchés par la Grâce. Sur la plage écoutée, seuls de Lucia (canal gauche) et Di Meola (canal droit) interviennent, les attaques sur les cordes des guitares sont saisissantes de vérité, de réalisme, la vitesse des musiciens/techniciens est rendue avec une très grande maîtrise par les Xavian Orféo qui jamais ne trainent, et permettent une écoute "live" vive et véridique. Nous avons l'impression d'écouter un haut parleur large bande très haut de gamme ou, plutôt, une enceinte électrostatique possédant une bande passante sans limite. Les moindres détails, les plus subtiles variations dynamiques sont transmises avec facilité et fluidité. Cela représente, certainement, une des plus belles écoutes que nous ayons jamais faites de cet album magistral, il est vraiment dommage que sa transcription numérique sur CD ou en HiRes soit si lamentable... Mais ceçi est une autre histoire !

Le grand piano de concert est certainement l'instrument de musique acoustique qui posséde la plage dynamique la plus large. Franz Liszt dans sa pièce maitresse qu'est sa sonate en si en exploita toute l'étendue et l'interprétation de Roger Muraro nous rend cette puissance presque sans limite.
Sur ce type d'enregistrement, les Xavian Orféo nous ont bluffées. 95% des enceintes compactes, nonobstant leurs tarifs, que nous avons écoutées dans notre longue vie de mélomane finissent par "tasser" la dynamique d'une belle prise de son, certaines le fond avec bonheur d'autres se "ramassent" lamentablement... Nous ne citerons aucun nom... Ici nous avons pu écouter à un niveau sonore réellement indécent avec des pics à plus de 100 dB sans ressentir aucune compression dynamique, aucune distorsion sonore. Un bonheur pour mélomane fou !

 

RAPPORT QUALITE/PRIX :

orfeo opus51

Intrinsèquement 6.000 euros pour une paire d'enceintes compactes c'est beaucoup d'argent mais... 6.000 euros pour une paire d'enceintes proposant autant de qualité sonore c'est rare, très rare dans le monde de la Haute Fidélité Haut de Gamme qui ces dernières années est devenu un peu fou en proposant des produits sans prix avec des qualités sonores indignes. Mais ceci est un autre débat.

Avec les Orféo, le constructeur Tchèque Xavian continue à nous surprendre et propose des produits de plus en plus neutres et agréables à vivre.  Roberto a gagné son pari haut la main, les Orféo appartiennent à la famille très restreinte des enceintes compactes Haut de Gamme réellement musicales et elles sont les moins onéreuses de cette famille malgré une construction tout à fait exceptionnelle.

Les Orféo sont un gros coup de coeur !

Mais attention pour en profiter pleinement elles devront être associées à des électroniques de grande qualité et disposant de ressources en courant importantes. N'ayez pas peur de faire comme nous et de les "driver" avec des blocs de puissance Haut de Gamme, elles ne s'en porteront que mieux. 


Les "Pros and Cons"  : 

+ la construction en bois massif, magiques,
+ l'image sonore stable et réellement tridimensionnelle,
+ la qualité et la véracité des timbres reproduits, 
+ la capacité à retranscrire de grands écarts dynamiques,
+ la possibilité d'encaisser de forts niveaux sonores,
- la seule finition bois pour ceux détestant le bois
 
     
 Le Système d'écoute :

Pré-Amplificateur : Fonel Renaissance
Amplificateurs : 2 blocs de puissance Leema Hydra II bridgés
Sources : Fonel Renaissance
Enceintes : Xavian Orféo
Câbles de modulation : Studio Connections Platinum 
Câbles HP : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE


Les Notes  :
 
Fabrication : 18/20
Image : 16/20
Timbres : 18/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 17/20 
Qualité/Prix : 18/20
 

 

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vendredi, 28 août 2015 09:36

Edwards Audio IA2-R : le test

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(53 Votes)

Souvent lors de nos écoutes en magasin, lorsque nos clients recherchent des enceintes entrée/moyenne gamme nous utilisons comme amplificateur le "petit" Edwards Audio IA2-R. Cela s'est fait naturellement sans acte volontaire de notre part, cet anglais s'est imposé de par son naturel, son dynamisme, sa musicalité et son tarif abordable...
Quelques mois après avoir fait sa connaissance, il était temps que nous nous mettions au travail et que nous vous le présentions.

lien boutique : Edwards Audio IA2-R


FABRICATION :

Sa fabrication est à l'anglaise (voir les produits Rega), simple et efficace.
Ses dimensions, boîte à chaussure, lui permettent de ne pas envahir vos meubles et étagères.
Sa face avant en "Plexiglas" procure à cet amplificateur un côté haut de gamme, surtout lorsque vous le mettrez sous tension.
Sa face arrière propose toutes les connexions, 4 entrées ligne, 3 en RCA et une mini-jack 3.5mm, une entrée phono MM en option (+100 euros) et 2 sorties pour enceintes exclusivement avec connecteurs bananes, à l'anglaise. Rien de superflu, que du nécessaire et... c'est bien suffisant pour écouter de la Musique ! 

Caractéristiques principales 
 
    - Puissance de sortie : 65 Watts par canal sur 8 ΩdB
    - Bande passante : 20 Hz à 20 KHz 
    - 1 entrée Phono MM isolée : 47K 120pF
    - 3 entrées Ligne RCA
    - 1 entrée Ligne mini jack 
    - télécommande : oui
    - dimensions : 218 x 87.5 x 325 mm

Musiques écoutées :

 

  1. CD - F. Schubert - Gute Nacht (D. Fischer-Dieskau / J. Demus - DG 1965)
  2. CD - R. Strauss - Also sprach Zarathustra (H. von Karajan - DG 1973)
  3. CD - A. Dvorak - Concerto pour violoncelle (M. Rostropovitch / H. von Karajan - DG 1968)
  4. CD - E. Rava - Un Bel Di Vedremo (Italian Ballads - Venus 1996)
  5. CD - David Johansen and the Harry Smiths - Poor Bay Blues (Chesky JD196)
  6. CD - D. Hyman - I hope Gabriel likes my Music (Swing is here - RR 1996)

J'ai entendu dire que lors de notre précédent test, nous parlions trop Musique et pas assez Technique... Nous allons essayés de corriger le tir mais avouons, cela va nous être bien difficile car pour nous la finalité de tous les produits que nous testons est d'écouter de la musique, des musiques... de découvrir et de partager .
D'ailleurs pour prouver notre bonne volonté, tous les enregistrements CD écoutés pour ce test ont été pris dans le superbe, que disons-nous magnifique coffret "The Originals" édité par la Deutsche Grammophon il y a une année déjà. Complice

 

 

Soit, 50 galettes à déguster sans modération, proposant une synthèse de l’écurie Deutsche Grammophon : dans leurs atours réactualisés, où chaque compact disc est réhabillé comme s’il s’agissait du vinyle d’époque (avec visuel de couverture originale). Les interprétations légendaires s’y bousculent faisant de cette nouvelle somme, un coffret discographique à acquérir ABSOLUMENT.


Attention : cet amplificateur est assez sensible à la phase du secteur... Cela signifie que lorsque la phase est connectée "du bon côté", le son du Edwards Audio IA2-R s'en trouvera comme bonifié. La qualité des graves et des aigus, le relief de l'image stéréo seront directement affectés par cette "phase", et l'impression globale, à l'écoute, sera meilleure.

IMAGE :

L'image audio reproduite par un élément Haute-Fidélité dépend principalement de deux facteurs : le premier, sa capacité à préserver la phase du signal audio (beaucoup plus d'informations ici), le deuxième à reproduire une bande passante large et précise dans le bas du spectre sonore principalement ; meilleures seront les fondations d'un édifice, plus grande sera sa stabilité. Pour savoir si votre système audio respecte correctement la phase du signal audio un test simple est facile à réaliser ; prenez un enregistrement mono de la fin des années 50, début années 60, dégustez le et vous remarquerez que vous aurez l'impression que le son n'est émis que d'un seul point dans l'espace situé pile face à vous (si vous êtes parfaitement bien installé à l'intérieur de la pointe du très fameux triangle équilatéral).
Rien de tel pour tester ce respect de la phase audio que d'écouter une voix/piano. Une voix de baryton est idéale car son spectre sonore s'étendra du grave au haut medium/aigü pour les harmoniques, c'est à dire passera entre les deux ou trois voix de vos enceintes acoustiques, un bon défi, et pour le respect de la phase, et pour le respect des timbres (couleurs).
La version du cycle de leader Winterreise de F. Schubert interprétée par D. Fischer-Dieskau (baryton) et J. Demus (piano) est techniquement et artistiquement une Référence. L'amplificateur Edwards Audio IA2-R est particulièrement à l'aise sur ce type de musique, le baryton est bien au centre des deux enceintes, son placement est assez stable et le piano se situe, avec une très belle présence, derrière l'artiste. La pari est gagné, pour un amplificateur dans cette gamme de prix, il est assez rare d'entendre un tel résultat, pour vous en persuader, tester quelques références du marché et vous serez surpris...

 

Tester la bande passante d'un système audio cela devient un brin plus compliqué. La meilleure solution, à notre avis, c'est d'écouter un enregistrement bien réalisé d'une oeuvre du XXéme siècle pour grand orchestre : une symphonie de Mahler, de Shostakovitch ou une musique de film (J. Williams, H. Zimer, J. Horner...) par exemple. Ici nous écouterons une oeuvre rendue ô combien célèbre par le cinéma, un poème symphonique composé en 1896 par le munichois Richard Strauss, Also Sprach Zarathustra. La version que nous en offre H. von Karajan, à la tête de l'Orchestre Philharmonique de Berlin, certainement le plus beau son du monde, démontre les capacités et les limites de notre amplificateur. L'amplificateur Edwards Audio IA2-R, propose une bande passante légèrement atténuée aux deux extrémités du spectre, atténuation plutôt moins importantes que certains concurrents. est-ce un point négatif ? Oui et... Non. Un tel amplificateur est dédié à des enceintes qui sont incapables de reproduire correctement une fréquence grave de 35 Hz et encore moins une fréquence à plus 16 kHz. Donc cette limite est même bien venue car quelle est l'utilité d'exciter des haut-parleurs dans des fréquences qu'ils maîtrisent mal ?


Globalement l'image construite par l'amplificateur Edwards Audio IA2-R est plus profonde que large ce qui nous déroute un peu car c'est bien la première fois que nous rencontrons ce phénomène.

 

TIMBRES :

Donner un avis sur la qualité des timbres, des couleurs (instruments et voix) reproduits par un élément Haute-Fidélité est très compliqué car, ici, nous faisons appel à la mémoire, à l'expérience de l'auditeur. L'exemple de l'instrument appelé trompette nous semble être bon pour essayer de comprendre l'intérêt de ce test. Combien de fois nous est-il arrivé d'écouter des systèmes dits Haute Fidélité, même très onéreux, sur lesquels la trompette, instrument appartenant à la famille des cuivres, sonne comme une trompette d'enfant en plastique. Bien souvent ce phénomène est du au matériaux employés pour fabriquer les haut-parleurs des enceintes mais, d'expérience, nous savons également, que de nombreuses électroniques "détimbrent" les instruments ou plutôt imposent une coloration à la musique écoutée. Si nous faisons l'acquisition d'un système Haute-Fidélité, est-ce pour subir un type de coloration infligé à toutes les musiques que nous écoutons ? Nous avons la modestie de penser qu'un système Haute-Fidélité doit s'effacer devant la musique et être le plus neutre possible... malheureusement nous sommes à contre courant des mouvement actuels qui préconisent des écoutes très typées : Devialet, Leedh, Accuphase, Rega, 95% des électroniques à tubes, etc. 
La méthode que nous préférons pour analyser la qualité des timbres reproduits par un élément Hi-Fi est d'écouter de la musique acoustique, une oeuvre symphonique avec de nombreuses interventions de solistes nous paraît très intéressante.

A l'audition du concerto pour violoncelle de A. Dvorak interprété par les Berliner Philharmoniker dirigés par H. von Karajan, et M. Rotropovitch au violoncelle, remarquons, en passant comme cela sans en avoir l'air, la pâte sonore exceptionnelle de l'orchestre allemand en cette année de 1968, nous sommes plutôt agréablement surpris par l'amplificateur intégré stéréo Edwards Audio IA2-R. Pour un amplificateur à moins de 1.000 euros, la Bête s'en sort bien, les instruments de l'orchestre paraissent vrais et sont définis... c'est déjà pas mal. Certes le haut du spectre sonore aurait demandé un peu plus de subtilité, le grave un peu plus de précision, mais l'ensemble mérite la moyenne, toute gamme d'amplificateur confondu.

Comme nous avons du déjà l'écrire lors de précédents tests, E. Rava est l'un de nos trompettistes actuels préférés. Sa trompette fleure bon la Méditerranée, chaude et langoureuse... Estate ! Sa reprise, sa réinterprétation "jazz" d'un "tube" tiré de l'opéra Madame Butterfly de G. Puccini est très intéressante pour qui veut tester les "couleurs" de son système audio. Reconnaissons à l'amplificateur Edwards Audio IA2-R une très belle reproduction de la guitare acoustique de R. Cecchetto qui nous gratifie d'un beau solo sur ce titre. La trompette de E. Rava est bien reproduite même si, dans le haut du spectre, nous eussions souhaité un peu plus d'harmoniques et surtout une dynamique un peu plus accentuée.

Globalement l'amplificateur Edwards Audio IA2-R ne dénature pas les timbres, les couleurs des différents instruments de musique et c'est déjà bien. Lors de nos écoutes nous avons remarqué que cet amplificateur, dans le registre medium, appliquait un très léger effet "ton chaud", effet qui n'était pas désagréable Sourire 
Par rapport à la concurrence : Atoll, Rotel, Marantz, Rega, Creek... Il s'en sort avec les éloges. 

DYNAMIQUE :

La dynamique : que serez la musique sans le rythme ? Voilà ce que nous allons essayer d'éprouver à l'écoute d'un élément Haute Fidélité ; sa capacité à respecter le rythme, c'est à dire principalement sa capacité à gérer les écarts micro-dynamiques. Cela peut sembler abscons mais en finalité cela est très simple. De nombreux systèmes Haute Fidélité lissent, simplifient la musique, ils soustraient une grande partie du relief musical... Voilà c'est la dynamique qui disparaît. D'autres, par contre, souvent des amplificateurs à Lampes en rajoutent mais cela nous paraît moins catastrophiques...
Comment tester cette dynamique ? Avec des pressages CD récents cela devient très difficiles car tous sont compressés, la dynamique est atténuée afin de facilité l'écoute, nous avons l'impression d'entendre de nombreuses informations mais en réalité tous les sons, nous exagérons un peu mais à peine, sont au même niveau sonore. Cela est très pratique lors d'écoutes en milieu bruyant (voiture par exemple) ou via des systèmes sonores entrées de gamme (mini chaines, systèmes multiroom...) mais cela devient insupportable en écoute Haute-Fidélité. Que cela soit dit !
Certains label discographique s'honorent, et ils ont bien raison, de proposer des enregistrements naturels, non retouchés. C'est eux que vous devez privilégier pour ce type de test : Chesky records, Challenge Records, Reference Recording, Stockfish Records, 2L, Exton et bien d'autres maisons de disque travaillent biens... A vous de choisir. 

Dans le Blue traditionnel de David Johansen and the Harry Smiths enregistré par l'équipe Chesky en 2000, la dynamique de chaque instrument et de la voix masculine sont bien respectées lorsque nous l'écoutons au travers l'amplificateur Edwards Audio IA2-R. Notre élément audio anglais se sort bien de ce test, à aucun moment il ne tasse la dynamique. Les moindres nuances des percussions, les belles attaques sur les cordes de la contrebasse sont retranscrites avec véracité. Certes sa puissance est limitée mais à écoute domestique tout se déroule ma foi plutôt bien.

Reference Recordings est un label californien basé à San Francisco qui propose des enregistrements de grande qualité. Pas d'esbroufe mais la vérité, tel pourrait être leur slogan. Dans cet enregistrement où Dick Hyman (piano) est accompagné de 6 superbes musiciens "old school" dont K. Peplowski à la clarinette, nous succombons à la richesse des timbres et à la dynamique des instruments entendus. Un peu d'enthousiasme ne fait jamais de mal. Sur un système audio plus haut de gamme, l'écoute d'un tel enregistrement possède un nous-ne-savons-quoi qui vous transporte ailleurs. Mais, là, avec l'amplificateur Edwards Audio IA2-R s'est franchement déjà bien !


RAPPORT QUALITE/PRIX :

Les quelques limites que nous avons ressenties lors de nos écoutes sont assez logiques pour un amplificateur intégré stéréo de cette gamme de prix, elles ne sont pas rédhibitoires pour qui veut se faire plaisir à écouter de la musique.
Nous avons comparé le Edwards Audio IA2-R à quelques leader du marché et, il n'a pas de quoi rougir. Ils sont très, trop rares les amplificateurs entrée/moyen gamme capables de reproduire la musique dans de telles conditions qualitatives. Naturellement, et nous ne vous mentirons pas, cet amplificateur, comme tous les amplificateurs à moins de 1.500 euros est plus apte à reproduire les petits ensembles orchestraux, les musiques modernes que de grands ensembles symphoniques. Pour qui est amoureux des musiques jazz, des musiques baroques alors le Edwards Audio IA2-R est une belle acquisition (les musiques commerciales modernes passeront aussi sans aucune difficulté sur ce type de produit, mais là nous écrasons des évidences). 
Les résultats sonores obtenus en compagnie des enceintes de la marque Xavian série Neox sont d'un grand intérêt, attention de ne pas relier cet amplificateur à des enceintes qui auraient tendance à être "sèches" et à trop exposer le haut du spectre sonore.


Les "Pros and Cons"  : 

     + le design,
     + sa conception orientée "tout pour la musique",
     - en option l'entrée vinyle MM qui devrait être de série, 
     - sinon rien,
     
 Le Système d'écoute :

Amplificateur : Edwards Audio IA2-R  
Sources : Leema Elements CD
Enceintes : Xavian Neox 2
Câbles de modulation : Studio Connections Monitor Plus
Câbles HP : Studio Connections Reference Plus
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE


Les Notes  :
 
Fabrication : 13/20
Image : 13/20
Timbres : 12/20
Dynamique : 14/20
Transparence : 14/20 
Qualité/Prix : 16/20
 

 Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

jeudi, 20 août 2015 09:43

Leema Elements DAC : le test

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Ne revenons pas sur l'historique de la société Leema créée au Pays de Galle en 1998 par deux ingénieurs de la BBC Lee Taylor et Mallory Nicholls.

Le Convertisseur (DAC) préamplificateur testé ici est issu de la gamme Elements et vient compléter un lecteur CD, un amplificateur intégré stéréo, un bloc de puissance stéréo, un préamplificateur analogique et un superbe préphono MM et MC.


FABRICATION :

Ce test va nous permettre, vous permettre de découvrir le savoir faire "numérique" de la firme galloise. Ce DAC/préamplificateur se présente sous un un format inhabituel de 21,7 cm de large contre 43 cm pour le format standard, le châssis est rigide, la face avant est réalisée en aluminium de forte épaisseur. Le DAC Elements est disponible en finition noire ou argent-blanc du plus bel effet. Une fois en main les produits Leema Elements inspirent confiances.

Le Leema Elements DAC a la particularité d'être non seulement un DAC haut de gamme mais également un préamplificateur muni d'entrées numériques et de deux entrées analogiques. Autre fonctionnalité très intéressante, le Elements DAC se transforme en un superbe amplificateur pour casque audio.
Dans ce test il sera utilisé comme DAC à sortie fixe et les "données" musicales lui seront desservies soit par la platine CD/SACD Haut de Gamme Yamaha CD-S3000, soit par un PC équipé du logiciel JRiver que nous vous conseillons vivement si vous êtes adeptes des écoutes de musiques dématérialisées..


Caractéristiques principales 

DAC: Quattro 24bit/192kHz with multiple CS 4351 converters and Wolfson WM8805 low jitter receiver. Leema USB-M1 24/192 Module

Bande passante : 20Hz to 20kHz (+/- 0.25dB)
Distortion : inférieur à 0.001% (@ 1kHz)
THD : 0.005% (@ 0dBFs)
Jitter : moins de 50ps (@ 1kHz)

Sorties disponibles (niveau fixe ou variable) :
     - 1 x RCA stéréo
     - 1 x XLR stéréo

Entrées disponibles :
     - 1 x RCA stéréo (analogique)
     - 1 x mini jack 3.5 mm en façade (analogique)

Entrées numériques :
     - 3 x S/PDIF Coaxiale
     - 3 x S/PDIF Opticale
     - 1 x USB asynchrone

Sortie casque (3.5mm jack): 1

Télécommande : oui


Musiques écoutées :

  1. CD - M. Moussorgsky - Berceuse (Vishnevskaya - Rostropovich / Mercury 1962/2014)
  2. CD - Arvo Pärt - Passio (Passio - ECM 1988)
  3. HD - Marillion - Gaza (Sounds That Can't Be Made - Ear Music 2012)
  4. HD - Count Basie - Oh, Lady be Good! (Count Basie and the Kansas City 7 -Impulse 1962/2010)
  5. HD - H. Berlioz - Marche au supplice  (Symphonie Fantastique (Eugene Goossens - Everest 1959/2006)
  6. CD - Schubert - La Truite "Andantino" (Alvarez Quartet-B Furtok - Tacet 2001)


IMAGE :

Le compositeur estonien Arvo Pärt né en 1935 est associé au mouvement musical nommé Minimaliste, mais cela est certainement une  grossière erreur. Il n'existe aucun rapport entre les musiques de S. Reich, P. Glass ou J. Adams et celles très européennes de Arvo Pârt. Après un passage chez les sérialistes (Stockhausen, Nono, Boulez...), en 1968 le compositeur, natif de Paide, étudiera le plain-chant grégorien et les compositeurs médiévaux français et flamands (Guillaume de Machaut, Josquin des Prés...) et c'est en 1979 qu'il composera ses oeuvres les plus connues : Fatres et Tabula Rasa. A cette époque le compositeur expliquera sa manière de composer de la musique : « Je travaille avec très peu d'éléments - une ou deux voix seulement. Je construis à partir d'un matériau primitif - avec l'accord parfait, avec une tonalité spécifique. Les trois notes d'un accord parfait sont comme des cloches. C'est la raison pour laquelle je l'ai appelé tintinnabulation ».
Son oeuvre, pour nous l'une de ses plus abouties, la Passio Domini nostri Jesu Christi secundum Joannem, plus souvent appelée Passio, est basée sur la Passion du Christ selon l'Évangile de Jean pour solistes, chœur et orchestre. Sa composition s'achève en 1982. Le CD ECM que nous dégustons grâce au DAC Leema Elements est sa première trace enregistrée. Les 6 chanteurs solistes, le choeur et le petit ensemble instrumental (violon, hautbois, violoncelle, basson et orgue) prennent place dans un espace très bien défini avec la réverbération attendue d'une vaste église telle la Saint Jude on the Hill de Londres, endroit où se réalisa cet enregistrement. La précision dont fait preuve le Leema Elements DAC est bluffante, quelque soit les masses sonores reproduites tous les plans restent clairs et lisibles, la voix de basse de "Jésus" est de toute beauté et les graves produits par les grandes orgues de l'église sont abyssaux mais ne viennent jamais envahir, noyer les autres parties.

Changement radical de style avec Marillion, groupe anglais rattaché au courant musical Rock-Progressif (King Crimson, Genesis, Yes, Pink Floyd...). Leur premier album est arrivé sur le marché en 1983 alors avec comme chanteur Fish et le dernier en date nous a été livré en 2012. "Sounds That Can't Be Made" constitue le 17° album du groupe, avec comme chanteur Steve Hogarth qui a remplacé le chanteur initial en 1988. Le disque recueille dès sa sortie des critiques élogieuses, y compris auprès de la presse musicale grand public pourtant prompte par le passé à descendre le groupe, et même dans certains médias généralistes comme le Huffingtonpost, The Guardian voire en France Paris Match. La composition "Gaza" très controversée du fait des paroles où Steve Hogarth se met dans la peau d’un petit gazaoui pour dire son désespoir, souvenez-vous des bombardements de Gaza en 2012 ! Ici le groupe joue une musique d'une rare violence intérieure, d'une colère noire retenue à la production pratiquement parfaite, pour ce type de musique. L'image, construite en studio semble idéalement mise en valeur, dans cette version Haute Définition 24/96, par le Leema DAC Elements. Le chanteur se détache au milieu de la scène avec une très grande stabilité, les effets spéciaux, assez nombreux, envahissent le salon d'écoute et chaque instrument possède son propre espace. Les lignes musicales restent très lisibles malgré, par moment, un discours et une production complexe. 


TIMBRES :

L'histoire de la Musique, de Modest Moussorgsky, a retenu trois oeuvres principales qui sont son poème symphonique Une Nuit sur le Mont Chauve, sa suite pour piano orchestrée par Maurice Ravel Les Tableaux d'une Exposition et son opéra Boris Godounov. Nous vous conseillons, vivement, de jeter une oreille à son cycle de mélodies Chants et danses de la mort d'où est tirée la berceuse qui nous sert de référence pour ce test. "Une mère berce son bébé malade, qui gémit. La Mort apparaît, déguisée en nourrice, et berce le bébé qui s'endort d'un sommeil éternel" ; le couple Rotropovitch nous offre une interprétation poignante et d'une tristesse profonde. Contre toute attente, dans cet enregistrement Mercury Living Presence de 1961 le grand violoncelliste est devant le clavier d'un Grand Piano de concert. Tout commence par quelques accords de la main gauche plaqués avec retenue où nous apprécions le grave et la tenue des notes que distille le Leema Elements DAC. Cette même écoute via le DAC de notre lecteur Yamaha CD-S3000 procure un piano moux et dont le grave manque de consistance, quelle différence de musicalité entre ces deux appareils ! Cette grande différence va également se faire ressentir sur les subtiles variations que la soprano russe Galina Vishnevskaya proposent dans sa magnifique interprétation, les écarts de dynamique, à l'écoute du Leema Elements DAC nous font croire à la présence des artistes dans notre salon, la moindre nuance est retranscrite avec bonheur.

Rien ne sert de présenter ce grand homme de la musique du XXéme siècle qu'était Count Basie de son vrai patronyme Wiliam Basie ayant quitté définitivement la scène en 1984 après 79 ans de bons et loyaux services. Son surnom de "machine a swing" n'a jamais été usurpé. En 1962, il enregistre pour la label Impulse, en petite formation, le magnifique album Count Basie and the Kansas City 7 d'où, pour notre test, nous retiendrons le grand classique des frères Gershwin Oh, lady be Good!. Entouré de 7 musiciens d'exception cet enregistrement des studios van Gelder, quelle référence ! nous délivre un Count Basie en grande forme. Ce master HD en 24/88,2, tiré du SACD, impressionne par son naturel, tout commence avec un solo magistral du "Count" sur la voix gauche au swing impressionnant ; son touché au piano dans les notes aiguës est sans pareil. Déjà le corps vibre et dès l'introduction de la section rythmique, batterie, guitare, contrebasse, sur la voix de droite il nous est impossible de ne pas battre le tempo. Toutes les qualités musicales du Leema Elements DAC apparaissent dès le solo du saxophoniste Frank Foster, voix de gauche du système Haute Fidélité, le son de l'instrument paraît vrai, rien ne s'interpose entre l'auditeur que nous sommes et le musicien qui dans un studio new-yorkais, il y a maintenant 53 ans, distribuait avec grâce ces quelques notes magiques de musique. Alors le trompettiste That Jones prend la relève, le bonheur s'amplifie... Quel son ! 

DYNAMIQUE :

Hector Berlioz est le compositeur Romantique français. En 1830, six ans après la composition par Beethoven de sa 9éme symphonie, il va établir les jalons de ce que devrait devenir la Symphonie musicale. Il crée, en quelque sorte, la musique descriptive. Reconnu comme un Grand maître, et cela de son vivant, dans l'art de l'orchestration musical il déploie tout son savoir et son génie dès cette première grande composition qu'est la Symphonie Fantastique. "Dans cette oeuvre Le traitement expressif de l'orchestre est sans précédent. La musique exprime alternativement la beauté (au début), l'élégance (de la scène de bal), le pastoral (les champs), les ténèbres (l'échafaud), le démoniaque (le sabbat) ; une révolution dans l'art de l'orchestration : les anciens recherchaient une musique claire et distincte et utilisaient pour cela la sonorité native des instruments, mais Berlioz ordonnait à l'orchestre de murmurer, de chanter, de crier et même de hurler". Pour ce test nous nous contenterons de la partie Démoniaque "Marche au Supplice". L'interprétation qu'en donna en 1959 Sir Eugen Goossens n'est pas une Référence, l'orchestre Londonien et le chef sont incapables d'insuffler de la vie, de l'énergie, de la folie à leur interprétation et même la fanfare (1'39-) résonne indolemment, sans la moindre précision rythmique. Mais, parce qu'il y a un mais, l'enregistrement est somptueux de réalisme tant dans l'image réellement holographique que dans les timbres reproduits. Cette version parue en septembre 1959 bénéficiait de la stéréo et d'une captation à trois micros sur bande 35 mm, assurant une définition et un relief sonores qui fondent aujourd'hui encore l'orgueil du label Everest et justifie cette nouvelle réédition remasterisée en Haute Définition 24/192. Le Leema Elements DAC nous étonne, nous subjugue, par ce qui est sans doute son point fort, son rendu dynamique. Aucun tassement, aucune compression ne sont remarqués. Vous en voulez, vous en aurez, telle est sa définition. Sur cet enregistrement à la dynamique exacerbée, réelle en quelque sorte, comme dans une salle de concert, du pianississimo ou fortississimo, toutes les nuances dynamiques nous sont parfaitement offertes, le bruit de fond est repoussé très loin et malgré un volume sonore élevé aucune limite n'est ressentie.


RAPPORT QUALITE/PRIX :

Si vous avez lu, dans son entièreté, ce test, et nous louons votre courage, vous avez compris que nous avons apprécié ce Leema Elements DAC. C'est peut être la première fois que l'apport d'un DAC, à moins de 3.000 euros, apporte vraiment un gros plus, lors de nos écoutes, par rapport à un lecteur de CD moyen/haut de gamme (Marantz SA14s1, Rega Saturn-R, Yamaha CD-S2100. Roksan Caspian M2, Leema Elements CD...). Comme tous les produits Leema que nous connaissons, ce qui frappe dès les premières notes, les premiers accords, lors de nos longues heures de plaisirs musicaux en compagnie de DAC Elements, ce sont et, sa neutralité et, sa dynamique... Galvaudons, galvaudons ! Un voile s'est levé devant notre système Haute-Fidélité Complice
Autre grand étonnement, les écoutes de musiques dématérialisées en Haute Définition, sont de toute beauté, dynamiques, vivantes, précises et fluides.
Vous possédez déjà un lecteur de CD entrée/moyen de gamme d'une valeur dans une fourchette allant de 500 à 3500 euros, il a déjà quelques années, vous voulez l'"upgrader", y ajouter des fonctions comme une entrée USB par exemple, le Leema Elements DAC est fait pour vous. Allez le découvrir en magasin, vous serez bluffé !


Les "Pros and Cons"  : 

     + les fonctionnalités (DAC, préampli, ampli casque),
     + neutralité, dynamique, musicalité,
     + net apport lors de la lecture de musiques Haute Définition, 
     - rien à ce prix !
     
 Le Système d'écoute :

Amplificateur : Leema Tucana II
Sources : Leema Elements DAC - Yamaha CD S3000 
Enceintes : Xavian Carisma
Câbles de modulation : Studio Connections Reference Plus XLR
Câbles HP : Bleck Rhodium Isis
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE


Les Notes  :
 
Fabrication : 14/20
Image : 15/20
Timbres : 16/20
Dynamique : 17/20
Transparence : 16/20 
Qualité/Prix : 18/20
 

Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

vendredi, 14 août 2015 11:27

Sounddeco Alpha M2 : le test

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Sounddeco est une entreprise polonaise appartenant au fabricant, spécialiste du meuble en bois Witowa. Depuis plusieurs années Witowa fabrique des ébénisteries pour de nombreux concepteurs d'enceintes acoustiques. Au fil du temps et des rencontres, une question essentielle pour le développement de la l'entreprise s'imposa : pourquoi ne pas s'associer à des ingénieurs électro-acousticiens et des designers afin de créer et de commercialiser ses propres produits acoustiques ?
Ainsi fut fait, et la marque Sounddeco, en 2010, vit le jour.


FABRICATION :

Les Sounddeco Alpha M2 sont des enceintes compactes de type close (sans évent, ni à l'arrière, ni à l'avant, ni sous le dessous). Elles sont équipées de deux haut parleurs conçus par la société danoise SB Acoustics, bien connue des audiophiles. Nous trouvons en action au sein d'une très belle ébénisterie pour la reproduction des graves et medium, un haut parleur de 17 cm (15 cm effectifs) en fibres naturelles (papier) et châssis très rigide en aluminum et, pour la reproduction des aiguës, un haut parleur de 2,9 cm en fibres naturelles.


Sur l'arrière des enceintes, au bas d'un belle plaque en aluminium, est implanté un simple bornier de très bonne facture acceptant les bananes et les fourches haut de gamme ou tout simplement le
 câble nu.
Du fait de leur type close, leur placement dans la salle d'écoute ne présente pas de difficulté, les murs arrières ne les effraient guère mais si vous souhaitez en obtenir le maximum, 40 à 50 cm d'éloignement par rapport à celui-ci ne seront pas de trop.

Nous vous conseillons, comme pour toutes les enceintes compactes de qualité, d'installer les Sounddeco Alpha M2 sur des pieds lourds et rigides, pour ce test nous avons utilisé les très bons supports Rogoz Audio 1SB100. Fuyez les pieds trop légers et/ou peu stables qui auront tendance à vibrer et à absorber une part non négligeable de l'énergie produite par les enceintes.
 
Si la bande passante annoncée et subjective est étendue, le rendement déclaré par le fabricant de 86 db peut effrayer. Et pourtant, un amplificateur fonctionnant en Classe AB de 2x50 w. sous 8 ohms sera largement suffisant pour "sonoriser" une pièce de 25 à 30 m². Pour exemple un amplificateur Rega Brio-R peut les faire chanter à merveille...

Caractéristiques principales 

Puissance admissible : 80W
Haut parleurs :
     - 1 x 17 cm SB Acoustics (fibres naturelles)
     - 1 x 2,9 mm SB Acoustics
Bande passante : 49Hz - 28kHz @ +/-2.5dB
Sensibilité (rendement) : 86 dB @ 1W @ 1m 
Impédance : 8 Ohm
Dimensions (H, L, P.) : 370 x 190 x 310 mm
Poids : 9 kg pièce.


Musiques écoutées :

  1. CD - G. Mahler - Symphonie "Titan" (E. Leinsdorf - Decca 1971/2014)
  2. CD - Julie London - Black Coffee (Around Midnight - Capitol 1960/2009)
  3. CD - Blossom Dearie - Tea for Two (Once Upon a Summertime - Verve 1958/2010)
  4. LP - E. Grieg - Peer Gynt (Oivin Fjeldstad - Decca SXL2012 1958)
  5. LP - Youn Sun Nah - Enter Sandman  (Same Girl - ACT 2010)
  6. LP - G. Verdi - Otello ; Ave Maria (L. Price / Z. Mehta - Decca 1982)

IMAGE :

Qui n'a jamais entendu Julie London chanter, susurrer Black Coffee ne connaît pas l'extase musicale Complice 
Sa voix sensuelle et grave, rendue à merveille par les Sounddeco Alpha M2 vous transporte ailleurs. La blonde californienne est présente, là juste au devant de nous, debout, peut être sise sur un tabouret haut, au milieu de notre salon, entre les deux enceintes, choyée d'un écrin de cuivres. L'image construite par le système audio semble véridique et nous abandonne à nos émotions.
Pour demeurer au sein de l'univers des chanteuses depuis longtemps délaissées, écoutons certainement l'une des plus belles versions de la chanson Tea for two. Loin de la démonstration de Ella Fitzgerald accompagnée de l'orchestre de Count Basie, Blossom Dearie propose une interprétation toute en finesse et subtilité s'accompagnant de quelques accords distillés par son piano. Le quartet (piano, basse, guitare, batterie) prend possession de notre "auditorium" et le système audio disparaît afin de laisser vivre la musique, chaque musicien par de très discrètes interventions construit un univers attachant et passionnant.
Les Sounddeco Alpha M2 sur tous les enregistrements écoutés s'attachent à construire une image sonore réaliste et stable digne des plus belles réalisations du marché dans une gamme de prix inférieur à 2500 euros (les deux enceintes).
 
TIMBRES :

L'interprétation que propose E. Leinsdorf pour DECCA Phase 4 en 1972 à la tête du Royal Philharmonic Orchestra de la Première Symphonie de Gustav Mahler  n'est pas une référence et ne restera certainement pas dans l'histoire de la Musique. Mais l'enregistrement qu'en propose DECCA et sa technologie Phase 4 est stupéfiant. La Symphonie prend un relief régénéré où tous les pupitres sont quasiment traités à égalité, avec une précision et une définition accrues. Un spectre détaillé qui n’existe pas pour l’auditeur dans une salle de concert : une démonstration de clarté qui présente toutes les ressources de l’orchestre, ses facettes combinées, comme un acte de pédagogie instrumentale. Les enceintes compactes Sounddeco Alpha M2 révèlent ici une transparence rarement rencontrée dans ce type de produit, les vents et les bois sonnent avec vérité et nous prenons un grand plaisir au voyage que nous conte le grand compositeur autrichien. Autre exemple de plaisir audiophile, l'écoute de la marche funèbre du troisième mouvement et de la fanfare décrite par Mahler, les cuivres sont somptueux de réalisme, un vrai bonheur inimaginable pour un mélomane ayant si peu investi (même si des enceintes à plus de 1200 euros restent un vrai investissement).

DYNAMIQUE :

Nous vous souhaitons d'avoir la chance et le bonheur d'écouter un jour cette version de Peer Gynt enregistrée en 1958 par le chef norvégien, né en 1903, Oivin Fjeldstad à la tête de la superbe phalange The London Symphony Orchestra dans le pressage vinyle anglais DECCA SXL 2012. La dynamique y est remarquable et les Sounddeco Alpha M2 sonnent comme de grandes enceintes sans imposer aucun tassement au rendu musical. Les envolées orchestrale se déploient avec aisance, les crescendo montent en puissance sans limite, les micro-informations souvent noyées surgissent de toute part, l'orchestre flamboie de mille étincelles, un feux d'artifice en ce 17 août ! Certes nous savons que les graves pourraient être un peu plus consistant mais n'oublions pas que nous écoutons des enceintes compactes à moins de 1500 euros la paire...

La reprise déjantée du titre Enter Sandman du groupe Métallica par la chanteuse/musicienne coréenne Youn Sun Nah impressionne. Ce voix-guitare, quel musicien que Ulf Wakenius, retient toute notre attention et, pour les qualités de timbres de la guitare, des cordes nylons basses de toute beauté et, pour la dynamique de la voix retranscrite avec naturelle par notre système Haute Fidélité.

TRANSPARENCE :

Clôturons ces écoutes avec l'une des plus belles plages lyriques composée par G. Verdi pour son chef d'oeuvre Otello, la chanson du Saule, admirablement chantée par la soprano américaine Leontyne Price. Que ce soit l'orchestre, que ce soit la voix, les Sounddeco Alpha M2 ne sont jamais à la peine et de par leur neutralité, leur dynamisme et, donc de par leur transparence nous profitons pleinement des émotions musicales.
Cette transparence se confirme lorsque nous écoutons ces enceintes connectées à d'autres électroniques. A chaque changement d'amplificateur, les écoutes deviennent très différentes et les signatures sonores des différents éléments sont retranscrites avec précision. Nous avons obtenus de très beaux résultats sonore avec une écoute un peu mois précise mais chaleureuse en associant aux Sounddeco Alpha M2 l'amplificateur anglais Edwards Audio IA2

RAPPORT QUALITE/PRIX :

Après 5 jours d'écoutes intensives, nous pouvons affirmer que ces enceintes compactes sont, dans leur gamme, certainement ce que nous avons entendu de plus neutre et dynamique. Vivre avec ces transducteurs acoustiques ne nous poserez aucune difficulté. Nous aurions un vrai plaisir à écouter toute sorte de musique mais, de grâce, octroyez-nous de bonnes électroniques Sourire

Les "Pros and Cons"  : 

     + en version laquée, la finition de toute beauté,
     + la qualité de fabrication, haut parleurs, connecteurs,
     + la neutralité, la transparence et la musicalité de ces enceintes
      - rien à ce prix,
     
 
Le Système d'écoute :

Amplificateur : Leema Elements Amplifier
Sources : Leema Elements CD
Enceintes : Sounddeco Alpha M2
Câble de modulation : Studio Connections Reference +
Câbles HP : Studio Connections Reference +
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE (ampli, sources)
 

Les Notes  :
 
Fabrication : 15/20
Image : 15/20
Timbres : 14/20
Dynamique : 15/20
Transparence : 15/20 
Qualité/Prix : 18/20
 

 Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

mercredi, 12 août 2015 09:25

Rega Elicit-R : le test

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Pourquoi effectuer en ce mois d'août 2015 le test d'un produit mis sur le marché fin 2013 ?
Parce-que certains mélomanes nous réclament ce test ? Parce-que tout produit Rega mérite un test ? Parce-que l'amplificateur Elicit-R est devenu une référence dans sa gamme ?
Toutes ces raisons sont bonnes mais aucune ne justifie de passer, durant nos congés annuels plus de 8 heures sur cet amplificateur stéréo qui certes propose une écoute correcte mais qui est loin d'être exceptionnelle. La vraie raison est d'avoir une bonne excuse pour écouter de la musique, beaucoup de musique ? Complice

FABRICATION :

L'amplificateur Rega Elicit-R délivre 2x105 Watts de puissance sous 8 Ohms et possède de nombreuses entrées analogiques, dont une entrée Phono MM. Il combine des circuits de puissance similaires à ceux implantés sur l'ampli Rega Brio-R et des entrées Ligne issue de l'Elicit II. Le contrôle de volume est assuré par un circuit intégré composé de 1024 résistances. Elles seules interviennent dans le circuit audio. L'étage de sortie en classe A fait intervenir des transistors Darlington SANKEN.
Côté connectique, le Rega Elicit-R mise tout sur l'analogique et est équipé de ; une entrée phono MM, quatre entrées ligne de niveau d'entrée standard (pour lecteur CD, tuner, DAC, Blu-ray, etc.), une entrée/sortie ligne dédiée à l'enregistrement (Record Input/Output) et une sortie Record Output Link (niveau fixe) parallèle à la sortie tape qui peut être utilisée pour alimenter un ampli casque, par exemple. Enfin, l'entrée directe permet de connecter par exemple la sortie Pre-Out des canaux avant gauche et droit d'un ampli home-cinéma ou les sorties pré-amplifiées gauche et droite d'un pré-ampli stéréo, pour bénéficier de l'ampli de puissance du Rega. Quant à la sortie Pre-Out, elle permet au choix de connecter un caisson de basses ou un ampli de puissance externe.
En façade, l'ampli Rega Elicit-R présente un bouton de mise sous tension, un sélecteur de source, un potentiomètre de volume ainsi que les commutateurs des fonctions Record, Direct et Mute. Le réglage du volume fonctionne par incréments de 1dB, avec une course totale de 80dB. L'affichage du niveau de volume sonore est assuré par une vingtaine de diodes rouges placées autour du potentiomètre, chaque diode représentant 4 dB. L'ampli Rega Elicit-R est pilotable avec la télécommande Rega Solaris, compatible également avec d'autres appareils Rega. 

Caractéristiques principales 

    - Puissance de sortie : 105 Watts par canal sur 8 ΩdB
    - Sensibilité d'entrée : 
         + Entrées ligne (entrée 1 en mode ligne) 1-5 et record : 196 mV impédance 10 K
         + Phono (entrée 1 en mode phono) : 2 mV Impédance 47 K en parallèle avec 100 pF
    - Bande passante à 80 Watts sur 8 Ω :
         + Entrées ligne : 10 Hz (-0,9 dB) à 85 KHz (-3 dB)
         + Entrée phono : 18 Hz à 85 KHz (-3 dB) / Conformité courbe RIAA : supérieure à +/-0,5 dB 100 Hz à 20 KHz.
    - 1 entrée Phono MM isolée, commutable en entrée Ligne (doubles connecteurs RCA, deux appareils peuvent être connectés siimultanément)
    - 4 entrées Ligne RCA
    - 1 entrée/sortie Record 
    - 1 sortie Record Output Link (niveau fixe, pour ampli casque par exemple)
    - 1 entrée Direct
    - 1 sortie pré-amplifiée (PreAmp Output)


Musiques écoutées :

  1. CD - D. Colin et Ornette - La rua Madureira (Univers Nino / Cristal records 2014)
  2. SACD - Addinsell - Warsaw Concerto (Piano Concerto, D. Angatsehewa - Ars production 2015)
  3. SACD - Vieuxtemps - Elégie op.30 (Romance Oubliée, T. Zimmermann - myrios 2014)
  4. CD - Blues Company - Invitation to the Blues (More Blues, Ballads & Assorted Love Songs - in-akustik 2008)
  5. CD - Yello - The Expert (Touch - Yello 2009)
  6. CD - Woodkid - Iron (Iron EP - Green United Music 2011)
  7. CD - G. Mahler - Revelge  (Des Knaben Wunderhorn (Henschel-Herreweghe - Harmonia Mundi 2006)
  8. CD - Schubert - La Truite "Andantino" (Alvarez Quartet-B Furtok - Tacet 2001)




IMAGE :

Depuis un certain temps nous commençons tous nos tests par l'écoute du titre "The Expert" du groupe suisse Yello, le Rega Elicit-R s'en sort avec les honneurs. Si l'extrême grave est tronqué, l'image est similaire à ce que nous avons l'habitude d'entendre, il y en a plein l'auditorium... Un vrai bonbon sucré, ou plutôt une vraie crème à la glace que cette production Embarassé Attention tout de même aux câbles de modulation employés sinon les sifflantes peuvent, ici, devenir rapidement insupportables.
Passons à des choses peut être un peu plus sérieuses avec l'écoute du mini concerto pour piano, à la manière Rachmaninov, de Addinsell. L'image sonore construite par le Rega Elicit-R manque d'ampleur, et en largeur et en profondeur. C'est comme si la musique nous était offerte en miniature, cela reste assez beau mais nous restons spectateur et à aucun moment nous ne devenons acteur et... la lassitude et/ou l'indifférence prennent vite le dessus.

TIMBRES :

La reproduction par l'amplificateur Rega Elicit-R de la voix de la chanteuse Ornette lors de l'interprétation de la chanson de N. Ferrer "La rua Madureira" propose des nuances intéressantes avec une très légère mise en avant des notes les plus aiguës. Par contre la restitution de la clarinette basse de D. Colin sur ce même enregistrement déçoit, les notes basses sont noyées dans les nappes sonores construites par les claviers électroniques ce qui n'est absolument pas le cas lors d'autres écoutes avec d'autres amplificateurs, les notes hautes ont tendance à détimbrer c'est à dire que l'instrument, à l'écoute, ne semble pas uniforme, nous avons l'impression d'être en présence de plusieurs clarinettes ce qui n'est pas le cas.  
Grande déception que l'écoute de l'Elégie op.30 de Henri Vieuxtemps dans la superbe interprétation qu'en propose l'altiste Tabea Zimmermann. La musique y est tellement belle qu'il est impossible de s'en dégager mais le rendu sonore proposé par le Rega Elicit-R ne résiste pas devant une analyse poussée. L'alto sonne sans corps et âme, le piano est présent mais impersonnel, si nous n'avions jamais écouté ce SACD sur un autre système, ce disque aurait rejoint un carton au fond de notre grenier... Mais ce n'est pas le cas, c'est l'amplificateur qui, ici, est incapable de retranscrire toutes les informations, donc toute l'émotion contenu dans ce superbe disque.
L'Elicit-R semble manquer de subtilité, de finesse dans le rendu des instruments, c'est comme si, de lui même et dans tous les cas il imposait une certaine écoute, un certain rendu un peu comme le ferait un amplificateur à lampes. 
 

DYNAMIQUE :

Pour tester la dynamique d'un amplificateur rien ne vaut un bon Blues, c'est ce que nous offre le groupe allemand Blues Company magistralement produit par le label in-akustik avec leur composition Invitation to the Blues. Hormis la gestion improbable de la ligne de basse et de la grosse caisse, le Rega Elicit-R fait correctement ce que nous lui demandons. Il manque certainement un petit brin de folie à la retranscription musicale mais tout est en place et c'est déjà pas mal.
Les critiques seront les mêmes lors de l'audition de la belle production de l'artiste français Woodkid, Iron. Tous les éléments de cette réalisation musicale sont en place, la reproduction est sage, trop sage peut être mais la dynamique de l'ensemble est, pour un tel amplificateur, respectée.


RAPPORT QUALITE/PRIX :

Depuis plusieurs mois sont arrivés sur le marché français plusieurs amplificateurs stéréo de qualité, proposés à un tarif inférieur à 2.500 euros. Dans cette liste à la Prévert, nous allons certainement en oublier mais les principaux seront nommés : Yamaha A S2100, Marantz PM14s1, Leema Elements, Audia Flight Three S, Denon 2020AE... Le Rega Elicit-R était à la vente en France avant tous ces produits et fin 2013 il représentait un bon compromis. Aujourd'hui il faut bien le reconnaître, l'acquisition de ce produit, affiché à un prix public de 2.350 euros, ne s'impose plus. Ce produit est rentré dans le rang.
Mais si vous êtes aficionados de la marque anglaise, ce que nous comprenons, nous vous conseillons d'associer cet amplificateur Rega Elicit-R à des enceintes faciles à "driver" et "légères" dans le bas du spectre sonore. Des enceintes bibliothèques telles le Souddeco Alpha M2 ou Xavian XN125 Junior nous semble être un choix judicieux.

Les "Pros and Cons"  : 

     + le design pour un produit Rega,
     + l'entrée phono MM de qualité,
     + la puissance disponible,
     -  le rendu musicale trop typé, 
     -  le manque de vitesse et de précision dans le grave,
     - le haut du spectre qui peut être assez rapidement "sale"
     
 
 Le Système d'écoute :

Amplificateur : Rega Elicit-R
Sources : Yamaha CD S3000, Onix M35
Enceintes : Xavian Carisma, Sounddeco Alpha F2
Câbles de modulation : Studio Connections Reference Plus
Câbles HP : Black Rhodium Solo DCT++
Cable secteur : Studio Connections Power Carbon SE


Les Notes  :
 
Fabrication : 14/20
Image : 12/20
Timbres : 10/20
Dynamique : 13/20
Transparence : 11/20 
Qualité/Prix : 12/20
 

 Les propos et les avis énoncés dans ce test n'engagent que l'auteur de ce test et en rien la société Opus 51

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Ma première semaine d’écoutes s’achève.

J’ai écouté sur un peu plus d’une trentaine d’heures divers styles, à divers volumes.

En « classique », j’ai pu apprécier qques belles choses, comme:
Ainsi parlait Zarathustra - prélude; Karajan the legendary Decca recordings: c’est vif, avec des écarts de volume sonore rapides (dynamique?). Le roulement de timbales est un régal. Les cuivres aussi. http://player.qobuz.com/#!/track/618062
Toccata de Bach (bwv 565 il me semble) par Andre Isoir: Clairement, jamais entendu de la sorte, l’ampleur est fantastique.  http://player.qobuz.com/#!/track/11938077
Diverses versions de O fortuna -  Carmina Burana (pour le moment pas de coup de coeur pour une en particulier): Idem, l’ampleur, l’impact …
Le concerto pour violon op.47 de Sibelius (quoi de plus naturel que de faire jouer du Sibelius par des enceintes Aurelia ;-) ) par Maxim Vengerov: Je découvre des détails partout, vers 5’’15 c’est léger, superbe. Le final, franc et « péchu ». L’émotion est là.  http://player.qobuz.com/#!/track/2000486
Pour le moment, pas de grosse claque sur du piano classique (rodage ou sources?).

En électronique, j’ai écouté Jean Michel Jarre, l’album « Rendez-vous » http://player.qobuz.com/#!/album/0886445107371
Le rendu est une redécouverte de ce type musique. Beaucoup de détails, et un très beau (c’est rien de le dire) travail de spatialisation. Idem pour  « l’orchestre sous la pluie »  qui défile nettement devant moi. http://player.qobuz.com/#!/track/15919595 

En Rock, de belles choses aussi,
Parisienne Walkways http://player.qobuz.com/#!/track/5223069 rend très bien et m'emmène. Les guitares en général d’ailleurs.
Les enregistrements de Pink Floyd me semblent plutôt remarquables ( dans le sens qualité de l’enregistrement) comparé aux autres écoutés.
J’aime bien le rendu des morceaux de Serge Gainsbourg, je découvre donc son oeuvre.
L’intro Guitare/ Basse/ Batterie du temps de l’amour de Françoise Hardy me plait beaucoup plus qu’avant. Je vais essayer de chercher des morceaux avec ce style d'orchestration. http://player.qobuz.com/#!/track/15058129 
Friday night in San Francisco est aéré, détaillé, captivant. http://player.qobuz.com/#!/album/0074646516829

Ma grande surprise est sur le Jazz.
J’ai commencé par l’album Time out de Dave Brubeck http://player.qobuz.com/#!/album/0884977171662
J’ai étendu vers d’autres albums de jazz, de nombre d’artistes différents, et il me semble que j’y trouve davantage d’enregistrements de très bonne qualité.  Les détails, les timbres, la scène sonore…
Même si ce n’est pas mon genre de prédilection, c’est un réel plaisir d’y entendre de vrais instruments de façon très réaliste.
A moment d’écrire ces lignes, j’écoute Dave Brubeck, Time Out, mais un autre: http://player.qobuz.com/#!/album/8718375727324
J’ai l’impression d’être davantage proche de la scène sonore que sur le premier. Pas de voile ni sur l’un ni sur l’autre, mais des distances différentes. Je ne sais pas ce que j’aime le mieux.

L’écoute de mon premier système Hifi me fait prendre conscience de la grande hétérogénéité des qualités d’enregistrements. Comme j’avais pu m’en apercevoir a l’écoute des vinyles chez vous, l'époque de l’enregistrement n’est pas un critère pertinent pour guider un choix d'écoute à priori.
J’ai pu trouver de nombreuses pages internet  qui listent les enregistrements d’exceptions et m’ont guidé et me guident dans mes écoutes Jazz. 
En revanche, pour les autres genres, je n’ai pas trouvé grand chose. Qobuz liste bien des enregistrements d’exception, mais essentiellement sur le classique.
Il ne parait d’ailleurs pas toujours évident que les plus beaux enregistrements (techniques) soient forcements les meilleurs sur le plan artistique…
Le label Decca semble se distinguer en terme de qualité technique sur mes premières écoutes. A confirmer.


 Le Système d'écoute :

Amplificateur : Denon PMA-50
Sources : Ordinateur MAC USB 
Enceintes : Aurelia Magenta
Câbles HP : Black Rhodium Twist